De Carlisle à la Ville Rose

Author: dickinsonenfrance

? Parcourir la ville, en France et aux États-Unis

Le fait qu’un système ferroviaire national n’existe pas aujourd’hui aux Etats-Unis est une triste réalité. Ce n’est pas le cas d’autres pays autour du globe comme par exemple le Japon, la Suisse, la Corée du Sud ou encore la France. C’est ce dernier cas que nous allons développer ici. Ces différences remontent à la conception même des différents systèmes de chemins de fer. Les trains sont apparus aux Etats-Unis dans un contexte économique et commercial, afin de connecter fermes, champs, fleuves, ports maritimes entre eux dans le but de faciliter le commerce et les échanges économiques. Les trains ont donc été construits rapidement, pendant la révolution industrielle, et avec la seule intention de faire du profit. Un exemple de la manière dont les lignes de trains ont joué un rôle crucial dans la formation des États Unis est que dans le Midwest, plus de 80% des fermes se trouvent à moins de 10 kilomètres d’une station de train exportant céréales ou bétail. Les lignes ferroviaires en France, par contre, ont été construites avec d’autres intentions. Plus que les bénéfices commerciaux, c’est l’affirmation politique et culturelle de Paris en tant que capitale qui a été visée à travers l’établissement des lignes ferroviaires, comme en témoigne la structure centralisée (en étoile) du réseau ferroviaire autour de la capitale française.

Cette différence de mentalité a un impact clair sur la façon dont les grandes villes de chaque pays sont formées et montre ce qu’elles priorisent. Par exemple, Houston au Texas figure parmi les villes les moins accessibles à pied aux États-Unis. Un trajet de 5 minutes en voiture peut rapidement devenir une excursion de 45 minutes à pied du fait du manque de passages piétons et du nombre de routes très fréquentées traversant la ville. Heureusement, certaines villes comme New York sont bien plus accessibles à pied et les transports en commun y sont très usités. Même si certaines villes américaines sont techniquement accessibles à pied, c’est incomparable aux villes françaises et aux moyens dont elles sont connectées. De nombreuses grandes villes américaines sont construites de manière quadrillée, en grille, mettant en évidence l’époque à laquelle elles ont été construites et à quoi elles servaient : ce sont des villes de construction récente et axées sur la commodité, la praticité (notamment concernant la circulation automobile). Même les petites villes sont généralement construites avec une rue principale autour de laquelle tous les bâtiments sont disposés. Ceci est en opposition totale avec les villes françaises qui ont été construites maison par maison selon ce qui était pratique pour les habitants de l’époque, souvent il y a plusieurs siècles. Ceci est vrai pour des villes comme Paris, construites en spirale, mais aussi pour de petites villes comme Conques, qui ont été construites par des maçons au fil du temps à des fins de pèlerinage, menant à des dispositions en apparence aléatoires des maisons. L’architecture des villes de ces pays commence à expliquer la différence de mentalités : la culture versus la commodité à la racine de chaque système. 

Les lignes de train en Europe ne se limitent pas à la France. En effet, des systèmes ferroviaires sont en place pour relier toute l’Europe. Il y a à peine deux semaines, mon cousin, qui fait ses études à Londres, a pris l’Eurostar à Paris pour rendre visite à sa mère et a ensuite pris un train SNCF jusqu’à Toulouse pour venir me voir. Un de mes amis a pris un train pour aller à Barcelone pour le week-end. Ce ne sont que quelques exemples de la façon dont les gens que je connais ont utilisé le système de train en Europe. En revanche, se rendre de New York à n’importe où aux Etats-Unis en dehors de la côte Nord-Est est incroyablement difficile, voire tout simplement impossible.

Cet aspect culturel des objectifs du système des trains met en évidence les différences entre les systèmes de transport américains et français. Un autre aspect important à prendre en considération lors de la comparaison des deux systèmes est qu’aux États-Unis, les lignes de chemin de fer ont aidé à mettre en place les bases de l’aménagement du pays, alors qu’en France, les villes étaient déjà en place et les lignes des trains ont dû être établies sur une base déjà définie.

? Systèmes de transports : des points de vue différents

Lorsque l’on regarde les grands systèmes de transport en commun de villes en France et aux États-Unis, on remarque non seulement que ces différences sont nombreuses, mais aussi qu’elles découlent du mode de pensée de chacun de ces systèmes, système américain, système français. 

La première grande différence entre les systèmes de transport en commun français et américain est l’utilisation de ces systèmes. Les transports en commun français sont utilisés beaucoup plus fréquemment qu’aux États-Unis. Quand on regarde les chiffres, presque 14 % des Français utilisent le système de transport en commun fréquemment, contre seulement 5% des Américains. Ceci étant dit, il existe de grandes disparités : si on observe certaines villes américaines avec des systèmes de transport en commun plus développés, comme New York, le nombre de personnes utilisant les transports en commun rivalise avec et même dépasse celui de certaines grandes villes françaises.

Une deuxième différence importante entre ces systèmes est le niveau de priorité donné aux transports en commun. Le gouvernement français considère qu’un tramway est plus utile qu’une rue, parce qu’un tramway peut servir à beaucoup plus de personnes qu’une voiture individuelle. Ainsi, la priorité donnée aux transports en commun en France est illustrée par le fait que les villes françaises ont tendance à mettre des tramways dans les grandes rues. Cela  souligne le fait que les transports en commun et les piétons sont prioritaires en France, pas les voitures. La France a de nombreux endroits réservés aux piétons (aires piétonnes) et où les voitures sont interdites.

Un autre aspect du système de transport en commun français qui n’est pas encore arrivé aux États-Unis est la présence d’un TGV, ou train à grande vitesse. Le TGV est présent dans toute la France, ainsi que dans de nombreux autres pays européens, et les Européens utilisent régulièrement ce train à la place d’un avion. L’interdiction des vols (en avion) quand il existe une alternative en train de moins de 2h30 vient d’ailleurs juste d’être validée par la Commission européenne, pour des raisons écologiques, afin de privilégier les déplacements en train lorsque cela est possible. Les États-Unis n’ont pas encore ajouté cet aspect du transport en commun, les américains voyageant à travers le pays principalement en avion ou en voiture. La Californie a prévu de construire le premier TGV aux États-Unis, mais les opérations ne commenceront qu’en 2030.

En comparant ces deux systèmes, il semble que la principale cause de ces différences soit la taille des pays. Les États-Unis font environ 17 fois la taille de la France. Par conséquent, dans le développement du système de transport aux États-Unis, il était nécessaire que cette vaste région soit totalement connectée, et au vu des distances à parcourir, il fallait des solutions de transport rapides. Cela pose un problème évident pour le développement des transports en commun (trains, bus, tramways…), surtout à l’échelle nationale, puisqu’il y a beaucoup plus de villes éloignées à connecter entre elles aux Etats-Unis qu’en France. 

Les États-Unis sont donc un pays beaucoup plus grand, mais aussi moins centralisé que la France, aux échelles nationale et internationale. La capitale française, Paris, concentre les lieux de pouvoir (économiquement et politiquement parlant notamment) et de décision: on parle de macrocéphalie. Donc, la France a la capacité de connecter toutes les grandes villes à la capitale. Aux États-Unis, la capitale est Washington DC, et la ville la plus métropolitaine est New York. Non seulement les lieux de pouvoir économique et politique sont donc dissociés, mais en plus, ces deux grandes villes sont sur la côte Est du pays, donc elles sont complètement déconnectées de l’autre côté du pays. Malgré ces différences fondamentales dans la structure du pays, les États-Unis continuent de développer de nouveaux systèmes de transport en commun dans les grandes villes. 

En général, les transports sont très différents dans ces deux pays, et cela crée des différences fondamentales dans la vie quotidienne des citoyens. Le résultat de tous ces facteurs est la présence d’une grande différence dans la relation que les individus ont avec leurs voitures. Aux États-Unis, les voitures ne sont pas considérées comme un choix, elles sont une nécessité. Pour les étudiants américains, fêter ses seize ans est une étape importante: la possibilité de passer son permis de conduire signifie que les jeunes n’ont plus besoin d’être véhiculés à l’école et à leurs activités extra-scolaires par des proches. Ils peuvent conduire eux-mêmes. C’est une grande étape dans la prise d’indépendance d’un étudiant américain. En comparaison, les étudiants français peuvent aller à l’école, au travail, et pratiquer leurs loisirs seuls avant leurs seize ans grâce au système de transport en commun très développé dans les villes. 

Les systèmes de transports français et américain ont une histoire très différente, ce à quoi on peut ajouter un système contemporain de transport très différent également. Ces différences entre les systèmes de transport ont un effet non seulement sur la vie quotidienne des citoyens, mais aussi sur leur relation à leur environnement.

? Explorer son environnement à un autre rythme : une façon d’améliorer sa santé mentale

Non seulement le modèle français favorisant les piétons et leurs déplacements en transports en commun rend la vie plus pratique pour le citoyen lambda moyen, qui utilise les transports en commun comme principal moyen de se déplacer dans la ville, mais ce modèle a aussi d’autres effets positifs, à savoir une meilleure appréciation de la ville pour les habitants d’un Toulouse citoyen et facilement navigable. Les possibilités de stationnement limitées dans le centre-ville animé et pittoresque encouragent les individus à privilégier les déplacements non-automobiles, font qu’il devient effectivement essentiel d’explorer la ville rose à pied ou en utilisant le système de transport en commun efficace.

Ces attributs peuvent également avoir un effet très positif sur la santé mentale des personnes qui vivent à et visitent Toulouse. En effet, la structure non quadrillée de Toulouse signifie qu’il est très simple et nécessaire de sortir à pied et de prendre l’air pour se rendre là où on veut aller. De nombreuses études prouvent que ces déplacements sont bons pour la santé mentale, particulièrement à notre époque où nous avons été freinés par le COVID-19 et ses restrictions, certes nécessaires, mais dures. Il a été prouvé que le fait d’être à l’extérieur atténue les symptômes d’anxiété et de dépression, tout en stimulant la clarté mentale, la productivité et la créativité, alors que dans certaines villes (comme New York ou Los Angeles) le bruit et la circulation peuvent créer beaucoup de stress. La pratique toulousaine de faire la part belle aux piétons facilite grandement les choses, en prenant des mesures comme la mise en place de barrières ou de plots anti-stationnement pour que les voitures ne puissent pas traverser les zones piétonnes. Le centre-ville toulousain est ainsi largement piétonnisé.

Un autre aspect important qui fait de Toulouse un endroit agréable pour les individus sans avoir besoin de s’appuyer sur les voitures est la présence incontournable d’espaces publics qui proposent souvent des divertissements gratuits aux touristes et aux habitants. L’espace qui a tendance à être le plus médiatisé est la place du Capitole, où les gens peuvent profiter d’une grande diversité d’événements avec en toile de fond le magnifique bâtiment du Capitole. Pendant notre séjour ici, dans l’espace de quelques mois, il y a eu un concours de saut à la perche, une dégustation de vin, un festival de la durabilité, un vaste marché de Noël et des marchés hebdomadaires qui offrent aux personnes une chance d’explorer gratuitement la culture locale et la vivacité de la ville. D’après mon expérience personnelle et celle de mes amies, aucune voiture n’est nécessaire pour profiter de ces événements, il suffit d’emprunter le système de transport en commun très efficace, avec notamment trente-huit stations de métro espacées d’environ 10 minutes les unes des autres, ou de faire une promenade avec vue sur la ville, selon la proximité. Les dimanches sont particulièrement appréciés des Toulousains, car le rythme ralentit et on peut prendre plus son temps pour traverser cette belle ville, se balader sans destination précise. Avec des dizaines de marchés ouverts exclusivement le dimanche, il est facile pour les gens d’interagir avec les propriétaires de petites entreprises locales tout en soutenant stimulant l’économie locale, et tout cela sans voyager trop loin ou devoir compter sur des voitures ou des réseaux routiers trop compliqués.

Le mot de la fin

La France possède certaines des villes les plus propices à la marche au monde, et par conséquent, les Toulousains sont parmi les plus heureux et ont le sentiment d’avoir une qualité de vie globale très satisfaisante. Les recherches montrent que les personnes vivant dans des villes non piétonnes avec un volume élevé d’autoroutes et d’autoroutes ne ressentent pas la même chose et se sentent plus déprimées que celles vivant dans des villes où les voitures ne sont pas privilégiées, au profit des piétons et des transports en commun. Comme nous pouvons le constater à partir de ce simple seul fait, il est de la plus haute importance de privilégier un système de transport en commun efficace et piétonnier, comme c’est le cas à Toulouse. Il est impératif que les États-Unis commencent à mettre en œuvre des systèmes comme celui de Toulouse dans ses villes les moins accessibles à pied.

? Navigating cities in France and in the United States

The fact that there exists no convenient nationwide passenger train system in the United States today is an unfortunate reality that is not consistent with many other countries around the globe such as Japan, Switzerland, South Korea, and as will be explained here, France. The reason for this lies in the conception of railways in connection to trade routes in the formation of the USA. They were hastily constructed to connect farms and plantations to river and sea ports to efficiently move product into the trade market. An example of how the expansion of the railway system played a key role in the industrial revolution and the settlement of the West is that in the Midwest over 80% of farms were within 5 miles of a train station for transporting grain, hogs, and cattle. The conception of the French train system however, had different intentions. Instead of constructing railway lines to maximize profit it was established to centralize France and assert Paris as the cultural and political capital of the country. 

The train lines in Europe though are not just in France. In fact railway systems are in place to connect all of Europe. Not even two weeks ago my cousin, who is studying in London, took the Eurostar to Paris to see his mom and then took an SNCF train down to Toulouse to see me. A friend of mine took a train to Barcelona for the weekend. These are just a couple examples of how people I know have benefitted from the train system in Europe. In contrast, to get from New York City to anywhere besides up and down the northeast coast is incredibly difficult, if not just plain inaccessible.

This cultural aspect of the goals behind the train system encompass the differences between American and French transportation systems. Another important aspect to consider when comparing the two systems is that in the US the train lines helped put into place the groundwork of how the country would be laid out whereas in France the cities and towns were already in place and train lines had to be established based on those. 

This difference in mentality shows how major cities in each country are planned and what they prioritize. For example, Houston, Texas is one of the least walkable cities in the US. A 5 minute drive can be a 45 minute walk due to the lack of crosswalks and abundance of major roads crossing the city. Thankfully some cities like New York are walkable and the public transportation is highly used. Even though it is technically walkable, it is nothing like French cities. New York and many other major cities are set up in grids, highlighting when they were built and what purpose they served: recently built and for the sake of convenience. Even small towns are generally constructed with a main road around which all the buildings are built. This is in total opposition to the French cities which were built house by house wherever and however was possible and practical for the inhabitants at the time – often centuries ago. This is true for cities like Paris which are built in a spiral and small towns like Conques that were built by masons over time for pilgrimage purposes, leading to seemingly random house placements. The architecture of the cities in these countries begin to explain the difference in mentalities: culture versus convenience is the root of each system. 

? Different views on transportation systems

When looking at public transport systems in cities in France and in the United States, it is easy to see that these differences are not only numerous, but that at their core lies a fundamentally different outlook on these systems. 

The first key difference between the United States and French public transport systems is the use of these systems. French public transport systems are used much more frequently than those in the United States. Looking at total populations, approximately 14% of French people reported consistently using the public transportation system, compared to only 5% of Americans. However this difference is not cut and dry; when looking at some US cities with more developed public transport systems, like New York City, the percentage of public transportation users rivals and even surpasses some larger French cities.

A second key difference in these systems is the level of priority given to public transport. French governments see much more use in a tramway than a road, as a tram accommodates many more people than a car would. The priority placed on public transport systems in France is shown in the fact that French cities tend to insert public transit tram tracks onto public streets. This highlights the fact that public transport and pedestrians are prioritized over cars. France has many areas of a city or town reserved for pedestrian-only use and in which most or all automobile traffic is prohibited.

Another aspect of the French public transport system that has yet to come to the United States is the presence of a TGV, or a high speed train. The TGV operates all across France, as well as many other European nations, and Europeans use this train in place of a plane. The United States has yet to add this aspect of transportation, traveling across the country in mainly planes or cars. California does have plans to build the US’s first high speed train, but operations are not set to begin until 2030. 

In comparing these two systems, it seems very clear that the largest underlying factor for these differences is size. The United States is approximately 17 times the size of France. Therefore, in the development of the United States transit system, it was taken into account that this vast amount of land all needs to be connected together. This poses an obvious problem with the development of public transport, especially on a national scale, as this transport has many more places to connect together than in France. 

Not only is the United States a much larger country, but it is also less centralized than France, both on a national and international scale. The French capital city, Paris, is located in a very central area of the country. Therefore, France has the luxury of being able to connect all major cities to the capital. In the United States, the capital city is Washington DC, and the most metropolitan city is New York City. Both of these major cities are located on the east coast of the country, making them completely disconnected from the other half of the country. 

Despite these fundamental differences in the structure of the country, the United States is continuing to develop new and improved public transport systems in major cities across the country. 

Overall, transportation in general looks very different in these two countries, and this results in fundamental differences in the daily lives of citizens. The culmination of all these factors leads to a large difference in the relationship that citizens have with cars. In the United States, cars are not looked at as an option, they are a necessity. For American students, turning 16 is a true milestone. Getting a driver’s license means no longer being transported to school and after school activities, and being able to drive themselves. This is a large step for an American student’s independence. French students, however, can get themselves to school, work and extracurriculars through the public transport system before this milestone. 

Along with a difference in the history of transportation, modern transportation is not any more similar. These transportation differences impact not only the daily lives of citizens, but also the relationship that citizens have with their environment.

? Exploring one’s environment at a different pace: a simple way to improve mental health

Not only does France’s model of favoring pedestrians make life more convenient for the average person, who uses public transportation as their main means of getting around the city, but it also boasts other positive effects, namely garnering a better appreciation of the city for the residents of the community-centered and easily-navigable Toulouse. The limited options for parking in the lively and picturesque centre-ville mean that it is essential to explore the pink city on foot or by utilizing the effective public transportation system.

These attributes also can very positively affect the mental health of the people who live in and visit Toulouse. Indeed, Toulouse’s non-grid layout means that it is very simple and necessary to get outside and get some fresh air to get to where they’re trying to go, which research proves time and time again is good for one’s mental health, particularly in this day and age, where we have been set back by COVID-19 and its necessary but tough restrictions. Being outside has proven to ease symptoms of anxiety and depression, as well as boost mental clarity, productivity, and creativity. And whereas in some cities (like New York or Los Angeles) can be stressful with all of the noise and traffic, Toulouse’s practice of favoring pedestrians makes it so much easier, by taking measures like putting roadblocks up so that cars cannot pass through pedestrian-dense areas. 

Another important aspect in making Toulouse a pleasant place for people without needing to rely on cars is all of the community spaces that provide oftentimes free entertainment for tourists and locals. The one that tends to be publicized the most is Place du Capitole, where people can enjoy a variety of events with the backdrop of the beautiful capitol building. During our time here, there was a pole vaulting competition, a wine tasting event, a sustainability festival, an expansive Christmas market, and weekly marchés that offer people a chance to explore the local culture and vivacity of the city free of charge. In my personal experience and the experience of my peers, no car is needed to enjoy these events, only the very efficient public transportation system, with thirty eight stations spaced about 10 minutes apart from each other, or a scenic walk, depending on how close one lives to the Centre Ville. Sundays are a favorite of the people living in Toulouse, as one can take the pace a bit more slowly and take even more time to traverse the lovely city without the expectation to be anywhere. With dozens of markets being open exclusively on Sundays, it is easy for people to interact with local small business owners while boosting the local economy, and all without traveling too far or having to rely on cars or overcomplicated highway systems.

Conclusion

France has some of the world’s most walkable cities, and as a result, the people of Toulouse are some of the happiest and feel that they have a very satisfactory overall quality of life. Research shows that people living in non-walkable cities with a high volume of highways and expressways do not feel the same, and feel more depressed than those living in cities where cars are not favored, but rather pedestrians and public transport. As we can see from this fact alone, it is of utmost importance to favor a system of efficient public transportation and walkability, as experienced in Toulouse. It is imperative for the US to begin to implement systems like Toulouse’s into its less easily walkable cities. 

?Passer au vert en France et aux États-Unis

Vivre au XXIème siècle, c’est tenter tant bien que mal de réduire notre empreinte carbone, c’est chercher à consommer moins et mieux. De par un système capitaliste, les États-Unis sont l’un des plus grands consommateurs du monde : en moyenne, chaque Américain jette 1,8 kilos de déchets par jour. Pour nombre d’entre nous, réduire ses déchets et économiser de l’énergie sont des objectifs que nous cherchons à atteindre quotidiennement, mais cela demande de véritables efforts et des habitudes de consommation responsables. Bien que la France ait aussi un système économique plutôt capitaliste, les Français mettent en place des habitudes quotidiennes plus évidentes afin de réduire leur consommation d’énergie et leurs déchets. Notre article a pour but d’examiner les différences culturelles entre France et États-Unis en ce qui concerne leurs habitudes écoresponsables. Nous évoquerons l’ironie quant au fait que les Américains dépensent plus (d’argent) pour être plus écoresponsables, tandis que les Français dépensent moins pour être plus écoresponsables. Nous explorerons les différentes approches à l’écologie dans les deux pays ainsi que les différences dans la vie de tous les jours concernant les habitudes de consommation.

? Passer au Vert avec les Transports

Certaines villes en France, notamment celles qui ont une grande population, ont des systèmes de vélos en libre-service, souvent surnommés Vélib’ à l’oral : c’est un programme public qui permet d’emprunter un vélo. Les vélos, selon la ville, sont manuels ou électriques. Le programme de vélo partagé est plus ou moins accessible: en général, il y a des options de paiement à l’heure, à la semaine ou à l’année qui le rendent accessible aux habitants locaux ainsi qu’aux touristes. La pléthore de vélos et de stations de vélo permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre créées par des voitures. 

Les bus en France sont électriques ou roulent au gaz naturel au lieu de rouler à l’essence traditionnelle. Il y a de nombreux arrêts de bus dans la ville, avec des arrivées de bus toutes les cinq à quinze minutes, selon la ligne concernée. De façon semblable aux vélos, il y a des moyens de paiement variés et les tarifs abordables (surtout à Toulouse) encouragent la population à prendre le bus ou les vélos parce qu’ils constituent des moyens de transport en commun fiables et rapides. La fréquence des bus, les nombreux arrêts et le fait qu’ils soient électriques mettent en évidence la décision en France de préserver l’énergie.

De plus, les voitures électriques sont plus abordables : à la FNAC, le célèbre magasin d’appareils électroniques et de livres, il y a une voiture qui s’appelle la Citroën Ami : c’est une petite voiture électrique avec deux places avec des paiements à partir de 19 euros par mois. La France propose une grande diversité de voitures électriques, allant de modèles basiques à des modèles de luxe.

L’utilisation des transports en commun aux États-Unis est plus faible par rapport à celle de la France. Bien que des options de transport comme les bus, les trains, les métros et les tramways existent aux États-Unis, leur utilisation est réservée aux zones urbaines densément peuplées avec les ressources et les infrastructures nécessaires pour les accueillir : une étude d’avril 2021 montre que 70 % des usagers des transports publics des États-Unis habitent l’une des sept plus grandes régions métropolitaines du pays. Dans l’ensemble du pays, cependant, les gens utilisent rarement les transports en commun (par rapport aux grandes régions métropolitaines) : en 2019, seulement environ 5 % de tous les travailleurs aux États-Unis ont choisi les transports en commun pour leurs trajets. Mais sur une note plus positive, de nombreux Américains choisissent le vélo pour se rendre au travail, réduisant ainsi leurs émissions carbone et les programmes de covoiturage deviennent de plus en plus populaires dans les villes des États-Unis. Pourtant, 75,9 % des personnes se déplaçant pour leur travail aux États-Unis ont choisi de conduire seuls dans leurs véhicules personnels. Cela montre que la planification urbaine américaine donne fortement la priorité aux voitures par rapport aux vélos ou aux piétons. Avec les larges routes du pays, les autoroutes facilement accessibles et la culture sociale entourant la propriété automobile, l’automobile a clairement la mainmise sur les trajets et la culture américaines. Cette hiérarchisation est directement liée à la popularité des automobiles dans le pays au cours du siècle dernier.

?Passer au Vert Chez Soi

À la maison, les Français économisent l’énergie au quotidien. Dans la plupart des foyers, il n’y a pas de sèche-linge. Au lieu de cela, les Français font sécher leurs vêtements à l’air libre. Cela réduit considérablement la consommation d’énergie d’un logement, surtout lorsque de nombreux domiciles adhèrent à cette norme.

En outre, de nombreux appartements et maisons ne sont pas équipés de la climatisation. En été, les Français ouvrent leurs fenêtres pour permettre à un courant d’air de traverser la maison afin de la rafraîchir le soir, toute la nuit, jusqu’au matin. Le matin, ils ferment les fenêtres et les volets afin que le soleil ne pénètre pas à l’intérieur pour réchauffer la maison. Cette méthode s’est avérée efficace pendant plusieurs générations, mais aujourd’hui, avec l’augmentation de la température dans le monde du fait du réchauffement climatique, elle s’avère de plus en plus problématique. À la maison, une autre tendance culturelle consiste à éteindre les lumières lorsque personne n’est dans la pièce ou lorsqu’on la quitte. Souvent, on monte les volets pour profiter de la lumière naturelle afin de réduire la consommation d’énergie dans la maison. 

En ce qui concerne la consommation d’eau, les toilettes ont deux boutons : le plus petit permet de tirer la chasse d’eau moins longtemps et le plus grand de tirer la chasse d’eau plus longtemps. Sous la douche, les Français prennent des douches courtes ; la douche est considérée comme un moyen de se nettoyer plutôt que comme un moment de détente. En outre, de nombreuses personnes ferment l’eau de la douche pendant l’application du shampooing ou du gel douche et ne remettent l’eau que pour se rincer. Ces habitudes de réduction de la consommation d’énergie et d’eau conduisent à un taux de consommation d’énergie plus faible à l’échelle nationale.

En revanche, vivre de manière “écologique” aux États-Unis est une affaire coûteuse. Ceux qui en ont les moyens installent souvent des panneaux solaires sur leur toit, équipent leur maison de la technologie “smart home” ou achètent une Tesla électrique. Bien que ces actions réduisent l’empreinte carbone et soient plus durables, elles sont beaucoup trop coûteuses dans leur état actuel pour devenir la norme. Passer au vert, bien qu’il s’agisse d’un objectif incroyablement important, est devenu une tendance aux États-Unis pour les quelques privilégiés qui peuvent se le permettre. La culture sociale américaine n’a pas adopté les attitudes nécessaires pour réduire la consommation de manière abordable. Bien qu’il existe des actions quotidiennes qui pourraient être prises, comme des douches plus courtes, une utilisation moindre de la climatisation et du chauffage, la réduction de la conduite des véhicules personnels et la diminution des repas au restaurant, de nombreux Américains ne sont pas prêts à changer leur vie pour le bien de la planète.  

En France, les aliments sont cultivés différemment. Il existe des pratiques plus durables, comme la diminution des hormones chez les animaux et des pesticides sur les plantes. Leurs pratiques de conservation des aliments sont plus économes en énergie. Au lieu de mettre les aliments chauds dans le réfrigérateur, ils les laissent reposer jusqu’à ce que leur température baisse, afin que le réfrigérateur n’ait pas à travailler plus pour refroidir la température interne des plats. L’approche des Français en matière de conservation de l’énergie et des aliments permet de réduire considérablement leur consommation.  

Les pratiques de durabilité à la maison aux États-Unis, en particulier celles qui concernent l’alimentation, sont insuffisantes par rapport à celles de la France. Alors que le monde entier gaspille environ 1,4 milliard de tonnes de nourriture par an, l’Amérique est le plus grand contributeur à ce chiffre avec près de 40 millions de tonnes par an. On estime que ce chiffre représente entre 30 et 40 % de l’approvisionnement alimentaire du pays. Les causes du gaspillage alimentaire extrême sont complexes, mais la mauvaise compréhension des dates de péremption est un facteur important : plus de 80% des Américains jettent de la nourriture qui pourrait être consommée par peur d’intoxication alimentaire. De plus, les portions dans les restaurants aux États-Unis sont excessives et ont doublé voire triplé au cours des vingt dernières années. Bien sûr, ceci participe à l’étendue des gaspillages alimentaires, d’une part par les restaurants, d’autre part via le fait que les restes ramenés chez soi finissent souvent à la poubelle et ne sont donc pas utilisés.

L’abondance des fast-foods aux États-Unis joue un rôle majeur dans le gaspillage alimentaire mais aussi dans l’utilisation excessive d’emballages plastiques et papiers. Cela inclut les contenants à emporter, l’utilisation excessive d’emballages et un manque de matériaux recyclables. Même les emballages qui pourraient être recyclés sont souvent jetés aux ordures. Pour un pays avide d’argent tel que les États-Unis, il apparaît surprenant que l’industrie de la restauration rapide néglige l’économie de 11 milliards de dollars que représenterait le simple fait de recycler leurs emballages.

Même si la restauration rapide aux États-Unis contribue lourdement à la destruction de notre planète, nombreux sont ceux qui y ont recours en raison de leurs prix imbattables. L’achat de produits biologiques ou écoresponsables aux États-Unis est en moyenne 47% plus cher que l’achat de leurs équivalents conventionnels. Ces prix reflètent bien sûr les exigences plus élevées en termes de bien-être animal, d’attention portée aux pesticides, et d’absence d’OGMs. De nombreux Américains aimeraient manger plus responsable, mais ce n’est tout simplement pas permis par leur budget.

?Le mot de la fin

Les objectifs de conservation français et américains atteignent des buts similaires avec des motivations différentes. En observant les habitudes de conservation françaises par le biais de la vie en famille d’accueil et de la vie à Toulouse, il est clair que les Français mènent une vie synonyme de conservation, indépendamment du gain social. Cela diffère grandement des idées américaines sur la conservation.

Aux États-Unis, un grand nombre de choix écologiques ont un coût élevé ou suivent les “tendances” actuelles. La conservation est moins une décision respectueuse de l’environnement qu’un moyen de continuer à se présenter comme une tendance. Cela est dû en partie au prix de l’énergie dans chaque pays. L’essence, par exemple, est très différente aux États-Unis et en France. En France, un gallon d’essence coûte $6,21 USD. Le prix d’un gallon aux États-Unis est en moyenne de $4,09 USD. Bien que les prix de l’essence fluctuent, ces moyennes montrent la différence de près de deux dollars dans un gallon d’essence entre les deux pays. Il est plus coûteux financièrement de conduire en France, et la culture de la conduite automobile est donc beaucoup moins apparente.

Parmi les autres pratiques quotidiennes liées à la conservation, citons la réduction des déchets alimentaires. Les États-Unis sont connus pour leurs grandes portions et leurs excès de consommation, ce qui est moins le cas en France. On trouve des portions plus petites dans les restaurants, ce qui permet de réduire le gaspillage alimentaire dans son ensemble. À la maison, économiser la nourriture est extrêmement important. Le fait de dîner dans un foyer français a permis de constater que les Français font tout pour minimiser le gaspillage alimentaire, qu’il s’agisse de conserver les dernières bouchées de pâtes du dîner ou de remettre dans le réfrigérateur un citron qui n’a pas été complètement pressé.

De plus, les pratiques de compost diffèrent aux États-Unis et en France. Aux États-Unis, une machine à compost intérieur/automatique peut coûter jusqu’à $400 USD. S’il est possible de créer son propre système de compostage dans son jardin, cela prend du temps et nécessite des recherches et des matériaux que de nombreux Américains ne sont pas prêts à se procurer. Certains États ont mis en place des initiatives de compostage, mais les États-Unis varient beaucoup d’un État à l’autre en matière d’efforts de compostage. En France, plus précisément à Toulouse, la ville finance des initiatives de compostage. La ville finance une installation de compostage en plein air, qui coûte entre 15 et 25 euros. Ce niveau de conservation est devenu un véritable réflexe en France, et il a certainement fallu un certain temps pour s’y adapter en tant qu’Américaine.

Les pratiques de conservation font partie de la routine quotidienne, et sont moins associées à la nécessité d’acheter plus en France. Aux États-Unis, il est courant pour les gens d’acheter pour économiser (paradoxalement): qu’il s’agisse de l’achat du dernier modèle Tesla, d’une machine à compost fantaisie (et hors de prix) ou de la modernisation des appareils électroménagers pour les rendre plus “intelligents”, l’environnementalisme a presque toujours un prix. La France semble prendre des mesures plus petites, plus quotidiennes, pour mener une vie globalement ancrée dans la conservation, sans avoir à acheter le dernier gadget pour y parvenir.

?Going Green in France and in the US

The reality of living in the 21st century is tirelessly trying to find ways to reduce your carbon footprint or to just consume less in general. Under a capitalist system, the United States has become one of the biggest consumers of the world with the average American throwing out 4.5 pounds of trash per day. Reducing waste and conserving energy is something that most of us strive towards each day but it takes true effort and mindful consumption habits. Although France has also favored a capitalist oriented economy, the French have more obvious daily practices in order to reduce their energy consumption and waste generation. This article aims to draw specific comparisons between United States and French citizens in regards to their daily practices that care for our environment. It will discuss the irony of Americans’ spending more money to be environmentally conscious and how the French are able to spend less money to do the same. It will explore the different approaches to Ecology in both countries and moreover, the ways in which everyday life looks different in regards to consumption habits.

?Going Green : on the move

In certain cities throughout France that have a higher population have shared city bike programs, often referred to as ‘vélib.’ These bikes, depending on the city, are manual and/or electric. Within the bikeshare programs, there are various payment plans which are relatively affordable. There are typically options such as pay by the hour, a year pass, or a week pass which makes it accessible to citizens and visitors. The plentitude of bikes and bike docking points reduces air pollution and greenhouse gas emissions by gas-based cars. 

The buses in France are mostly electric, instead of diesel fueled. There are plenty of bus stops scattered throughout cities at which buses arrive every five to fifteen minutes, depending on the route. Similar to the bikes, there are payment options for the bus that are affordable to the average resident. Providing affordable payment encourages people to take the bus or ride bikes because they are both reliable and quick forms of transportation. The frequency of buses, the numerous stops, and the fact that they are electricity-fueled prove the dedication in France to preserve energy.

In addition to various forms of public transportation, there is far more accessibility to electric cars at an affordable cost. At the FNAC, the popular electronic chain store in France, they display the Citroen Ami : it is a small two-seater car with many payment plans as low as 19 euros per month. France has developed a market of electric cars that suit the base model needs all the way up to luxury. 

Public transportation use in the United States pales in comparison to that of France. Although public transportation options such as buses, trains, subways and trams exist in the US, their use is relegated to densely-populated urban areas with the resources and infrastructure to accommodate them: indeed, a report from the U.S. Census Bureau released in April 2021 shows that 70% of the United States’ public transportation users are from one of the country’s seven largest metropolitan areas. In the country as a whole, however, people rarely use public transportation (compared to the larger metropolitan areas): in 2019, only around 5% of all workers in the United States chose public transportation for their commutes. But on a positive note, many Americans choose to bike to work, thus reducing their carbon emissions and bike sharing programs are becoming more and more popular in cities in the United States. On the other hand 75.9% of commuters in the U.S. opted to drive alone in their personal vehicles. This shows that America’s city planning heavily prioritizes cars to bikes or pedestrians. With the country’s wide roads, easily accessible freeways, and social culture surrounding car ownership, the automobile has a stronghold on the American commute and culture. This prioritization is directly related to the popularity of automobiles in the country over the past century.

Transportation remains the top source of greenhouse gas emissions in the United States with cars contributing a whopping 60% and freight trucks adding 23% to the already massive total. Cities in the United States have been attempting to encourage citizens to switch to electric or hybrid vehicles by offering tax incentives and building more charging stations. However, these vehicles make up less than 1% of the country’s 250 million cars. One maker of electric vehicles, Tesla, has made headway in enticing Americans to go green on the road. Unfortunately, the popularity of these vehicles is less for their carbon neutrality and more for the status that they provide: they are extremely expensive and carry the prestige of comparably-priced luxury vehicles. In comparison with the Citroen Ami, it is a much smaller size which makes it much more user friendly and easy to maneuver around a small city, like Toulouse. There is less of a prestige with this model of car but one can argue that the practicality of it outweighs the prestige of a Tesla. 

?Going Green : At Home

At home, the French preserve energy on a regular basis. In most homes, there are no drying machines for laundry. Instead, the French air dry their clothing. This reduces energy consumption in a household significantly, especially when many households adhere to this norm.

Additionally, many houses and apartments do not have air conditioning. In the summer, the French open their windows to allow for an air current to pass through the house to cool it in the evening, through the night, up until the morning. In the morning, they close the windows and close the blinds so that sun does not go inside to heat the home up. This has proved effective for several generations but now with the increase of temperature worldwide, it proves to be more and more problematic. At home, another cultural tendency is to turn off the lights when no one is in the room or when leaving the room. Oftentimes, blinds will go up and they will use natural light to cut down on energy consumption in the house. Regarding water consumption, in the bathrooms, the toilets have two buttons: the smaller one is for less water and the larger one is for more water to flush. In the shower, the French take short showers; a shower is seen as a way to cleanse oneself rather than relaxation time. In addition, many people turn the shower off while applying shampoo or body wash and only turn on the water to rinse off. These habits around reducing energy and water lead to a lower energy consumption rate nation-wide.

On the other hand, living in an “eco-friendly” manner in the United States is a costly affair. Those with the means often install solar panels on their roofs, outfit their homes with “smart home” technology, or purchase an electric Tesla. Although these actions lower carbon footprint and are more sustainable, they are far too expensive in their current state to become the norm. Going green, though it is an incredibly important goal, is something that has become a trend in the United States for the privileged few who can afford it. American social culture has not adopted the necessary attitudes towards affordably lowering consumption. Although there are daily actions that could be taken such as shorter showers, less use of air conditioning and heating, cutting down on driving  personal vehicles, and eating at restaurants less, many Americans are not willing to change their lives for the good of the planet.  

In France, the food is grown differently. There are more sustainable practices such as decreased hormones in animals and less pesticides on plants. Their practices for conserving food are more energy efficient. Instead of putting food that is warm in the fridge, they will let it sit out until it decreases in temperature so that the fridge does not have to work as hard to cool the internal temperature down. The French’s approach to energy and food preservation decreases their consumption significantly. 

At-home practices for sustainability in the United States, specifically those surrounding food, are lacking in comparison to those in France. While the entire world wastes around 1.4 billion tons of food per year, America is the largest contributor to this number with nearly 40 million tons per year. This number is estimated to be between 30% and 40% of the nation’s food supply. The causes of extreme food waste in the United States are complicated, however widespread misunderstanding of expiration labels is a large contributor. More than 80% of Americans discard consumable food because they fear foodborne illnesses will be present at the “sell by” date. In addition, the portion sizes at American restaurants are excessive and have doubled or tripled within the last twenty years. Of course, this contributes to food waste from either the restaurants themselves or from underutilized leftovers brought home and eventually to the garbage. The abundance of fast food in the U.S. contributes not only to food waste but also paper and plastic use and waste. To-go containers, overpackaging, and a lack of recyclable materials greatly contribute to waste generation in the country. However, even the packaging that could be recycled is often tossed in the trash. For a money-hungry country such as the United States, it is surprising that fast food companies have missed out on around 11 billion dollars in potential revenue from recycling their packaging.

Although fast food in the United States contributes heavily to the destruction of our planet, many turn to it for its cheap prices. Purchasing sustainably grown or organic food in America is 47% more expensive on average. These prices reflect the higher standards for animal welfare, avoidance of pesticides, and lack of GMOs. While many Americans would choose to eat sustainably, it is simply above their budget. 

?Conclusion

French and American aims at conservation accomplish similar goals with different motives. While observing French conservation habits through host living and living in Toulouse, it is clear that the French live a life that is synonymous with conservation, regardless of social gain.

This differs greatly from American ideas surrounding conservation. In the United States, a large amount of environmentally friendly choices come at great cost or follow current “trends”. Conservation is less of an environmentally friendly decision, and more of a way to continue to present as on trend. This is in part due to the price of energy in each country. Gasoline, for example, differs greatly in the US and France. In France, one gallon of gas costs $6.21 USD. The price of a gallon in the US averages at $4.09 USD. While gas prices fluctuate, these averages show the nearly two dollar difference in a gallon of gas between the two countries. It is more expensive to drive in France, and the culture of driving is much less apparent as a result of this.

Other daily practices surrounding conservation include minimizing food waste. The US is known for large portion sizes and operating in excess, and this is less of the case in France. One will find smaller portions in restaurants, and this results in less food waste overall. At home, saving food is extremely important. Dining in a French household has shown the lengths that the French go to minimize food waste, whether it is saving the last few bites of pasta from dinner or putting a lemon back in the fridge that hasn’t been juiced all the way.

Additionally, compost practices differ in the US versus France. In the US, an indoor/automatic compost machine can cost up to $400. While it is possible to create your own compost set up for the backyard, it is both time consuming and requires research and materials that many Americans are not willing to procure. Certain states have composting initiatives, but the US varies greatly state by state in composting efforts. In France, specifically Toulouse, the city finances composting initiatives. The city will finance an outdoor compost set up, which costs between 15-25 euros. This level of conservation is almost second nature, and definitely took a period of time to adjust to as an American.

Conservation practices are a part of daily routine, not something to be bought into in France. In the US, it is common for people to buy into conservation. Whether that is buying the latest Tesla model, a fancy (and overpriced) at home compost machine, or upgrading home appliances to be “smarter,” environmentalism almost always comes at a price. France seems to take smaller, more habitual steps to lead a life that is overall rooted in conservation, without having to buy the latest gadget to accomplish this. 

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