Je n’ai jamais vu autant de canards morts. Je suis allé avec Marie-Claude au marché au gras dans le Gers à Gimont. Beaucoup de tables de canadrs morts remplissaient la salle. Il y avait probablement plus de 1 000 canards. Tous les canards étaient plumés, sans estomacs ni intestins. Les vendeurs avaient déposés canards sur les tables, mais leurs têtes pendaient. Le sang coulait encore sur le plancher.PP1020402

Je sais que ce type du marché est normal et traditionnel en France, spécialement dans le Sud-Ouest, mais c’est très différent des États-Unis. En France, les gens tiennent plus fortement à leur tradition culinaires. Les États-Unis sont un « melting pot » de cultures différentes, donc une seule tradition culinaire n’est pas suivie par tous.

La France accorde beaucoup d’importance à cette tradition et aux repas. Pour cette raison, les Français essayent à mon avis de garder des méthodes anciennes pour préparer et pour cuisiner certains repas. Les marchés sont un exemple de cette conception. La France préserve son lien à la tradition des marchés, certains sont spéciaux, d’autres ont lieu toutes les semaines. Les Français ont aussi un lien avec la préparation de leur repas. Une partie de cette tradition n’est pas juste française, mais elle est aussi familiale. Les parents ou les grands-parents enseignent à leurs enfants ou petits-enfants la cuisine et leurs recttes.

Les canards représentent cette idée de tradition. Les gens achètent un canard et préparent un repas comme leurs parents, grands-parents, arrières-grands-parents, etc. Aux États-Unis, ce type de tradition est perdue dans la plupart des familles. Les avancées technologiques ont changé les traditions culinaires aux États-Unis. La nourriture n’a pas la même importance. Aujourd’hui la préparation d’un repas américain privilégie la rapidité et pas le goût.

En France, j’aime cet attachement à la tradition. Mais, en même temps, c’est vraiment choquant de voir ces différences dans la tradition culinaire. J’apprécie la préservation de certaines traditions françaises, mais je ne veux pas être responsable de la préparation d’ un canard comme ceux que j’ai vus au marché de Gimont.