De Carlisle à la Ville Rose

Author: dickinson_france Page 4 of 15

L’expérience d’une américaine à Paris- Marlo Spieth

Dès mon arrivée dans la ville de lumière, je me suis sentie bouleversée. Il y avait trop de monde : des touristes, des étudiants, des amoureux… Et par conséquent, trop de bruit. Il me semblait que tout le monde était toujours pressé, que personne n’était content, que l’ambiance était grise et triste.  De plus, les effets de la diffusion culturelle m’ont frappée, tels que les restaurants rapides américains (McDonalds) où des femmes portaient des burquas. J’avais l’impression que le Paris de la culture populaire, une ville romantique et élégante par nature, n’existait plus. Je me suis demandé : Qu’est ce qui différencie cette ville des autres grandes villes ?

Vendredi, notre groupe avait du temps libre toute la journée. Du coup, je suis allée au Palais de Tokyo, un musée d’art contemporain. En cherchant le Palais, je me suis perdue. Le quartier où je me suis trouvée était ancien et désert— il n’y avait personne d’autre. C’était moi, toute seule dans les grands boulevards avec la compagnie de beaux immeubles et de la pluie. J’avais enfin trouvé le romantisme que je cherchais.

De plus, le Palais de Tokyo m’a redonné foi en le monde artistique d’aujourd’hui. Toutes les œuvres étaient des installations ou des vidéos. C’était une forme d’art que je n’avais jamais vu. Cela m’a fait du bien. Je suis restée là longtemps, le temps d’une réflexion sur les œuvres et sur la grande notion d’art.

 

Le fabuleux destin d’une étudiante américaine à Paris- Nancy Rouse

There is something about the film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain that has always captured my attention. The cinematography is beautiful, the depiction of Paris incredibly charming, and the complexity of the main character (Amélie) intriguing. Every time I watch it or listen to the soundtrack, I have feelings of nostalgia. It reminds me of all the times I watched it with my mom and my sister who are both francophiles. When we watched this movie together, we shared the same desire to visit Paris again. Fortunately, I was given the chance during my studies here in France to visit Paris for my fourth time. For the first time, I visited places in Montmartre where Le fabuleux destin d’Amélie Poulain had been filmed. Here, I was able to place myself in Amélie’s position. My friend and I hiked up some small hills to get there and when we arrived in Amélie’s neighborhood, I started to feel those same feelings of nostalgia that I felt while watching the film. I found myself eating a lovely dinner of steak frites and listening to some live music in the café where Amélie worked (Café des deux Moulins), stopping by the outside of her apartment, and visiting the market where she shopped. I even was able to find a gnome (like the one from the movie) hidden under one of the shelves of produce at the market. Everything matched what I saw in the movie. I felt like I had teleported into the movie itself. As cliché as this may sound, it all felt like such a dream.

Le fabuleux destin d’une étudiante américaine à Paris- Nancy Rouse

Il y a quelque chose de vraiment de magnifique dans le film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain qui a toujours attiré mon intérêt. La cinématographie est belle, la représentation de Paris est tellement charmante, et la profondeur du personnage principal (Amélie) est fascinante. Chaque fois que je regarde le film ou que j’écoute la bande originale, je me sens nostalgique. Cela me rappelle les moments où je l’ai regardé avec ma mère et ma sœur, qui sont également francophiles. Quand on a vu le film ensemble, on a partagé la même envie : repartir visiter Paris. Heureusement, pendant mes études ici en France, j’ai eu l’opportunité d’aller à Paris pour la quatrième fois. J’ai visité les endroits à Montmartre où Le fabuleux destin d’Amélie Poulain a été filmé pour la première fois. Dans ces endroits, j’ai pu me mettre à la place d’Amélie. Mon amie et moi avons traversé quelques petites collines pour y aller et quand nous sommes arrivées dans le quartier d’Amélie, des sentiments de nostalgie me sont revenus. Nous sommes allées au café dans lequel Amélie travaille dans le film (Café des deux Moulins) et j’ai mangé un steak frites très agréable en écoutant de la musique « live ». Après, on a vu l’extérieur de son appartement et l’épicerie où elle faisait des courses. Il y avait même un nain de jardin caché sous un étale de l’épicerie (comme le nain de jardin dans le film). Tout ce que j’ai vu était comme dans le film.

Je me sentais comme si je m’étais téléportée dans ce film que j’avais si souvent regardé. Aussi cliché que cela puisse paraître, c’était comme dans un rêve.

 

-Nancy

Citoyens du monde- Emily Snell

Logo_MagisÀ Dickinson, on parle souvent de la notion de « citoyen du monde », malgré le fait que ce terme ne soit jamais totalement défini. Avec l’aide d’un institut de formation qui s’appelle « Magis », on a exploré les responsabilités et les implications liées au concept de citoyen du monde. Les deux instructeurs nous ont demandé de faire quelques exercices sur nos séjours à Toulouse et nous ont aidé à nous rendrec compte qu’on avait déjà commencé à devenir des citoyens du monde. En allant en cours dans les universités françaises et en vivant chez des hôtes français depuis trois mois, on réalise des objectifs d’intégration et d’engagement dans la culture toulousaine.

Une des caractéristiques d’un citoyen du monde qui a été la plus difficile à atteindre est la capacité à s’adapter. Plusieurs d’entre nous ont eu du mal lorsque les cours dans les universités françaises ont commencé, et on était stressé par les choix de nos cours. Cependant, on s’est adapté à la situation, ce qui est un des quelques exemples qui nous poussent à changer d’habitudes pour s’adapter à une nouvelle culture. Magis nous a aidé a voir qu’on avait déjà beaucoup avancé vers l’objectif d’être des citoyens du monde, et qu’on va continuer à progresser.

 

-Emily

Global citizens- Emily Snell

At Dickinson we often talk about being “global citizens”, however, it was not until arriving in France that I began to actually examine and define what that term means. With the help of a day-long program called “Magis”, we explored the responsibilities and implications of being global citizens. The two instructors had us complete various activities reflecting on our time in Toulouse which showed us how we are already becoming citizens of the world. From attending local French universities to living with French hosts, we have been realizing our goals of integration and engagement in the local culture over the past months.

One of the toughest parts of becoming a global citizen for me has been the capability to remain flexible. Many of the students arriving in the French university system were stressed out by the seemingly nonsensical way of registering for classes. However we had to adapt to the situation, which is only one of many examples of changing our habits to fit in with our host culture. Magis helped us to realize that we had already come very far in our journey towards becoming global citizens, and that as long as we keep on going we can move closer and closer to this goal.

-Emily

Editorial- Novembre 2013

Précédemment, à Dickinson en France…

Vingt étudiants sont arrivés à Toulouse au début du mois de Septembre et ont depuis vécu de nombreuses aventures : premiers cours dans les universités françaises, voyages, visites, sorties culturelles, découverte de la belle ville qu’est Toulouse, rencontre de jeunes français de leur âge qui sont peu à peu devenus des amis… Et j’en passe ! Les mois de septembre et d’octobre ont été intenses ! Mais qu’en est-il de novembre me direz-vous ? Je vous laisse le découvrir en ouvrant ce nouveau chapitre de La Une……

Chers lecteurs,

L’arrivée du froid sur Toulouse est généralement accompagnée des premiers examens, mais cela ne décourage pas nos étudiants téméraires ! Cela va déjà faire trois mois qu’ils habitent à Toulouse, et ce mois de Novembre a été riche en activités ! Visite de Paris, marché au gras, journée sur le thème des citoyens du monde ou même Thanksgiving… Les élèves n’ont pas eu de répit. Leur adaptation à la culture française se poursuit et ils n’en sont pas au bout de leurs peines !

Bonne lecture à tous et à bientôt pour un nouveau numéro de La Une,

 

Mika

Discovering American Pop Culture in France- Kimmy Drexler

In the United States, everyone is constantly talking about what TV shows they’re watching, which movies they want to go see, and what their favorite celebrities are up to that week. Upon arriving in France, I discovered that it was exactly the same type of pop culture here, except it wasn’t with French shows or films like I expected, but with American ones! I’ve always known that entertainment is the number one export of the United States but I never truly realized that until I came to Toulouse. My hosts love to talk about their favorite shows and movies at the dinner table. The Mentalist, Revenge, Game of Thrones, NCIS, Scandal, Mamma Mia, Pretty Woman, and Harry Potter are just a few of the subjects that we’ve talked about while eating dinner. They also love all things Disney, and grew up with it just like we did in the states. But it’s not just my hosts. I’ve been to a couple of American movies here in Toulouse and the audience is always mostly French. I’ve even gone to a special advanced-screening of the new movie Gravity that was hosted here in Toulouse by CNES, the French equivalent of NASA. As a huge movie and TV buff myself, it’s so interesting to see American entertainment being enjoyed in other parts of the world.

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Advanced screening of the movie “Gravity”

Kimmy Drexler

 

My time in Toulouse and at the IEP!- Alex Seavey

It’s very interesting to live in an old city with so much history. It’s almost like stepping back in time. My first impression of the city was that it was very big. But after living here for about two months, the city is actually really small! I will run into people I see or may recognize. I love walking around Toulouse, but I especially love my walk to the IEP because I walk right by Place du Capitole.

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Place du Capitole

My classes at the IEP are very different from my classes at Dickinson. There are lots of people and it takes place in these grand lecture halls. My courses at Dickinson have about 15-20 students. However, I like the big lecture halls here at the IEP because I am able to just sit and listen and absorb everything the professor says. Something that is interesting in my classes is that the professor will talk about the United States and reference American writers. It’s nice to have that familiarity.

 

Alex Seavey. 

My classes at the Catholic Institute of Toulouse (ICT)- Caroline Leffert

I’ve now been in classes at the Catholic Institute of Toulouse for 5 weeks, and it’s honestly not that difficult. The classes last between one and half hours and three hours, which is tough, but not unbearable. The teachers speak very quickly and obviously in French, but that’s the most difficult part. The content is relatively the same as any intellectual class in the states. I like the teachers and they know a lot about their subjects, they talk without a break for many hours at a time. I’ve tried to make friends in classes, but it’s a little hard. While the people are perfectly nice, they’re not overly willing to allow a foreigner into their circles. However, I’ve asked people for their notes in classes and I’m friends with the other Erasmus students. I’ll keep trying after the Toussaint holiday next week!

Caroline Leffert.

Opéra Manon : s’asseoir au Paradis et écouter la voix des anges- Anya Nikolenko

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Vue du théâtre sur le Capitole

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Anya sur la place du Capitole avant le spectacle

Si vous avez déjà vu le film Pretty Woman, vous pensez peut être que l’opéra se résume à une paire de gants blancs, des jumelles et des larmes qui viennent d’un sentiment puissant.

Notre expérience à l’opéra Manon n’a pas été identique à celle qui est montrée dans ce film. Mais pour moi c’était une découverte de l’opéra professionnel car c’était la première fois que j’assistais à un vrai opéra. Je ne savais pas à quoi m’attendre : j’imaginais que tout le monde serait habillé d’une manière très élégante, mais il y avait des personnes qui portaient des jeans. J’ai compris que l’atmosphère au Théâtre du Capitole était assez décontractée. C’était un peu comme assister à un spectacle de Broadway, mais avec des voix plus puissantes.


Naturellement, la chose la plus émouvante de cette expérience était la légèreté et la pureté de la voix des chanteurs. Natalie Dessay, une primadonna célèbre dans le monde entier, jouait le rôle de Manon, une fille attirée par le plaisir et la richesse, ce qui entraîne sa mort à la fin de l’opéra. C’était le dernier rôle de Madame Dessay, et c’était incroyable car cela m’a donné l’impression d’assister à un grand moment de l’histoire mondiale.  Le personnage de Manon n’était pas toujours aimable, mais chaque histoire a son message, et tels sont la vie et l’opéra !

Anya Nikolenko.

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De gauche à droite: Xavier, Caroline, Kathleen et Mika pendant l’entracte du spectacle

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