Vocal Band

October 1, 2018

Description

J’ai pris cette photo le vingt-sept Octobre à 19h30 dans une salle de classe à L’Institut Catholique de Toulouse quand Julianna et moi sommes allées à la première répétition pour le Vocal Band. Julianna et moi sommes allées parce que nous aimons chanter et nous voulons chanter en France. Le garçon dans la photo s’appelle Daveed et il est le chef du groupe. Derrière lui, il y a un tableau avec une liste des chansons qu’il a arrangé pour le groupe. Daveed a parlé un peu des chansons et des spectacles auxquels le groupe va chanter. Il y avait huit étudiants dans la salle et nous avons écouté les chansons et ensuite nous avons donné un numéro sur dix à chaque chanson. Après une heure d’écouter, nous avons fait le tour du groupe et nous nous sommes présentées. Ils semblaient tous très enthousiastes d’être dans le groupe et c’était très intéressante parce qu’il y avait des gens qui n’avaient jamais chanté dans un groupe avant le Vocal Band.

Interprétation

La partie la plus intéressante de cette expérience pour moi était le manque d’une audition. Tous les gens qui étaient là, étaient automatiquement dans le groupe. Les groupes qui chantent aux États-Unis, plus précisément aux universités, sont extrêmement compétitifs et exclusifs. Je trouve deux explications pour cette différence. Aux- États-Unis, les activités périscolaires sont populaires et aussi très abondants parce que les gens ont le temps pour faire les activités dehors de l’école. En France, l’école est beaucoup plus longue pour les étudiants, donc ils n’ont pas le temps.

Je l’ai remarqué avec la fille de mes hôtes et ses amis. Ils font au plus deux activités périscolaires par semaine, comme danse ou piano, alors qu’aux États-Unis, les étudiants peuvent facilement faire cinq par semaine, comme les sports et les clubs. Les écoles françaises n’ont pas d’équipes sportives. Donc, je pense que pour la plupart des membres, Vocal Band est un bon débouché à la créativité. La plupart des gens sont occupés avec l’école donc celui qui veut participer peut.

J’ai parlé avec une fille dans la groupe après la réunion et elle m’a dit que elle veut rencontrer les nouvelles personnes. Je me souviens que Julien, notre guide pour ICT, nous a dit que les étudiants à Toulouse veulent rencontrer les nouvelles personnes parce que ils ont vécu toute leurs vies à Toulouse et ne se sont pas fait de nouveaux amis depuis longtemps. Pour eux, Vocal Band est vraiment un débouché à la socialisation. Je peux utiliser les mots amusant, surprenant, accueillant, et optimiste pour décrire la situation.

Evaluation

Je pense que c’était une très bonne expérience. J’espère que je vais me lier d’amitié avec des Français. Je suis très contente d’être capable de chanter en France avec les étudiants qui ont la même âge que moi. Je pense qu’il y avait seulement huit personnes là parce que la culture périscolaire n’existe pas vraiment en France comme aux États- Unis. Je pense que c’est un peu triste parce que pour moi, les activités périscolaires que j’ai faites sont quelques-uns des meilleurs souvenirs de ma vie. Les activités du théâtre que j’ai faites dehors de l’école ont commencé mon intérêt avec théâtre, une chose que j’espère sera, un jour, devenir mon travail.

Note finale : 15,5


L’heure des Toilettes

October 1, 2018

Description: Ce qui me choque le plus en France, c’est peut-être les toilettes. Tout à coup, on se rend compte que les toilettes publiques ne sont pas courantes malheureusement, mais de plus j’avais une expérience forte aux toilettes de l’ICT. Rien ne me semblait bizarre quand je suis allée aux toilettes il y a une semaine, mais quand j’ai quitté la cabine dans laquelle j’ai été enfermée, j’étais choquée de voir un prof masculin qui était en train de se laver les mains dans les mêmes toilettes que moi ! Mon dieu ! À ce moment-là, j’avais peur, mais en réfléchissant je me suis rappelée qu’on a les cabines pour les hommes et les femmes dans la même salle, ce qui est absolument dissemblable aux toilettes aux États-Unis. Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas une division forte entre les toilettes pour les femmes et les toilettes pour les hommes en France ?

 

 

Interprétation : Tandis que cette observation est frappante pour les Américains, je pense que c’est très commun en France. Lorsque j’en ai parlé avec Florine, elle ne me semblait pas tellement choquée. Elle m’a expliqué que c’est peut-être plus économique de grouper les toilettes des hommes et des femmes ensemble. Grâce à la petite taille de l’ICT on n’a pas besoin d’un grand nombre des toilettes et c’est moins cher. De plus, il est plus efficace de ne pas avoir une division forte parce qu’on peut se servir des toilettes sans penser au genre. Une fille qui va aux toilettes peut choisir une toilette marquée « homme » si la toilette marquée « femme » est occupée. Ainsi, c’est un système plus vite et plus efficace d’utiliser les toilettes.

 

 

Evaluation :  Je pense les toilettes groupées sont très frappantes en venant des États-Unis, mais c’est également remarquable en vue de grands débats des toilettes américaines. À cause de la division forte entre les toilettes des hommes et les toilettes des femmes, on a l’impression que le groupe auquel on correspond soit plus important que l’individu et ses droits. Tandis que la France a aussi des cabines marquées « homme » ou « femme », on n’accentue pas ces groupes déjà sélectionnés mais l’importance de l’individu et ses besoins, comme les toilettes, sont la priorité. Je trouve surtout ce système efficace car j’ai toujours besoin des toilettes, mais il serait fascinant de témoigner plus à la politique des toilettes en France et à une comparaison avec la politique des États-Unis.

Note : 16


il fait froid

October 1, 2018

Description

J’ai pris cette photo le semaine dernière quand il a commencé à faire plus froid. Quand il fait froid à Toulouse, je remarque que les gens semblent s’accoutrer pour le temps. Ils portent des douanes et des pulls épais quand il fait 20 degrés. Aujourd’hui suis revenu du Rome ou il faisait plus chaud et je portais un short. Une femme dans le métro à Toulouse ne s’arrêterait pas de me regarder parce que j’étais la seule personne à ne pas porter de pantalon.

Interpretation

Il est possible que les gens de Toulouse ne soient pas habitués au froid, alors ils récompensent en portant beaucoup de couches de vêtements. Il me semble bizarre que les gens portent les vêtements pour le temps froid au début d’octobre et je suis curieuse de voir ce qu’ils vont porter en decembre. ( à poser la question alors aux personnes locales) La femme dans le métro me regardait parce que je ne connais pas cette règle et j’étais la seule personne à porter un short. ( Attention, un regard n’est pas un partage de perspective.) Je suis habituée au temps froid, alors le froid aujourd’hui ne me dérangeait pas.

Evaluation

La mode est un aspect important de la culture française et j’ai violé cette culture aujourd’hui en portant un short quand il fait 20 degrés. Par contre, les français savent que quand on sort de la maison il est important d’apporter des vêtements qui vont assurer la chaleur et le confort de quelqu’un tout au long de la journée. Pour plusieurs personnes c’est impossible de revenir à la maison si on veut un pull ou une veste, alors il est intelligent de planifier à l’avance et d’apporter ce que vous pensez avoir besoin.

Note finale : 13


Tout est fermé ?

October 1, 2018

Description : Dans mon image, il y a une pancarte qui décrit les jours où un magasin est ouvert. L’une des premières différences culturelles que j’ai remarquées à Toulouse a été les heures d’ouverture des magasins, des cafés, et des restaurants. Le premier dimanche de septembre, j’ai essayé de faire mes courses, et je me suis vite rendue compte que ce ne soit pas possible en France. La plupart de boulangeries et boutiques étaient fermées. Même de nombreux cafés étaient fermés. De plus, j’ai remarqué que plusieurs magasins et cafés sont fermés le lundi, notamment s’ils ont été ouverts le dimanche.

Interprétation : Cette expérience était surprenante pour moi, parce qu’aux États-Unis, le dimanche est le jour où beaucoup de gens font leurs courses. Un soir au dîner, j’ai discuté avec mon hôtesse des raisons pour lesquelles les magasins ont des heures d’ouverture très spécifiques. Une explication possible est la valeur française sur le travail. C’est la loi que chaque travailleur doit recevoir deux jours de congé chaque semaine, et les syndicats français font appliquer cette loi. Alors, les boutiques et petits cafés qui n’ont pas un grand personnel doivent fermer le dimanche, et aussi souvent un autre jour pendant la semaine, pour que les employés puissent avoir leurs jours de congé. En revanche, un plus grand magasin qui a un personnel nombreux et diversifié peut rester ouvert le dimanche en ajustant les emplois de temps afin que même si un employé travaille le dimanche, qu’il ait deux autres jours de congé.

Une autre explication est liée aux origines de cette tendance. Dans l’histoire en France, beaucoup de magasins fermaient le dimanche pour des raisons religieuses, typiquement pour le christianisme. Cette tradition souvent reste aujourd’hui, même si ce n’est pas pour les raisons religieuses. On remarque ce comportement parfois aux États-Unis, mais ordinairement dans les magasins avec une fondation religieuse.

Évaluation : Avec une perspective américaine, je souhaite que les magasins fussent ouverts le dimanche parce que le dimanche est le jour où je n’ai pas beaucoup de responsabilités, et alors c’est le jour où j’ai du temps pour faire mes courses pour le reste de la semaine. Mais, quand on voit la situation dans un contexte social et historique de la France, c’est très normal. Le fait que les magasins sont fermés le dimanche est une grande partie de la culture française, donc aujourd’hui les employés ont droit à une rémunération des heures supplémentaires s’ils travaillent le dimanche. De plus, les syndicats sont très importants dans la culture du travail en France, et les droits d’employés sont fortement protégés. Un Français aurait alors réagi différemment dans ma position, premièrement parce qu’il n’aurait pas essayé de faire des cours le dimanche comme il est évident pour tout le monde que beaucoup de magasins et de cafés sont fermés. Un Français aurait aussi profité d’un jour pour se reposer, ou pour faire un pique-nique, comme l’une de mes nouvelles amies françaises a suggéré.

Note avant la correction : 14,5


Fermé le dimanche?

October 1, 2018

Description :

En France, il est typique de ne pas avoir les magasins ouverts le dimanche. Le première week-end j’étais à Toulouse, la photo du petit Carrefour City à côté de ma maison était fermée le dimanche et nous avons dû improviser sans beurre pour le dîner. Même les Français oublient quelquefois que les magasins sont fermés. Quelques magasins sont ouverts le dimanche mais seulement pour quelques heures dans la journée.

Interprétation :

Historiquement, le dimanche est typiquement un jour pour se reposer et c’est pourquoi beaucoup de magasins, comme les supermarchés et les pharmacies sont fermés. Ces magasins ne sont pas autorisés d’ouvrir le dimanche, sauf dans les régions spécifiques. Une amie française m’a dit que maintenant il y a le « Loi Macron » qui a donné plus de liberté aux magasins pour ouvrir le dimanche. Les clients et les propriétaires ont demandé plus de liberté de faire les courses et d’être ouvert le dimanche. Parfois c’est mieux pour les magasins comme les boulangeries de rester ouverts le dimanche pour le commerce. Pour se faire pardonner pour le fait que beaucoup de magasins sont fermés, le dimanche est un jour pour les marchés. Cela favorise le temps passé en famille, les sorties à l’extérieur et la bonne nourriture. Tous ces aspects sont importants d’un dimanche de repos.

Évaluation :

C’est difficile de planifier la semaine sachant que pour la plupart les magasins sont fermés le dimanche. J’ai observé dans ma famille accueil que le samedi est le jour où ils font les courses, mais quelquefois ils ont oublié quelque chose pour le repas. Je pense que c’est bien alors d’avoir les marchés le dimanche, parce que nous achetons la nourriture pour le dîner là-bas.  J’aime l’intention d’avoir un jour pour le reposer, mais le week-end est aussi parfois la seule fois dans la semaine que les gens sont libres, alors ils seraient bons qu’ils soient ouverts.

Note finale : 14,5


Un café, s’il vous plaît?

October 1, 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Description: Cette photo montre le café Ras la Tasse où j’aime faire mes devoirs les lundis. Ici, le service reste très calme. Chaque fois je suis ici, quand je veux prendre un café, je deviens un peu maladroite parce que je ne suis pas toujours sûre ce que je dois faire. J’approche le comptoir, dit « bonjour » et commande le latté que je veux. Après, la confusion commence — est-ce que c’est plus normal d’attendre le latté au comptoir ou de revenir à ma chaise et attendre le barista de l’apporter ? Si quinze minutes passent et je n’ai pas le latté est-ce que quelqu’un a oublié la commande ? Dans les cafés comme Ras la Tasse, il y a toujours un air très détendu que me rends très conscient à quel point je suis américaine et habituée au service très efficace et un peu impersonnel. Chaque fois après mon monologue intérieur de confusion, le café arrive et tout va bien. Mais les petites interactions comme cela me rappellent que je ne suis pas aux États-Unis et que les normes, même que dans les situations pas importantes, sont différentes.  

Interprétation: Mes expériences à Ras la Tasse peuvent légitimer les clichés sur la culture française en comparaison avec la culture américaine — que les Français savent comment se relaxer et vivre avec un rythme détendu, mais les Américains savent comment faire plusieurs choses en même temps et se précipiter pendant toute la journée. Je pense qu’il y a un élément de la vérité dans ce cliché, mais qu’on peut trouver quelque chose de plus significative dans cette petite différence culturelle. Quand j’ai discuté de sujet avec un de mes anciens professeurs de français qui a grandi à Aurillac, il a dit la phrase « les Américains vivent pour travailler et les Français travaillent pour vivre ». En général, il y a les politiques gouvernementales en France qui soutiennent un équilibre plus décontracté entre la vie professionnelle et la vie privée, comme mon hôtesse qui a 30 jours de congés payés par année. Je pense que c’est possible que toutes les influences comme les politiques gouvernementales et les normes sociales, comme la pratique d’arrêter la journée de boire du café dans un café plutôt que de prendre un « to-go cup » américain, peuvent influencer l’atmosphère que je ressens à Ras la Tasse.

Evaluation: Je pense qu’il est bon d’avoir ces petits rappels que je suis en fait dépaysée à Toulouse. Je trouve les situations comme ma gaucherie au café amusantes, parce qu’il est un peu absurde comment les petits changements peuvent vous surprendre. Quand je suis obligée de changer quelque chose comme ma routine dans un café ou le rythme de ma journée, je réalise à quel point je suis très attachée à mes habitudes. C’est un petit coup de pousse de me forcer à abandonner mes idées préconçues américaines et d’essayer le mode de vie français même que ce n’est pas toujours dans ma zone de confort.

Note : 16


Identity politics en France

September 25, 2018

« C’est un grand black. » « C’est un quartier populaire plein de blancs, de blacks et de beurs. » Ceci n’est pas une forme de mélange français anglicisé à la mode. De plusieurs façons, ces phrases résument la manière dont la France réfléchit sur l’identité et la politique identitaire. Dans une langue connue pour son aversion pour les anglicismes, j’entends le mot « un black » assez souvent. Derrière cet usage, je trouve un niveau d’hypocrisie – une certaine contradiction cachée derrière l’ensemble du système français de politique identitaire.

Il est évident que le discours racial utilisé aux États-Unis est, à bien des égards, incompatible avec la société et le discours racial français. Ce n’est pas pour dire que ce n’est pas pertinent – très clairement, c’est pertinent – mais beaucoup de ses éléments ne peuvent pas aller de pair avec des notions françaises établies de cohésion sociale. En France, nous sommes tous français. Nous avons l’obligation d’être français – d’être égaux dans notre francité et de nous réunir autour de nos similitudes en tant que français. Ce que nous appelons le colorblindess aux États-Unis et on marque comme un tabou semble être une ébauche de l’approche du discours racial en France. On souligne l’unité; une unité qui semble uniquement possible dans l’effacement de la différence.

Il y a beaucoup d’exemples d’un tel effacement. La laïcité, pour sa part, est le concept contesté qui suscite beaucoup de discussions en France et dehors. C’est la tentative de pousser la religion dans la vie privée et d’interdire toute manifestation publique d’allégeance religieuse. La laïcité, son application, ses implications et ses problèmes méritent un blog post complètement séparé. En faisant abstraction de la mesure dans laquelle elle atteint ses objectifs, la laïcité montre clairement l’idée française de l’unité nationale. C’est l’idée que nous aspirons tous à une identité française qui n’a pas beaucoup de place pour le pluralisme manifesté.

Puis vient la race, inévitablement liée à tout ce qui précède. On ne peut pas réduire la race à la sphère privée; les manifestations physiques de la race diffèrent de celles de la religion et un principe correspondant à la laïcité n’est donc pas une option. Mais dans le domaine du discours, les options se multiplient. C’est aussi là que je vois une contradiction dans le système. Le terme « black » – écrit et prononcé ainsi, en anglais – semble être entré dans le français pour tenter de respecter une nouvelle France qui ne voit pas la couleur. Cela semble être une tentative de dénoncer de manière discursive les politiques raciales de son passé colonial.

Plusieurs fois, des Français ont été surpris par mon utilisation du mot noir. Et ce n’est pas que les gens ne reconnaissent pas l’étrangeté de l’emploi du terme « black ». C’est juste que cela semble tellement ancré dans la langue que dire quelque chose d’autre est exorbitant. C’est le problème qui se pose toujours lorsqu’on met en question un statu quo qui nécessite d’être changé.

Si les noirs sont « des blacks », alors les blancs devraient être « des whites ». C’est ce que dicteraient les notions françaises d’égalité et de fraternité et de politiques identitaires. C’est aussi là que réside la contradiction. Dans les efforts d’effacer la différence et maintenir un semblant d’égalité, les Français ont établi l’usage d’un terme qui perpétue la différence ils essaient de fuir, mais d’une manière nouvelle. Bien qu’il n’y ait évidemment rien de fondamentalement mauvais dans la différence et que de nombreuses sociétés trouvent ou applaudissent l’unité dans la différence, la distinction rendue claire par le terme « black » montre un malaise général chez les Français de parler de la race. Utiliser une version anglicisée de la couleur de la peau invite des connotations spécifiques à la race (évidentes dans de nombreuses conversations que j’ai eu où des gens décrivent des autres comme « des blacks »), qui sont non seulement problématiques en eux-mêmes, mais est aussi incompatible avec ce que les Français ont entrepris en renouvelant leurs notions d’unité sociale.

Note : 14,5


Cuisine américaine exotique en France?

September 25, 2018

Description

Cette photo montre l’allée internationale dans un Carrefour ici à Toulouse. On peut trouver les sauces mexicaines, les nouilles asiatiques et les épices nord-africaines. Les marques américaines sont aussi disponibles ici. J’ai été amusée de voir les chocolats Hershey’s (vendu pour €8.60 !), le beurre d’arachide Skippy et la sauce barbeque aux côtés des produits lesquelles moi-même je considère exotiques. Apparemment, ce sont des exportations alimentaires américaines les plus uniques et les plus désirables. Dans quelques autres magasins, j’ai remarqué aussi des pots de marshmallow fluff, la moutarde jaune et des cookies.

Interprétation

La présence de ces articles américains dans l’allée alimentaire internationale indique qu’ils ne sont pas largement produits et consommés en France. Ceci est compréhensible en ce qui concerne la sauce barbecue et le marshmallow fluff, car ils sont des condiments plus ou moins uniques à la cuisine américaine. Cependant, le chocolat et le beurre d’arachide ne sont pas étrangers aux palais français donc la présence de Hershey’s et Skippy indique que ces marques spécifiques sont souhaitables en France. Bien sûr, je ne sais pas dans quelle mesure ces produits sont consommés par la population locale à Toulouse et c’est tout à fait possible qu’ils sont là plus pour les expatriés américains à Toulouse plus que toute autre chose, mais leur existence dans les rayons des supermarchés est encore révélatrice.

+Les points de vue d’autres français sur vos retours?

Évaluation

Cette situation a produit plusieurs réactions de ma part. Premièrement, il me semblait bizarre de voir des aliments lesquels je considère humbles présentés dans le rayon des aliments étrangers avec les produits lesquels je considère «exotiques». Deuxièmement, j’ai été surprise par les options présentées parmi la gamme de produits alimentaires américains, notamment le chocolat et le beurre d’arachide. Je sais que la gastronomie est très importante dans la culture française. Je ne peux pas imaginer un Français achetant régulièrement des produits américains dans les rayons internationales des supermarchés pour ajouter des goûts différents à leur régime. Je suis tentée de conclure que les objets de cette allée sont uniquement destinés aux nord-américains vivant à Toulouse. Cependant, ceci propose la question: sont-ils les produits les plus nécessaires et les moins substituables dans la cuisine américaine ?

Note  avant la correction : 12,5


Le quart d’heure toulousain

September 25, 2018

Description :  L’image au-dessus montre quelque chose que je vois rarement ici à Toulouse, quelqu’un qui est vraiment pressé. Un matin j’ai dit à mon hôtesse que j’aurais besoin de partir tôt le lendemain et elle a rependu que j’aurais peut-être « le quart d’heure toulousain » si je voulais dormir un peu plus tard. J’étais étonnée par cette notion parce que chez moi il faut être toujours à l’heure. En fait, l’idée d’être en retard me met mal à l’aise parce que pour moi la promptitude est un signe de la politesse. J’ai grandi avec le sentiment « tôt est à l’heure, à l’heure est en retard, et en retard est inadmissible », mais je vois ce n’est pas toujours le cas ici à Toulouse. De plus, j’ai parlé de ce quart d’heure toulousain avec Sara et elle a dit qu’elle a observé quelque chose similaire dans un café où il faut payer par l’heure, mais le gérant a dit que ce n’est pas grave si elle reste pour 15min de plus après l’heure est terminée. J’ai trouvé cette histoire tellement fascinant et je suis curieuse de voir si je peux trouver le quart toulousain dans les autres aspects de la vie.

 

Interprétation : Je pense que c’est très intéressant comment les régions géographiques différentes perçoivent le temps différemment. Au début pour expliquer le quart d’heure toulousain, j’ai pensé aux différences entre la France et les États-Unis, mais je me suis rendu compte du fait qu’il y a parfois les grandes différences entre le nord et le sud qui sont importantes à noter aussi. Même en Delaware le sud a la réputation plus détendu. Pour mieux comprendre ce phénomène, j’ai posé la question à la fille de mon hôtesse, « Comment marche ce quart d’heure toulousain ? ». J’ai aussi exprimé mon souci que c’est mal poli d’arriver en retard. La fille de mon hôtesse m’a expliqué qu’il ne faut pas employer le quart d’heure toulousain pour un entretien important, mais que si vous allez rencontrer un ami ou si vous êtes invité chez quelqu’un à 20h, en général ça ne dérange pas la personne si tu n’arrives pas à 20h pile. Ici mon opinion a changé un peu et j’ai vu ce quart d’heure toulousain d’une manière diffèrent. J’ai pensé « peut-être c’est aussi une façon d’être accommodant des autres » et cette idée m’a plu beaucoup.

 

Évaluation : Au début, j’étais mal à l’aise avec l’idée du quart d’heure toulousain, mais maintenant je pense que je vais commencer à l’aimer. Si j’étais française, je pense que je serai plus ouverte à l’idée d’arriver un peu en retard parce que ça fait partie de la culture. Dans le contexte social de la France, je pense que le temps et le style de vie dans le sud peuvent aider à expliquer le quart d’heure toulousain. En général il fait très beau et je pense que ça peut contribuer à une société plus détendue. Je me demande si peut-être les sentiments au tour de la promptitude sont plus similaires à Paris et à Philadelphie. En général, je pense que je peux beaucoup apprendre grâce à ce quart d’heure toulousain et je voudrais bien adopter un style de vie moins pressé et plus accommodant, même si je ne veux toujours pas être la personne qui est en retard.

Note : 16


Je parle français!

September 24, 2018

Description :

L’expression sur mon visage dans la photo ci-dessus est malheureusement une que j’ai beaucoup faite en étant en France. Je fais ce visage dans les occasions fréquentes où je dîne au restaurant, toujours après avoir eu une conversation avec un serveur. Mon expérience en restaurant ici peut être représentée dans un diagramme de flux de la manière dont chaque conversation a commencé et s’est terminée. Je commence toujours ma conversation avec les serveurs en français. Je les salue avec un “bonjour” dans mon meilleur accent et je souris pour montrer mon enthousiasme à manger dans leur établissement. Ensuite, ils me posent une question ou je leur pose une question de suivi en français. Une fois qu’ils ont une bonne écoute de mon accent français inauthentique, ils se tournent toujours vers l’anglais. Juste avant que cette photo était prise, j’ai eu l’expérience la plus décourageante jusqu’à présent. Après que ma serveuse m’ait donné un menu en anglais alors que je lui avais parlé en français, elle m’a demandé si le riz blanc serait acceptable comme plat d’accompagnement. J’ai répondu “quelles sont les autres options” et elle a répondu en anglais ce que je pouvais commander. Comme je ne connaissais pas le mot pour “collant” en français, je me suis mis à le dire en anglais. Après avoir répondu, elle m’a regardé, a haussé les sourcils et m’a dit “tu n’es pas là pour améliorer ton français?” J’étais trop décontenancé pour proposer une réplique intelligente, et j’ai plutôt accepté la défaite et je suis passé à autre chose.

Interprétation :

Il y a deux manières différentes d’interpréter ces actions. La façon la plus simple d’interpréter ces actions est négative, car aucun des serveurs ne semblait sympathique quand il passait la conversation en anglais. J’avais l’impression qu’ils étaient ennuyés par la façon dont je parlais, peut-être ma grammaire ou mes intonations vocales qui semblaient très américaines. Leur choix de mot pourrait également indiquer qu’ils étaient des actes de supériorité plutôt que de bonté. Jamais ils ne m’ont demandé “Serait-il plus facile si nous parlons en anglais?” Au lieu de cela, j’ai été automatiquement condamné à ne pas pouvoir utiliser mon français et à être obligé d’écouter leur anglais tout aussi imparfait. Ce pourrait être parce qu’ils ont une vision déformée ou condescendante des touristes américains, ou ils supposent que tous ceux qui essaie de parler français avec un accent américain est incompétent.

À l’inverse, leur insistance à utiliser l’anglais pourrait être leur façon de montrer l’hospitalité ou un effort d’adaptation. Je n’écarterai pas complètement cette possibilité car mon hôtesse a insisté que les français soient heureux de savoir que nous essayons d’utiliser leur langue, mais cela devient moins convaincant pour moi car j’ai plus d’expériences négatives dans les restaurants.

Évaluation :

Peu importe l’explication, ces incidents aident à offrir une perspective sur la culture française en ce qui concerne la façon dont ils traitent les étrangers. En tant que personne qui a rencontré de nombreux visiteurs internationaux au Sénat, je sais que je ne commencerais jamais automatiquement à parler français avec un visiteur à moins qu’il y ait une lutte observable, que je demande leur préférence ou qu’ils se demandent eux-mêmes. Cela m’aide également à apprécier les difficultés que de nombreux immigrants doivent surmonter lorsqu’ils s’intègrent dans une société qui ne vous accepte pas toujours immédiatement. Je continuerai à être optimiste en ce qui concerne les serveurs français, mais en attendant, je préparerai des retours intelligents pour honorer les Américains à l’étranger.

Note : 16