Un temps fort de mon séjour à Toulouse jusqu’à présent est mon bénévolat. Le mardi, je vais à SupAéro, une université d’ingénierie aéronautique et d’espace à Toulouse. L’université a une équipe de débat, qui est animée par un professeur irlandais. J’ai fait le débat au lycée, et alors pendant chaque séance de mon bénévolat, j’aide le professeur à enseigner le don du débat aux étudiants de SupAéro. Cette activité m’intrigue parce que toute la compétition est en anglais. Donc, il faut que les étudiants apprennent l’anglais avant de faire le débat. Chaque séance, l’équipe se divise en deux et nous pratiquons en défendant deux côtés de la motion. Je suis oujours impressionné t par la capacité des étudiants de débattre en anglais avec fluidité et éloquence. Pour moi, les règles du French Debating Association (FDA), spécifiquement la règle qui stipule que toutes les compétitions doivent être en anglais, ressemblent à de la divergence culturelle. J’avais l’impression que les Français avaient une fierté incassable envers la langue française, mais le débat, un exercice intellectuel aux origines anciennes, est en anglais. Bien que sur le coup je ne comprenne pas l’incohérence linguistique, cependant je sais que l’utilisation de l’anglais indique la bonne volonté des Français d’ouvrir les esprits des étudiants et de leur enseigner une langue comme l’anglais, qui est utilisée à travers le monde dans le monde de l’entreprise et de la politique. J’ai réfléchi au débat à SupAéro et j’ai déduit que l’engagement des universités françaises à propos du débat illustre la force de la tradition de longue date du discours intellectuel en France.