Un mot de bienvenue et d’au revoir
Le Centre Dickinson voit beaucoup de changement pendant le mois de janvier :
Nous sommes rentrés des vacances pour replonger dans la vie académique, examens pour les étudiants de l’automne et accueil des étudiants de janvier. Les étudiants du premier semestre passent, en effet, les examens juste avant, pour certains, leur départ de la ville rose. Nous disons « au revoir » aux étudiants du premier semestre et nous vous souhaitons de belles expériences pour la suite (soit pour leur retour aux Etats-Unis, soit pour le début d’une nouvelle expérience à l’étranger). Nous proposons aux étudiants de l’année d’évaluer leur premier semestre et de réfléchir aux projets et aux souhaits qu’ils aimeraient formuler pour profiter au maximum de leur deuxième semestre en France.
Bienvenue aux étudiants du deuxième semestre ! Nous vous souhaitons une belle découverte de la ville rose. Si vous parlez avec les étudiants du premier semestre, vous verrez qu’un semestre passe très vite ! Pensez, dès maintenant, à comment vous allez profiter de votre temps à Toulouse. Nous avons hâte de partager cette expérience à l’étranger avec vous. L’équipe de Dickinson en France souhaite que cette année soi une période d’épanouissement intellectuel, de développement personnel et de découverte pour chacun d’entre vous.
–L’équipe de Dickinson en France
Réflexions sur le premier semestre à Toulouse
Je n’arrive pas à croire que mon premier semestre à Toulouse est déjà terminé. Toulouse a été une des meilleures expériences de ma vie. J’ai aimé apprendre à connaître la culture française, la nourriture, et les Français. J’ai une nouvelle vision de la vie grâce à ce programme d’études à l’étranger et aujourd’hui je me sens c une femme plus indépendante. J’ai hâte de commercer le deuxième semestre. J’espère qu’il sera encore plus enrichissant que le premier.
–Gabby Betances
Des souvenirs d’une aventure inoubliable
Je ne peux pas croire que mon semestre à l’étranger est passé aussi vite. Il ne me reste qu’une semaine à Toulouse, nº 31 Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France. Je me souviens toujours très bien du jour de mon arrivée à l’aéroport de Blagnac. Pendant mes deux premières semaines dans la ville rose, je me sentais toujours comme un touriste ou un étranger. Mais, petit à petit, j’ai appris et j’ai réagi.
Maintenant, je me sens absolument intégré à Toulouse. Ce semestre, chaque fois que j’y suis rentré après un voyage, c’était comme si je rentrais chez moi. Les autres étudiants de Dickinson, que je ne connaissais point quand je suis arrivé au Centre Dickinson pour la première fois, sont maintenant parmi mes meilleurs amis. Je dirais que je connais Toulouse aussi bien que Chicago (où j’habite depuis 18 ans) ou St. Louis (où j’étudie depuis deux ans). Pendant la durée de mon semestre, je suis allé à l’Opéra du Capitole, j’ai vu des matches de Toulouse FC et du Stade Toulousain, je suis allé au marché Saint Aubin, j’ai dîné avec la Paroisse Etudiante à Saint-Pierre des Chartreux, et je suis allé à un Salon de Vins et Territoires au Parc d’Expositions. Beaucoup de choses vont me manquer, par exemple : les soirées à la Place Saint-Pierre avec les potes (américains, français, et ERASMUS), la vue magnifique de la Garonne juste à côté du Pont Neuf, le plaisir de me promener (près de chez ma famille d’accueil, rue Bayard, le boulevard d’Alsace Lorraine et près du Canal du Midi). Mais, ce qui va me manquer le plus, c’est le peuple toulousain. Ils sont si fiers de leurs origines occitanes, de leur ville si jolie, et de leur joie et de toutes les merveilles de cette région. J’ai eu le privilège de partager ces merveilles avec eux pendant quelques mois, et pour cela il n’y a aucun mot pour communiquer ma reconnaissance.
–Nicolas Garzon
Quelques conseils pour les nouveaux arrivés
Voici quelques informations pratiques que j’aurais aimé savoir quand je suis arrivée à Toulouse :
- Vous pouvez acheter des minutes pour recharger votre portable français dans tous les tabacs, mais aussi à certains guichets automatiques, comme ceux de la Place d’Esquirol et de la Place Dupuy.
- La boulangerie située le plus près du Centre Dickinson (qui a des sandwichs et des pizzas excellents) est fermée les lundis.
- Il y a un marché à la brocante sur les Allées Jules Guesde près du Grand Rond le premier week-end de chaque mois. C’est une occasion parfaite pour regarder des meubles et des livres anciens, de vieux outils de ferme, et toutes sortes de choses qui illustrent l’histoire de la ville.
- Les crêpes au chocolat, faites maison au salon de thé Le Sherpa (rue du Taur), sont vraiment délicieuses !
–Gabrielle Kushlan
Suggestion d’une perfectionniste de profession
Les Américains ont tendance à essayer d’être les meilleurs. Dans notre culture, l’esprit de compétition est très fort. Pour atteindre le maximum, j’ai élaboré une méthode très simple : prendre des notes détaillées, les étudier minutieusement, absorber chaque mot que les profs vomissent pendant les cours, les régurgiter sur la feuille le jour de l’examen. Il faut juste s’asseoir chaque jour pendant des heures et des heures pour acquérir la leçon du jour. Une formule simple, n’est-ce pas ? On donne aux profs ce qu’ils veulent et on reçoit une récompense énorme : de bonnes notes.
De la part d’une perfectionniste de profession, je vous suggère chaleureusement de ne pas l’être à Toulouse. Pourquoi ? C’est comme vendre son âme au Diable. Une fois commencé le cycle, on ne peut plus arrêter. J’ai commencé ce semestre avec de bonnes notes, étant efficace chaque jour, chaque heure, chaque minute. Au début, j’avais le temps d’équilibrer mes études avec les loisirs, mais ma découverte de Toulouse s’est arrêtée à la fin d’octobre, quand j’ai commencé à sentir le poids de ce que je faisais. Et paf ! C’était la fin du semestre, je n’avais pas visité tout Toulouse ou les endroits qui l’entourent, j’étais devenue un moine. Au lieu de découvrir la culture française, j’ai découvert les pages des livres, mon ordinateur… toute ma chambre de style IKEA.
Les notes. Oui, je suis fière de mes notes. J’ai bossé pour les avoir. Mais je vois que mon voisin a obtenu de mauvaises notes et il ne voit aucun problème. De plus, il n’a pas de honte. Les Français, je trouve, ne jugent pas les notes d’une personne. Personne ne cache ses résultats. La réussite est une affaire collective : ce n’est pas une compétition, ils ne sont pas ici pour montrer qu’ils sont plus intelligents que les autres, mais ils sont ici pour réussir avec le minimum d’effort nécessaire.
Le minimum d’effort ? C’est quoi ça ? C’est un mode de vie qu’il faut équilibrer avec le perfectionnisme. Entre ces deux modes, on trouve une réussite moyenne qui permet de remplir sa vie et pas seulement avec ses études. Et la réussite moyenne suffit parce qu’en France, le maximum est presque impossible. Les étudiants sont habitués à des notes médiocres et ils sont contents. Donc, ne soyez pas trop Américains et apprenez quelque chose de ces Français, aussi fous qu’ils peuvent le sembler. Ce semestre, la perfectionniste de profession prend ses congés sabbatiques et travaille avec modération.
–Anna Ciriani Dean
Réflexions d’une stagiaire à Dickinson en France :
La réalisation de mon stage au centre Dickinson en France fut une expérience très enrichissante, tant au niveau professionnel que personnel. En effet, j’ai pu voir durant ces six semaines un lieu convivial qui permet de faire des rencontres inoubliables.
J’ai eu la chance de faire la connaissance d’étudiants étrangers, avec qui j’ai très vite sympathisé. Ils m’ont fait découvrir la culture américaine et m’ont fait partager leur expérience. Ce stage a été une opportunité pour moi d’échanger une interculturalité avec les étudiants, qui m’ont donné envie d’en savoir plus sur les Etats-Unis, et de visiter ce pays dès que je le pourrai.
De plus, je suis très heureuse d’avoir participé au repas tradionnel de Thanksgiving, que je n’aurai pas eu la chance de connaître sans Dickinson.
Ce stage m’a aussi permis de découvrir les réseaux de bus de Toulouse ! En effet, même si cela fait déjà un an que j’y habite, je n’avais jamais vraiment eu la nécessité d’utiliser le bus comme mode de déplacement. Et la localisation du centre qui n’est pas très évidente fut une occasion pour moi d’apprendre à me repérer et d’utiliser les diverses lignes de bus, que je ne connaissais pas auparavant.
Je remercie Mme Sylvie Toux, Mme Laura Raynaud et Mlle Karen Kirner de m’avoir donné l’occasion de réaliser ma période de stage dans leur association.
Ce stage restera une expérience très mémorable !
–Dounia Kouraichi