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Centre de Recherche Pierre Fabre, Oncopole, Toulouse

Don-vip, CC BY-SA 3.0 , via Wikimedia Commons

L’Oncopole Toulouse: Avancer la cancérologie

Amelia Harper

Je suis une étudiante en biochimie/biologie moléculaire, alors je voulais trouver des informations sur la recherche biomédicale à Toulouse. J’ai trouvé immédiatement que, situé au centre-ville de Toulouse, près du centre de Dickinson en France, se trouve l’Oncopole Toulouse, un campus énorme dédié à la recherche et aux soins contre le cancer, et la formation scientifique des professionels de la cancérologie. Il réunit sur le même site des soignants, des universitaires, des chercheurs publics, des chercheurs privés et des entrepreneurs pour combattre le cancer. L’Oncopole est construit sur l’ancien site de l’usine AZF (azote fertilisant) de Toulouse qui a explosé en 2001, un accident industriel qui s’est passé quand 300 tonnes de nitrate d’ammonium se sont enflammés.

Le site de l’Oncopole est imaginé comme un grand projet de coopération entre des organisations différentes vers un objectif commun: un centre de collaboration pour la lutte contre le cancer, qui synthètise la recherche, la formation, et les soins. De ce fait, il loge des entreprises de biotechnologie et en pharmaceutique, des chercheurs publics et privés, des soignants/hôpitaux, et des acteurs académiques. Tous ces secteurs se combinent vers leur objectif commun de guérir le cancer.

Grâce à cette collaboration, il y a beaucoup de recherche de pointe du cancer qui se passe à l’Oncopole, subventionnée par l’Etat et à titre privé. Les recherches sont très variées, comportant entre autres la recherche en génomique, le développement des medicaments, et les essais cliniques. Cela comprend aussie la signalisation oncogénique, le lien entre l’ARN et le cancer, le microenvironnement tumoral, et les essais cliniques des nouveaux médicaments. En moyenne, l’Oncopole ouvre 400 essais cliniques par an sur ses patients. La recherche fondamentale qui se passe à l’Oncopole est consacrée aux “mécanismes biologiques responsables de l’apparition, la progression et la dissémination des cancers, et la résistance aux traitements actuels” (“Innover”).

Cela peut être interessant pour les étudiants en biochimie et biologie moléculaire comme moi. Les résultats d’un article récent dans le journal Nature Communications, intitulé “Resistance of melanoma to immune checkpoint inhibitors is overcome by targeting the sphingosine kinase-1,” par les chercheurs à l’Oncopole suggèrent que les hauts niveaux de la protéine sphingosine kinase 1 (SK1) sont en corrélation avec la résistance du traitement du mélanome, et ont demontré que l’inhibition de SK1 conduisait à de meilleurs résultats du traitement sur des souris de laboratoire atteintes de mélanome (avec des facteurs possible de complication). Ces découvertes indiquent que l’inhibition de SK1 peut être une stratégie de traitement potentiel pour le mélanome, mais il faut beaucoup plus de recherche sur les niveaux fondamentaux et cliniques. L’article mentionne que ces résultats sont examinés par une étude clinique qui est déjà en cours à l’Oncopole; c’est tout l’avantage d’avoir toutes les ressources, les chercheurs fondamentaux et cliniques et les centres de traitement sur le même site.

Bien que la recherche se passe à Toulouse, comme toutes les sciences (particulièrement la biochimie/biotechnologie et la recherche biomédicale, étant donné leur vitesse d’avancement aujourd’hui), il y a des conséquences globales. Les découvertes de l’Oncopole contribuent au corps de la littérature scientifique, et à la connaissance humaine. Elles peuvent être utilisées par des autres chercheurs dans le monde entier qui peuvent s’appuyer sur leur résultats, ainsi que potentiellement procurer des meilleurs traitements pour des patients atteints du cancer dans le monde entier. Aussi, ces patients peuvent venir d’ailleurs pour participer aux essais cliniques ou être soignés à l’Oncopole.

C’était très difficile de trouver des informations détaillées, mais si on veut étudier les sciences à Toulouse, l’Oncopole a un partenariat avec l’Université Toulouse III (Paul Sabatier). L’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse (IUCT) à l’Oncopole, fournit des programmes éducatifs dans le deuxième cycle de l’enseignement supérieur dans beaucoup de domaines différents de la cancérologie. Je vous avertis: les informations en ligne ne sont pas faciles à comprendre, mais il semble que la plupart des entreprises/organisations qui sont impliquées avec l’Oncopole proposent certains types de programmes d’étude de formation continue (comme un bac+5, l’équivalent d’un master, des programmes de doctorat, des internats, ou des cours spécifiques d’enseignement pour les professionnels).

Je n’ai pas pu trouver des programmes qui sont probablement accessibles à des étudiants de Dickinson qui étudient à Toulouse, mais il y a certainement des opportunités de deuxième cycle pour des étudiants de Dickinson qui se préparent pour une école de medicine et/ou qui ont étudié les sciences de la vie et le français à un haut niveau, que ce soit dans le programme de Toulouse ou non. Il est possible que le fait d’avoir étudié à Toulouse peut être un avantage par rapport à quelqu’un qui n’a pas étudié en France, selon le type de candidature qu’on recherche.

Ouvrages Cités

“Explosion de l’usine AZF de Toulouse.” Wikipedia, dernière modification 21 novembre 2022, <https://fr.wikipedia.org/wiki/Explosion_de_l%27usine_AZF_de_Toulouse>

Imbert, Caroline et al. “Resistance of melanoma to immune checkpoint inhibitors is overcome by targeting the sphingosine kinase-1.” Nature Communications, vol. 11, Jan. 2020, doi: 10.1038/s41467-019-14218-7.

“Innover.” Institut Universitaire du Cancer de Toulouse Oncopole, <https://www.iuct-oncopole.fr/fr_FR/innover>

“L’Oncopole.” Oncopole Toulouse, <https://www.oncopole-toulouse.com/fr/loncopole>

“Qui sommes nous ?” Institut Universitaire du Cancer de Toulouse Oncopole, Oncopole, <https://oncopole.e-tipi.com/singlepage/qui-sommes-nous>

“Un partenaire académique de choix.” La formation, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse Oncopole, <https://www.oncopole-toulouse.com/fr/un-partenaire-academique-de-choix>

“Unités de Recherche” Oncopole Toulouse, <https://www.oncopole-toulouse.com/fr/unites-de-recherche>

Airbus à Toulouse: les débouchés économiques

Gabriella Noyes

Airbus apporte le monde à Toulouse. L’entreprise d’Airbus assure le développement, l’industrie et la formation aéronautique dans son siège social à Toulouse. Il a plus de 130,000 travailleurs mondialement et plus de 2000 clients mondiaux (Our Worldwide Presence | Airbus). À Toulouse, Airbus est un employeur majeur avec environ 27,000 travailleurs et des nombreux sous-traitants (Voisin). À cause de cela, il y a le stéréotype que tous les Toulousains travaillent pour Airbus. Même si cela n’est pas vrai, Airbus a un effet majeur sur la région. En résultat de la présence d’Airbus, il y a des institutions pédagogiques et des organisations aéronautiques qui sont apparues.

Ligne d’assemblage Airbus A380, Nicolas Halftermeyer

Des organisations comme le bureau d’études national et de recherches aérospatiales (L’ONERA), l’institut de recherche et technologie (L’IRT St-Exupéry), et les laboratoires comme CIRIMAT, Laplace et CRITT sont des exemples de l’influence de Airbus. Il y a aussi des écoles qui sont destinées aux étudiants spécifiquement dans l’industrie aéronautique. Cela comprend l’École Nationale de l’Aviation civile qui pourvoit aux besoins des pilotes de ligne et techniciens, gestion du trafic aérien, Ingénierie de l’aéronautique (ISAE) pour la construction et la navigation, ENSEEIHT qui a un centre de science mécanique, de télécommunication et de science électronique, et INP-ENSIACET et IPSA qui se spécialisent dans l’ingénierie (Voisin). Airbus est une aubaine économique majeure pour la région. Elle a attiré les gens instruits, en particulier ceux dans les domaines scientifiques. Bref, cette entreprise est responsable du développement économique de Toulouse.

Malheureusement, chaque industrie a des faiblesses, et comme Airbus tire sa force de la sa présence mondiale, la dépendance globale est aussi une source d’instabilité. L’avènement de la pandémie Covid-19 a menacé l’industrie aéronautique commerciale. En particulier, en octobre 2020, à cause de la pandémie, les voyages en avion ont diminué de 75% par rapport à l’année précédente. Cela a mis les compagnies aériennes commerciales, et par extension, les autres compagnies aériennes au bord de la faillite. Airbus a réduit de 35% ses ventes d’ avions en 2020. De plus, les réductions ont eu des effets majeurs sur les enterprises sous-traitantes dans la région (Hyppolite).

Heureusement, l’industrie aérienne a rebondi, donc dans l’avenir immédiat, Airbus semble stable. Dans une perspective de longue durée, un excès de dépendance sur une seule industrie pose un risque pour sa stabilité. Les experts prédisent des vagues de pandémies dans l’avenir et comme les possibilités virtuelles s’améliorent, le statut de voyage en avion est incertain. Comme L’institut Montaigne le suggère, il est prudent pour les professionnel.le.s à Toulouse d’être prêt.e.s à diversifier leurs compétences.

Il faut qu’Airbus et les autres entreprises aéronautiques se preparent à construire un avenir plus viable. En 2050, Airbus vise “zéro émission nette” (Ravier). Cela est pour accomplir les objectifs exigés par la COP26. Airbus continue à innover en cherchant des sources d’énergie alternative comme l’ hydrogène, le solaire et l’électronique. Ils voudraient consommer le pétrole plus efficacement (Zero-Emission Journey). Un centre de développement pour Airbus, Toulouse sera une source de cette innovation, donc elle continuera à attirer les jeunes professionnel.le.s pour les projets aéronautiques Airbus était une figure importante à Toulouse depuis les années 1970, et elle a l’intention de faire des adaptations, des innovations, et continue d’être une industrie majeure dans la région (Our History).

Airbus est une entreprise mondiale, et elle a un effet énorme sur Toulouse et la culture locale. Cette histoire et sa perspective aident à décrire le caractère de Toulouse. La présence d’Airbus a créé de nombreuses opportunités pour les professionnels et les étudiants. Si j’étais une étudiante à Toulouse, je voudrais visiter les bureaux et découvrir la manière dont ils échangent avec les autres bureaux et la façon dont ils communiquent à travers les pays. Les étudiants voulant faire une mobilité à Toulouse devraient considérer comment ils peuvent profiter de l’existence d’une entreprise plus grande et très près du lieu ou ils étudient. Envolez-vous à Toulouse pour découvrir les débouchés professionels internationaux.

Ouvrages cités

Hyppolite, Paul-Adrienne. “Toulouse Dans La Tourmente de La Crise Aéronautique.” Institut Montaigne, https://www.institutmontaigne.org/analyses/toulouse-dans-la-tourmente-de-la-crise-aeronautique. Accessed 7 Dec. 2022.

Nicolas Halftermeyer. “Ligne d’assemblage Airbus A380.” Wikimedia Commons, 24 May 2013, https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f5/Airbus_plane_factory_in_Toulouse%2C_France.JPG.

Our History | Airbus. 14 June 2021, https://www.airbus.com/en/who-we-are/our-history.

Our Worldwide Presence | Airbus. 23 June 2021, https://www.airbus.com/en/our-worldwide-presence.

Ravier, Christine. “Toulouse : Airbus fait voler des avions comme des oies sauvages pour réduire la pollution.” France 3 Occitanie, https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-airbus-fait-voler-des-avions-comme-des-oies-sauvages-pour-reduire-la-pollution-2328385.html. Accessed 7 Dec. 2022.

Voisin, Charlotte. “Aéronautique.” Invest in Toulouse, 17 Apr. 2020, https://www.invest-in-toulouse.fr/Toulouse_capitale_mondiale_aeronautique.

Zero-Emission Journey | Airbus. 15 June 2021, https://www.airbus.com/en/innovation/zero-emission-journey.