L’art de l’exposition

L’exposition « Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient » à la Fondation Espace Écureuil m’a vraiment aidée à comprendre la puissance et l’importance de la conservation de l’art contemporain. Avant, je n’étais pas vraiment enthousiaste à propos de l’art contemporain, car j’ai trouvé que les peintures du style futurisme, fauvisme, etc. sont trop difficiles à comprendre et trop abstraites pour pouvoir être appréciées par la masse. Cependant, cette exposition a un peu changé mon opinion, car j’ai réalisé à quel point l’art contemporain peut être interactif et combien d’efforts les commissaires ont consacré à la mise en place d’une exposition.

La première chose qui me touche vraiment, c’est l’écran de la salle 3 qui affiche des photos de nuages ​​envoyées par des gens du monde entier. Le commissaire a choisi de juxtaposer des photographies prises par des gens ordinaires avec des œuvres d’artistes professionnels. Un visiteur peut même voir sa propre photo sur le mur ! Placer une œuvre personnelle dans l’espace d’une galerie d’art est un moyen très direct de démontrer au public que l’art appartient à tous et que la porte de l’art contemporain est grande ouverte.

Et j’ai trouvé étonnant que dans la quatrième salle : Souffle du poète, les visiteurs puissent emporter avec eux un papier de citation poétique imprimée. Ces citations sont imprimées sur du papier de couleur et empilées à un endroit évident, invitant les le public à les regarder et à en apporter un chez eux. Je l’ai même trouvé une œuvre d’art en soi car la couleur répond à l’installation suspendue au plafond. Cette conception interactive permet aux visiteurs de choisir la citation qu’ils préfèrent et de ramener chez eux en souvenir de cette exposition.

De plus, il existe de nombreux petits dessins dans la galerie dans lesquels le conservateur a consacré de nombreux efforts pour aider les spectateurs à mieux apprécier cette exposition. Par exemple, il a réuni deux œuvres avec des sujets similaires – un petit humain entouré par le magnifique monde naturel – pour comparer différentes techniques d’art. Il a positionné la photographie des fleurs très bas sur le mur puisque les fleurs poussent au sol dans la nature ; les gens doivent regarder vers le bas ou plier les jambes pour voir ce travail comme s’ils sentaient une vraie fleur. Le conservateur a choisi la lumière au-dessus des escaliers spécifiquement afin de laisser leurs ombres se projeter sur le mur et la fleur, ce qui invite les visiteurs à descendre les escaliers jusqu’à la salle de « L’épaisseur de l’ombre ». Il a relié l’espace de la galerie aux œuvres d’art pour permettre aux visiteurs de mieux se plonger dans leur appréciation.

Tous ces éléments de l’exposition m’intéressent vraiment et me font réfléchir sur les différentes façons de monter une exposition et leurs effets. Je comprends maintenant que le cœur de l’exposition est vraiment d’inviter les gens dans ce monde de l’art, d’avoir notre propre compréhension de chaque œuvre et de participer à ce processus de création artistique.

Note : 16/20

Très agréable de ‘visiter’ cette exposition de vos sensibilités, Katie. Vous nous faites découvrir bien des éléments autrement perdus pour nous dans l’art de l’accrochage!

Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient : une revue

L’exposition “Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient” à la Fondation d’Art Contemporain est une collection des oeuvres des époques différentes qui montre les similarités d’art entre ces périodes différentes en même temps qu’il raconte une histoire.

Personnellement, j‘interprète le titre d’être un commentaire sur les similarités entre les oeuvres crées plus récemment et les oeuvres du passé, même s’ils étaient créés dans des circonstances différentes. Le titre de l’exposition fait référence à l’idée qu’au présent, la société ne connaîtra jamais la vie des personnes qui ont vécu au passé. Nous ne saurons jamais la terre que les artistes du passé ont vue. Cette exposition nous montre que les oeuvres avec les styles qui durent sont créées dans les circonstances complètement différentes.

L’exposition commence avec une focalisation sur les yeux. Les oeuvres se focalisent sur les yeux qui regardent au monde. Cette oeuvre bleue est un exemple, une oeuvre moderne avec un seul oeil qui regarde intensément quelque chose. C’est la base de cette exposition, la vue. Le titre de l’exposition fait référence à l’idée qu’au présent, la société ne connaîtra jamais la vie des personnes qui ont vécu au passé.

Les salles prochaines se focalisent sur la nature et ce qu’on voit dedans. Ces oeuvres prochaines me font rappeler d’une expression en anglais : “The eyes are the window to the soul. (Les yeux sont la fenêtre de l’âme.) En français, cette phrase est traduite en remplacement “la fenêtre” avec “le miroir.” On voit deux vidéos ici, un ou nous, les spectateurs, regardons une fenêtre et la nature qui est à l’extérieur. À l’étage en dessous, on voit une chambre avec un vidéo d’un homme qui se regarde dans un miroir.

Ces deux films nous plongent dans les deux expériences. Dans le film de la fenêtre, nous sommes les personnages dans le film, nous regardons la fenêtre, mais aussi nous regardons la vue de la personne à laquelle cette chambre appartient. Dans le film du miroir, nous regardons un homme qui se regarde ; nous sommes les spectateurs, pas les personnages principaux. On voit l’angoisse de cet homme qui se regarde, mais on ne sait pas pourquoi. 

Les films nous expliquent l’idée de cette exposition, que “Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient.” Cette idée ne fait pas référence juste aux gens du passé, mais aussi aux gens que nous rencontrons toutes les journées.

           

En résumé, cette exposition traverse la notion de la vue jusqu’aux notions que chaque personne voit le monde différemment à cause de leurs expériences. J’ai trouvé cet exposition d’être profond et d’envoie un message qui est tellement exigé dans notre société. Il montre que on ne peut pas supposer le point de vue de personne et je trouve ce message d’être très important.

Note : 16

Des remarques tout à fait pertinentes, Emma. Merci de ce partage de points de vue.

Une Nouvelle Perspective

Quand nous sommes allés à l’exhibition de « Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient », j’étais touchée par les sensations. Tous les aspects physiques : j’ai absorbé des bruits, des couleurs et des lumières qui m’avaient environnée. Comme il y a beaucoup de sensations, mes pensées étaient plus lentes. Je me sentais hors de ma zone de confort, mais j’ai eu aussi un sens de paix.

Je trouve que souvent, je pense trop. Trop et tout le temps. Au contraire, dans ce musée, je ne pouvais pas penser. J’ai regardé tous, j’ai marché partout et j’ai rigolé avec mes camarades, mais je ne pensais pas.

Au contraire, le mercredi dernier, je suis allée à un autre musée d’art. Il était cool, avec des peintures historiques et impressionnantes, mais pas personnel. « Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient » est différente parce qu’il m’a forcé de me trouver dans un environnement où je n’ai pas compris toutes les perspectives (des artistes, des thèmes historiques et modernes, des sensations physiques qui m’ont donné surpris). Alors, j’ai dû penser après on fut parti.

Donc, maintenant, dans mes temps libres, je réfléchis que la beauté de ce musée est l’attention aux détails à la vie moderne. Il y de science (avec les nuages dans les bocaux), des peintures qui comparent l’addiction aux téléphones, et des bruits des enfants qui jouent. Tous ces éléments m’ont fait pensées à comment je vis. Est-ce que j’ai un esprit ouvert à tous, à apprendre plusieurs de choses pour m’améliorer et améliorer le monde ? Où est-ce que je pense trop de choses insignifiants ?

Quand on entre les chambres au fond du musée, il y a un vidéo d’un homme qui se met devant un miroir. Le truc est que le miroir n’est pas vraiment un miroir, mais il est en fait une piscine dans laquelle l’homme se tombe. La perspective de ce vidéo m’a challengé de repenser des choses que je considère comme acquis.

En conclusion, ce musée m’a appris que, quand je me sens que je pense trop, je dois me situer dans mon environnement physique. Je dois focaliser sur les sensations. Puis, je peux vivre dans le moment et apprendre des choses réel, des choses qui sont nouveau, des choses qui je ne peux pas déjà considérer parce qu’ils sont dehors de ma perspective présent.

Note : 16/20

Les ouvertures et des révélations pour nous tous Marie! Je vous remercie de les avoir partagées avec tant de sincérité.

Mon réveil du week-end: le recyclage de verre à Toulouse

Description

La première semaine à Toulouse, après de nombreuses orientations et expérimentations des cours, j’avais vraiment d’attente pour une grasse matinée sur le week-end. Néanmoins, le samedi matin envers 8h, j’ai été réveillée par le bruit des verres cassés. Toute de suite, j’avais peur que mon hôtesse ait laissé tomber un verre et se soit blessée. Je suis rapidement descendue à la salle de cuisine et je n’ai trouvé personne. Le bruit des verres cassés continuait, et après avoir entendu plus attentivement, je croyais qu’il vînt à l’extérieure de la maison. Alors, j’ai suivi le bruit jusqu’au coin de ma rue, et là, j’ai trouvé une image si bizarre: une dame âgée en train de jeter plusieurs bouteilles du vin dans un contenant gris plus grand que ma penderie! Après qu’elle est partie, je me suis approché au contenant. À la tête de ce contenant, il y a une petite fiche avec des catégories des choses permises au-dedans et avec l’instruction de les déposer. J’ai complètement « sacrifié » pour apprendre une chose si nouvelle pour moi: le recyclage de verre à Toulouse!
(Dépôt des verres au marché Victor Hugo avec des petits contenants)

Inteprétation

Pendant mes trois ans au Dickinson, avec l’enthousiaasme de l’école pour la protection de l’environnement j’ai bien appris la catégorisation et le recyclage des déchets. Mais au Dickinson, et à Carlisle en général, on jette toutes sortes des déchets recycables, y compris des verres, ensemble dans une boîte verte en plastique, et on la met devant sa maison. Les déchets sont donc collectés dans la nuit ou tôt le matin par un camion. Mais dans mon quartier à Toulouse, les verres sont déposés dans des contenants spécifiques et d’autres déchets recyclables sont collectés des poubelles de chaque maison. « Pourquoi est-ce que le verre est séparé parmi des déchets recyclable? », ai-je démandé à mon hôtesse pendant un dîner. D’abord, elle m’a répondu qu’elle ne savait pas donc j’ai essayé de deviner une raison qui nous a bien rigolé: parce que les Français boivent beaucoup de vin! Curieuse encore, j’ai commencé de payer plus d’attention du recyclage à Toulouse pour trouver la vraie raison. Il s’avère qu’il y a également un recyclage séparé pour les emballages et les papiers avec son propre contenant en gris et bleu, mais les contenants en gris et vert sont plus dominants. Pendant mon voyage à Málaga en Espagne, j’ai vu au moins 4 contenants différents pour des déchets recyclables, y compris un pour le verre, un pour le plastique, un pour le papier et un pour de l’huile utilisée! Après, j’ai discuté le phénomène avec un étudiant qui vient d’Allemagne, le pays réputé pour son excellente valorisation des gaspillages. Finalement, il m’a donné un aperçu raisonnable: c’est pour garantir un travail sécuritaire et pour accélérer le processus au tri des déchets. C’est-à-dire que des ouvriers aux installations de recyclage ne doivent ni reclasser des gaspillages ni affronter le risque du verre cassé, qui peut causer des entailles graves.

Évaluation

Dans mon opinion, ce système français de valorisation des déchets exige beaucoup d’effort collectif des habitants et de l’administration locale quand-même. L’administration locale fournit un service de recyclage gratuit avec des contenants spécipiques et elle fait confiance aux citoyens de classer proprement leur déchets. À l’autre côté, des habitants doivent prendre du temps pour aller aux contenants et déposer leurs verres en croyant que l’installation des gaspillages fait son travail correctement et protéger l’environnement des habitants. C’est différent qu’aux États-Unis, où un tel service est payant et fourni par les entreprises privées qui retiennent l’attention des habitants – les « Dieus » – en promettant la convenance de la collection des déchets recyclable à la porte de la maison. En général, je crois que le système français est meilleure pour encourager le recyclage et alors, la conscience de l’environnement. Mais, si on s’écarte de ce système, qui est basé sur la confiance des deux côtés, ou on consomme plus à cause de ce système, il fera plus de dommage à la Terre que d’avantage. Néanmoins, ce système est un symbole positif de la conscience des Français, ou des Européens en général, envers l’environnement. Le seule désavantage est le bruit, mais c’est un petit prix pour un grand profit collectif.

Note avant la correction : 15,5/20

Un très bon sujet, bien recherché et avec de l’humour! Saviez vous qu’il est interdit de faire le recyclage trop tôt le matin? La vidéo est aussi bien efficace pour illustrer votre sujet.

 

Toulouse, mine de trésors linguistiques

Je n’ai pas pu arrêter de sourire. J’ai relu la fiche pleine des petites carrées toutes colorées tenue dans mes doigts. Lundi : français, anglais, chinois, russe; Mardi : anglais, espagnol; Mercredi : anglais, arabe, italien …. Les ateliers de 11 langues se trouvent dans le Centre Ressources de Langues dans la bibliothèque de l’Arsenal et pour une fondue de langues comme moi, c’était même meilleur qu’un chocolatier. Le premier atelier auquel j’ai assisté était celui de japonais. Il y avait deux français de niveaux différents là avec moi et une professeur. Des jours, c’est juste un autre étudiant ou même moi seule. C’est incroyable d’avoir l’assistance d’un professeur pour toi seule. Ce type de tutorat peut coûter 20 euros par heure aux États-Unis, mais c’est fourni gratuitement aux étudiants ici. C’est aussi facile à trouver des cafés de langues et d’autres événements d’échange linguistiques.

Les langues sont plus valorisées en France. C’est une partie de l’éducation universelle pour tous les Français. La France est aussi dans une région où il y a plusieurs pays juste à côté, contrairement aux États-Unis.  Le fait que Toulouse est une ville près de l’Espagne et qu’elle accueille plusieurs étudiants étrangers chaque année contribue à cet interêt vers l’international que je vois dans tout le monde ici. Mon amie Salma a vérifié que l’apprentissage des langues est commun. Les étudiants en collège apprennent déjà deux langues étrangères et il y en a qui apprend une troisième au lycée. À l’IEP, tout le monde apprend l’anglais et une autre langue étrangère. Ça faire de l’ombre à la spécialisation d’Études Internationales à Wash U, qui n’exige que deux ans d’apprentissage de langue étrangère de ses étudiants. Cependant, Salma constate que Toulouse avec son dynamisme cosmopolite est l’exception plutôt que la règle. Elle l’attribue à la culture universitaire avant tout, ce qui entraine de nombreux cafés, bars et ateliers de langues.

Les attitudes vers l’apprentissage de langues en France sont très différentes que celles aux États-Unis, mais il y en a des similarités. En dépit des expériences plus variées des Français vers les langues étrangères, ce n’est pas un sujet aimé par tout le monde. Les ateliers de langues au CRL, au moins de chinois et de japonais, n’ont que deux ou trois étudiants qui assistent au temps donné. Les langues étrangères sont une partie ancrée dans l’Éducation française, mais comme passion, elles restent quand même à la marge.

Note finale : 16/20

Voici un excellent billet de blog Paige! C’est un sujet qui vous touche et la forme ainsi que le niveau de langue suivent parfaitement. Nous sommes contents que vous et Salma (et d’autres) profitent de ce contexte favorable d’apprentissage de langues à Toulouse qui n’est malheureusement pas représentatif de la France en générale. Par ailleurs, il peut se trouver un sentiment d’invasion par l’anglais et/ou même de la xénophobie…

Voyager en Europe

Des qu’on est arrivé à Toulouse, je pensais déjà à partir. Nous n’avons qu’un nombre limité de week-ends au cours du semestre, et j’ai plusieurs amis qui étudient dans différentes villes d’Europe. Je me suis donc fixé comme objectif d’aller en visiter au moins quelques-uns au cours du semestre. Cela me paraissait très normal, et dans mon esprit, j’imaginais que ce serait le cas également pour les Français et les Européens en général. Si vous viviez sur un continent avec tant de capitales culturelles et historiques, et qu’il était relativement pas trop cher et rapide de voyager entre eux, il semble raisonnable — au moins pour moi — que vous les visiterez de temps en temps. Mais quand j’ai mentionné à un de mes amis français que j’allais à Vienne pour le week-end pour rendre visite à quelques amis, il a semblé surpris que je planifie un voyage comme ça, et qu’il ne pense jamais vraiment à aller visiter d’autres pays, même si cela est facilement disponible.

Il m’a surpris quand il a dit cela car dans mon esprit, cela semblait tellement logique que vous voudriez voyager si vous vivez dans un endroit qui a tant de choses à voir. Cependant, il est logique que si vous vivez en France, ou vraiment n’importe où en Europe, une partie de l’attrait — d’aller voir une ville éloignée parce que vous ne seriez normalement pas en mesure — ne s’applique pas. Comme mon ami me l’a expliqué, si vous grandissez en Europe, vous savez que tous ces différents pays avec leur propre histoire et culture sont autour de vous, mais cela fait partie de la vie depuis que vous êtes enfant, et il vous désensibilise . Une partie du charme de voyager quelque part loin pour voir quelque chose que vous avez toujours voulu voir disparaît, et cela devient juste une autre grande ville à quelques heures de chez vous. Puisqu’il n’est plus urgent d’aller visiter des autres endroits, il perd son attrait.

Me at the airport
CDG —> VIE

En y réfléchissant, ce que mon ami m’a dit a beaucoup de sens. Je suppose qu’aux États-Unis, je fais exactement la même chose. Il y a tellement de villes célèbres autour de nous que je ne visite jamais, car elles ont toujours été là, elles le seront toujours là, et à cause de cela, une partie du mysticisme a disparu. Par exemple, je suis passé devant Washington D.C. des dizaines de fois et je l’ai vu de l’autoroute, mais je n’ai jamais vraiment visité et je n’ai même jamais eu un fort désir de le faire. De même avec New York, presque toutes les personnes à qui j’ai parlé à Toulouse connaissent la ville, et ils me demandent toutes si je vais et me disent qu’ils ont toujours voulu la visiter. Si moi je le voulais, je pourrais visiter New York de chez moi presque tous les week-ends, mais je n’ai jamais vraiment eu envie. Cela étant dit, tout comme la façon dont un Européen serait toujours très excité de visiter New York ou D.C., j’ai toujours hâte de faire un tour du continent pendant que je suis ici.

Note finale : 15/20

Un bon changement de perspective pour voir le voyage, et l’envie du voyage par rapport au contexte local, géographique.

Apprendre Une Langue

Description

Pour mes vacances d’hiver, j’ai choisi d’aller en Espagne et marcher el Camino, un sentier des pèlerins. J’ai eu deux vols avec une escale à Madrid. À l’aéroport, j’ai parlé anglais. Mais quand je suis arrivée à Sarria, ma première destination, personne ne parle ni le français ni l’anglais. Je ne pensais pas que toutes les personnes en Espagne parleraient l’anglais ou le français, mais il était trop difficile à communiquer avec les personnes qui ont possédé les auberges que j’ai utilisées pendant la semaine. Je sais seulement deux mots de l’Espagnole: holà et gracias. J’ai appris un autre pendant les vacances: desayuno, c’est-à-dire le petit-déjeuner.

vieille maison en Espagne

Interprétation

Avant les vacances, je croyais que je ne parlais pas bien le français. Oui, je savais comment dire des phrases simples, mais je ne pouvais pas parler couramment comme je peux en anglais. Je croyais que mon français était mauvais. Mais quand j’ai voyagé en Espagne et je ne pouvais rien dire, je me suis rendue compte de mon don pour le français. En Espagne, je ne pouvais pas du tout parler avec les gens que j’ai rencontrés et cela m’a choqué. Je ne pensais pas que il serait facile de communiquer, mais j’avais oublié toutes les années que j’ai passées à étudier le français !

Je crois que on espère que une personne, quand il réalise que la femme avec qu’il parle ne parle pas l’espagnole, serait sympa. En grande partie, c’est vrai! La plupart des gens qui j’ai rencontré pendant mes vacances étaient très sympa. Mais il y avait quelques gens, comme mon chauffeur de taxi, qui était fâché contre moi à cause de mon mauvais compréhension. Cela monte qu’on ne peut pas attendre que tout le monde sera compréhensif!

Quand je suis en France, je peux dire, pour la plupart, n’importe quoi. Les phrases seront simple et peut-être je utiliserai les mêmes verbes, mais je peux les dires. Et cela suffit! Tant que je peux faire passer le message et mon audience me comprend, je gagne.

Évaluation

Je crois que quelquefois des étudiants étrangers pensent que s’ils ne parlent pas couramment, ils sont ratés. Mais cela n’est pas le cas ! Il faut retenir que le processus d’apprendre une langue est longue et fatigant et il y a beaucoup d’étapes. La langue française est une chose compliquée et il y a beaucoup de règles et  d’exceptions de ces règles et quelques années sont nécessaires pour devenir couramment. La chose la plus importante est que je peux communiquer mes idées et opinions. Quand je parle avec quelqu’un, entre ma connaissance de la langue française et sa connaissance de la langue anglaise, nous pouvons toujours trouver un terrain d’entente où nous pouvons communiquer.

Note du blog : 15/20

Ceci est un excellent sujet Katie! Pourquoi sauter l’étape de l’interprétation à plusieurs points de vue et de partager votre avis avec des personnes locales? Cette partie manque pour l’instant…

Petites Maisons Partout!

D : Ce que j’ai remarqué qui est tellement différente dans les deux pays est la maison. La différence est frappante quand on est arrivé d’une banlieue américaine. D’abord on ne peut pas vraiment voir la maison française à cause de la clôture qui l’entoure. Puis on remarque que la taille de la maison française est inférieure de plus de la moitié à celle de la maison américaine en général. On passe par le portail et on voit un tout petit jardin, par rapport au grand jardin ouvert des Américains. Dedans, la maison française est typiquement plus petite que la maison américaine et les pièces sont souvent connectées les unes les autres. Aux Etats-Unis il est attendu que les maisons ont trois étages, souvent un grand sous-sol, et un garage. Bien que ma maison aux Etats-Unis soit petite par rapport aux autres maisons américaines, elle est massive en comparaison avec la maison de mes hôtes. Après avoir vécue pendant deux mois dans une maison française, je ne vois pas très bien pourquoi les américains construisent les si grandes maisons !

I : Je pense qu’une explication pour cette phénomène est assez évidente—le fait que la France est plus petite que les Etats-Unis. Tout simplement il y a beaucoup moins d’espace en France, et en Europe en général pour construire des grandes maisons. Je pense que les Français sont plus habitués à partager l’espace les uns les autres alors que l’idée d’avoir l’espace personnelle est une idée très protégée par les Américains. Aux Etats-Unis il me semble que les Américains n’aiment pas beaucoup partager l’espace, on aime avoir la distance même dans la maison. Quelque chose que je ne comprenais pas c’était pourquoi les Français ont les clôtures qui entourent les maisons. J’ai parlé avec mes hôtes et ils m’ont dit que les Français aiment l’intimité. De plus ils ont dit que le fait que les jardins américains sont souvent ouverts les choque. Ils ont dit que c’est aussi une question de la sécurité, il y a beaucoup de gens dans une petite espace et il y a plus de voleurs, par rapport aux banlieues américaines en général.

E : Je pense que les explications pour les différences entre la maison française et la maison américaine sont assez claires après ma conversation avec mes hôtes. Bien que j’aime les petites maisons ici, ma maison aux Etats-Unis et mon grand jardin me manquent un peu. D’après un de mes cours de la culture française à Dickinson, je me souviens qu’une autre explication pourquoi les maisons sont clôturées en France peut être à cause de l’histoire de guerres en France. La France battait beaucoup de guerres avec ses voisins dans l’histoire du pays et ce n’est pas pareil pour les Américains. Donc en France, on avait toujours l’habitude d’être un peu soupçonneux de ses voisins parce qu’autre fois la vie de la maison était entourée par la guerre, surtout pendant les guerres mondiales. Alors qu’aux Etats-Unis on n’a pas vraiment battu des grandes guerres comme ça sur notre propre territoire, donc les maisons sont assez éloignées du conflit dans l’histoire et ça peut-être ajouter à l’explication que mes hôtes m’ont donné.

Note finale : 16/20

Encore un sujet très pertinent qui touche aux ‘espaces’ culturels. Bons échanges avec les hôtes et par rapport aux informations des cours antérieurs…

L’église et l’art contemporain

Introduction

Lorsque j’ai visité le Couvent des Jacobins à Toulouse, j’ai toute de suite été attiré par sa belle architecture, le jardin délicat et sa riche histoire. Ce qui a le plus attiré mon attention, ce sont les vitraux magnifiquement décorés avec des motifs floraux et de motifs religieux. Cependant, chaque fois que j’ai essayé de prendre une photo, il y avait toujours un tube peut-être en plastique qui détruisait la vue. Il y a une série de tubes installés en ligne de différentes couleurs, suspendus au toit avec une corde. Ils ont un fort sentiment de modernité et d’industrialisation. Ces tubes ne correspondent pas du tout à l’ambiance sacrée et ancienne de l’église. Que font ces étranges tubes suspendus au toit dans une église ?

Interprétation

J’ai regardé autour de l’église et j’ai trouvé une affiche à côté de l’entrée. Elle a expliqué le contexte des tubes. Il s’agit d’une installation d’art contemporain intitulée MESURE DE LA LUMIÈRE, réalisée par un artiste qui s’appelle Sarkis. Il y a sept tubes de cristal néon au total, qui sont suspendus dans chacun des intervalles de la colonnade de l’église. Chaque tube est l’une des sept couleurs de l’arc-en-ciel. L’artiste a essayé d’utiliser les couleurs comme métaphores de la vie, du bonheur, de la diversité, de la conciliation, de l’ascension, etc.

J’ai demandé l’avis de ma famille d’accueil sur ce qu’ils pensent de l’art contemporain dans les églises. Toute la famille est chrétienne et ils vont régulièrement à l’église. Je veux savoir ce que les gens qui utilisent sérieusement l’espace pensent. Et ce fut une réponse rapide – ils n’aiment pas ça ! Ils ont l’impression que l’art contemporain détruit l’unité de la beauté de l’église. C’est tout simplement trop différent de toutes les autres décorations à l’intérieur de l’architecture, ce qui le distingue. Les visiteurs accordent plus d’attention à cette œuvre d’art plutôt qu’à l’église elle-même.

Évaluation

Personnellement, les tubes m’ont vraiment dérangée car je sens qu’ils n’appartiennent pas à cet endroit. Je préfère que l’église ressemble à l’origine, comme c’était il y a des centaines d’années.

L’art contemporain est toujours controversé. C’est une bonne question de débattre s’il est nécessaire de le placer dans des lieux religieux et sacrés. Malgré ma préférence personnelle, je peux aussi comprendre le choix de l’église et de l’artiste d’installer les tubes dans l’église. C’est une façon vraiment intéressante de relier le monde matériel et le monde saint. Il ajoute des éléments plus divers à l’art de l’église. Comme le dit le site du Couvent des Jacobins : « Le passé ne passe pas, quand les artistes le ramènent au présent. »

Note avant la correction: 13,5/20

Tous les éléments sont présents, mais il faudrait réorganiser les parties. La dernière étant votre point de vue et vos préférences…

La chorale en France : cours ou club ?

Washington University Chamber Choir

Description

Je chantais depuis que j’avais six ans. Pendant toute mon enfance, je suis à la chorale à mon école. Au lycée, j’ai chanté dans un groupe fermé et aussi dans une chorale dansante. Tous ces groupes étaient enseignés par des professeurs et elles ont compté pour le crédit académique. À Washington University aux États-Unis, j’ai décidé à continuer dans une chorale, donc j’ai inscrit dans le cours “Concert Choir” qui compte pour le crédit et j’ai reçu une note comme un vrai cours académique. Avant que j’aie déménagé à Toulouse pour le semestre, j’ai su que je voudrais joindre une chorale ici. J’ai cherché dans le catalogue des cours et je ne pouvais rien trouver comme cours de chorale. Alors, j’ai cherché dans la liste des clubs à l’ICT où j’ai trouver un groupe qui s’appelle “Vocal Band.” Je suis arrivée pour la première répétition où j’ai trouvé que c’était un étudiant qui dirige le groupe. C’est une expérience tellement différente que j’ai connu aux États-Unis.

Interprétation

Le groupe de la chorale à l’ICT est tellement un club plutôt qu’un cours. Nous n’utilisons pas de partitions, un changement qui était un peu difficile pour moi au début. Le chef du groupe nous donne des paroles de la musique et après nous écoutons à un enregistrement des partitions que le chef a enregistré soi-même. C’est un petit groupe avec 15 étudiants en total, mais normalement il y a 8 ou 9 étudiants présents chaque répétition. J’ai demandé à une autre étudiante si la chorale à l’ICT représente les chorales à l’université en France en général. Elle m’a dit qui c’est beaucoup plus commun de trouver un club comme chorale parce que la plupart des chorales qui comptent pour une note sont offertes pour des étudiants qui se spécialisent en musique. En France, le système universitaire ne permet pas les étudiants de suivre des cours hors le parcours de diplôme. Il y a des cours “Spécialisation” que tous les étudiants peuvent suivre mais ce n’est pas souvent qu’une chorale est inclus. C’est plus rare de trouver une chorale qui est enseignée par un professeur que tous les étudiants peuvent prendre, sans tenir compte de leurs spécialisations.

Évaluation

Je trouve que c’est un peu triste que les universités françaises n’aient pas des chorales qui sont des vrais cours, mais il est sensé parce que le système français est beaucoup plus stricte que le système américain. Comme les étudiants peuvent prendre seulement les cours dans leurs spécialisations, il ne serait pas possible de prendre un cours de la chorale s’ils n’étudiaient pas la musique. Aux mêmes temps que je trouve le manque de chorale un peu triste, j’aime la camaraderie qui est trouvée dans la chorale de l’ICT. C‘est beaucoup pu informel, donc il y a de l’espace pour parler avec les autres étudiants, pour rigoler, et pour discuter des choses ensemble. Je suis contente d’avoir trouvé ce groupe et d’avoir l’opportunité de chanter en France.

Note avant la correction : 14,5/20

Pour quelles autres raisons, à part le fait d’être ‘stricte’ est-ce que ce système universitaire ne propose pas de cours hors le parcours de diplôme (par exemple seulement les cours d’histoire pour les historiens)?