De Carlisle à la Ville Rose

Category: La Une en Français Page 9 of 24

Cherche et tu trouveras

Les Traboules de Lyon. Photo d'Anrew Fuchs.

Les Traboules de Lyon. Photo d’Andrew Fuchs.

Dans la photo, vous voyez un petit panneau en jaune et bleu avec une flèche qui pointe vers la droite. Ce petit truc se trouve à Lyon au nord du centre-ville, pourtant, ce n’est pas le seul panneau pareil. Il y en a beaucoup qui forment une piste qui mène à travers des passages secrets de Lyon qui s’appellent « les traboules ». Les traboules datent de la Renaissance quand elles ont été utilisées comme refuge pour plusieurs raisons. En suivant les traboules, c’est possible de traverser toute la ville sans être vu par personne ; donc ces passages ont été très utils pendant la Seconde guère mondiale quand des résistants ont dû se cacher pendant des bombardements et des invasions.
Quand j’étais à Lyon, j’ai localisé le premier panneau de la piste qui se situe en ville, pourtant, je n’ai pas trouvé l’entrée de la traboule. Donc j’ai décidé de chercher des autres indices en ville, mais n’après avoir localisé aucune entrée dans les traboules même s’il y avait plusieurs panneaux, je me suis trouvé au sommet d’une grande colline. À la droite, j’ai remarqué un dernier panneau sur le mur qui a dit « Les traboules sont fermées après 17 :30 ». J’ai regardé ma montre qui signalait 6 :30. Puis je me suis rendu compte de mon erreur grave, j’avais mélangé les heures 17 :30 et 7 :30 PM. À ce moment-là, je me suis senti tellement bête, j’avais marché plus d’une heure, mais les traboules avaient été fermées dès 5 :30 PM.
Du coup, j’ai fait demi-tour dans l’autre direction en descendant l’escalier, quand j’ai vu ce qui m’attendait à l’arrière : un crépuscule incroyable. Même que je n’avais pas trouvé ce que je cherchais, j’ai découvert une autre chose, qui était magnifique en soi. Ce moment reflète beaucoup d’autres moments qui se manifestent dans la vie française : je ne peux pas trouver ce que je cherche, par contre, je trouve ce que je ne cherche pas, et qui est parfois plus magnifique que la destination originelle. Je crois que cela est un aspect magique de la culture française, la chance de découvrir des petits bijoux culturels des villes qui ne sont pas toujours évidents, comme la vue de la colline de Fourvière. Finalement, cette anecdote me rappelle que je devrais faire confiance à mes instincts parce qu’ils vous emmènent toujours vers une destination spontanée et parfois incroyable.

Le crépuscule à Lyon. Photo d'Andrew Fuchs.

Le crépuscule à Lyon. Photo d’Andrew Fuchs.

-Andrew Fuchs

La présence des forces de l’ordre et Vigipirate

En tant qu’Américaine, quand je me promène autour de Toulouse, ce qui me frappe le plus, c’est les fusils que les policiers tiennent toujours dans leurs mains. Après avoir passé un mois et demi à Toulouse, j’ai noté qu’on trouve les fusils beaucoup plus fréquemment en public qu’aux États-Unis à cause du plan Vigipirate. Les gendarmes marchent n’importe où avec leurs fusils pendant qu’ils surveillent le quartier, car c’est leur boulot quotidien. Néanmoins, ce phénomène ne cesse pas de me choquer chaque fois que je le vois. Cela me rend très mal à l’aise de voir ces pistolets et ces fusils très massifs – les armes qui sont sûrement chargées, en plus.

Des soldats en tenant des fusils comme partie du plan Vigipirate. Photo de Claudia Vaughan.

Des soldats en tenant des fusils comme partie du plan Vigipirate. Photo de Claudia Vaughan.

Aux États-Unis, j’habite dans le « Midwest » du pays, et je vois rarement des fusils. Toutefois, je ne veux pas dire que les règles de contrôle concernant les fusils sont forcément plus strictes que celles de la France. En fait, c’est peut-être l’opposé : récemment, le Midwest avait de graves problèmes à cause du dossier de Ferguson à St. Louis, où je fais mes études à Washington University. Un jeune homme qui s’appelait Michael Brown a été abattu par les tirs de fusils d’un policier. Ces circonstances ont provoqué plusieurs manifestations, y compris les manifestations des étudiants à mon université. Beaucoup de gens étaient bouleversés par la fusillade, car on a pensé qu’il y avait des tensions raciales soulignant la situation (parce que Brown était un noir, et le policier un blanc).

Le dossier de Michael Brown a encouragé plus de discussion au sujet du pouvoir des policiers et des problèmes de racisme qui existent encore aux États-Unis. Les incidents où les policiers abusent de leur pouvoir, c’est ce qui me fait peur et soutient mon opinion que je n’aime pas les armes. Toutefois, je comprends que le rôle des policiers reste complètement différent concernant le cas de Michael Brown et le cas de Charlie Hebdo. Ferguson et Michael Brown représentent le conflit à l’intérieur d’un pays, et cela demande un nouvel examen des lois au sujet de la possession des armes. Cependant, les gendarmes en France ne mettent pas un groupe français en opposition à l’autre : tout ce qu’ils font, c’est pour la sécurité de tout le pays. Je pense que cette distinction était vraiment importante pour moi, car pour la première fois je peux voir comment la possession des fusils très publics par la police peut-être quelque chose d’avantage.

En somme, même si les fusils de police sont beaucoup plus visibles en France qu’aux États-Unis, les Français ont l’air d’être plus à l’aise avec cette atmosphère. En ce moment, on observe probablement un niveau plus sérieux de sécurité après l’attaque terroriste sur le magazine Charlie Hebdo. L’attaque s’est passée à Paris, mais quand même elle a blessé tout le pays, et maintenant il vaut mieux s’il y a plus de gendarmes dans les grandes villes. À bien y réfléchir, je peux me forger une nouvelle opinion des fusils pour moi-même : je considère encore la possession des fusils comme quelque chose de très dangereux et qui doit être limitée ; cependant si une population veut voir plus de policiers armés seulement pour la sécurité de leur pays en entier (et pas pour la guerre ou la violence assurée, bien sûr), c’est un choix qu’elle a le droit de faire.

-Claudia Vaughan

L’accent toulousain

Avant d’arriver en France, je supposais naïvement, que la France, un pays relativement petit, était homogène. Les États-Unis sont dix fois plus grands que la France, alors on penserait que les différentes entre les plusieurs régions seraient plus évidentes que celles de la France. La France est quasiment de la taille du Texas, ainsi les Français du Nord ne pourraient pas être tellement différents que des Français du Sud. Spécifiquement, je parle au sujet des accents français. Évidemment, les Californiens parlent différemment des gens au sud des États-Unis parce qu’il y a des milliers de kilomètres qui les séparent. Cependant, je ne savais pas que cela serait le même cas pour la France, malgré le manque de grandes distances entre les peuples.

Même après quelques semaines à Toulouse, je n’avais pas remarqué l’accent toulousain pour certaines raisons. La première raison est que je n’étais pas si habituée à entendre le français alors je ne pouvais pas distinguer les différences. L’autre raison est que je parle le plus de français avec mes hôtes et les étudiants de Dickinson, tous ceux qui n’ont pas l’accent toulousain. C’était seulement après m’être inscrite dans l’équipe de basket au Mirail que j’ai eu l’occasion d’entendre l’accent. Quelques-unes des joueuses viennent de la périphérie de Toulouse et elles ont des accents incroyablement forts. J’ai besoin de vraiment me concentrer pour que je puisse les comprendre. Elles utilisent des expressions que je n’ai jamais entendues autrefois et le son « ai » est beaucoup plus nasal. Le mot « pain » avec l’accent toulousain semble comme le mot « pain » (douleur) en anglais. De plus, elles parlent avec un rythme plus mélodique que les Parisiens. Après avoir entendu l’accent pour la première fois, je peux mieux distinguer les accents et je peux les repérer plus souvent.

Depuis que j’ai entendu l’accent, je m’y intéresse vraiment et je me demande comment un pays si petit peut avoir des différences linguistiques comme les États-Unis. Je ne sais pas la façon dont les accents se développent, cependant je peux deviner qu’ils sont liés aux langues qui étaient parlées dans les régions françaises autrefois—l’Occitanie et le Catalan au sud, le francique lorrain au nord-est et le breton à l’ouest. L’histoire de la langue française est très riche et elle a une pléthore d’influences – comme l’anglais aux États-Unis – alors ce n’est pas si étonnant que le Français présente la variété linguistique qui existe chez moi aussi.

-Laura McLaughlin

 

 

Le foot et le rugby à Toulouse

Le football commence à être populaire au niveau professionnel aux États-Unis, mais en France c’est établi et florissant. La France a fini à la 8ème place de la Coupe du monde de la FIFA, ce qui est beaucoup mieux que les États-Unis à la 31ème place. Je suis allée au match de football à Paris contre Toulouse et c’était incroyable. L’énergie et l’enthousiasme du stade m’ont donné de l’énergie et même si je soutiens Toulouse, c’était difficile de ne pas se joindre aux célébrations quand Paris a gagné. J’étais impressionnée parce que les supporters ont su que Paris gagnerait, mais ils étaient surexcités tout de même.

PSG vs TFC dans le Parc des Princes. Photo de Mira Hanfling.

PSG vs TFC dans le Parc des Princes. Photo de Mira Hanfling.

Maintenant, l’Olympique Lyonnais est à la première place de la Ligue 1, et Paris Saint-Germain est passé à la deuxième place après sa victoire contre Toulouse FC que j’ai vu le 21 février. L’équipe de Paris joue dans le Parc des Princes et les supporters traitent les joueurs comme des princes. Au début du match, le présentateur a dit le prénom d’un joueur et le stade tout entier a crié son nom en réponse. Après Paris, l’équipe à la troisième place est l’Olympique de Marseille. Les violets et blancs de Toulouse FC sont à la 17ème place sur 20 équipes de la ligue. L’équipe avait beaucoup de difficultés au début du siècle quand Toulouse FC a chuté en deuxième ligue en 2001 à cause de problèmes financiers, mais en 2008 l’équipe a récupéré une place dans la ligue 1. C’est dommage parce que le logo de l’équipe est la croix occitane, ce qui commémore le fait que Toulouse a été la capitale historique d’Occitanie mais je garde espoir pour son avenir.

À Toulouse, c’est le rugby que les gens soutiennent le plus. L’équipe s’appelle Le Stade Toulousain et ils ont gagné la Coupe d’Europe (la compétition de rugby la plus importante de l’Europe) quatre fois dans les dernières 20 années, ce qui est le plus de toutes les équipes européennes. Le Stade Toulousain a été fondé en 1907 et l’équipe a commencé fort en remportant un titre national en 1912. Normalement, ils jouent au Stade Ernest-Wallon, qui est aussi appelé le stade des Sept Deniers, et les couleurs de l’équipe sont le noir, le rouge, et le blanc. Maintenant, Le Stade Toulouse est à la cinquième place sur 14 équipes françaises et il me tarde d’aller à un match avec Dickinson en avril.

-Mira Hanfling

Éditorial janvier 2015 : Bonne année !

Chères lectrices, chers lecteurs,

L’année ayant démarré sur les chapeaux de roue, c’est dans le dernier virage de janvier que Dickinson en France vous souhaite une excellente année 2015 ; que le Nouvel An vous apporte bonheur, joie et santé !

Pour nos étudiants de l’automne, ce mois marque la culmination de leur séjour à Toulouse. Nous vous souhaitons bonne chance dans vos projets d’avenir et nous espérons que vous rapporterez de beaux souvenirs de la Ville Rose avec vous aux États-Unis. Cela a été un plaisir pour toute l’équipe de Dickinson en France de vous accompagner dans votre expérience à Toulouse.

Pour ceux qui sont récemment arrivés, nous vous souhaitons la bienvenue à Toulouse et nous nous réjouissons de l’occasion de vous accompagner aussi tout au long du semestre dans votre découverte de Toulouse et de la France.

Le mois de janvier qui s’achève a été riche de rebondissement et malheureusement, marqué par les événements tragiques à Paris. Rassurez-vous cependant : tous nos étudiants du deuxième semestre sont arrivés en toute sécurité. Dans cette édition de La Une vous trouverez un article d’un de nos nouveaux étudiants, Mamadou Balde, qui a participé à la marche de solidarité toulousaine le samedi 10 janvier où 120 000 personnes se sont rassemblées en soutien de la liberté d’expression.

À la mi-janvier les étudiants ont découvert un lieu réputé dans le monde des arts du spectacle à Toulouse : la Halle aux Grains, où nous avons vu le ballet moderne Entre Deux dont une partie a été chorégraphiée par la célèbre Toulousaine Maguy Marin.

D’ici je laisse la parole à nos nouveaux étudiants ; qu’ils vous racontent leurs premières impressions de Toulouse et leurs premières rencontres avec la culture française. Vous pouvez également lire par rapport à notre première excursion dans les Pyrénées dans la rubrique ‘Excursions’.

Bonne lecture et à bientôt,

Julia

Toulouse est Charlie !

Balde photo 3 Balde photo 2 Balde photo 1

Toulouse surnommée la « ville rose » était en deuil et sous le choc du terrible évènement causé par des terroristes extrémistes le 7 janvier 2015 dans la ville de Paris. Des terroristes ont attaqué le journal hebdomadaire satirique français « Charlie Hebdo » tuant 11 personnes et laissant 11 autres gravement blessées. Cet évènement tragique a été suivi d’une autre série d’attaques terroristes dans la région de l’ile de France les jours suivants. En moins d’une semaine 17 personnes ont perdu la vie et des dizaines d’autres personnes furent gravement blessées.

C’est suite à cette tragédie terroriste qui a secoué la France que des marches de solidarité ont été organisées partout en France mais aussi à l’étranger pour condamner les actes terroristes et sympathiser avec le peuple Français. Donc ma première semaine en France a été marquée par ce mouvement tragique. À Toulouse, les panneaux affiches de «  Je suis Charlie » étaient fixés sur les voitures, les stations de bus et métro, les lieux publics. En bref, la ville de Toulouse s’était fortement mobilisée pour présenter son sentiment de solidarité et pour aussi exprimer ses opinions.

Du coup, le samedi 10 janvier 2015, des milliers de personnes se sont mobilisées à la place Jean Jaurès pour une marche de solidarité nationale. La marche était prévue pour commencer vers 14h30, donc je m’y suis rendu un peu tôt pour pouvoir prendre le bus jusqu’à Jean Jaurès.   Bien avant 14h30, tous les grands axes routiers de Toulouse étaient fermés en raison de la grande masse de personnes dans les rues. Les personnes de tout âge, sexe, religion, nationalité étaient sorties ce jour là pour montrer que le peuple Français est fort et restera toujours solidaire et uni.

Du point de vue d’un étudiant étranger à Toulouse, j’étais vraiment surpris de voir tant de personnes dans les rues avec des messages de solidarité inscrits sur des banderoles, cartons, et certaines personnes portaient leur message sur leurs vêtements. L’ambiance de la marche était caractérisée par des applaudissements toutes les 5 minutes et des chants de « Charlie ! Charlie! » retentissaient de tous les côtés. La foule était très active pendant toute la marche qui dura à peu près 3 heures. Une fois arrivée au carrefour Arnaud Bernard, la foule s’est dispersée pour marquer la fin de la marche. Cette marche était du jamais vu à Toulouse !

-Mamadou Balde

Les chiens en France

C’est une évidence ; je suis obsédée par les chiens. Tout ce qu’ils font est très mignon, et je ne peux pas imaginer ma vie sans mon Yorkshire, Justin. Il n’est pas un animal ; il est membre de notre famille. Bien que j’aie passé seulement trois semaines à Toulouse, je peux voir que les Français adorent aussi leurs chiens. Cependant, la vie d’un chien français et américain comporte des différences :

 

  1. LES CROTTES

Aux États-Unis, on ramasse et on jette les crottes de chien à la poubelle. Bien que les sacs pour faire cela existent en France, on ne les utilise pas toujours. Les crottes peuvent rester sur le trottoir. Aux yeux des Américains, c’est impoli. En France, une petite crotte n’est pas grave.

  1. AH MON DIEU ! C’EST GRAND COMME LE TEXAS !

Oui, j’ai vu des grands chiens en France, mais la plupart des gens ont des chiens qui sont petits (comme mon Justin). Je comprends parce que les maisons en France sont plus petites que les maisons aux États-Unis. Personnellement, je préfère les petits chiens.

  1. LES CHIENS SONT MEMBRES DE LA FAMILLE…

…et les membres de la famille ne restent pas chez eux. En France, j’ai vu plusieurs chiens dans le bus, le métro, les magasins et les restaurants ! Une fois, mes sœurs et moi sommes allées au centre commercial avec Justin dans un sac. On nous a fait des remarques. Bien que ça soit interdit en France, personne ne fait de remarques. Je n’ai pas de problème à voir un chien de bonne humeur dans un magasin, mais ceux qui ont des allergies n’aiment pas probablement.

  1. LIBEREE, DELIVREE

Les Américains tiennent leurs chiens en laisse. En France, j’ai vu plusieurs chiens sans laisse. Si Justin n’avait pas une laisse, j’aurais peur de perdre mon meilleur ami ! Je devine que les chiens français se comportent bien.

 

J’espère que vous avez aimé cette esquisse de la « culture des chiens » en France ! A bientôt !

-Caitlin DeFazio

La nourriture française

Pendant toute ma vie, j’ai entendu les descriptions grandioses de la cuisine française : sa perfection et sa diversité. Avant le début de ce semestre, chaque personne m’a parlé d’un repas, d’un vin, d’un fromage, d’une pâtisserie préférée. La renommée de la nourriture française s’étend autour du monde. Cependant, les trois premières semaines en France m’ont montré les éléments subtils que ni livre ni personne ne m’ont décrit.

Aux États-Unis, les entreprises énormes comme Chipotle, Panera et DunkinDonuts dominent le marché. À Toulouse, il n’existe pas de commercialisation de la nourriture. Dans chaque rue on peut trouver une boulangerie, une pâtisserie ou un café avec beaucoup de produits similaires. Pourtant, chaque petit magasin possède sa variation unique ou une bouchée spéciale. Jusqu’à maintenant, j’ai mangé seulement une cuisine de qualité incroyable. À mon avis, la meilleure cuisine est celle de mes hôtes.

Mes hôtes préparent les repas délicieux bien sûr, mais la qualité des dits repas surpasse le goût du soufflé ou de la galette des Rois. Ces repas sont les occasions où l’importance et le sens de la vraie cuisine française deviennent clairs. Nous progressons lentement avec chaque repas tout en respectant les  différentes phases. Le plat principal, le fromage, le dessert et le café sont respectés chacun à son tour.  Nous prenons toujours le temps de parler : non seulement des événements de la journée, mais nous nous engageons aussi dans des discussions : l’échange des philosophies politiques ou culturelles. Pendant le premier diner avec mes hôtes, j’ai discuté des perspectives américaines sur l’Union européenne.

La cuisine française est un aspect culturel crucial pour des raisons supérieures à son goût riche ou sa présentation sophistiquée. En France, on favorise un véritable respect pour la cuisine. C’est-à-dire, on respecte toutes les traditions qui accompagnent la cuisine. Les repas catalysent les liens entre les personnes. Quelle que soit la personne avec qui je partage un repas cela ne change pas la dynamique de ce qui se passe. Avec tous les amis ou la famille de mes hôtes, les personnes que je rencontre pour la première fois ou mes amis français de Jean Jaurès, nous prenons le temps d’échanger des points de vue sur des questions importantes. Le fromage, un café ou un repas ne sont pas simplement des choses qu’on mange ou une étape nécessaire et banale de la vie quotidienne. Ce sont des outils qui construisent des relations et des caractéristiques de la culture française qui vont me manquer profondément à la fin du semestre.

-Gibson Holland

Les soldes !

Je suis certaine que vous avez remarqué les pancartes partout à Toulouse : « 30, 50, 70% de démarque ». Les soldes sont arrivées ! Juste à temps pour que les étudiants de Dickinson fassent le plein de vêtements français.

Qu’est-ce que c’est les soldes, vous me demanderez ? Elles se passent deux fois par an, en janvier et en juillet. Cette saison, les soldes dureront du 7 janvier au 17 février. Pendant ce temps, le gouvernement mandate que les magasins organisent des grandes soldes pour se débarrasser de la vieille marchandise. Les démarques peuvent atteindre à 70% vers la fin des soldes. C’est le moment idéal pour chercher les vêtements très chics, très pratiques et très français.

Pendant ces soldes, j’ai acheté une bague aux Galeries Lafayette ; une robe de 26 Rue Des Arts ; et un pull et une combinaison chez Kenzo. Il semble que j’aie fait exploser la banque—mais j’ai dépensé moins d’argent que ce que j’aurais pensé. Le pull est un achat pratique (il fait très froid à Toulouse maintenant !). La robe est aussi chaude et chic, un mélange parfait de mode et confort. Finalement, la bague et la combinaison sont juste pour m’amuser ; j’aime bien les vêtements frivoles et légers.Mes achats des soldes

Si vous voulez acheter pendant les soldes, je suggère que vous évitiez la Rue Alsace Loraine. Les chaînes sont bien pour les petits achats (comme ma bague), mais les vêtements là ne sont pas aussi hors-du-commun que ceux qu’on trouve dans les petites rues. De plus, je suggère que vous cherchiez les marques françaises, comme The Kooples ou Petit Bateau. Vous voulez trouver quelque chose de chic et marquant. Donc, les vêtements français ne vous servent pas seulement comme des articles pratiques, mais aussi comme un souvenir de vos moments privilégiés en France.

Bon shopping !

-Julia Zasso

 

Excursion dans les Hautes-Pyrénées

Après avoir découvert la ville de Toulouse et la vie urbaine pendant trois semaines, Dickinson en France a changé d’air en passant un week-end en montagne dans la Vallée du Louron, située au milieu des Pyrénées à 155 kilomètres de Toulouse. Partageant la frontière avec l’Espagne, la Vallée du Louron nous offre un air pur, facile à respirer et un silence et une tranquillité que nous ne trouvons pas dans la ville et qui nous met instantanément au calme. Néanmoins, nous avions prévu un week-end plein d’activités malgré la tranquillité dans l’air montagnard.

Nous avons passé le week-end au Centre de Montagne d’Estarvielle, un village de 30 habitants qui se situe à 994 m d’altitude.   Le matin la moitié du groupe a préparé la garbure, une soupe typique des Pyrénées à base de haricots tarbais, de choux, de pommes de terre et de viandes de canard et de porc. Entretemps, leurs camarades ont dégusté une autre spécialité gastronomique de la région : le fromage ! Le fromager du village de Mont nous a montré sa ferme où il élève des vaches et des brebis ainsi que comment on fabrique le fromage, et après nous a fait goûter la tome des Pyrénées, un fromage traditionnel de la région.

L'église d'Estarvielle

L’église d’Estarvielle

Le lac de Génos-Loudenvielle; Photo de Claudia Vaughan

Le lac de Génos-Loudenvielle; Photo de Claudia Vaughan

Photo de Lauren Wachenfeld

Photo de Lauren Wachenfeld

À la fromagerie

À la fromagerie

Avec notre guide nous avons fait une petite randonnée dans la vallée, découvrant le lac de Génos-Loudenvielle, un lac artificiel construit dans les années soixante-dix pour attirer le tourisme, et le village de Loudenvielle, un village d’à peu près 237 habitants, tout en essayant d’esquiver les boules de neige lancées entre les étudiants.

Notre guide et le groupe pendant la randonnée dans la Vallée du Louron

Notre guide et le groupe pendant la randonnée dans la Vallée du Louron

Les batailles de boules de neige!

Le soir nous avons mangé la garbure préparée par la moitié du groupe et après notre repas costaud et montagnard, nous nous sommes reposés au coin du feu, en jouant aux cartes et charades.

La garbure préparée par les étudiants.

La garbure préparée par les étudiants.

Le soir au coin du feu

Le soir au coin du feu

Le lendemain il ne fallait pas rater le petit-déjeuner car nous avions prévu une randonnée en raquettes, une activité typique de la montagne qui requiert de l’énergie !

Photo de Claudia Vaughan

Photo de Claudia Vaughan

Photo de Lauren Wachenfeld

Photo de Lauren Wachenfeld

Photo de Claudia Vaughan

Photo de Claudia Vaughan

Le groupe pendant notre randonnée en raquettes

Le groupe pendant notre randonnée en raquettes

Conor, notre guide Michel, Gibson

Conor, notre guide Michel, Gibson

Pour conclure le week-end nous avons effectué un dernier goûter à une miellerie à Bordères Louron, où l’apicultrice nous a montré ses 200 ruches, les boîtes où habitent les abeilles, et puis nous a expliqué le processus de récolte du miel.

L'apicultrice

L’apicultrice

Fromage et miel, quelle combinaison délicieuse !

Fromage et miel, quelle combinaison délicieuse !

Photo de Claudia Vaughan

Photo de Claudia Vaughan

Il va sans dire que notre week-end en montagne a été aussi riche d’informations sur le terroir pyrénéen ainsi que d’activités sportives. Les étudiants sont retournés à Toulouse les sacs pleins de fromage et de miel.

Page 9 of 24

Powered by WordPress & Theme by Anders Norén