De Carlisle à la Ville Rose

Author: dickinson_france Page 7 of 15

Bénévolat au Lycée Raymond Naves – Sam Hoagland

Le bâtiment du département de langues étrangères, où je travaille.

Le bâtiment du département de langues étrangères, où je travaille.

J’ai commencé mon bénévolat au Lycée Raymond Naves en tant qu’assistant enseignant d’anglais il y a quatre semaines. Avec le temps toujours plus beau, le lycée devient un endroit vraiment agréable quand les fleurs poussent et que le soleil brille. J’y vais chaque mercredi matin pour rejoindre un groupe d’élèves et travailler avec eux sur un sujet qui est soit donné par la professeure (seules des femmes travaillent au département des langues étrangères) soit choisi par moi-même. En une heure, j’essaie de faire parler les étudiants en anglais autant que je peux, par n’importe quel moyen. Quand je reçois un groupe que je n’ai jamais eu, je commence la séance de cours avec une petite activité qui me permet d’apprendre leurs noms — mais aussi pour les faire parler un peu d’eux-mêmes en anglais. J’ai suivi l’exemple de madame Toux, qui, dès notre arrivée, nous a forcés à parler non seulement des petits détails de nos vies, mais aussi des choses auxquelles il faut vraiment réfléchir. J’ai demandé aux élèves de me dire quelque chose dont ils sont fiers, de me raconter, par exemple, une histoire drôle qui leur est arrivée. Les réponses ont été variées. Certains élèves ont répondu en disant « je sais pas » ou « pareil » quand je leur demande de me répondre, mais d’autres font vraiment un effort et essaient bien d’avoir une conversation dans une langue qui n’est pas leur langue maternelle.

L’autre grand bâtiment au lycée, où se trouve la salle des professeurs

L’autre grand bâtiment au lycée, où se trouve la salle des professeurs

Je suis toujours frappé par le sentiment d’être étranger. Bien entendu, c’est en partie parce qu’en tant qu’étudiant universitaire entouré par des lycéens, je suis l’étranger ; mais de plus, même si grâce au fait que je peux leur parler dans ma langue maternelle je me sens un peu plus à l’aise là-bas que dans les rues de Toulouse, je me sens peut-être davantage étranger à cette culture quand je suis là-bas. Parler sa langue maternelle avec d’autres qui peuvent la parler, mais pas très bien, donne le sentiment fort d’être étranger. C’est un sentiment qui est complètement différent des sentiments du même genre que j’ai déjà éprouvés à Toulouse, parce que celui-ci ne provient pas de mon immersion dans un pays et d’ un mode de vie complètement étrange, mais il vient de l’effort de rester inchangé, dans un certain sens, au milieu d’une culture étrangère. C’est-à-dire, dans ce milieu je m’expose aux autres comme quelqu’un d’étranger, et je communique avec eux d’une manière à laquelle je suis habitué — en anglais — et je me rends compte en le faisant que ceux avec qui je communique ne sont pas des locuteurs natifs. C’est comme si je venais d’arriver à Toulouse ; je connaissais bien le sentiment d’être inférieur aux gens que je croisais dans la ville en ce qui concernait ma capacité à m’exprimer en français, mais le sentiment de ne pas être à ma place à cause de mon aptitude en anglais était complètement nouveau à moi. C’était un autre aspect d’être étranger que je n’avais pas ressenti auparavant, et il fallait m’y habituer. Mais, que je me sente inadéquat en français ou surqualifié en anglais, j’aime la vie toulousaine, et mes expériences au lycée Raymond Naves ont certainement ouvert mon esprit et m’ont montré un côté fascinant de Toulouse.

 

Du temps à Toulouse et dans ses alentours – Molly Leach

CampagneCanalAh Toulouse, une ville pleine de magie et d’aventure. Je suis à Toulouse depuis presque un mois maintenant. Le concept du temps est une notion vraiment bizarre et complexe. Un mois, dans la grande disposition de la vie est une fraction incroyablement courte. Mais en même temps beaucoup de choses peuvent arriver, peuvent se développer, peuvent changer et peuvent être apprise en si peu de temps. C’est incroyable la notion de temps, n’est-ce pas ? Pendant ce premier mois, j’ai réalisé plein de choses au sujet de la culture française et de la culture américaine, mais aussi au sujet de moi même, mes pensées et de la manière dont je veux vivre ma vie. C’est incroyable tout ce qu’une personne peut apprendre en un mois, en un seul jour. C’est incroyable vraiment, comment toutes mes expériences, grandes et petites, affectent ma vie. Je suis toujours en train d’apprendre et d’accueillir de nouveaux aperçus. C’est un long processus, qui continuera toute la vie. Un processus qui n’a pas de fin, et je n’en suis qu’au début.

Il est intéressant d’analyser les façons dont la culture française est franchement différente, mais en même temps similaire à la culture américaine. Tout le monde a des idées et des images de comment les cultures étrangères se regardent et fonctionnent. C’est inévitable, et je ne suis pas une exception. Avant de venir en France, j’avais deux images de pays et de sa culture. J’avais l’image de la campagne française, où la façon de vivre est beaucoup moins cosmopolite et plutôt en harmonie avec la nature, où tout le monde est ouvert, prêt à vous accueillir dans leur maison et à vous montrer leur vie. Une image où tout le monde achète des produits régionaux et cuisine des plats délicieux et naturels. Cependant, avec cette image j’avais aussi l’image d’une grande ville cosmopolite qui est animée, vivante et constamment en mouvement. ImmeublesUne ville pleine de gens qui sont amoureux, toujours à la mode et pas toujours, comment dit-on prévenants. Depuis mon arrivée, j’ai commencé à réaliser que mes deux conceptions de la culture française ne sont pas exactement correctes, mais en même temps, elles ne sont pas complètement fausses.

La joie dans le chaos – Todd Barry

Le canal du Midi, la « boussole » de Todd

Le canal du Midi, la « boussole » de Todd

Jusqu’à maintenant, il y avait une joie constante dans ce chaos : la course à pied. J’ai découvert biens des petits coins ainsi que des grands panoramas pendant ces randonnées urbaines où je peux faire un peu de tourisme dans les alentours à ma propre allure. Je cours sous et au dessus des ponts, à travers des parcs ouverts ou des ruelles fermées, à coté du bruit continuel de la ville animée ou du silence profond des terrains vagues, mais presque toujours au bord du canal Toulousain, mon compagnon et ma boussole de voyage. Il y a quelque chose de très calmant à propos de l’eau chatoyante qui court à travers Toulouse…quelque chose de rafraîchissant et tranquille qui invite à réfléchir aux journées précédentes ou futures, proches ou lointaines. Dans cet état, je peux ranger toute la confusion inévitable qui vient avec un environnement inconnu. Pourtant, malgré la nature solitaire de cette activité, il y a aussi, certainement, un aspect unifiant. En étant à l’extérieur et traversant la vie quotidienne, on peut interagir avec l’humanité et vraiment se sentir comme si on faisait partie de la ville, que ce soit une petite tape encourageante dans le dos d’un inconnu (avec un « vas-y ! »), ou simplement un sourire aimable d’un autre coureur qui passe.

Une autre expérience que j’aimerais partagée est mon expérience à l’université. Pendant mes cours d’art, j’ai noté quelques différences intéressantes dans le comportement des étudiants français par rapport aux Etats Unis. Par exemple, dans mon cours d’art appliqué à Rangueil où nous travaillions avec un partenaire sur l’ordinateur pour fabriquer notre propre jouet, je ne pouvais pas m’empêcher d’apercevoir un sentiment de solidarité entre les étudiants dans la salle de classe. Je me rappelais le contraste saisissant de l’atmosphère des laboratoires au lycée…au lieu de se précipiter sur les instructions pour finir le plus rapidement et donc, partir dès que possible, ici nous travaillons lentement et patiemment à notre rythme (quel soulagement !), en s’arrêtant de temps en temps pour aider les autres… certainement, une atmosphère beaucoup plus agréable. Un autre aspect dans la salle de classe que j’ai remarqué était le style des discussions. Aux Etats Unis, pendant la critique des œuvres des étudiants, une personne parle pendant que les autres attendent patiemment, en levant la main pour exprimer leur point de vue…mais pas ici ! Les interruptions ne sont presque pas dédaignées, et en fait se passent régulièrement, avec quelqu’un qui parle au dessus des autres pour être entendu…pas du tout l’anarchie, mais sûrement un environnement beaucoup plus animé et passionné.

Bénévolat à l’Atelier de Danse – Molly Leach

Photo Molly bénévolat

Molly avec ses élèves dans un cours de hip hop

 

Tous les mercredis soir un peu avant 16h30 (je ne veux pas être en retard) j’arrive à L’Atelier Centre de Danse pour assister un professeur de danse dans deux cours de hip-hop. C’est vraiment une expérience incroyable. Même si je fais ce bénévolat depuis plusieurs mois, chaque fois j’anticipe avec enthousiasme ce qui va se passer, comment les enfants vont se comporter, et si je vais être capable de m’exprimer clairement en français ou si aujourd’hui sera un de ces jours où les mots ne me viennent pas facilement. Je me souviens que la première fois que j’y suis allée, je pensais que j’étais là juste pour observer, mais quand je suis arrivée, Marine, la professeur, s’est tournée vers moi et a dit, « bon c’est a toi ! » Franchement…je n’étais pas vraiment préparée… et quand je dis « pas vraiment » je veux dire, pas du tout. Mais, cela est la première chose que j’ai apprise : il faut être prêt pour n’importe quoi parce que chaque semaine est différente de la précédente. Donc, j’ai commencé à donner le cours. C’était difficile parce que j’ai réalisé que j’avais complètement oublié tous les mots pour définir les parties du corps, donc j’ai dû demander aux enfants. C’est dur pour moi d’enseigner dans une langue étrangère, mais naturel pour les élèves. En plus de cela, il me fallait constamment trouver des façons pour leur expliquer la manière de bouger leur corps. Mais malgré les difficultés, cette expérience a renforcé l’idée que la danse est vraiment une langue universelle. Elle casse franchement toutes les barrières de la langue parlée. Tout le monde peut comprendre et peut communiquer avec les mouvements du corps, le rythme et l’âme de la danse. Je pense que cela est vraiment la raison pour laquelle j’adore autant la danse. C’est une langue que tout le monde, quel que soit leur antécédent, culture, âge, etc., peut comprendre. Voila pourquoi, tout simplement, j’adore danser.

Stage au Château d’Eau – Nina Kuntz

Je suis stagiaire au Château d’Eau, une galerie municipale de photographie à Toulouse. On monte des expositions photographiques classiques et contemporaines, ainsi que des projets pédagogiques et d’autres événements culturels. J’ai choisi le Château d’Eau parce que j’ai toujours été attirée par la photographie, mais en tant qu’artiste, je n’ai jamais eu l’opportunité de m’y confronter dans une structure professionnelle et pédagogique telle que le Château d’Eau. J’ai été attirée par l’opportunité d’être entourée par une esthétique plaisante et stimulante, et ensuite par l’occasion de faire quelque chose de nouveau, de différent. Dans l’équipe, je fais tout ! Mes principales missions sont la préparation et le montage des expositions, mais les vernissages et le contact avec les artistes sont mes activités préférées. J’adore comment le travail est diversifié : un moment je fais de la recherche, ensuite j’emballe les photographies, et puis je sers du vin aux visiteurs de la galerie. Pendant ces mois, j’ai eu l’opportunité de monter en haut de la tour du château– la vue était magnifique ! Et j’aurai toujours le droit de dire que j’ai travaillé dans un château d’eau, et même sous un pont – c’est trop cool !

Bénévolat à l’Institut Catholique – Amy Rosenfeld

Photo ICT pour article Amy

Le monitorat peut se passer dehors, dans la cour de l’ICT, si la météo le permet

 

Je suis bénévole à l’Institut Catholique de Toulouse, où je suis des cours ce semestre. Mon rôle est d’être assistante d’anglais, c’est-à-dire que je fais de la conversation en anglais avec les étudiants inscrits en philosophie. Chaque semaine, je retrouve 5 étudiants pendant une demi-heure chacun. On parle de n’importe quel sujet, l’important est qu’ils s’expriment en anglais. Au début, nous étions tous un peu mal à l’aise, mais maintenant c’est beaucoup plus facile. Il est intéressant de voir leurs différents niveaux d’anglais. J’ai dû m’habituer à corriger leur anglais même si je ne voulais pas être méchante. Cependant, je sais que le but est de les aider à améliorer leur niveau grâce à mes corrections.

Stage au Musée de la Résistance – Darcy Benson

Ce semestre, j’ai complété un stage de recherche au Musée Départemental de la Résistance et de la Déportation, dont la mission est d’enseigner l’histoire et la mémoire de la résistance en Midi-Pyrénées pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ce stage s’est avéré parfait pour moi, car je veux devenir historienne, soit conservateur d’un musée, soit professeur d’histoire. Le musée offre des visites guidées et enseigne l’histoire à des groupes d’élèves. Même si je passe la plupart de mon temps à faire de la recherche, j’ai pu m’intégrer à l’équipe en déjeunant avec eux tous les jeudis.

Bénévolat à la “Maison Blanche” – Lindsey Gendron

Ce semestre, j’ai complété un bénévolat à La Maison Blanche, dans le quartier Arnaud Bernard, dans le cadre de mon cours sur l’immigration. Il s’agit d’un centre de musique et de culture où sont organisés des événements. Mon rôle est celui de barman. Beaucoup de personnages intéressants s’y retrouvent pour discuter et j’ai trouvé un des événements particulièrement intéressant : une soirée de poésie slam.

Editorial

Dear readers,

If you’ve ever travelled, you know that in this itinerant and often precarious situation, your values and identity are often questioned. Even the most close-minded people will glean a new openness to the world and will realize, at least upon further reflection, the impact that this experience has had on them. Whether a tourist or authentic visit, individually or in a group, long or short, in their own town or in an unknown place…travelling always causes a reflection. That’s one of the strong points of a semester abroad. This month, the students took advantage of their time in France to discover new places – territories, cultures, personal practices, and ways of approaching travel and the city of Toulouse.

Enjoy!

– Anna

Our trip to Paris – Spring 2013

During Winter break, the Spring students and the Dickinson in France team wen to Paris for four days.

Most of the students had not been to Paris before the trip. Before leaving, Ryan perceived Paris through cinema : “I imagine Paris idealistically – as a mix of the movies Amélie and Paris, je t’aime – a stereotype that is probably fairly far from reality.” Molly already knew that the trip was going to be tiring: “I imagine Paris as an onion with lots of different layers. It’s going to be difficult to see Paris in only four days, but I’m ready for the challenge.”

Our group activities started the moment we got to the capital, with a cruise on the Seine to get a first glimpse of the city, and a group meal at the Paris Mosque’s Restaurant, where the students tasted typical Moroccan dishes.

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The students discover Paris from the Seine                          The students at the Paris Mosque – couscous, tajines, honey and almond pastries

The next morning, the group went to the Pompidou Center, where a guide led them through a selection of the museum’s permanent collection. Both art-lovers and the non-initiated were able to gain a better knowledge of modern and contemporary art. The artwork sparked deep reflections on the represented subjects.

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The Pompidou Center from Boulevard Sébastopol            In front of Le Bal by Sonia Delaunay

Sam and Sarah were attracted by two works in particular:

“At the Pompidou Center, there was an installation that I particularly liked,” explained Sam about a work by Pascal Convert. “It was a rectangular basin made of wood and filled with glass that made me think of water. But in the glass you could see the faint image of a mother holding her child, and to see the image, you had to examine the basin thoroughly because the glass was broken.”

“Of the artwork we saw, I really loved the one with the hands. It depicts a political story told just by the movement of the photographed hands. The image is in black and white, but it tells a much larger story than a lot of the other artwork,” affirmed Sarah about a photo by Johannes Kahrs.

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Pascal Convert, Le temps scellé (Sealed Time), 2009                           Johannes Kahrs ,  Finally Accept Fate, 2002

Molly explained her emotions when faced with the « bizarre »:

“I really liked the Pompidou Center. Not only was the building bizarre, but all of the artwork inside it were strange – and that’s what I loved about it. Modern and contemporary art are often ignored by people because they don’t think they constitute ‘art’. But art is everywhere. It depends on how you see the world and how you look at what is around you. I saw this clearly by walking through the hallways of the Pompidou Center. I will never forget this feeling of seeing the bizarre and accepting it as it is.”

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Todd and Sarah in front of Ernesto Neto’s We stopped just here at the time (2002)

The next day, at the Cité de l’Immigration, the students were able to make a connection between the French colonial period and immigration today. Ryan was particularly interested by…

“…the role that imperialism has played in the creation of a French identity. I have the impression that, until recently, France has maintained a mentality that considers French as the center of the world, surrounded by colonies and savage lands that can be exploited for their riches. Although  France has lost its empire, I think this paternalist view still exists. If you listen to how people talk about immigrants, Islam or post-colonialism in general, you’ll notice little xenophobic beliefs, found everywhere in the world, that soaked into the French mentality during the imperialist period and during their civilizing mission.”

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The students at the Cité de l’Immigration

In the evening at the Comédie Française, the students dove into Marcel Aymé’s satirical world by attending his play, La Tête des Autres (The Heads of Others). The play allowed many of them to reflect on society. Lindsey commented that “it was interesting because the death penalty is unauthorized in France, but it was the subject of the play.” Sam became aware of society’s hypocrisy, which Aymé was criticizing: “The play criticized that fact that human beings often ignore injustice except when they are the victims of it and also the fact that even the most idealist people – represented by the escaped prisoner – are in the end only impure people who only care about themselves. It’s dark and harsh criticism; I think it’s fairly legitimate, but I don’t believe it’s completely correct. I’d like to have more faith in humanity than that…”

During their free time, the students discovered Paris in their own way.

Todd confided that he had “unique experiences in Paris.” He said: “After the Pompidou Center, I felt very inspired and wrote a lot of poetry in the metro, followed by a Bikram yoga session. After this experience, I walked to the hotel, stopping in the small galleries along the way.”

Mana drew our attention to the mass of people that crowds the streets of Paris: “There are a lot of people in Paris, especially tourists…I think that’s why Parisian’s are less open than people in Toulouse.”

Ryan realized, while walking through the streets, that the architecture in Paris is a contrast of the old and the new.

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History and Modernism

In the first photo, Ryan explained that “you can see how history and modernism coexist in France. When you look at the architecture on the Champs Elysées, you can see buildings with a traditional style right next to a really modern Citroën building. This contrast shows how France, and Paris in particular, have tried to preserve their history while also modernizing the city.” The second photo shows “a snapshot of Place de l’Etoile from the top of the Arc du Triomphe, he historical center of Paris. On the horizon, you can see skyscrapers sprouting out of old Paris.”

Finally, Sarah described a portrait of Parisian women: “Parisian women wear chic clothes, with neutral colors and a big leather bag. She wears high heals, which is very easy for her. She’s confident and walks with her boyfriend or friends, who are just as chic as she is.”

The students came back to Toulouse tired, but with lots of unforgettable experiences of the French capital.

 

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