De Carlisle à la Ville Rose

Author: coggins Page 1 of 18

Mai 2016 : dernière édition de La Une

Chers lecteurs, chères lectrices,

Nous voilà déjà arrivés (encore une fois!) à la fin du semestre, et de l’année académique!

Les étudiants ont fait les valises et fait leurs adieux à la ville rose et se préparent pour des stages et des petits boulots d’été et pour leur dernière année dans leurs université respectives. Nous leur souhaitons une très bonne continuation aux États-Unis et espérons qu’ils resteront en contact avec nous ici à Toulouse. Pour ceux qui arrivent le 3 septembre, nous serons ravies de vous rencontrer bientôt.

C’est avec beaucoup d’émotion que nous vous présentons la dernière édition de La Une de 2015-2016. Nous conseillons l’article d’Ethan Farber sur le vélo à Toulouse à nos futurs étudiants. Dans la rubrique “Excursions” vous trouverez plusieurs articles à propos de nos activités à Paris, dont la Cité de l’immigration, la Comédie-Française, le Centre Pompidou et MAGIS.

Merci à tous les étudiants qui ont participé à ce blog, et merci à vous, chers lecteurs, pour votre fidélité. Nous vous souhaitons un très bel été et serons ravies de vous revoir en septembre!

-L’équipe Dickinson en France-

 

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May 2016 : Last Edition of La Une

Dear Readers,

Here we are, (again), already at the end of the semester and the academic year!

The students have packed their bags and said their goodbyes to the pink city, and are getting ready for internships, summer jobs, and their last and final year in their respective universities. We wish them the best of luck in their future endeavors and hope they’ll stay in touch with us here in Toulouse.  For our students arriving on September 3rd, we’re looking forward to meeting you.

In this last and final edition of La Une 2015-2016, we advise our future students to read Ethan Farber’s article on bike riding in Toulouse. In the “Excursions” section, you’ll find various articles about our activities in Paris, including the Cité de l’immigration, the Comédie-Française, the Centre Pompidou, and MAGIS.

Thank you to all the students who participated in this blog and thank you, readers, for your loyalty. Have a wonderful summer, and we look forward to seeing and hearing from you in September!

-Dickinson in France Team-

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Ressentir une ville à la française ; ou les plaisirs et bénéfices de rouler à vélo sur Toulouse

– Ethan Farber

Bienvenue, voyageur américain ! Vous êtes arrivé à Toulouse, la quatrième ville de France et un centre culturel et commercial important du sud-ouest du pays. Voici une carte pour que vous puissiez vous repérer.

Cart de France

Comme toute ville importante, il y a toujours quelque chose à voir et à faire à Toulouse. Le plus important c’est de savoir se déplacer dans la ville. Vous avez probablement apporté quelques bouquins remplis de conseils sur où aller, quoi visiter et quoi manger. C’est sûr! J’ai fait pareil.

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Cependant, être bien renseigné ne représente que la moitié de l’équation. L’autre moitié consiste à savoir traverser la ville. Toulouse vous offre une grande variété d’options de transport public et dispose d’un réseau exceptionnel et varié : des bus, des lignes de métro, un tramway, des taxis et des navettes. Il n’est pas du tout difficile de se déplacer dans la ville.

En réalité, le but de cet article n’est pas de vous conseiller de profiter du système de transport public de Toulouse. Vous allez y passer plusieurs mois, voyageur américain, et vous prendrez sans doute le métro et le bus plusieurs fois. Je voudrais vous présenter une autre façon de vous déplacer dans la ville. Regardez plutôt la photo suivante.

Le canal du midi, photo de Ethan Farber

Le canal du midi, photo de Ethan Farber

Quel beau tableau, resplendissant et serein—attendez. Qu’est-ce que c’est que ça ?

AGRANDISSONS UN PEU….

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AGRANDISSONS ENCORE…..

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Est-ce un oiseau ? Un avion ? Non, c’est un vélo. Un vélo, vous dis-je ! Eh bien, quelle est l’importance d’un simple vélo ? Me direz-vous. Rien d’inhérent, sauf que les Français, et les Européens en général, adorent les vélos. Lorsque l’on circule dans la ville, pas une minute ne s’écoule sans qu’on ne voie quelques Toulousains filer près de nous à toute vitesse. À vrai dire, c’est totalement différent de mes expériences dans les banlieues de St. Louis, ma ville natale.

Cependant, après y avoir réfléchi, on peut voir pourquoi rouler à vélo est tellement populaire dans une ville comme Toulouse. Bien que Toulouse soit la quatrième ville de France, le centre-ville n’est pas particulièrement grand, et au lieu de passer du temps à marcher jusqu’à la station de bus la plus proche et d’attendre le bus suivant, il est souvent plus facile de rouler à vélo jusqu’à sa destination. De plus, la plupart de rues ont une voie réservée aux bus et aux vélos, et il y a même un service public qui met à disposition des vélos pour tous. Ce service s’appelle Vélo Toulouse, et il s’agit de centaines de dépôts de vélos éparpillés partout dans la ville de façon à ce que l’on puisse toujours louer un vélo facilement.

Un service similaire existe dans d’autres villes françaises, y compris Paris. À mon avis, on devrait considérer ces services comme une attitude culturelle vis-à-vis des transports et du temps. Les Français, et peut-être les Toulousains en particulier, ont une conception du temps plus souple que celle des Américains. On ne devrait pas être surpris qu’il existe le « quart d’heure toulousain », c’est-à-dire les 15 minutes de plus qu’il faut attendre pour les concerts ainsi que pour les rendez-vous. Mon hôtesse et d’autres habitants de Toulouse m’ont informé que cette attitude décontractée est caractéristique du sud de la France, où les gens aiment prendre leur temps et apprécier l’environnement autour d’eux.

Mon hôtesse m’a aussi confié qu’il existe selon elle un contraste avec l’inclination américaine vers l’optimisation et la productivité. Je pense que cette différence mérite de la considération, et qu’elle met en valeur quelque chose d’important que je souhaite partager avec vous, voyageur américain…

Roulez à vélo pendant votre séjour! Une fois par semaine suffira. Ne voyez pas le métro et le bus comme les seuls moyens pour vous déplacer dans Toulouse, car ni l’un ni l’autre ne vous apprendra le plan de la ville, et aucun des deux ne vous encouragera à regarder autour de vous.

Souvenez-vous de prendre votre temps ici. Essayez de prendre du plaisir en voyageant dans la ville. Explorez les petites rues et les ruelles de temps en temps. Vous passez tout un semestre à l’étranger pour voyager, apprendre et explorer. Alors, explorez donc, je vous en implore!

Une balade à vélo, photo de Ethan Farber

Une balade à vélo, photo de Ethan Farber

On ne sait jamais quel beau tableau on rencontrera.

 

Experiencing a city in the French way; or, The Joys and Benefits of Biking in Toulouse

– Ethan Farber

Welcome, American traveler! You’ve arrived in Toulouse, France, the fourth-largest city on French soil by population and an important cultural and commercial pole in the southwest of the country. Here’s a map to get yourself situated.

Cart de France

Map of France

Like any settlement large enough, there’s plenty to see and plenty more to do in this wonderful city. The trick is finding your way around town, and that can be tough if you have never been to Toulouse before. You have probably brought along a book or two full of tips on what to do, where to go, what to eat, and what to see in the city. I certainly did.

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Knowing what there is to see is only one part of the equation, though. The other part is getting there. Toulouse offers a wide range of public transportation services: there are buses, metro lines, a tram way, taxi cabs, and shuttles. It’s really quite easy to get from Point A to Point B.

The point of this article, however, is not to advise you to simply avail yourself of Toulouse’s public transportation system. You’re going to be here for the next few months, American traveler, and you’ll undoubtedly ride the metro and the bus many a time. Instead, I want to introduce to you a different way of making your way around the city. Consider the follow photo.

Le canal du midi, photo de Ethan Farber

Le canal du midi, photo de Ethan Farber

What a lovely scene full of serenity—hold on a tic. What’s that? ENHANCE.

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ENHANCE

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Is it a bird? A plane? No, it’s a bike. A bike, I say! What’s so special about a bike, you reply. Nothing inherently. It’s just that the French, and indeed Europeans in general, love bikes. While out and about in Toulouse, hardly a minute passes without several Toulousains whizzing by on a bike. It’s really quite a shift from my experiences growing up in the suburbs of St. Louis. On reflection, one can understand why riding a bike is so popular in a city like Toulouse. Although Toulouse is the fourth-largest city in France, the center of the city is not particularly large, and the time spent walking to the nearest bus stop and waiting for the next bus could very well be enough to bike to one’s destination. Moreover, it is exceptionally easy to ride a bike around Toulouse: most roads have a lane reserved for bikes, and there is even a public service that makes bikes available. It’s called Velo Toulouse, and the service consists of hundreds of bike depots set up throughout the city that you can rent whenever you want.

A similar service exists in other French cities, including Paris. In my opinion, the existence of Velo Toulouse should be seen as a symptom of a cultural attitude toward transportation and time. The French, and perhaps Toulousains in particular, have a more supple conception of timeliness than one often experiences in the States. It’s no coincidence that there exists a “Toulousain quarter-hour,” referring to the extra 15 minutes that one often has to expect when dealing with anything from concerts to leaving for school in the morning. As my host and other denizens of Toulouse have corroborated, this relaxed attitude toward time is characteristic of the south of France, where the people enjoy taking their time and appreciating their surroundings.

My host in particular made the point of contrasting this with what she perceives as the American inclination toward optimizing one’s time so as to be as productive as possible. While neither of us pretend to have a firm grasp on the subtle differences between the psyches of different cultures, I think at the very least that this raises an important point that I want to convey to you, American traveler.

Ride a bike during your time here. Once every week or two should suffice. Don’t think of the metro and the bus as the only ways of getting around in Toulouse, because neither one gives you a good handle on the physical layout of the city, and neither one encourages you to pay attention to your surroundings.

Remember to take your time while you’re here. Try to enjoy travelling throughout the city. Take the side streets and the alleyways every now and again. Only then will you begin to truly feel like you’re getting to know Toulouse. You’re spending a semester abroad in order to travel and learn and explore. So explore a bit, I implore you.

Une balade à vélo, photo de Ethan Farber

Bike ride in Toulouse, photo by Ethan Farber

 

You never know what wonderful scene you might come across.

La Cité de l’immigration à Paris

– Grant Shillington

IMG_0522 Fin avril, me voilà assis sur une plage à Nice. Je regarde la mer Méditerranée. C’est bien sûr une destination touristique, mais cette belle mer est aussi une frontière meurtrière que doivent traverser des milliers de réfugiés du Moyen Orient pour fuir la guerre et vivre en sécurité. Je me fais cette réflexion suite à notre visite de la cité de l’immigration à Paris. Conçue de manière très française, l’exposition est organisée autour d’une problématique : qu’est-ce qu’une frontière ?

Les réponses sont diverses. Certes, ce sont des barrières qui empêchent la migration, mais certaines attirent le commerce. Par exemple, entre l’Inde et le Bangladesh, il existe un mur qui sépare deux populations et ceux qui le traversent risquent leur vie. Malgré le danger, plusieurs personnes du Bangladesh le franchissent chaque jours pour vendre leurs biens de l’autre côté de la frontière. Ceci est important parce qu’il faut réfléchir aux frontières comme si elles étaient actives et vivantes, et non pas isolées et tranquilles. Ce qui m’a surtout frappé, c’est que la mer que j’ai vu à Nice deux semaines plus tard est aussi un cimetière, d’où la nécessité d’être conscient des risques de la migration.

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The Cité de l’immigration in Paris

– Grant Shillington

IMG_0522In late April I am sitting on a beach in Nice looking out at the Mediterranean. Of course, it is a breathtaking sight, but it is also a deadly border between Europe and the rest of the world, crossed by thousands of migrants hoping to live in safety from war. This thought comes to mind following a visit to the Cité de l’immigration in Paris. This museum, in typically French fashion, is organized around a problématique, a guiding question: What is a border?

The answers are many and far-reaching. Of course, they block migration, but they also attract other activity. For example, many people risk their lives climbing over the wall that separates Bangladesh and India to sell their goods on the other side. What stuck with me the most was the exhibit on the Mediterranean. Two weeks later I would be sitting on a beach that thousands of people risk their lives every day to reach. It reminded me that I should always be conscious of my privilege and of the difficulties of migration.

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La Comédie Française

– Ethan Farber

Le théâtre de la comédie française

Le théâtre de la Comédie Française

En plein cœur de Paris, à quelques pas du musée du Louvre, se trouve le théâtre de la Comédie Française. Classée comme institution culturelle française, la Comédie Française fut instaurée par le roi de France, Louis XIV, en 1680. Auparavant, Paris bénéficiait de deux troupes de théâtre, et la création de la Comédie Française servit à les unir en faisant d’elle l’unique troupe autorisée à jouer dans la ville. Malgré le décès sept ans plus tôt de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, le théâtre de la Comédie Française devint connu par son surnom, la « Maison de Molière », une sorte  d’hommage au plus grand comédien français. La Comédie Française reste aujourd’hui un des théâtres les plus connus de France, disposant d’un grand prestige. Au cours des années, la troupe a réalisé plus de 30 000 représentations d’œuvres de grands dramaturges français, mais Molière reste le principal auteur représenté. Ce lieu est vraiment un symbole fort de la culture française.

Pendant notre excursion à Paris, nous avons eu la chance d’assister à une représentation du célèbre « Tartuffe » de Molière. Le théâtre lui-même était magnifique, un bâtiment doté de décorations somptueuses et d’un grand nombre de bustes des grands intellectuels français. La salle n’était pas particulièrement grande, ce qui permettait au public d’être très proche de la scène. Personnellement, j’ai trouvé la représentation exceptionnelle. La mise-en-scène était extraordinaire et les acteurs ont joué leur rôle d’une manière à la fois désopilante et saisissante.

Tartuffe joué à la Comédie Française /DELALANDE_1827061/Credit:DELALANDE/SIPA/1409241851

Tartuffe joué à la Comédie Française

The Comédie Française

– Ethan Farber

Le théâtre de la comédie française

Le théâtre de la Comédie Française

In the heart of Paris, a few steps from the Louvre, is the Comédie Française theater. Classed as a French cultural institution, the Comédie Française was established by King Louis XIV in 1680. Before, Paris benefited from two theatrical groups, and the creation of the Comédie Française served to unite the two, making it the sole troop authorized to play in the city. Despite the death of Jean-Baptiste Poquelin, better known as Molière, seven years earlier, the Comédie Française was also known as “the Maison de Molière”, or “the House of Molière”, as a sort of hommage to the greatest French actors and playwright.  The Comédie Française is still today one of the most well known and prestigious theaters in France. Over the years, the troop has presented over 30,000 plays from the best French playwrights, most notably Molière. It is a true symbol of French culture.

During our trip to Paris, we were fortunate enough to see a representation of Molière’s famous “Tartuffe”. The theater itself, doted with sumptuous decorations and busts of the great French intellects, is magnificent. The room was not very big, which allowed the public to be very close to the stage. Personally, I found the play to be excpetional. The staging was extraordinary and the actors played their roles in a way that was both funny and gripping.

Tartuffe joué à la Comédie Française /DELALANDE_1827061/Credit:DELALANDE/SIPA/1409241851

Tartuffe presented at the Comédie Française

Le Centre Pompidou

– Naomi Johnson

Vue du Centre Pompidou. Photo de Naomi Johnson.

Vue du Centre Pompidou. Photo de Naomi Johnson.

Chaque fois que je vais à Paris, je visite le Centre Pompidou et notre excursion en avril m’a permis d’y retourner. Le musée d’art moderne et contemporain est un de mes musées préférés au monde. Notre visite était incroyable car nous avons eu droit à une visite avec un guide qui était très bien informé sur les œuvres du musée. Ses explications étaient vraiment remarquables ; je n’aurais pas pu comprendre complètement les œuvres sans les commentaires de notre guide. Au cours de cette visite, nous avons vu des œuvres crées par des artistes célèbres comme Kandinsky, Picasso, Yves Klein et Dali. J’ai vraiment apprécié l’expérience et je suis sûre que j’y reviendrai quand je retournerai à Paris.

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Visite guidée du centre Pompidou – Photo de Julia Coggins

The Centre Pompidou

-Naomi Johnson

View from the Centre Pompidou. Photo by Naomi Johnson.

View from the Centre Pompidou. Photo by Naomi Johnson.

Each time that I’ve gone to Paris, I’ve gone to the Centre Pompidou, and my time in Paris with Dickinson was no exception. The Museum of Modern and Contemporary Art is one of my favorite museums in the world. However, our tour was incredible because it was a private tour with a guide who was very knowledgeable about the museum’s art. His explanations were quite remarkable; I would not have been able to understand the works without his comments. Throughout the tour, we saw works created by famous artists like Kandinksy, Picasso, Yves Klein and Dali. I really appreciated the experience and I’m sure I’ll go back the next time I’m in Paris.

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Guided tour at the Centre Pompidou – Photo by Julia Coggins

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