Une partie de mon expérience en France est de faire du bénévolat. Dans mon université, L’institut Catholique de Toulouse, j’ai commencé il y a deux semaines à faire de la conversation en anglais avec les étudiants de philosophie en troisième et deuxième année. On parle ensemble pendant une demi-heure chaque semaine et j’essaie de les aider avec les mots de vocabulaire et la grammaire. Pour eux, c’est une opportunité de pratiquer l’anglais dans un autre contexte que dans les cours.

En aidant les autres avec l’anglais, je remarque des aspects inconnus de ma propre langue. Quand j’explique certains mots de vocabulaire, je commence à analyser plus les détails et les nuances. Par exemple, un des étudiants et moi avons discuté de la campagne française. Nous avons utilisé le mot “country”, car nous parlions en anglais. Elle m’a demandé si “country” avait aussi une autre traduction en français, et j’ai répondu que, oui, en fait “country” veut aussi dire un pays. J’ai pensé un peu plus à ce sujet, et je me suis souvenue qu’il y a en fait un autre mot : “countryside” qui correspond mieux à « la campagne », mais comme je l’ai expliqué à l’étudiante, ce mot est très peu utilisé. On a remarqué qu’en français on a deux mots séparés, mais en anglais il y a un seul mot qui est utilisé pour les deux. C’était un détail que je n’avais pas remarqué avant de parler avec cette étudiante, et je me demande si autrefois “countryside” était plus utilisé et qu’il est maintenant en train d’être oublié par les Américains. Il y a aussi des précisions sur la prononciation qui sont très faciles pour moi, mais qui posent un grand problème pour les étrangers. Par exemple, j’ai parlé d’une ville qui se situe près d’où j’habite dans le New Jersey qui s’appelle “Newark”. L’étudiant avec qui je parlais a dit, “New York” ?  Évidemment la différence entre la prononciation des deux mots est difficile à entendre, mais avant de commencer le bénévolat, je ne le savais pas. Ces petites découvertes sont très intéressantes, et je pense que le bénévolat peut être également une opportunité pour moi et les étudiants d’apprendre plus sur la langue anglaise.