De Carlisle à la Ville Rose

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Les Elections en France

par Ellen Aldin

Les Etats-Unis ne sont pas le seul pays qui a des élections présidentielles en 2012 ; la France en a aussi.  Pour mon stage, j’ai eu l’opportunité de travailler dans un bureau de vote, et voilà ce que j’ai remarqué :

 

–        Le processus de vote est très social. Quand un électeur vote, il parle beaucoup avec les gens qui travaillent dans le bureau de vote ; c’est un vrai événement social ! De plus, au lieu d’avoir les « absentee ballots », les français  qui ne peuvent pas être présents au bureau de vote pour la journée des élections votent par procuration, c’est à dire ils donnent leur droit de vote à quelqu’un d’autre.  Dans ce cas, la personne qui ne peut pas voter doit discuter de son choix avec la personne à laquelle elle a donné la procuration, un choix très personnel aux Etats-Unis.  Cependant, en France, on peut discuter de l’élection et de son choix assez librement ; ce n’est pas un choix si privé.

–        On dépouille les votes en public.  A mon bureau de vote, quand le scrutin a été fini, les enveloppes avec les bulletins de vote ont été ouvertes devant un petit comité d’électeurs, et le dépouillement est ouvert à tous. Quand les travailleurs ont ouvert les enveloppes, ils ont indiqué le nom du candidat sur le papier pour que le public puisse l’entendre, et ils pouvaient voir les tendances du bureau de vote au moment où le dépouillement se faisait.

 

Mais ce processus sera de nouveau mis en oeuvre ; dans ses élections présidentielles, la France utilise un système à deux tours.  Le premier tour est déjà passé, mais le deuxième tour sera le 7 mai.  Donc, on va le refaire, et je pourrai voir les nuances entre les deux tours d’une élection présidentielle en France.

 

Le sourire de la Reine

Par Christina Socci

Il est impossible de parler des desserts français sans une référence à Marcel Proust. Même la pensée de notre visite à l’usine des calissons à Aix-en-Provence me rappelle les madeleines et les souvenirs. Pour résumer cette section révolutionnaire et rarement ponctuée de son chef-d’œuvre, A la Recherche du Temps Perdu, Proust a découvert le lien entre les expériences quotidiennes et la mémoire après avoir pris une bouchée d’une madeleine trempée dans du thé. Il s’est inspiré de ce moment célèbre pour s’interroger sur la raison pour laquelle le passé est caché dans les choses les plus innocentes, attendant de surgir, spontanément, de l’odeur de l’océan ou du petit morceau d’une mélodie oubliée.

Bien sûr, c’est Proust qui l’explique le mieux : « Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir ».

Je tiens à considérer ces petites, fortes miettes de détritus sensoriels que nous trouvons chaque jour comme des visiteurs imprévus pourtant bienvenus, des rois mages si vous me permettez, qui apportent les cadeaux des souvenirs. En dépit du temps qui est passé, le bruit produit quand quelqu’un mélange des cartes me fait penser aux jeux de « Bataille » avec mon arrière-grand-mère. L’odeur du basilic frais me ramène chez moi pendant les dimanches près-midis du passés à regarder mon père faire des boulettes de viande et de la sauce tomate. A partir de maintenant, le goût des calissons me rappellera la magie de la Provence et de mon séjour d’études dans l’ensemble. Proust peut garder ses madeleines— passez-moi un autre calisson, s’il vous plaît.

Paris

L’excursion à Paris vue par les étudiants

Anna et la tradition française:

La photo du garçon sur son vélo avecun béret et une baguette est familière pour tout le monde.  Mais, la France a beaucoup changé depuis les années cinquante, non? Juste à coté de Notre Dame, j’ai pris cette photo, d’un garçon avec son chapeau sur un vélo.  On peut voir que les temps ont changé mais j’étais heureuse de voir que cela n’a pas disparu complètement!

 

 

 

 

 

 

Christina et la Seine:

Amenez-moi au fleuve : Les songes de la Seine
Toutes les descriptions de civilisations anciennes commencent avec la même observation : toutes ont été construites près d’un fleuve. Au-delà des explications logiques à la présence de cet ingrédient nécessaire dans le grand livre des recettes du développement humain (Créez Votre Propre Village Préhistorique ! Ajoutez Juste l’Eau !), le concept de l’eau tient une place presque magique dans l’imagination humaine. Pensons aux vieilles cartes de navigation : il y avait des dragons dessinés dans les vastes espaces blancs de l’océan. Bien sûr, en considérant notre histoire, l’importance de l’eau est aussi vraie pour les fleuves. De Joni Mitchell à Joseph Conrad, les fleuves sont à la fois des soutiens à une vie stabilisée dans un lieu et représentatifs de l’inconnue illimitée et épouvantable.
Eh bien, qu’en est-il de la Seine ? Oui, elle possède aussi cette qualité magique et paradoxale de stabilité et de mouvement, évoquant le passé, le présent et l’avenir. Pourtant, la Seine est aussi unique, parce qu’elle se trouve dans l’une des plus villes uniques dans le monde : Paris. On doit décrire une promenade au long de la rive de la Seine— une phrase impossible à dire sans avoir l’air d’un incorrigible romantique— comme une promenade errante dans le film de 1951, Un Américain à Paris. Si vous l’avez vu, vous savez pour quelle raison j’ai choisi cette photographie de Gene Kelly et de Leslie Caron dansant près de la Seine. C’est un moment dans l’intrigue, sans paroles, avec seulement de doux violons et un brouillard enchanté. L’existence de l’amour et de la magie n’est pas seulement probable mais certain. Cela, c’est la Seine. C’est Paris.

 

 

 

 

 

 

Mai-Anh et les impressionnistes:

Bien que presque toutes les choses qu’on a vues pendant notre voyage à Paris étaient magnifiques, la chose qui m’a vraiment impressionnée était, bien sûr, les impressionnistes. Je les ai toujours  aimés, mais après notre visite au Musée D’Orsay pendant laquelle on est passé par l’étage exposant les œuvres de Degas, Monet, Manet, j’étais complètement fascinée. Par ailleurs, dans les jours suivants j’ai visité la Musée Marmottan-Monet et l’Orangerie pour essayer de voir le plus des œuvres possible. Il y avait quelque chose avec les couleurs, les petits coups de pinceau, et les scènes de nature et d’eau qui m’a vraiment touchée.  Avec tous mes souvenirs de Paris et mon séjour en France, les sentiments d’admiration et de sérénité vont rester avec moi pour longtemps.

 

 

 

 

 

 

 

 

Melynda et la Tour Eiffel:

 

Voilà une photo de la Tour Eiffel : un de mes rêves.  Quand je suis arrivée devant la Tour Eiffel, j’étais très impressionnée.  La tour  qui a été construite pour L’Exposition Universelle de 1889 en France, elle était considérée comme laide par la plupart des français.  Cependant, après être montée en haut des 324 mètres , j’ai vu une des meilleures vues de ma vie : Paris au coucher du soleil.  Quand je suis descendue de la tour, c’était pas mal aussi: j’ai été accueillie avec un spectacle de lumières scintillantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Beth et la magie Ladurée:

Parmi les grands magasins qui s’étendent le long des Champs Élysées, on trouve la fameuse boutique Ladurée. La marque de douceurs et de  gourmandises  est connue non seulement pour les desserts, mais aussi pour l’élégance du décor. Il est agréable, donc, de faire la queue, car il y a toujours beaucoup de monde à Ladurée. Les desserts sont chers, (douze euros pour huit macarons,) mais ils bien valent le prix. Les macarons sont incroyables – le caramel-beurre salé en particulier !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carina et le château de Versailles:

Pendant notre séjour à Paris, moi et trois autres filles du programme, nous sommes allées à Versailles. Voyant le palais pour la première fois, j’étais étonnée de voir tant d’or. Si les citoyens de la France n’avaient pas assez à manger en 1789, je peux imaginer comment une grille en or les mettrait en colère! On a aussi exploré l’intérieur du bâtiment. Puisqu’il ne faisait pas beau ce jour-là, il n’y avait pas beaucoup de monde à Versailles  et on a pu prendre notre temps regardant chaque salle.  En particulier, je suis restée longtemps dans la chambre de Marie-Antionette, pensant à sa vie avant la révolution.

 

 

 

 

 

 

 

 

Megan et les catacombes:

Les catacombes de Paris (l’ossuaire municipal), longues d’environ 1.7 kilomètres et situées sous la surface, sont d’anciens tunnels qui contiennent les os de 6 millions de morts. On descend l’escalier dans l’obscurité, et la seule chose qui vous entendez est le gargouillis de l’eau de l’aqueduc à proximité. Bientôt, on arrive à l’entrée de l’ossuaire, avec un signe qui dit “Arrête! C’est ici l’empire de la mort.” Au delà du signe commencent les murs et le salles d’os soigneusement rangés. Les catacombes de Paris on une importance historique: Victor Hugo les a décrit dans son œuvre Les Misérables, et pendant la deuxième Guerre Mondiale, la Résistance française s’est cachée dans les tunnels de 1.7 kilomètre de long.

 

 

 

 

 

 

 

 

Julia et le Centre Pompidou:

Le Centre Pompidou est une institution culturelle consacrée aux oeuvres modernes et contemporains. Le bâtiment énorme et situé dans le 4ème arrondissement de Paris.  J’ai immédiatement remarqué que le Centre Pompidou ne ressemble pas au reste du quartier Beaubourg.  J’ai aussi remarqué l’originalité de l’architecture, qui déplace les structures mécaniques à l’extérieur du bâtiment.  Néanmoins l’intérieur du bâtiment est  plus impressionnant que l’extérieur.  C’est un grand espace ouvert et dynamique qui abrite le musée national d’Art moderne, la bibliothèque publique d’information, des exhibitions temporaires, des salles de spectacle et un cinéma.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceci et la Galerie du Jeu de Paume:

Le Jeu de Paume, une galerie d’art moderne et contemporain dans le Jardin des Tuileries, a été pour moi une révélation. Les deux expositions principales montraient les carrières photographiques de deux artistes apparemment tout à fait différents : l’Américaine Berenice Abbott et le Chinois Ai Weiwei. Chacun a passé le début de sa carrière à l’étranger. Abbott est partie à Paris au début des années 20, où elle a étudié avec Man Ray et photographié des personnages comme James Joyce et John Cocteau. Weiwei a passé sa jeunesse à New York où il a capturé le milieu avant-gardiste chinois en Amérique pendant les années 80. Toutefois, ces deux artistes ont vite trouvé que leurs pays d’origine avaient une attirance irrésistible. Abbott est revenue en 1929 pour commencer un projet de photographie documentaire de la ville de New York. Obligé de retourner en Chine pendant la maladie de son père, Weiwei est resté là, et son art est devenu de plus en plus engagé vers les problèmes humanitaires dans son pays. En réfléchissant, je trouve que les expériences de ces deux artistes ont beaucoup en commun avec la notre. Comme nous, ils ont quitté leurs patries ; même s’ils ne s’y attendaient pas, ils ont développé un regard informé et un engagement renouvelé vers leurs propres pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ryan et le quartier de la Villette:

 

Le quartier de la Villette est spécial pour moi parce que c’est une tradition de ma famille d’y aller pour regarder un film en IMAX à la géode, de se balader dans le parc ou de voir les expositions du musée. La Villette est située sur le canal Saint-Martin, ce qui constitue un paysage magnifique qui n’a jamais été reproduit à Paris. Le grand parc est bien pour les jeunes et quand je suis là avec mon père,  nous sommes très américains et nous jouons au football américain dans le parc.

Les aventures des étudiants pendant les vacances d’hiver

2 étudiantes ont profité des vacances d’hiver pour voyager hors de France, voici le récit de leurs aventures.

 

Marrakech, Maroc du 23 au 26 février

par Sarah Howard

Pendant mes vacances d’hiver, j’ai visité la ville de Marrakech dans le sud du Maroc. Avec vingt-sept autres Américains, j’ai passé le week-end à explorer la ville, mais avons aussi voyagé dans la vallée d’Ourika et dans les montagnes de l’Atlas. À Marrakech, nous avons visité les souks, la Place Jamma El Fna, la mosquée de Ben Youssef, et le musée de Marrakech.

À l’extérieur de la ville, nous avons passé un peu de temps avec une famille Berbère (les indigènes de cette région), qui habitaient juste en dehors de la ville. Nous avons bu du thé à la menthe, et nous avons mangé le pain traditionnel des Berbères. La boisson nationale du Maroc est le thé à la menthe, un thé vert avec beaucoup de sucre, qui est est délicieux. Un soir, nous avons dîné dans la Djemma el Fna: on nous a servi des brochettes de poulet grillé, de boeuf, d’agneau, et des légumes mais aussi du pain, des olives, des frites, et du thé à la menthe.

C’était une expérience intéressante, parce que pendant que nous mangions sous une tente, beaucoup ds personnes se sont  approchées de nous et ont essayé de nous  vendre d’autres types de nourriture et des cigarettes. De plus, il y avait des enfants qui ont essayé de nous vendre des mouchoirs. Pour les autres repas, nous avons mangé beaucoup de tajines et de couscous.
Mon activité préférée a été quand nous avons fait du canyoning dans les montagnes de l’Atlas. C’était une expérience exaltante de faire l’ascension des chutes et de sauter à travers des ruisseaux.  Nous avons commencé notre aventure en retard (tout au Maroc se passe deux heures après l’heure à laquelle c’est censé commencer) donc quand nous avons fini, nous étions dans le noir le plus complet, mais c’était un après-midi incroyable.

 

 

C’était aussi amusant d’explorer les souks et de marchander avec les patrons. Dans un atelier, moi et trois amies avons  trouvé de jolies écharpes. Au début nous avons demandé le prix, et l’homme à dit 200 dirhams (20 euros) pour chaque. Nous avons dit non, 200 pour quatre. Il a dit non et il a suggéré l’autre prix comme 150 durhams pour chacun. À la fin, nous avons dit merci et quitté le magasin. Après 30 secondes, il nous a rattrapé et a dit que 200 dirhams pour les quatre marchait.

J’ai beaucoup aimé mes vacances à Marrakech. C’était sympa de ne pas organiser les rendez-vous et les événements, mais de suivre un plan qu’une autre personne avait fait.

 

C’était sympa de passer du temps dans une culture complètement différente (mais à la fin, les gens qui sifflent les filles sont un peu pénibles). J’aime les voyages, mais c’est toujours sympa de rentrer à Toulouse.

 

 

 

Lisbonne

par Lauren Brennan

Lisbonne est une ville incroyablement belle et la plage est aussi splendide que la ville. Après quelques journées de tourisme passées en ville, on a décidé qu’on avait besoin d’un peu de soleil et de repos à la plage. Malgré à quel c’était difficile de trouver le bon bus pour y arriver, au final, c’était la meilleure partie de notre séjour! La découverte de l’autre coté de l’Atlantique est sans doute l’expérience la plus impressionnante de ma vie de e voyageuse en Europe, à ce jour.

Recette de la Garbure

Lors de notre excursion dans les Pyrénées, nous avons appris à cuisiner la Garbure:

Pour 6 personnes
Préparation : 25 minutes
Cuisson : 2 heures 30

Ingrédients :
200g de haricots blancs tarbais ou autres
500g de pommes de terre
1 chou de 500g
500g de poireaux
500g de carottes
250g de navets
1 gros oignon
250g de céleri branche
4 gousses d’ail
Sel et poivre
1 talon de jambon de pays
1 jarret de porc
6 morceaux de canard (manchons ou cuisses)

Préparation :

Mettre les haricots à tremper la veille dans de l’eau tiède et changez l’eau au moins une fois avant la cuisson.

Préparez les légumes : pelez-les et coupez-les en morceaux.

Dans une marmite profonde, faites bouillir 4 litres d’eau. Cuire avec le talon du jambon et le jarret de porc pendant 1 heure.
Rajouter les haricots, les navets, les carottes, les céleris et les poireaux. Laisser cuire à feu doux pendant 1 heure et rajouter le chou et les pommes de terre. Salez et poivres (goûter avec de saler car le talon de jambon peut avoir déjà salé la préparation.
Laissez cuire à feu doux pendant 30 minutes et goûter pour vérifier la cuisson des haricots

Cuire les morceaux de canard et les rajouter à la préparation.

Bon appétit !

Coutume : Après avoir mangé l’assiette de garbure, il est coutume de faire « chabrot » dans l’assiette encore chaude et contenant encore une cuillerée de garbure. Versez un verre de vin rouge dans l’assiette et buvez à même l’assiette.

Une soirée au TNT (ou, la raison pour laquelle je suis à Toulouse)

par Christina Socci

 

Une soirée au TNT (ou, la raison pour laquelle je suis à Toulouse)


L’acte d’étudier à l’étranger n’est pas une activité pour les âmes sensibles. Avant notre départ de Dickinson, pendant notre orientation, Global Education nous a dit que cette période serait, peut-être, l’une des plus provocatrices de notre vie— en fait, ces conseils étaient très difficiles à entendre au moment où l’on avait été accepté dans le programme de nos rêves. Pourtant, (un « pourtant » doit toujours exister dans ce type de récit) ils nous ont dit aussi que notre expérience à l’étranger pourrait être l’une des plus enrichissantes de notre vie. C’est une arme à double tranchant, mais la façon dont elle coupe dépendra surtout de nous, les étudiants, et de la manière dont nous trouverons notre chemin dans une culture et une langue différente.
Pour moi, l’aspect le plus difficile de cette expérience, pour l’instant, est mon incapacité à comprendre tout ce qui se passe. Avant mon arrivée, j’avais peur que cette caractéristique particulière me rende tous les jours déprimée et énervée. Si vous avez vu Paroles gelées, vous pouvez deviner le résultat de ma soirée au TNT…
Cependant, malgré ma compréhension limitée de l’intrigue après la scène du mariage (et, en fait, de ce qui se passait avant aussi), je suis partie du théâtre avec une appréciation des qualités artistiques de l’eau, du respect pour l’endurance et du talent des acteurs et des actrices, et, je pense maintenant, et un aperçu des raisons pour lesquelles j’ai adopté Toulouse comme ma propre ville. C’est vraiment bizarre d’avoir aimé la pièce, mais en pensant à Paroles gelées, je me suis rendue compte que l’acte d’étudier à l’étranger est similaire à celui de danser sur de la musique dans une langue étrangère. Même si on peut seulement comprendre quelques mots, quelquefois le rythme suffit. Pour moi, l’innovation incroyable dans ce nouveau récit des aventures de Pantagruel suffit. Peu importe mes échecs et les difficultés qui sont inhérentes à mon semestre à Toulouse, je sais qu’il y aura toujours un bon côté si je suis prête à le chercher.
« Les mauvais temps sont passés. » Trouvez un imperméable et surmontez la crise avec le sourire.

Excursion dans les Hautes Pyrénées

Le Zen de l’alpiniste

par Christina Socci

Ce n’est pas la montagne que nous surmontons, mais nous-mêmes.
–Edmund Hillary

Vraiment on peut dire que l’extérieur d’une montagne est bien pour l’intérieur d’un homme.
–George Edward Wherry, alpiniste

J’ai pensé à trois choses pendant que je me tenais de toutes mes forces aux buissons déchiquetés d’une montagne dans les Hautes-Pyrénées :
1. Où est le chemin ?
2. Mon Dieu, regardez toute la boue.
3. On ne peut pas simplement entrer dans le Mordor—il faut s’approchez avec prudence.

Bien sûr, il y avait aussi l’inquiétude persistante que je tombe dans l’abîme éternel qui était juste à côté de mes baskets sales. Pourtant, on n’a pas beaucoup de choix sur une montagne (c’est-à-dire, monter ou descendre), ainsi j’ai continué à monter. Ensuite, comme Stevie Nicks, je me suis retournée. Entre la formation d’ardoise qui ressemblait vraiment à un décor du roi lion et l’endroit où je me trouvais, je me suis rendu compte de ce qu’à ressenti Edmund Hillary quand il a atteint la cime du Mont Everest : j’étais émerveillée par la vue et étonnée d’être encore vivante. Honnêtement, la beauté des montagnes était plus importante que le fait que mon existence continue.
Je ne suis pas du tout une citadine, mais le week-end dernier dans les Pyrénées m’a vraiment impressionné. Peut-être que c’était grâce à l’air frais que j’ai respiré. Ou à l’apprentissage d’un mode de vie complètement différent du mien ; ou plutôt grâce au jeu de charades près d’un feu de cheminé chaleureux ; ou même à la visite pendant laquelle j’ai caressé une brebis et entendu un coq chanter en français. La liste est longue. Pourtant, ce moment sur la cime de la montagne a distillé toutes les autres expériences, créant un instant de zénitude et d’émerveillement complet.
J’aime l’idée qu’un jour, je vais retourner à la montagne pour fabriquer assez de fromage, cuisiner assez de garbure et de croustade pour tout le village. Si quelqu’un sait où je peux trouver des brebis et peut-être un coq ou deux pour un bon prix, faites-le-moi savoir.

Etudier à l’étranger

Par Christina Socci

L’acte d’étudier à l’étranger n’est pas une activité pour les âmes sensibles. Avant notre départ de Dickinson, pendant notre orientation, Global Education nous a dit que cette période serait, peut-être, l’une des plus provocatrices de nos vies— en fait, ces conseils étaient très difficiles à entendre au moment où on avait été accepté dans le programme de nos rêves. Pourtant, (un « pourtant » doit toujours exister dans ce type de récit) ils nous ont dit aussi que notre expérience à l’étranger pourrait être l’une des plus enrichissantes de nos vies. C’est une arme à double tranchant, mais la façon dont elle coupe dépendra surtout de nous, les étudiants, et de la manière dont nous trouverons notre chemin dans une culture et une langue différente.

Les conseils d’anciens étudiants ( toujours utiles, souvent drôles)

Voici les conseils d’anciens étudiants pour vous aider à tirer le maximum de

bénéfices de votre expériences.

Les choses qu’ils auraient aimé savoir:

“Au début, passez beaucoup de temps avec votre famille d’accueil, vous apprendrez à les connaître et cela pourrait éviter certains petits problèmes ensuite.”

“Utilisez les système de location de Vélo’Toulouse (cf Moodle), c’est plus rapide que de marcher et cela donne une autre vision de la ville.”

“A Toulouse, lorsque les gens prennent le bus, ils disent “Bonjour” en montant, “Merci” et “Aurevoir” en descendant. C’est une petite chose mais cela fait partie de la culture toulousaine et les gens vous remarqueront si vous ne le faites pas.”

“Il faut toujours fermer la porte.”

“On ne dit “Bonjour” aux gens qu’une fois par jour.”

“Il ne neige jamais à Toulouse.”

“Ce n’est pas un semestre de vacances, il y a beaucoup de travail.”

” Si vous avez un problème avec quoique ce soit, chez vos hôtes, à l’université, dans le bénévolat, allez de l’avant de parlez-en à la personne concernée ou à un membre de l’équipe. Madame Toux, Madame Raynaud et Alice sont là pour vous accompagnez et vous aider à résoudre ces problèmes. Ne gardez jamais les choses pour vous.”

A l’université:

“Prenez vos propres notes, les français ont une façon très différente de prendre des notes et il est plus facile de s’y retrouver dans une autre langue quand on a écrit soit-même.”

“Etudiez en avance pour pouvoir profiter de la ville sans avoir trop de pression.”

“Faites vous des amis, demander-leur leurs notes pour vous aider.”
“Si vous avez des présentations orales ou des exposés à faire, faites-le tôt dans le semestre. Ne croyez pas que ce sera plus facile plus tard parce que votre français sera meilleur. Oui votre français sera meilleur mais souvent le professeur est plus dur avec les gens qui passent en fin de semestre. En plus si vous le faites tôt, vous aurez plus de temps ensuite pour faire des choses plus agréables.”

“Allez en cours. A la fin du semestre quand les examens arrivent, ce sera plus facile que de découvrir  toutes les notes de vos amis français en même temps et de devoir tout apprendre en une fois.”

“Attendez-vous à beaucoup travailler. Organisez-vous bien pour tirer un maximum de bénéfices de votre expérience.”

L’immersion dans la culture française:

“Aller voir des films français est un bon moyen de s’immerger dans la culture, de faire des progrès en français et d’acquérir des références sur la culture française.”
“Lisez la presse française, il y a tout ce qu’il faut au Centre Dickinson.”

“Demandez vous POURQUOI  les différences culturelles existent, pas juste si vous les aimez ou pas.”
“Soyez ouverts, observateurs. Faites un effort pour apprendre à connaître vos hôtes, demandez-leur de faire des choses qui montrent que vous vous  intéressez à eux.”

“Faites des activités (il y a tellement  à Toulouse). C’est comme cela que vous rencontrerez des gens dont vous vous souviendrez dans 20 ans.”

“Ne passez pas tout votre temps avec des Américains. Les français sont de très bons amis.”

” Ne sortez pas la carte de “l ‘étudiant étranger” tout le temps, restez vous-même.”

“Voyagez mais pas tout le temps, Toulouse à au moins autant à offrir que n’importe quel autre endroit !”

“De temps en temps, prenez un peu de temps pour prendre du recul sur votre expérience.”

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