Pour le 11 novembre, je suis allée au cinéma avec mes hôtes pour regarder mon premier film français. En fait, Gemma Bovery n’est pas le premier film français que j’ai regardé, mais c’est le premier film français que j’ai regardé au cinéma, sans les sous-titres en anglais. Il se trouve que dans le film, il s’agit d’une femme anglaise (Gemma Bovery, elle-même), alors beaucoup de personnages parlent en anglais. Pourtant, l’action du film a lieu en Normandie et c’est principalement un film français, alors ce n’était pas trop facile pour moi. Mais vraiment, j’ai bien aimé le film. C’est une adaptation du roman Madame Bovary. Le film était drôle, sincère, et vraiment bien joué. J’ai apprécié l’adaptation moderne de l’histoire classique. Tandis qu’Emma Bovary est détruite par l’homme qu’elle aime, Gemma est détruite par les hommes qui l’aiment – on peut même dire que leur obsession à son sujet provoque sa destruction. Destruction est un mot dur pour un film qui n’est pas vraiment triste, mais c’est vraiment une morale sérieuse dans notre monde, où les femmes sont considérées plus comme des objets que des êtres humains. J’ai regardé le film dans un cinéma toulousain qui s’appelle l’Utopia, pour le cinéma d’auteur et pour les films étrangers (allemand, espagnol, etc.). Le cinéma m’a rappelé un cinéma à St. Louis qui s’appelle le Tivoli, qui est aussi pour le cinéma d’auteur et étranger. Comme le Tivoli, l’Utopia a seulement trois salles et passe chaque film une fois par jour. Les fauteuils sont très confortables et il y a des toilettes dans la salle, alors je ne devais pas partir pour y aller (je pense aux toilettes en France, parce qu’il y en a beaucoup moins ici qu’aux États Unis). J’aimais bien mon expérience au cinéma, et je suggère que tout le monde aille regarder ce film. Il est très divertissant. Je prévois d’aller encore au cinéma ce weekend pour voir Bande des filles, un autre film français. J’espère qu’il me plaira aussi!
-Schuyler Atkins