L’Assemblée nationale

L’assemblée nationale fait partie du pouvoir législatif en France. Les 577 députés représentent une circonscription chaqu’un, avec 11 d’entre eux qui représente les français qui vivent à l’étranger. Au sein de l’assemblée nationale, il y a le Bureau de l’assemblée nationale, qui est la plus haute autorité collégiale et qui comprend le président de l’assemblée nationale, six vice-présidents, trois questeurs (qui s’occupe de la gestion administrative et financière) et douze secrétaires. C’est ce bureau qui administre de la discipline aux députés et qui examine la recevabilité des propositions de loi.

Il y a plusieurs éléments qui nous rappellent à la démocratie aux États-Unis, mais c’est quand même un système politique organisé différemment dans un pays avec une culture distincte à la nôtre. La présence forte des balances de pouvoir et la division de la partie législative sont deux similarités. La loi doit passer par l’assemblée nationale et le sénat aussi. L’utilisation des commissions mixtes paritaires pour trouver une solution avec plus d’efficacité.

En feuilletant le site web de l’Assemblée nationale, on peut voire plus la valeur française mise sur l’engagement des citoyens dans la politique. Le site semble viser à éduquer les citoyens sur les fonctions du gouvernement. Aux États-Unis, la plupart de gens savent que c’est important de voter, mais pas beaucoup plus sur comment le gouvernement marche. La présence d’une protagoniste féminine montre aussi les valeurs plus libérales de la France, ce qui est très bon. C’était intéressant qu’elle ait fait une loi liée aux enfants (ça ne casse pas trop le modèle) mais à la fin elle a parlé d’une loi de finances, ce qui est mieux.

Cela me rappelle de mes expériences à l’assemblée générale à Sciences Po aussi. Là c’était beaucoup moins structuré et complexe, mais il y avait des éléments qui évoquaient ce type de chose. Quand on se réunit, tout le monde a eu l’opportunité d’expliquer sa position pour ou contre ou d’introduire des concernes liés au sujet. Puis, quand tout le monde qui a voulu dire quelque chose l’a dit, on a voté. Cependant, cela c’est une ressemblance assez superficielle. On ne peut pas comparer les processus détaillés de l’assemblée nationale avec les assemblées générales plus détendues gérées par des étudiants.

Note du Blog : 15,5/20

Des remarques pertinentes en comparant les deux systèmes, en plus d’appuyer sur le principe des ‘assemblées’ plus généralement en France comme outil politique tel que c’est le cas dans les universités françaises.

Assemblée nom propre

Concerns (anglais) – soucis, inquiétudes.

Le magasin de Ben et André Derain

J’adore le magasin de Ben. Cet œuvre pique vraiment l’imagination et évoque un sentiment de romantisme et aussi une époque temporaire. C’était un vrai magasin autrefois qui était acheter et adapté au musée par l’artiste Ben après sa fermeture. C’est un peu une tendance pour moi à aimer avoir l’opportunité d’entrer physiquement dans un espace et interagir avec un œuvre au lieu de se tenir à l’écart et l’observer de loin.

Ce magasin a une énergie vive. Il a toute une histoire avec les panneaux et symboles de tous périodes. Il a changé du nom plusieurs fois, de « Laboratoire 32 » à « Galerie Ben doute de tout » et encore à « Centre d’art total » qui montre vraiment des objectifs et des esprits distincts. J’ai vraiment l’impression que je pourrais l’explorer pendant des heures en trouvant des petits détails et en spéculant leurs significations. On peut imaginer des gens qui auraient dû le fréquenter, des choses dont ils auraient parlé… C’est comme un musée en soi ou un être vivant—il y a des couches à découvrir—et cela attire vraiment la curiosité.

André Derain est un artiste à qui je peux m’identifier un peu. Il a exploré des matières toutes différentes – la photographe, la peinture, la sculpture—qui font tous partie à son identité comme artiste. Comme j’espère faire, il a continué à apprendre pendant tout sa vie. Il a exploré pas seulement des styles et médias, mais aussi les arts des cultures différentes. Bien qu’il y ait des moments peut être problématiques (la description des influences de l’art océanique/africain comme « primitive » par la commissaire par exemple), son ouverture d’esprit et curiosité vers des autres cultures m’a fait sourire. Je n’ai pas eu d’impression qu’il portait une perspective colonialiste dans les œuvres qui étaient présentés dans la vidéo—c’était vraiment un apprentissage d’une forme d’art différent, pas une dépiction de peuple diffèrent.

De plus, il avait une période de peinture que j’adore avec les couleurs vives et expressives. Ceux-ci sont mes œuvres favoris, quelques-uns de son production de 30 œuvres de Londres.

Note du blog : 16/20

On sent votre enthousiasme pour ces découvertes au travers votre écrit. Bravo Paige! De plus, vos remarques sur les interprétations différentes de Derain sont justes ; les rencontres artistiques entre cultures provoquent également une rencontre des valeurs et catégories.

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Note moyenne des blogs (après corrections) ; 15,65

Très bon effort en correction Paige, cela vous rend beaucoup plus lisible en français et permet de faire percer vos idées. Vous en avez de bons exemples ici!

La sécurité de transport

Description

J’ai encore jeté un coup d’œil à la carte Google ouverte sur mon portable. Le petit cercle bleu suivait la route du métro, me rendant de plus en plus proche à ma destination à Marengo-SNCF. C’était ma première fois de monter un train en France et j’ai laissé un peu plus de temps pour arriver à l’heure, mais l’heure de départ a changé trois fois pendant la dernière heure tandis que les personnels SNCF essayaient de gérer un problème inattendu. Cathy est déjà arrivée à la gare, mais moi et Katie nous étions toujours au métro. Finalement, on est arrivée à la gare et on se sont précipitées à l’escalator, montant rapidement. On a suivi des signes accrochés dans les couloirs et tout d’un coup on se trouvait dans la gare de train, sans avoir même rendu compte de sortir du métro. Tout confuses, nous sommes montées au quai de notre train sans même voir de personnel de la gare. Comment est-ce qu’un pays qui a des patrouilles des militaires dans le marché des antiquités pourrait-il manquer de la sécurité à la gare ?

Interprétation

Une camarade française m’a vérifié que pendant son trajet Toulouse-Lyon, elle n’a pas eu de contrôle non plus, mais il y avait des agents SNCF qui scannaient les tickets avant de monter dans les wagons. Quant à la menace de terrorisme, elle trouve que les mesures ne sont pas prises. “J’avais vu des militaires vigipirates au capitole… ils étaient en train de prendre un café– ils ne contrôlaient rien du tout. Ou nouvelle règle, dans les festivals ou concerts on a plus le droit d’avoir des bouchons sur nos bouteilles d’eau… car ça peut servir de projectile.” Elle trouve que les mesures ne sont pas consistantes.

Analyse

Moi, je n’ai pas d’expérience avec des trains aux États-Unis, où le train n’est pas de type de transportation trop commun, cependant, j’ai passé plusieurs heures dans les trains au Japon et en Chine des pays qui se dotent des réseaux de trains compréhensifs et établis. Dans ces deux pays, les passagers doivent passer par un contrôle de billet par des tourniquets ou tenu par des personnels de gare avant d’entrer. En Chine, il faut aussi montrer son identification et passer par le contrôle de sécurité comme à l’aéroport. Dans un pays touché par le terrorisme comme la France, je me suis attendue d’une situation plus comme celle de la Chine. Au contraire, pendant tout le trajet, je n’ai pas eu de contact avec aucun personnel dans la gare, sur le quai ni dans le train. Mes amies françaises ne savent pas pourquoi c’est comme ça, mais l’acceptent comme juste un autre défaut du système règlementaire incohérent. Moi je ne peux pas me plaindre non plus– monter sur le train directement c’est super pratique.

Note du blog : 15

Le noyau de la démocratie

L’étudiante à côté de moi a sorti une boîte de son sac. Aussitôt que j’ai senti le riz et légumes quand elle a enlevé le couvercle, je regrettais de n’avoir pas apporter quelque chose à manger. Les étudiants enfilaient dans la salle l’un après l’autre et bientôt la salle était tassée avec des gens penchés sur les fenêtres et pressés côté à côté. Les professeurs, différenciés en plupart par leurs âges se sont mis dans les coins et dans les premiers rangs de l’amphi. Deux hommes portant des blousons noirs et rouge marqué « incendie » se sont installés au fond. Tous ces gens ont décidé de passer leur pause déjeuner ici. Une étudiante assise avec une ordinateur portable sur la table devant la salle a tiré le micro vers elle et l’Assemblé générale a commencé.

 

La réunion a pris deux heures en totale, mais avant la dernière demi-heure où on a finalement voté pour des actions, déjà la plupart des gens sont partis. Il me semblait qu’ils ne se sont pas intéressés au vote ni aux actions particulières, mais seulement à savoir ce qui se passe en générale.  Même des gens qui sont restés ont abstenu beaucoup. Je peux comprendre les abstentions un peu mieux—les gens ne voudraient pas peut-être voter contre des choses vues comme plus éthique, mais ils ne sont pas d’accord peut-être avec le blocage non plus.  Une étudiante à Sciences Po m’a dit que quant à elle, elle est venue juste pour s’informer sur les ateliers et les manifestations actuels et leurs horaires et lieux. Elle n’a pas vraiment envie de participer ni ajouté son avis.

C’était vraiment une expérience unique. Menée par les étudiants, l’AG n’a exclu ni les professeurs ni des femmes de ménage, ni deux hommes portant des blousons noirs “INCENDIE” (des pompiers ?)  non plus. Tout le monde qui a voulu parler a eu l’opportunité et les professeurs ont contribué au même niveau que les étudiants.  On a parlé des manifestations et d’autres formes de protestation organisée pour le moment par des groupes divers. Il y avait des manifs contre la réforme de la sécurité sociale, bien sûr, et contre l’utilisation de l’article 49-3 de la constitution, mais aussi pour le féminisme et l’environnement. Il a montré comment les gens s’organisent et les utiles ->outils disponibles. À l’université, il y a des choix de banalisation, de blocage et d’occupation dont on peut voter et puis soumettre à l’administration universitaire. C’est le noyau de la démocratie à la française, mais la moitié des gens n’avait pas l’intention de participer même si elle est présente.

Note du blog : 15

Un voyage particulier

L’exposition c’est un voyage dans un autre monde.

En entrant dans la salle d’accueil, on est présente avec quelques oeuvres qui présentent le thème et te préparent pour ce qui est à venir. Puis, on entre dans le noir.

On n’a qu’un clip de vidéo en noir et blanc qui se répète. C’est une apparition ensorcelante, onirique. Comme la vidéo dépit, c’est le passage entre le monde de dehors et une autre plus onirique dedans. Et quand on est dedans, on est immergé.

C’est surréel. La lumière, le bruit, les textures du monde sont tous changés. On n’est pas face à l’art, on entre dans l’art. On est engagé dans un monde plus fantastique que le nôtre. On est attiré par des objets, des choses similaires qu’au-dehors mais celles qui sont quand même différentes. Chaque salle, chaque composition évoque un petit monde différent. Même la chaise, ce qui n’est pas vraiment de l’art et serait normalement un rappel au monde banal, est devenues une partie intégrée de ce monde, toutes couvertes des tapis fixés avec du chatterton. L’exception est une chaise qui reste au plein centre d’une salle presque vide, ce qui est étrange dans sa position et normalité et invite le spectateur.

Comme dans le Pays des Merveilles, on va du noir à la lumière, de regarder des choses suspendues au-dessus aux choses par terre, du petit au grand, de l’immobile au mobile, du souterrain au plein-air. Ce monde vit avec la sonorité et le silence qui s’entoure tous les deux.

Chaque salle exige de l’engagement de l’esprit et du corps. On est tiré par la curiosité, invité à entrer, à s’y approcher, à s’assoir, à écouter. L’exposition c’est un monde provoquant qui exige  l’interaction à part des visiteurs. Guidés par les émotions, on traverse des mondes.

Note du blog : 16

Un plaisir de vous relire Paige!

Toulouse, mine de trésors linguistiques

Je n’ai pas pu arrêter de sourire. J’ai relu la fiche pleine des petites carrées toutes colorées tenue dans mes doigts. Lundi : français, anglais, chinois, russe; Mardi : anglais, espagnol; Mercredi : anglais, arabe, italien …. Les ateliers de 11 langues se trouvent dans le Centre Ressources de Langues dans la bibliothèque de l’Arsenal et pour une fondue de langues comme moi, c’était même meilleur qu’un chocolatier. Le premier atelier auquel j’ai assisté était celui de japonais. Il y avait deux français de niveaux différents là avec moi et une professeur. Des jours, c’est juste un autre étudiant ou même moi seule. C’est incroyable d’avoir l’assistance d’un professeur pour toi seule. Ce type de tutorat peut coûter 20 euros par heure aux États-Unis, mais c’est fourni gratuitement aux étudiants ici. C’est aussi facile à trouver des cafés de langues et d’autres événements d’échange linguistiques.

Les langues sont plus valorisées en France. C’est une partie de l’éducation universelle pour tous les Français. La France est aussi dans une région où il y a plusieurs pays juste à côté, contrairement aux États-Unis.  Le fait que Toulouse est une ville près de l’Espagne et qu’elle accueille plusieurs étudiants étrangers chaque année contribue à cet interêt vers l’international que je vois dans tout le monde ici. Mon amie Salma a vérifié que l’apprentissage des langues est commun. Les étudiants en collège apprennent déjà deux langues étrangères et il y en a qui apprend une troisième au lycée. À l’IEP, tout le monde apprend l’anglais et une autre langue étrangère. Ça faire de l’ombre à la spécialisation d’Études Internationales à Wash U, qui n’exige que deux ans d’apprentissage de langue étrangère de ses étudiants. Cependant, Salma constate que Toulouse avec son dynamisme cosmopolite est l’exception plutôt que la règle. Elle l’attribue à la culture universitaire avant tout, ce qui entraine de nombreux cafés, bars et ateliers de langues.

Les attitudes vers l’apprentissage de langues en France sont très différentes que celles aux États-Unis, mais il y en a des similarités. En dépit des expériences plus variées des Français vers les langues étrangères, ce n’est pas un sujet aimé par tout le monde. Les ateliers de langues au CRL, au moins de chinois et de japonais, n’ont que deux ou trois étudiants qui assistent au temps donné. Les langues étrangères sont une partie ancrée dans l’Éducation française, mais comme passion, elles restent quand même à la marge.

Note finale : 16/20

Voici un excellent billet de blog Paige! C’est un sujet qui vous touche et la forme ainsi que le niveau de langue suivent parfaitement. Nous sommes contents que vous et Salma (et d’autres) profitent de ce contexte favorable d’apprentissage de langues à Toulouse qui n’est malheureusement pas représentatif de la France en générale. Par ailleurs, il peut se trouver un sentiment d’invasion par l’anglais et/ou même de la xénophobie…

Le dessert : le matin, le midi et le soir

Description

Au fil d’une journée, je peux prendre quatre fois du dessert. On peut prendre de la confiture et du chocolat chaud pour le petit-déjeuner, des fruits et des yaourts pendant le déjeuner, des biscuits et des tartes pendant le goûter, et encore des gâteaux et des emprésurés de chocolat le dîner. À n’importe quelle heure, on peut trouver quelque chose de sucrée à manger. 

L’offre de dessert est venu après tous les repas pendant ma première semaine. Dès lors, l’invitation est devenue implicite et chacun prend sa dessert selon son gré après nos dîners partagés. Mes hôtes, presque sans exceptions, prennent du dessert après les repas. C’est souvent pas quelque chose de trop grande. Ma hôtesse préfère un type de yaourt fait avec le lait de soja pour sa régime. La fille prends souvent une fruit, un chocolat ou un yaourt. Le hôte craque des noix en coquille ou déguste un yaourt au chocolat. Quant à moi, je mange le plus lentement et je finis avec le fromage.

Interprétation

Quand j’ai demandé à ma hôtesse elle a expliqué tout simplement que le sucré vient après le salé. C’est une continuation naturelle du goût. Donc, on voit plus souvent des aliments doux assortis des viandes comme de la pomme avec du porc ou de la pamplemousse et de l’orange avec du poulet, ces derniers étant tous des exemples des plats faits pour des repas partagés avec mes hôtes. Aux États-Unis, la combinaison du sucré-salé des plats est limitée aux repas particuliers et dits “traditionnels”, comme de la dinde avec de la sauce à la canneberge au Thanksgiving ou de l’agneau avec de la gelée à la menthe.

Le structure des repas français est aussi peut-être une partie de cette inclusion de dessert. Les menus offerts aux restos exprime l’idée d’un déjeuner qui a aussi plusieurs étapes. Le dessert c’est plus une partie de repas essentielle comme l’entrée que une supplément comme c’est le cas aux États-Unis.

Évaluation

Ayant déjà mangé l’entrée, le plat, et le fromage, souvent je ne peux plus manger tout une fruit ou un yaourt à la fin du repas. J’ai moins de désir à suivre un ordre particulier à manger. Je peux manger quelque chose sucré avec des salés, mais je suis aussi contente de finir le repas avec un goût de salé. De plus, ça approche 21h30 quelque fois quand on finissent à dîner et je préfère avoir de temps à digérer avant de me coucher. Cependant, j’ai adopté l’habitude de prendre un dessert presque toujours l’après-midi si je mange au resto pour le déjeuner ou si je vais au salon du thé après les cours. Je mange beaucoup plus de desserts ici, mais ça reste plus à ma façon qu’à la mode des Français.

 

Note du blog : 15,5

bonne correction!

Les toilettes universitaires : espace intime et publique

Description

Les gras lettres en rouge brillant m’accueillaient dès que je suis entrée dans la salle de toilettes au Mirail. Quand je suis entrée dans un cabinet, j’étais encore choquée par les messages qui ont couvert pas seulement les murs dedans, mais l’extérieur des portes aussi. ” A bas les TERFS “, ” #STOPSPÉCISME “, ” Sex work is work ” – les declarations fortes sont souvent accompagnées par des réponses des autres soit écrites ( ” <– oui ! ” ” Bah ” ) soit le soulignage ou l’effacement des mots. Quelques uns ont même noté des noms des podcasts recommandés pour les autres à écouter.

J’admets — j’ai passée plus de temps que nécessaire au cabinet en essayant de lire tous les petits messages et les réponses. C’est fascinante de voire qu’est-ce qui sont les problématiques à l’avant de la conscience des jeunes françaises.

Interpretation

Dans les drames de lycée américaines, c’est aux toilettes où les personnages fuient leurs problèmes, montrant sa vulnérabilité en pleurant dans un cabinet. Sur les murs aux toilettes à Wash U, on voit des confessions écrites toutes petites au stylo coloré, au crayon ou au feutre, tout exprimant de la souffrance interne de l’anxiété, de la depression, et quelque fois de la colère. A côté de ces petits mots, il y a des réponses : des paroles rassurantes et des expressions de la solidarité. Cette espace intime ou on pourrait exprimer les sentiments les plus sensibles et délicats. 

Àu contraire, la salle de toilettes à l’université française n’est pas un lieu de la sensibilité ni de la délicatesse. La salle de toilettes est un lieu de la lutte politique, une expression de la démocratie et de l’activisme. Une connaissance française m’a dit que les toilettes sont toujours une espace privée où les gens peuvent “se cacher pour s’exprimer sans honte de la rage qu’ils ont au fond d’eux.” 

Une autre connaissance qui étudie au Mirail m’a notifié qu’il y a, efait, un instagram dédiée aux graffitis des toilettes de l’université. Évidemment, je ne suis pas la seule qui passe de temps à lire ces petites phrases. 

Évaluation

Les toilettes sont à la fois privée et publique. L’intimité qui permet ce débordement de l’emotion reste essentielle dans en France comme aux États-Unis. L’objet et le même— de relâcher de ses emotions fortes—mais le forme est un peu différent. C’est probablement le contexte plus politique des universités publiques qui créé cette espace politique des toilettes, mais je suis curieuse s’il y a d’autres influences culturelles aussi. Comment est-ce que les français expriment ou gèrent de la tristesse ? Est-ce que c’est un autre exemple des différences dans la conception de la vie privée, où les américains divulguent des sentiments intimes avec des inconnus mais ne les parlent pas de la politique tandis que pour les français c’est l’opposé ? 

Note du blog : 15