Dès mon arrivée dans la ville de lumière, je me suis sentie bouleversée. Il y avait trop de monde : des touristes, des étudiants, des amoureux… Et par conséquent, trop de bruit. Il me semblait que tout le monde était toujours pressé, que personne n’était content, que l’ambiance était grise et triste. De plus, les effets de la diffusion culturelle m’ont frappée, tels que les restaurants rapides américains (McDonalds) où des femmes portaient des burquas. J’avais l’impression que le Paris de la culture populaire, une ville romantique et élégante par nature, n’existait plus. Je me suis demandé : Qu’est ce qui différencie cette ville des autres grandes villes ?
Vendredi, notre groupe avait du temps libre toute la journée. Du coup, je suis allée au Palais de Tokyo, un musée d’art contemporain. En cherchant le Palais, je me suis perdue. Le quartier où je me suis trouvée était ancien et désert— il n’y avait personne d’autre. C’était moi, toute seule dans les grands boulevards avec la compagnie de beaux immeubles et de la pluie. J’avais enfin trouvé le romantisme que je cherchais.
De plus, le Palais de Tokyo m’a redonné foi en le monde artistique d’aujourd’hui. Toutes les œuvres étaient des installations ou des vidéos. C’était une forme d’art que je n’avais jamais vu. Cela m’a fait du bien. Je suis restée là longtemps, le temps d’une réflexion sur les œuvres et sur la grande notion d’art.