De Carlisle à la Ville Rose

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Éditorial : avril 2015

Nous voici à la fin du mois d’avril et nos étudiants sont tous rentrés des vacances de printemps avec encore plus de tampons dans leurs passeports ! Il leur reste un mois pour passer leurs examens et profiter du printemps à Toulouse avant de rentrer aux Etats-Unis. Dans cette édition de La Une, trois étudiants vous livrent leurs observations à propos de la télévision, du rituel des repas et du système éducatif en France. N’oubliez pas de consulter la rubrique ‘Excursions’ pour découvrir notre dernière excursion de l’année en Catalogne !

Bonne lecture,
Julia

(De gauche à droite) Lizzy, Laura, Andrew, Julia, Claire, Lauren et Claudia se sont retrouvés au Maroc pendant les vacances...par hasard!

(De gauche à droite) Lizzy, Laura, Andrew, Julia, Claire, Lauren et Claudia se sont retrouvés au Maroc pendant les vacances…par hasard!

La télévision aux États-Unis et en France

Une photo de la finale de The Voice : la plus belle voix

  Une photo de la finale de The Voice : la plus belle voix

Tout au long du semestre je me suis vraiment impliqué pour mieux comprendre la ville de Toulouse et les mentalités françaises. Normalement pour cela on pense à des découvertes culturelles en dehors de la maison comme visiter les musées et les églises et marcher dans la ville parmi ses habitants. Cependant, il existe un endroit dans la maison qu’on peut utiliser pour découvrir des différences culturelles : le monde de la télévision. Je la regarde quelques soirs pendant la semaine avec mes hôtes et voici mes réflexions à ce sujet.

Comme aux États-Unis il y a une variété de programmation et de chaînes à regarder. Pendant mon séjour à Toulouse j’ai regardé les émissions comme Nos Chers Voisins, C’est Cantaloup, les nouvelles et les jeux télévisés comme The Voice ou QI. Pour moi le système de diffusion des émissions est intéressant. Nos Chers Voisins et C’est Cantaloup, par exemple, sont des émissions courtes qui se déroulent chaque soir pour moins d’une demi-heure. D’autres émissions comme The Voice et les séries se déroulent régulièrement un jour de la semaine et seulement une fois par semaine. Finalement, il y a quelques émissions comme QI qui sont diffusées un soir spécifique (le vendredi), mais pas toutes les semaines. Chaque semaine une nouvelle émission prend la place de l’autre de la semaine précédente et elles fluctuent.

L’émission que j’aime le plus est The Voice : la plus belle voix. Je sais que l’émission est presque identique à celle de The Voice aux EE UU, mais ici c’est à la française. La saison quatre s’est terminé samedi dernier (Allez Lilian et Équipe Zazie !), mais jusqu’à maintenant je regardais l’émission chaque semaine principalement pour découvrir les chansons et les artistes français. Les juges utilisent des mots que je ne connais pas parce qu’ils sont techniques pour critiquer la musique, mais j’écoute et j’apprends. Les séries américaines comme cela sont assez populaires en France. J’ai demandé aux étudiants français quelle était leur émission préférée et j’ai reçu plusieurs fois la même réponse comme « Desperate Houswives » et « The Simpsons ». Pour moi c’était bizarre parce qu’on ne regarde presque jamais les émissions françaises aux EE UU, mais ici c’est l’inverse. Même la musique que les concurrents chantent est un mélange des chansons anglaises et françaises. Il est facile de voir l’influence du monde anglophone sur le monde français.

Pour moi, l’émission la plus choquante, mais aussi la plus française s’appelle C’est Cantaloup. Le but de l’émission est de se moquer des politiciens par le doublage des blagues sous les clips vidéo des politiciens. C’est la satire française. J’essaie de comprendre et c’est difficile parce que je ne suis pas au courant de tout ce qui se passe dans la politique française. Mais pour moi, cette émission, même dans ses cinq minutes, est la plus irrévérencieuse de toutes. Aux EE UU on a Saturday Night Live et les deux émissions sont similaires mais en même temps complètement différentes parce qu’on se moque seulement des politiciens dans la version française.

La France a aussi des publicités (PUB) pendant et entre les émissions. Elles ne sont pas aussi fréquentes qu’aux Etats-Unis, mais elles durent plus de temps. Les sujets pour les PUB sont similaires aux publicités aux Etats-Unis, le plus fréquent étant l’alimentation (McDo, Carrefour, etc.), mais je ne vois presque jamais les PUB pour les médicaments. Un autre sujet très utilisé aux Etats-Unis est les bandes-annonces pour les nouveaux films, mais ici je les vois rarement. Les sujets peuvent changer entre la France et les EE UU mais les méthodes pour attirer le téléspectateur sont presque pareilles. Dans les PUB j’ai vu l’usage d’humour et de la musique qui marchent très bien. Une de mes favorites est la PUB pour Sosh où ils essaient de dire « Je ne suis pas chez Sosh » comme un vire langue et c’est inoubliable. Je sais qu’il est important de ne pas rester à la maison tout le temps, mais quand on est chez soi il y a des découvertes qui nous attendent derrière l’écran.

-Gabriel Chong-Ling

 

Les repas de la journée en France: du petit-déjeuner au dîner

Toulouse est une ville riche de culture et remplie d’occasions pour profiter de la culture, mais les habitudes quotidiennes des Toulousains sont ce qui m’intéressent le plus. En particulier, les étiquettes de table sont un des aspects de la culture française que je trouve le plus différent par rapport aux Etats-Unis.

Chaque jour, je me lève et j’entre dans la cuisine pour préparer mon petit déjeuner. Je n’aime pas beaucoup le petit déjeuner, chez moi à Boston je mange surtout un bagel ou je consomme un verre de jus et une barre de céréales et je pars pour la journée. Ici, le petit déjeuner est un vrai repas. Les filles de ma famille d’accueil mangent un grand bol de lait chaud avec la poudre supplément de Banania et les céréales Chocopic aussi. Au début de mon séjour à Toulouse la quantité de nourriture qu’elles consommaient pour le premier repas de la journée m’a étonnée mais après quelques mois à Toulouse je comprends la raison pour laquelle elles mangent autant. La pause entre le petit déjeuner et le déjeuner est de quatre heures minimum ! Pour une fille de vingt-et-un ans comme moi c’est beaucoup, mais pour une fille de sept ans comme la plus petite de ma famille d’accueil c’est incompréhensible pour moi de penser à comment elle peut attendre quatre heures entre les repas, surtout quand il n’existe pas de pause le matin pour grignoter. En fait, les grignotages devraient être évités en général en France pour les adultes. J’ai été un peu horrifiée quand j’ai appris que c’est le cas parce que je suis accoutumée à manger un petit en cas toutes les deux ou trois heures quand je suis à Dickinson. Il faut aussi mentionner qu’à Dickinson les cours n’arrêtent pas à l’heure du déjeuner et il est toujours possible d’avoir un jour où vous n’avez que 10 minutes pour chercher un sandwich au « Quarry » ou au « Grab-n-go ».

Après le déjeuner qui est très semblable au repas de midi aux Etats-Unis, sauf qu’il y aune présence plus typique d’alcool, on ne mange pas avant 19h ou plus tard quand on mange le dîner. Les enfants ont un sursis, heureusement, ou ils peuvent manger un « goûter » qui est un grignotage quand ils rentrent à la maison après l’école. Mes hôtes préfèrent les sandwichs faits d’une barre de chocolat entre deux tranches de pain. Miammm. Les adultes, j’ai observé, se servent d’un verre de bière ou un cocktail s’ils sont en ville avec les amis. Cet évènement se passe vers 17h jusqu’à l’heure du dîner (qui est entre 19h et 22h en général) et il s’agit d’un moment de détente à la fin de la journée. Cet aspect me plaît selon la culture française. C’est comme la « Happy Hour » aux Etats-Unis, mais un peu plus sophistiqué pour le manque de nourriture. L’heure du dîner en France aussi incarne l’idée de manger et puis de se reposer parce que le dîner est un repas pas pressé qui peut être terminé et suivi par le sommeil.

J’apprécie la structure des repas en France. Aux Etats-Unis on ne respecte pas le repas et je trouvais qu’il n’y a pas beaucoup de moments où ma famille mange ensemble comme à Toulouse. J’aime le côté familial et convivial du souper en France, et il va me manquer quand je partirai.

-Hannah Matlack

L’Éducation en France : Apprendre à apprendre sans jugement

L'école Saint-Stanislas

L’école Saint-Stanislas

J’ai commencé mon semestre à Toulouse impatiente de découvrir le système d’éducation français. Comme je voudrais devenir professeur ou institutrice, l’éducation est ma passion. Avant d’arriver à Toulouse, j’avais lu des livres qui expliquent les systèmes d’éducation à travers le monde, notamment en France, mais ce semestre j’avais la chance de vivre un système complètement diffèrent du mien.

Ce semestre j’ai travaillé à Saint Stanislas, une école privée et catholique dans le quartier de Carmes. Chaque semaine, j’ai donné des cours d’anglais aux élèves. Les élèves avec qui j’ai travaillé ont de quatre à huit ans. Ils sont vivants et pleins d’énergie. J’ai observé qu’à Saint Stanislas, les jeunes élèves ont beaucoup plus de temps pour jouer en plein air, pour s’amuser et pour être indépendants qu’aux États-Unis. Les maîtresses donnent plus de liberté aux élèves. Elles les laissent tomber, faire des bêtises et apprendre eux-mêmes que bien qu’on aille toujours tomber dans la vie, il est toujours possible de se lever et de continuer.

Quand je suis arrivée, je les ai rencontrés dans la cour de récréation. Il y avait des élèves partout. Ils couraient partout, ils criaient fort et la situation ressemblait à un véritable chaos. Les maitresses étaient ensemble près de la porte. Elles parlaient ensemble. Madame Tilly, la directrice, m’a présentée aux maitresses et puis elle est partie.

Immédiatement, un petit garçon a dit en pleurant « Maitresse, Charles m’a fait mal au coude ! » L’une des maitresses poussait le petit et disait « Pas maintenant, vas-y Constantin ». Quelques minutes après, une fille s’est approchée de nous en disant la même chose. Quelqu’un lui avait fait mal, mais encore, la maitresse a ignoré ses plaintes. J’ai trouvé ces échanges sévères et les maitresses insensibles. Aux États-Unis, les maitresses sont toujours très gentilles et sympathiques envers les élèves. Quand un enfant pleure, la maitresse américaine s’occupe de lui avec soin. J’ai commencé de comparer les deux pays, mais puis je me suis rendue compte que cette comparaison n’était pas utile.

Les comparaisons entre deux cultures créent des généralisations énormes qui ne considèrent pas les facteurs individuels de chaque individu. Ces comparaisons aussi réduisent chaque culture à des stéréotypes qui ne sont pas précis. Dans ce cas à l’école, ma comparaison m’a fait penser que les maîtresses sont méchantes ou insensibles. Après avoir laissé cette comparaison, je pouvais voir qu’en réalité, ces femmes sont vraiment gentilles et sympathiques. Elles aiment leurs enfants, mais elles savent qu’il est nécessaire de faire respecter les règles pour que les enfants puissent apprendre les normes. Bien que leur discipline me semble dure encore, je ne pouvais pas comprendre les complexités de la situation parce que je comparais toujours la France aux États-Unis.

Mes élèves à Saint Stanislas sont pleins de surprises. Chaque leçon me donne des défis et des obstacles. En réalité, je crois que bien que mes élèves aient appris beaucoup grâce à moi, c’était eux qui m’ont enseigné. Cette expérience m’a permis de mieux comprendre la méthodologie de l’enseignement, mais aussi de mieux comprendre le contexte dans lequel ces élèves apprennent. Mes expériences à Saint Stanislas et à l’Institut Catholique de Toulouse m’aident à apprécier davantage le système américain et aussi m’aident à mûrir. Depuis trois ans, je suis en train de devenir professeur. Ces expériences en France sont précieuses parce qu’elles contribuent énormément à ma formation professionnelle et académique, mais la plus importante, ma formation individuelle.

– Olivia Calcaterra

Des dessins des étudiants d'Olivia

Des dessins des étudiants d’Olivia

L'école Saint-Stanislas

L’école Saint-Stanislas

Editorial mars 2015 : de la rue du Japon au Jardin Japonais

L’équipe de Dickinson en France et Dickinson College sont heureux de vous annoncer que notre centre d’études toulousain quittera la rue du Japon pour s’installer à partir de la fin du mois de juillet 2015 au 2, place Alphonse Jourdain. Niché à proximité du Jardin japonais, dans le quartier de Compans-Caffarelli, et à deux pas des facultés du centre ville, notre nouveau centre d’études se situe dans une rue piétonne au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation faisant face au campus de la Toulouse Business School.

Fidèles à la mission d’immersion et d’engagement dans la mobilité académique initiée par le département d’études françaises et francophones de Dickinson, nous nous rapprochons du cœur de la ville rose dans un souci d’amélioration des conditions d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite tout en continuant de favoriser les échanges avec nos divers partenaires. Nos nouveaux locaux conserveront les mêmes fonctions et assureront les mêmes dispositifs d’accompagnement proposés à notre public depuis plus de trente ans : espace d’accueil, d’orientation, et d’échange ; bureaux administratifs assurant le lien et la collaboration avec nos partenaires locaux, nos hôtes d’accueil et notre maison mère ; lieu privilégié d’enseignement interculturel et de recherche. Nous vous invitons à découvrir le nouveau centre Dickinson dès la rentrée de l’automne 2015.

Nouvelle adresse à compter du 31 juillet 2015 :

Dickinson en France – 2, place Alphonse Jourdain, 31000 Toulouse

Tél: 05 61 25 83 21 – M: Compans Caffarelli

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Source:www.flickr.comphotoslyli1211388372736-1

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Salon du chocolat : une découverte culturelle

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Souvent, quand je prends le métro, je vois des publicités pour différents événements qui se déroulent à Toulouse. Une pièce de théâtre, un match de sport, ou une exposition … je n’avais jamais accordé beaucoup d’attention à elles jusqu’à récemment. La semaine dernière, un ami m’a fait remarquer une publicité pour un Salon du Chocolat. J’ai été immédiatement intriguée. Comme c’est souvent le cas, nous avons pu acheter des billets d’étudiants de prix réduit à l’exposition. Ce n’était que quelques minutes à pied et je sautais de joie. Le Salon avait lieu au Parc des Expositions, un espace géant à Toulouse créé pour de tels événements. Cette exposition particulière avait déjà été à Paris, Lyon, et Marseille.

Dès l’entrée, j’étais un peu débordée. Stands remplissaient l’espace géant débordant de tous les différents types et formes de chocolat. Il y avait des truffes, des macarons, des fruits, des fondus, des caramels mous, des gelées, du chocolat chaud, des gaufres et pour ne nommer que quelques-uns. Nous avons commencé à faire notre chemin à travers la foule, en faisant la dégustation des échantillons et en testant tous les arômes. Nous avons mangé des gaufres salées pour le déjeuner, avec le plus riche des chocolats chauds. Après un certain temps, nous avons regardé certains spectacles aussi qui se passaient. Nous avons même eu la chance de voir un peu d’une émission de pâtisserie.

Dans le spectacle, un jeune homme a démontré comment faire un morceau de chocolat qui ressemblait remarquablement à un morceau d’écorce. Jusque-là, je ne m’étais pas rendu compte de la patience et de l’habileté qu’il faut pour travailler avec un matériau si divers que le chocolat.

La brochure que nous avons reçue avait à la fois une carte et les biographies de tous les différents artisans et interprètes étant présentés. Il était inspirant de lire à propos de tous ces gens qui avaient fait du chocolat le travail de leur vie. Leur passion se sentait dans leurs produits. À un stand, il y avait une femme nue peinte avec du chocolat. C’était tellement beau que cela m’a rendu tellement curieuse de savoir comment quelqu’un avait ce genre de travail.

C’était tellement incroyable de voir tous ces artisans rassemblés pour vendre leur produit unique, et encore plus, c’était amusant d’être avec tous les Toulousains. Nulle part ailleurs je ne peux imaginer avoir un festival tout à fait comme cela, sauf en France. Je me sentais vraiment partie de la communauté et j’ai hâte de découvrir ce que cette ville animée offrira la prochaine fois !

– Jenna Lamb

La pratique du sport pour les jeunes en France et aux Etats-Unis

Pour mon service civique ce semestre à Toulouse, j’aide à enseigner la natation aux enfants avec le club TOAC Natation. J’aime bien cette occasion de travailler avec des enfants parce qu’il me plaît de partager mon enthousiasme pour la natation. Comme j’ai déjà enseigné la natation pendant plusieurs années aux États-Unis, j’ai pensé que ce travail avec TOAC Natation devrait être facile. Mais, j’avais tort parce que le jargon des sports est souvent très spécifique et unique. Pendant les premières séances d’instruction, j’ai eu des difficultés avec quelques mots tels que « palme », « tuba », et « planche ». Cela m’a fait me rendre compte du fait que, bien qu’on s’exprime presque couramment une langue étrangère, il y a toujours les mots techniques qui ne sont employés que dans des situations spécifiques. Heureusement, j’ai trouvé un service civique où je peux apprendre ces mots qui ne sont pas du tout communs.

De plus, pendant que les enfants nagent, j’ai l’occasion de parler avec les autres maitres- nageurs avec qui je travaille. En discutant des différences entre des clubs de sports en France et aux États-Unis, j’ai appris des contrastes intéressants par rapport aux sports organisés pour les jeunes. En France, il n’y a pas beaucoup d’équipes de sport qui font partie du lycée. À Toulouse et partout en France, les athlètes du lycée s’entraînent avec les clubs de sports parce que les équipes scolaires n’existent pas. Les lycées français n’ont pas souvent de piscines ni de grands stades pour le sport. De l’autre côté, aux États-Unis, presque chaque lycée possède une piscine et des terrains de basketball, de football américain, et de football. De plus, les réussites des équipes de lycées américains sont plus importantes que celles des équipes de club, particulièrement par rapport aux bourses universitaires. À mon avis, ce qui est lié au manque d’équipes de lycée en France, c’est qu’il n’y a pas autant de fierté et de loyauté pour son lycée qu’aux États-Unis. En France, les lycées n’ont pas de mascotte et la communauté n’est pas unifiée en soutenant un seul lycée comme aux États-Unis.

Enfin, il est intéressant que l’accent mis sur les sports au lycée aux Etats-Unis ne propose pas toujours des objectifs pour tout le monde comme en France. C’est-à-dire que la formation française s’intéresse au but que chaque élève atteigne a un certain niveau en sport, alors que la formation américaine n’oblige pas toujours les compétences en sport. Cela est évident parce que les examens américains, le « SAT » et « ACT » n’ont pas d’évaluation athlétique, tandis que le bac en France a une partie supplémentaire pour tester les capacités sportives. Alors, ce n’est pas le fait que les sports sont plus importants dans un pays ou l’autre ; chacun a de différents moyens pour soutenir la constitution athlétique des jeunes.

-Nathan Wolf

Comprendre la culture à travers le théâtre

Quand je voyage ailleurs, je profite des occasions culturelles comme les expositions, les pièces, les opéras, etc. Pourtant, il est facile d’oublier que Toulouse a aussi des occasions géniales pour mieux comprendre la culture française. Par exemple, il y a deux semaines, j’ai assisté à une pièce de théâtre au Théâtre du Pavé qui s’appelle « La Cantatrice Chauve », écrit par Eugène Ionesco dans les années 50. C’est une pièce du style absurde et il s’agit de deux couples qui s’engagent dans des plaisanteries insensées. Les acteurs et les actrices étaient presque nus et leurs coiffures étaient très bizarres, désordonnées et colorées. Il y avait beaucoup de phrases étranges, des bruits aléatoires et des mouvements bizarres et parfois c’était un peu difficile à suivre. Ce n’était pas certainement une pièce typique et c’était ma première expérience avec du théâtre de l’absurde.

Cependant, j’ai trouvé que c’était possible de comprendre les blagues et je riais à voix haute. Parfois, j’ai oublié qu’ils parlaient en français ! En réflexion, la pièce était une façon géniale de ressentir les styles de l’humour français. De plus, c’était un test idéal pour la compréhension du langage ! Je pense que j’ai appris quelques nouveaux mots de vocabulaire en écoutant la pièce et en situant les mots inconnus dans leur contexte. C’était amusant de me sentir comme une personne réelle française. Donc, il est important d’explorer et de trouver les expériences culturelles ici à Toulouse. Un but majeur de ce semestre est de parler couramment. Pour apprendre les mots inconnus et pour améliorer les compétences de compréhension, les pièces, comme « La Cantatrice Chauve », sont des ressources inestimables.

De plus, il y a des autres possibilités pour apprendre en dehors des pièces. Tout le monde a des intérêts différents et Toulouse est une ville remplie avec d’occasions pour les expériences culturelles. Peu importe ce qu’on choisit, il est important de mieux comprendre les racines culturelles de Toulouse et de la langue française.

-Lauren Wachenfeld

Les dimanches en France

Après plusieurs mois en France, je suis plus à l’aise avec la culture et les coutumes françaises. Cependant, les premières semaines étaient pleines de malentendus ainsi que de rencontres un peu maladroites. Notre premier weekend en France, mon amie et moi avons décidé que nous voulions aller en ville pour trouver un café, un salon de thé, ou un restaurant pour manger et faire un peu de travail. Nous avons décidé que notre point de rendez-vous serait la place Esquirol en centre-ville. J’ai attendu le bus pendant plusieurs minutes car ils n’arrivent pas avec la même fréquence le dimanche que la semaine, mais je suis arrivée en ville vers midi, prête à déjeuner.

Mon amie et moi avions des adresses de quelques cafés près de Esquirol qui avaient l’air bien sur Yelp ou étaient recommandés par des étudiants des semestres passés, alors nous en avons choisi un et nous y sommes allées. Malheureusement, quand nous sommes arrivées au café, c’était fermé. J’étais un peu déçue, mais nous avions les noms et les adresses de quelques autres et, au lieu d’abandonner notre rêve, nous avons persévéré. Nous n’avions pas de chance au deuxième café non plus car il était fermé jusqu’au 14h, alors nous sommes allées au salon de thé qui était au coin de la rue. Il y avait beaucoup de monde alors nous étions vraiment heureuses d’avoir trouvé un lieu où manger et travailler qui n’était pas fermé !

Nous sommes entrées et j’ai demandé, avec mon bel accent américain, « Avez-vous encore des places pour le déjeuner ? ». Le monsieur m’a regardé avec un air confus avant de dire « vous avez une réservation, mademoiselle ? ». Non, j’ai dit que nous n’en avions pas, mais que nous pouvions attendre. Malheureusement le monsieur nous a informées que le salon de thé était complet pour le reste de la journée.

Nous l’avons remercié et nous sommes sorties du salon dans la rue calme en réfléchissant que si la plupart d’autres restaurants était fermés le dimanche ce seraient logique que les salons du thé soient bondés. Finalement, nous avons décidé de travailler un peu dans le McDo (qui était vraiment plus chic que ceux aux États-Unis), car il y aurait sans doute des places là-bas.

Pour moi, le fait que les restaurants sont fermés le dimanche n’était pas tout à fait inattendu, mais quand même j’étais surprise de voir à quel degré Toulouse ferme. C’est sans doute lié à l’héritage catholique de France qui reste assez fort dans l’esprit des Français, même si la France est maintenant un pays laïque. En tout cas, après ce premier weekend je suis beaucoup plus consciente des horaires français, car ils sont vraiment différents de ceux aux États-Unis !

-Claire Gambee

Éditorial : février 2015

Chères lectrices, chers lecteurs,

Le mois de février s’est récemment achevé et la dernière édition de La Une est enfin là ! Je vous laisse découvrir ce que nos étudiants ont à dire de ce dernier mois et de leurs vacances d’hiver.  N’oubliez pas de lire à propos de notre séjour à Paris dans la rubrique ‘Excursions’ !

Bonne lecture,

Julia

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