Depuis son arrivée en septembre, Nina suit des cours de danse chaque soir dans un studio toulousain, le Centre James Carlès. Elle nous parle de son expérience.

« Ma première réaction dans la nouvelle école était d’aller dans le studio, m’échauffer, m’étirer – je partais, je ne parlais à personne, je savais déjà quoi faire, j’ai repris mes habitudes tout de suite, sans le stress du monde professionnel de la danse ». Au début, elle n’a guère reconnu que les cours étaient en français à cause de ses habitudes tellement ancrées et grâce à cette « langue internationale », la danse. Elle ajoute : « On peut communiquer de la même façon avec les arts, la danse classique, le jazz, la danse africaine… ». Malgré ses habitudes et cette indépendance du début, cette langue non-verbale l’a amenée à des rencontres avec des personnes d’origines différentes, avec des intérêts en commun. Maintenant elle fait partie d’une communauté : « Je vais souvent à des événements de studio ouvert, café et musique organisés par le centre ». La danse se transforme ainsi en lieu de rencontre.