Visite Virtuelle à l’Assemblé Nationale

J’admets que j’avais beaucoup de difficulté en comprendre le gouvernement français même qu’il est basé sur une constitution très similaire que cela des Etats-Unis. Je savais déjà que le gouvernement français consiste d’un pouvoir exécutif qui est partagé entre le Président de la République et le gouvernement qui consiste du Premier Ministre et les ministres. J’étais moins familière avec la branche législative du gouvernement qui consiste de l’Assemblée Nationale et le Sénat. Selon le site-web officiel de l’Assemblée Nationale, il y a 577 députés qui sont élus chaque cinq ans et leur première preuve est de représenter le peuple français comme les intermédiaires entre les citoyens et l’état. On peut déjà faire des connexions entre le système français et le système américain qui a un système législatif bicaméral aussi. On peut dire que l’Assemblé Nationale comme « la Chambre de représentants » américaine représente le peuple le plus parmi les autres organes du gouvernement. L’Assemblée Nationale aussi a le droit de forcer la résignation du gouvernement avec une motion de censure et c’est pour cette raison là que le Premier Ministre et son cabinet appartiennent au parti dominant. Aux Etats-Unis on peut faire des parallèles avec le système de « freins et contrepoids » entre les trois branches du gouvernement qui évitent la domination d’une seule branche. Même que j’ai pris un cours sur le gouvernement américain au lycée le processus démocratique n’était pas vraiment important pour moi jusqu’à cet automne passé. Je suis devenue citoyenne américaine en Octobre 2019, donc pour la première fois dans ma vie je peux exercer mon droit de vote pour mes représentants dans mon propre état ainsi que le président. C’était intéressant de voir comment le système démocratique des Français s’applique au système américaine dans lequel je peux en finalement participer.

Note du blog : 16

Des remarques très justes en comparant les deux systèmes.

Bonne réflexion sur l’importance de l’appartenance en tant que citoyen, je connais bien car c’est mon cas aussi avec la double nationalité française et américaine.

Visite Virtuelle au Centre Pompidou

Avant de commencer ma réflexion sur le Centre Pompidou, qu’on aurait visité (dans une autre vie 🙁 ), j’ai fait un peu de recherches. J’ai trouvé que le Centre Pompidou est le plus grand musée d’art contemporain dans toute l’Europe. Ceux qui me connaissent, savent que je suis un peu particulier quand il s’agit de l’art. Je trouve qu’il est facile pour moi d’apprécier les peintures à huile et les belles murales, tout ce que je considère un chef d’œuvre. Je suis beaucoup moins enthousiaste pour l’art dit « contemporain » qui souvent représente les choses que je ne comprends pas du tout. Quand même, après avoir visité le site-web pour le centre, j’ai découvert quelques expositions que je pense que j’aurais aimé voir.

J’ai vu qu’il y a une exposition qui s’appelle « Global(e) Resistance » qui explore les stratégies de résistance contemporaines par les femmes dans les pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie, et d’Amérique latine. En totale, les œuvres sont le travail d’une soixantaine d’artistes. Elles utilisent l’art pour représenter leurs vies pendant « la ferveur » qui accompagnait les décolonisations. Elles aussi misent en lumière « certains résidus » du monde colonial, ceci est une idée que nous avons discutée dans notre cours de Français 260. La relation entre la France et les pays qui étaient colonisés par la France m’intéresse beaucoup surtout dans la partage des langues. Une des raisons que j’ai choisi d’étudier l’arabe est qu’il y a maintenant un certain chevauchement de culture entre les le français et l’arabe, et aussi la culture de la France et les cultures variés des pays du Moyen-Orient.

L’autre exposition qui attiré mon attention, était l’exposition de l’artiste taiwanaise qui s’appelle Yuan Jai. J’admets que ce qui attirait mon attention au début était la photo sur le site-web d’une de ses peintures « Charge ». Il me semblait d’appartenir à une fantaisie ou d’être quelque chose qui vient de « Alice au pays des merveilles ». Elle utilise les couleurs vivants et les animaux pour créer des images captivantes. Après avoir vu le site-web, j’ai compris qu’il y a plusieurs définitions d’art « contemporain » et je pense que j’aurais bien aimé visiter ce musée.

Note du blog : 16

Un jour vous  visiterez le magnifique Centre Pompidou, c’est sur!

Merci de ce partage de réflexions, et de rester ouvert d’esprit quant à un style artistique qui ne vous a pas beaucoup inspiré jusqu’au présent. Intéressant les liens que vous trouvez entre vos études et votre curiosité … à suivre

Note moyenne des blogs : 15/20

Les manifs–oh la la!

Description

Quelque chose qui ne me manque pas de mon séjour ce semestre passé ainsi que mon séjour pendant l’été, sont les manifestations françaises. C’est quelque chose qui est très française à mon avis donc c’était intéressante de voir, mais en même temps comme je ne suis pas habituée à cette habitude elle est devenue un peu pénible. Quand il y avait une manifestation au centre ville, le transport public est devenu peu fiable et imprévisible. Une coutume très française qui m’intéressait au début du séjour est devenue une nuisance qui perturbait mon horaire quotidien. Mon université française était bloquée des fois et ça m’a énervé aussi parce que c’est quelque chose toute éloignée de mon expérience à mon université américaine. Il y avait une fois quand Marie et moi sommes allées dans un restaurant pour le dîner et tout d’un coup il y avait beaucoup de gaz lacrymogène juste dehors si épais qu’on ne pouvait pas voir au delà de la fenêtre. Pour moi, pour la plupart, ces expériences étaient gênantes, mais des fois j’avais vraiment peur. Il n’est pas pareil du tout aux Etats-Unis et je pense que les manifestations françaises étaient la chose la plus difficile pour moi de m’adapter.

Interprétation

Je crois que la raison que je n’ai pas toujours trouvé les manifestations charmantes était parce que je n’ai pas vraiment compris pourquoi est-ce qu’elles sont importantes pour les français. Comme je ne suis pas française, et qu’on n’a pas les mêmes pratiques aux Etats-Unis, je me sens qu’il soit difficile pour moi de vraiment apprécier la notion. J’ai parlé avec mes hôtes de ce sujet plusieurs fois pendant mon séjour mais il y avait un peu de confusion au début parce que mes hôtes pensaient que les américains font la même chose qu’eux. J’ai dû expliquer qu’il n’y a pas des manifestations constantes chaque semaine qui perturbaient la plupart de la vie quotidienne aux Etats-Unis. En France, il y a, au moins, un jour chaque semaine qui est prévu pour les manifestations et ça c’est quelque chose extrêmement différente pour les étrangers. Mes hôtes m’ont expliqué que cette une coutume qui a toujours existé qui est important à l’identité française, s’il y a un problème dans la société c’est aux français de le régler.

Evaluation

Maintenant il est calme dans les rues partout dans le monde, et je suis revenue aux Etats-Unis dans un contexte bizarre. Quand même, je suis un peu relevée que je ne verrai pas de manifestations pour l’avenir prévisible. Je comprends mieux pourquoi les français se manifestent beaucoup, mais comme je n’ai pas grandi en France je pense que l’idée restera toujours un mystère pour moi. Peut-être la raison que la France a plus de manifestations que les Etats-Unis est parce qu’elle est beaucoup plus petite. Il est presque inimaginable pour une grande partie de la population américaine d’être unifiée par une idée dans un pays massif et complètement divisé sur chaque question importante. Il y a des fois des manifestations puissantes aux Etats-Unis, mais elles ne sont pas habituelles comme en France

Note avant la correction : 13.5/20

Est-ce qu’une histoire d’habitude? ou de nationalité? Quelles sont les valeurs qui soutiennent ces habitudes et cette identité nationale? Vos hôtes vous ont donné une partie de la réponse dans la partie ‘interprétation’, toutefois cette partie doit explorer leurs perceptions, et non pas la vôtre.

Les Conversations Françaises

(En discutant pendant le goûter)

Description

Quelque chose très différente que j’ai noté pendant mon séjour à Toulouse cette année là mais aussi pendant mon petit séjour l’année passée est la différence entre les conversations. En France, il paraît que l’art de la conversation est un élément essentiel pour les relations et pour la vie en général. Ce que j’ai noté est que les conversations françaises sont plutôt comme les débats, alors que les conversations générales pour les américains sont plus tranquilles. Les français discutent souvent les sujets dit « chauds » comme la politique et les issus sociaux pendant les repas. Les opinions différentes sont accueillies pour stimuler la discussion même si ces opinions sont complètement différentes. Aux Etats-Unis il y a une tendance de parler aux sujets qui ne sont pas controversés et d’éviter en général les débats qui peuvent créer la tension entre les gens. Il me semble que les américains aiment plutôt la causette tandis que les français préfèrent que les conversations soient presque argumentatives.

Interprétation

Je pense que la différence entre les deux cultures est liée à la tendance française de prendre plus temps de bien parler l’un avec l’autre. C’est la même explication pour la question pourquoi est-ce que les français prennent plus de temps pour manger que les américains. Pour que les français puissent discuter pour si longtemps pendant les repas, il faut que les conversations soient plus profondes et intéressantes pour continuer si longtemps. Les sujets intéressants sont bien les sujets que peuvent être un peu provocateurs, mais ça ajoute texture à la conversation. Comme les américains prennent moins de temps pour discuter, leurs conversations restent plus superficielles surtout avec les gens qui ils ne connaissent pas très bien. Aux Etats-Unis, il serait bizarre et peut être « dangereux » d’engager dans une conversation profonde ou controversée avec un étranger, même avec les relatives qui n’ont pas les mêmes opinions de vous. J’ai parlé avec mes hôtes de ce sujet et ils m’ont dit que les français sont en général plus francs que les américains donc les sujets dit « provocateurs » sont souvent un élément attendu de la conversation française.

Evaluation

Je pense que si les américains prenaient plus de temps de discuter, leurs conversations seraient plus comme les conversations françaises par la nécessité d’avoir les sujets plus intéressants qui peuvent être discutés longtemps. Je pense que les différences entre les conversations générales des deux pays devraient être attendues à cause de la fonction différente des conversations pour les français et pour les américains. Personnellement, grâce à la situation politique aujourd’hui aux Etats-Unis, je préfère d’éviter les conversations provocatrices pendant je tentait d’apprécier mon dîner. Je comprends maintenant que pour les français il est l’art de la conversation et les conversations profondes qui permettent les français à nourrir leurs relations interpersonnelles.

Note avant correction : 15/20

Des réflexions riches sur les modalités d’interactions et leurs expressions culturelles. Est-ce que conversation ‘riche’ veut nécessairement dire une conversation politique?

Attention aux différences entre adjectif et substantif = américain/Américain et quelques anglicismes.

Toutes les Sensations

Ce que j’ai trouvé frappant de cette exhibition était la combinaison de sensations. Bien qu’elle soit une exhibition des photos et des peintures qu’on voit avec les yeux, l’expérience est aussi auditive. Ils ont choisi d’utiliser les sons des enfants en jouant, des sons de la mer, ou bien des sons qui étaient impossibles pour moi de distinguer. Ces sons ajoutent une certaine épaisseur à l’expérience visuel qui  n’est pas typique des exhibitions de l’art. Ils donnent plus de contexte au visuel d’une photographe ou de la peinture et aident le spectateur à mieux comprendre la complexité et la relevance de l’œuvre. Quelque chose d’autre que j’ai remarqué de cette exhibition était le contraste immense du premier étage et le sous-sol. Ce contraste était notamment la différence de l’éclairage entre les deux étages. Le premier étage était lumineux avec des murs blancs et les œuvres qui sont bien éclairés. Quand on descend l’escalier et entre dans le noir des petites chambres, on ne voit rien. D’abord c’est un peu inconfortable et peut-être un peu effrayant d’aller tout seul dans les chambres obscures. Mais après une minute les yeux s’ajustent au noir et on peut voir des petites choses illuminées comme les trois bocaux avec des « nuages » dedans. Les sons dans le sous-sol sont difficiles à distinguer mais peut-être ils sont les sons de la mer et du claquement du vent. Il me semble que tout les medias et formes de l’art dans l’exhibition comme les peintures, les photos, les vidéos des rétroprojecteurs sont liés premièrement à la nature. Ils tous incluent au moins un élément naturel: l’eau, la terre, la lune, le ciel, les nuages, le son du vent, etc. L’expérience d’aller voir cette exhibition est une qui engage toutes les sensations mais dans une manière calme qui permet la réflexion tranquille.

Note 16/20

Une réflexion bien juste et riche en observations.

Petites Maisons Partout!

D : Ce que j’ai remarqué qui est tellement différente dans les deux pays est la maison. La différence est frappante quand on est arrivé d’une banlieue américaine. D’abord on ne peut pas vraiment voir la maison française à cause de la clôture qui l’entoure. Puis on remarque que la taille de la maison française est inférieure de plus de la moitié à celle de la maison américaine en général. On passe par le portail et on voit un tout petit jardin, par rapport au grand jardin ouvert des Américains. Dedans, la maison française est typiquement plus petite que la maison américaine et les pièces sont souvent connectées les unes les autres. Aux Etats-Unis il est attendu que les maisons ont trois étages, souvent un grand sous-sol, et un garage. Bien que ma maison aux Etats-Unis soit petite par rapport aux autres maisons américaines, elle est massive en comparaison avec la maison de mes hôtes. Après avoir vécue pendant deux mois dans une maison française, je ne vois pas très bien pourquoi les américains construisent les si grandes maisons !

I : Je pense qu’une explication pour cette phénomène est assez évidente—le fait que la France est plus petite que les Etats-Unis. Tout simplement il y a beaucoup moins d’espace en France, et en Europe en général pour construire des grandes maisons. Je pense que les Français sont plus habitués à partager l’espace les uns les autres alors que l’idée d’avoir l’espace personnelle est une idée très protégée par les Américains. Aux Etats-Unis il me semble que les Américains n’aiment pas beaucoup partager l’espace, on aime avoir la distance même dans la maison. Quelque chose que je ne comprenais pas c’était pourquoi les Français ont les clôtures qui entourent les maisons. J’ai parlé avec mes hôtes et ils m’ont dit que les Français aiment l’intimité. De plus ils ont dit que le fait que les jardins américains sont souvent ouverts les choque. Ils ont dit que c’est aussi une question de la sécurité, il y a beaucoup de gens dans une petite espace et il y a plus de voleurs, par rapport aux banlieues américaines en général.

E : Je pense que les explications pour les différences entre la maison française et la maison américaine sont assez claires après ma conversation avec mes hôtes. Bien que j’aime les petites maisons ici, ma maison aux Etats-Unis et mon grand jardin me manquent un peu. D’après un de mes cours de la culture française à Dickinson, je me souviens qu’une autre explication pourquoi les maisons sont clôturées en France peut être à cause de l’histoire de guerres en France. La France battait beaucoup de guerres avec ses voisins dans l’histoire du pays et ce n’est pas pareil pour les Américains. Donc en France, on avait toujours l’habitude d’être un peu soupçonneux de ses voisins parce qu’autre fois la vie de la maison était entourée par la guerre, surtout pendant les guerres mondiales. Alors qu’aux Etats-Unis on n’a pas vraiment battu des grandes guerres comme ça sur notre propre territoire, donc les maisons sont assez éloignées du conflit dans l’histoire et ça peut-être ajouter à l’explication que mes hôtes m’ont donné.

Note finale : 16/20

Encore un sujet très pertinent qui touche aux ‘espaces’ culturels. Bons échanges avec les hôtes et par rapport aux informations des cours antérieurs…

Les équipes universitaires

Description

Pendant toute l’année à Dickinson, je passe beaucoup de temps à jouer au foot. Bien que la saison soit principalement pendant l’automne, on fait des entraînements en hiver et au printemps aussi. Depuis que je suis arrivée en France, je savais bien que les équipes universitaires en France et celles aux Etats-Unis ne seraient pas pareilles. Néanmoins, quand je suis allée à mon premier entraînement avec l’équipe de foot de Sciences Po j’étais toujours un peu étonnée par le niveau de jeu de la plupart des joueuses et de la programme d’entraînement en général. J’avais joué au foot depuis que j’avais quatre ans, et maintenant je fais partie d’une équipe universitaire qui même au troisième division de NCAA est très compétitive. Alors, aux Etats-Unis, je suis habituée à avoir les entraînements intenses qui sont physiquement exigeants, mais en France les équipes universitaires sont beaucoup moins importants et l’ambiance est beaucoup plus décontractée. De plus, l’entraîneur est un mec de vingt-deux ans !

Interprétation

Une explication possible pour les différences entre les équipes universitaires françaises et américaines est que la culture des sports après l’école est très différent pendant toute la jeunesse. Aux Etats-Unis, comme les journées scolaires sont plus courtes qu’en France, on a beaucoup plus de temps pour faire des sports pendant l’après-midi. De plus, l’idée de faire partie de ton équipe scolaire est une idée très célébrée aux Etats-Unis même pour les filles. En France, bien qu’au niveau professionnel les femmes soient très fortes en foot, l’intérêt et l’encouragement pour les filles dans ce sport sont beaucoup moins forts qu’aux Etats-Unis. J’ai demandé à la capitaine de l’équipe de Sciences Po et elle m’a dit que le foot n’est pas très populaire pour les filles et qu’il faut être beaucoup plus investi pour le jouer parce qu’il y a peu de bonnes équipes ici. J’ai demandé aux autres filles si le fait que l’entraîneur est un garçon de notre âge les énerve et à ma grande surprise, elles m’ont dit « non, pas du tout ! ». Elles m’ont expliqué qu’elles ont commencé à jouer au foot cet automne passé et qu’elles n’ont pas besoin d’un vrai entraîneur à leur niveau.

Evaluation

L’expérience de jouer au foot en France est complètement inconnu pour moi. Maintenant, je comprends pourquoi les équipes universitaires ne sont pas très intenses par rapport aux équipes universitaires aux Etats-Unis. En France, il est difficile pour les filles de jouer au foot dans un niveau entre « novice » et « professionnel » et par conséquent les équipes universitaires sont plutôt comme les clubs. Bien qu’il soit sympathique pour moi de jouer dans un environnement qui est moins stressé ce semestre et d’avoir l’occasion de rencontrer les françaises, l’intensité et la compétitivité de l’équipe de Dickinson me manquent un peu. Quand je réfléchis, je suis contente que j’ai grandi aux Etats-Unis et que j’avais toujours l’occasion de jouer au foot à un niveau compétitif.

Note du blog : 16/20

Un bon sujet, bien recherché…et la photo sélectionné avec soin.

 

La Camaraderie des étudiants français

Description

Avant que je suis arrivée en France, ce qui m’inquiétait le plus était l’idée de suivre tout mes cours en Français, avec les étudiants français. J’étais sûre que je n’arriverais pas à tout comprendre les professeurs à Sciences Po et j’avais raison, malgré cela j’étais accablée quand j’ai assisté à mon premier cours d’amphithéâtre et je me suis trouvée complètement perdue. C’était un vrai choc culturel comme je suis habituée au style interactif des cours de dix à quinze étudiants à Dickinson. Les étudiants français copiaient tout ce que le professeur a dit sur leurs ordinateurs, pendant j’essayais de noter quelques mots dans mon carnet. J’ai remarqué que quelquefois les étudiants français se consultaient entre eux et recopiaient les notes de leurs voisins quand ils manquaient quelque chose que le prof a dit. Comme Dickinson est une petite université privée, je savais que mon expérience serait complètement différent à l’IEP. Comme il n’y a pas de cours d’amphithéâtres à Dickinson, je ne sais pas comment sont-ils aux Etats-Unis mais ce qui est vraiment choquant pour moi en France est la volonté des étudiants français de partager leurs notes.

Interprétation

Dans mon expérience comme étudiante américaine, l’idée de partager mes notes avec quelqu’un, surtout quelqu’un que je ne connais pas très bien, est vraiment bizarre. Si j’ai pris le temps de faire attention au professeur et quelqu’un d’autre ne faisait pas attention pendant la séance, je serais peu encline à lui donner mon travail. De ma vie scolaire, je pense que j’avais demandé une fois pour les notes d’un camarade de classe, mais en France tout est différent parce que je ne peux plus compter sur moi-même de prendre de bonnes notes quand je ne comprends pas toute la leçon. J’ai parlé avec mes hôtes et ils ont dit qu’il faut demander à quelqu’un pour ses notes. J’étais étonnée par cette suggestion parce que ça me semble d’être un peu irrespectueux et aussi un peu paresseux, mais mes hôtes ont affirmé que c’est une pratique normale pour les étudiants français. Il me semble qu’aux Etats-Unis il y a moins de camaraderie entre les étudiants et peut-être surtout dans les petites universités où on doit être un peu plus indépendant pendant les leçons parce qu’il est sûr qu’on va participer individuellement.

Evaluation

J’ai trouvé que mes hôtes avaient raison, parce que la prochaine fois quand j’ai demandé à une camarade de classe pour ses notes, elle était heureuse de me les envoyer par email. Il est possible que la pratique de partager les notes n’est pas vraiment une grande différence culturelle mais plutôt une différence entre les grandes universités et les petites. D’autre part, je me souviens qu’au lycée la pratique de partager les notes n’était pas très acceptée à moins qu’on devait manquer la leçon pour cause légitime. Bien que je sois très contente que les français ont l’habitude de partager leurs notes sans-soucis, je ne sais pas si je vais adopter la même bonne volonté quand je retourne aux Etats-Unis. Pour moi, c’est difficile de changer mon avis sur ce sujet parce que j’avais toujours grandi avec la notion qu’on est singulièrement responsable pour son propre succès à l’école.

Note du blog :  15

La photo améliore le blog, mais on a envie de voir à quoi ressemble les vraies notes!