Langue, Apprentissage, et Unité

December 22, 2023

Description

Pendant le semestre, j’ai beaucoup appris sur mes camarades de classe. Certains ont des enfants, d’autres sont dans la trentaine. Mais ce qui m’a le plus intéressé, c’étaient les raisons pour lesquelles nous suivons ce cours. Certains poursuivent des doctorats, d’autres sont journalistes, et beaucoup ont différents objectifs de vie. À mesure que chacun partageait un peu de lui-même, j’ai réalisé que chaque histoire partagée était inattendue. La narrative qui m’a vraiment marqué était celle de mon amie Elif, journaliste et réfugiée politique. La conversation a commencé quand elle m’a demandé pourquoi et pour combien de temps je restais en France. J’ai répondu que c’était pour un semestre et pour l’opportunité. Quand je lui ai posé la même question, elle a répondu qu’elle restait en France depuis au moins 10 ans car elle ne peut pas rentrer chez elle. Elle est arrivée ici sans connaître la langue. Nous avons discuté de la difficulté d’apprendre une langue et de la frustration de vouloir parler et communiquer, mais de ne pas pouvoir le faire à cause du niveau de langue. Quand on essaie de parler, on a l’impression qu’une grenouille est coincée dans la gorge, et il semble que les mots nous échapperont toujours car on ne se rappelle pas s’il faut utiliser ‘des’ ou ‘les’, ou si un mot est féminin ou masculin.

 

Interpretation

Dans ce moment, j’ai réalisé que j’avais mis moi-même et tous mes camarades de classe dans une catégorie, uniquement en raison de notre niveau de maîtrise de la langue. Nous étions dans des classes DEFLE spécifiquement destinées à l’apprentissage du français. Notre niveau était A2, essentiellement élémentaire. Nous avions des cahiers et des classeurs avec toutes les notes dont nous avions besoin pour le chapitre, tandis que tout le monde à l’université devait écouter et écrire. Pourtant, passer un semestre avec mes camarades de classe était plus que suffisant pour montrer que le niveau de langue ne détermine pas les capacités. Le premier jour, mon professeur a dit : “Il n’y a pas de mot parfait. Il n’existe pas.” Et il avait raison. Malgré la variation de notre vocabulaire, nous pouvions rire, sourire et apprendre ensemble dans cette classe. Nous avons créé des liens autour de l’idée qu’il y avait un terrain d’entente entre nous tous. Nous avons tous compris, à un niveau personnel, la vulnérabilité d’apprendre une nouvelle langue, et à travers cela, nous avons trouvé des points communs.

 

Evaluation

Je pensais que la langue équivalait au pouvoir. Parler la langue dominante garantit que votre voix est entendue et que vos appels ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd. Lorsque vous partagez la même langue, il suffit d’être le plus bruyant pour se faire entendre. Cela crée une urgence à progresser à un rythme exponentiel et peut être décourageant lorsque vous ne répondez pas à ces attentes. Apprendre une langue est extrêmement humble et difficile. Les personnes de ma classe ont compris cela et grâce à cette compréhension, une forte solidarité s’est formée. La frustration que je ressentais lorsque je ne comprenais pas a été atténuée par l’aide que j’ai reçue de mes camarades de classe, car nous nous sommes enseignés mutuellement ce que nous ne comprenions pas. Cela a été l’une des expériences les plus belles pendant mon séjour en France.


La France au-delà de l’Hexagone

December 2, 2023
Les notes du Colloque de Toulouse

Description

Je participe à un cours de natation pour débutants tous les mercredis à la piscine publique près de l’université. La classe est animée avec beaucoup d’élèves et nous nous amusons ensemble. La semaine dernière, après une tour difficile à la grande piscine, j’ai décidé de me reposer et j’ai commencé à converser avec que j’ai connus dans la classe auparavant, mais avec qui je n’ai jamais discuté en longueur. Tous les trois élèves parlaient le français couramment et même si deux d’entre eux avaient des notes d’un accent, j’ai supposé qu’ils étaient français et que peut-être l’un de leurs parents était peut-être étranger ou qu’ils avaient grandi avec d’autres langues que le français. À ma grande surprise, j’ai appris que la fille qui parlait parfaitement français était originaire de Nouvelle-Calédonie et que ces trois derniers mois étaient la première fois qu’elle est en France. Une autre fille venait d’Italie et avait immigré en France avec sa famille il y a quatre ans. Le troisième étudiant, qui était polonais, a commencé à apprendre le français il y a seulement deux ans.

 

Interprétation

J’étais très surprise de voir à quel point mon hypothèse était fausse. Les personnes que je pensais automatiquement être françaises parce qu’ils parlent couramment le français se révèlent avoir des identités plus complexes. Bien que la langue soit souvent utilisée comme indicateur de l’origine, le français est plus répandu dans les autres parties du monde que dans l’hexagone et plus que ce que je souviens souvent. Notre professeure du Colloque de Toulouse, Mme. Carnine, met continuellement l’accent sur la participation et l’influence de mouvements des peuples sur l’identité française d’aujourd’hui, comme les départements et régions d’outre-mer. En classe, elle revient constamment sur le triangle entre l’État, le territoire et le peuple et sur la manière dont ils constituent toutes une identité complexe. Le langage est intrinsèquement associé aux trois éléments, mais il semble aussi dans une autre catégorie. Je serais vraiment intéressée de savoir plus sur la manière dont la langue façonne l’identité de quelqu’un.

 

Évaluation

Même si la France n’est pas un pays d’immigration comme les États-Unis, c’est un pays bâti sur des migrations de peuples et de cultures assez complexes et multiformes. Je ne peux m’empêcher de penser à l’exposition que j’ai vue au Musée de l’histoire de l’immigration à Paris pendant notre visite de groupe, lorsqu’une jeune fille qui a immigré quand elle était petite et qui parle couramment le français sans accent et la langue de son lieu de naissance se considère comme une personne de son lieu d’origine, parce que toute sa famille est là-bas. La vérité est que les identités ne sont jamais clairement définies. On peut s’identifier à beaucoup de choses dans les nombreux aspects. Certaines personnes ont peut-être des identités plus complexes que d’autres grâce à ses expériences. Dans l’ensemble, la France m’a vraiment surpris par la diversité de ses peuples et de ses influences.


L’enthousiasme

December 1, 2023

Cette semaine j’avais fait une nuit de trivia avec quelques autres étudiants de Dickinson. Pendant la nuit on était emballé par les questions qu’on avait fait correctement ou des points qu’on avait gagnés et on avait applaudi et crié pour la personne qui avait trouvé la bonne réponse. Mais, les autres gens là n’avaient pas fait la même. En fait, ils étaient très calme pendant toute la nuit, et ils ont seulement applaudi à quelques moments. Ce calme était très bizarre pour moi parce que j’ai l’habitude de voir tout le monde comme nous, dans un petit jeu avec d’autres gens qui aiment le sujet ou tout le monde est très heureux et faire des grands gestes. 

Je pense que cette réaction différente c’était peut être à cause du l’endroit et la façon du trivia. Au bar ou je travail chez moi tout le monde connaît les autres et n’importe qui peut faire le trivia, mais ici c’était obligé de prendre un réservation pour le trivia et tout les gens étaient très sérieux sur le quiz. Donc je pense que peut être le demande pour le trivia ici va disait que des gens qui sont la voulait vraiment être là pour faire le quiz et ils ne sont pas là seulement pour l’environnement comme des gens chez moi. Je crois qu’il y a aussi l’idée des différences entre comment on se comporte dans le public. J’avais vu qu’en France il y a plus d’importance d’être composé et en général comment on se présente en public qu’aux Etats Unis. De mon expérience, je sais qu’il y a des choses que les enfants français ont appris que j’ai jamais appris aux Etats Unis. 

Je trouve que c’est amusant d’être enthousiaste dans des situations comme ça, il donne l’air d’être à l’aise, et a la fin du trivia je crois que les autres gens la avait aimé notre enthousiasme, mais ça a pris du temps. J’avais vu aussi qu’ils avaient montré leur enthousiasme dans des manières différentes de nous. Ils étaient célèbres plus doucement entre amis, pas avec tous les gens qui étaient là comme nous. La célébration entre amis est plus intime.


Sont les amitiés un problème pour moi ou tout le mode?

December 1, 2023

Les groupes d’amies qui marchent sur le campus UT2J

Description :

Tout au long de mes temps à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès, j’ai observé la manière dont les étudiants français interagissent avec leurs amis. Ce qui est importante ici n’est pas ce qu’ils disent, mais le subtilité de leurs actions. Il semblait dès le premier jour que les étudiants avaient déjà des amis, même dans mes cours de License 1. Ça m’a choqué un peu de voir les personnes dans leur premier année de cours (à un très grand université aussi !) de parler avec un ou deux autres personnes comme ils se connaissaient longtemps. Et les groupes d’amies dans les cours ne changeait pas durant le semestre ; tout le monde s’est assis dans le même place chaque fois. Dans le même esprit, ce que j’ai vécu était que les étudiants ne faisaient pas d’effort de parler avec moi (sauf dans mes TDs où il faut parler en groupe, dans ces cas, les gens se comportaient très gentiment vers moi). Je réalise que ce n’était pas pour discriminer contre moi parce que je ne suis pas français, mais juste parce que c’est leur habitude.

Interprétation :

L’explication de pourquoi les étudiants français ne font pas des amis à l’université qui me parait le plus probable est que ceux qui s’inscrivent à UT2J demeure pour la plupart à Toulouse. Ainsi, les amitiés du lycée traduit directement à l’université, en conséquent il n’y a pas beaucoup de motivation de parler avec les autres gens dans les cours. Je pourrais imaginer aussi que c’est une partie de la culture française de garder des amies de l’enfance très proches au lieu de faire des amis plus tard dans la vie. Pour finalement trouver une explication, j’ai demandé à Emma son avis. Elle a partagé mon avis que beaucoup de gens vont à l’université dans la ville où ils habitent. En outre, elle m’a expliqué que les étudiants français « trouvent qu’il est difficile de se faire des amis à l’université…[car] la vie universitaire française est moins organisée. » Alors le manque des activités collectives comme des clubs, où beaucoup des étudiants américains trouvent leurs amies, est une partie de l’explication. De plus, Emma a noté que la journée universitaire comprend de cours pour presque tout la journée ; ça donne le message aux étudiants de ce qui est le plus importante est leurs études, pas leurs rapports avec les autres personnes. Emma a bien sûr souligné que ces phénomènes s’appliquent seulement aux universités comme UT2J, pas aux grands écoles qui promeuvent une culture très fort parmi les étudiants.

Evaluation :

Je suis d’accord avec Emma, que la culture des universités françaises est structuré complètement différemment de celle que je suis habitué. Il y a moins d’un « campus life » en France ; on va à l’école pour l’école, et peut-être pour manger, mais pour rien de plus. D’avoir les amis est un bonus. Ce n’est pas difficile pour moi d’agir comme les Français à l’université à cause de ma manque de familiarité avec les pratiques culturels et ma peur de parler avec de gens nouveaux. Mais ce qui me manque ici est le plaisir de, tout au long du semestre, devenir de plus en plus proche avec quelques personnes dans un cours. J’aime beaucoup cette façon de faire les amis qui s’intéressent aux mêmes sujets que moi (c’est comment j’ai rencontré Ava et Emily, par exemple).


Le sport à l’école

December 1, 2023

Description :

En tant que coach d’escrime j’ai une opportunité de voir comment fonction le système scolaire du sport en France. Les systèmes scolaires sont bien différés, mais un des plus grands c’est le sport et comment c’est fait. Où je travaille, à l’école Caousou, il y a des options pour jouer au badminton, foot et pour pratiquer l’escrime comme choix de sport. Ils jouent pour 2 heures par semaine et c’est tout. Il n’y a pas un cours d’éducation physique comme chez nous aux États-Unis. J’étais surpris de découvrir que cette expérience d’être forcé à jouer le basket ou faire des méditions avec ses camarades de classe n’était pas universel. Quand je pense à ma socialisation comme enfant, les sports à l’école ont joué un rôle très important qu’il me semble manque ici en France.

Interprétation :

Cette différence en élevant les enfants doit entraîner quelques différences socio-culturelles, mais j’avais du parler avec les Français qui ont passé par ce système. J’ai commencé avec l’autre coach d’escrime, David. Il m’a dit que le program d’escrime au Caousou est très rare, parce qu’ils ont assez d’argent de fournir l’équipement pour que tous les élèves puissent s’entraîner ensemble. J’ai demandé pourquoi? Est-ce que c’est un manque d’argent? Un manque d’expertise en sport? En fait, c’est plutôt un manque de volonté. Les écoles publiques se concentre sur les sujets académiques à cause du plan académique chargé qui est donné par le gouvernement. J’ai croisé ce découvert avec la fille de mon hôte qui m’a parlé de son expérience au lycée où le sport était presque totalement dehors de l’école, dans les organisations privées.

Évaluation :

Le sport faisait grande partie de ma jeunesse et m’a appris des leçons sociales crucial pour ma socialisation. Comme la jeunesse est traité différemment en France qu’aux États-Unis, le sport et tels activités physiques vont être aborder totalement différemment. Dans la conversation avec la fille de mon hôte, elle m’a dit qu’elle préfèrerait le système américain, qui encourage l’activité physique à l’école, parce qu’il permet aux élèves qui sont d’une basse classe sociale ou qui n’ont pas le temps dans leur journée de faire quelque chose qui est bonne pour l’esprit et le corps. Cette conversation et découvert m’a appris une autre chose sur les approches diffèrent à élever, et que même si chaque culture aborde le problème d’une manière différente, on peut partager nous succès et échecs ensemble afin d’améliorer le système d’élevement.


L’impact du quiz!

December 1, 2023

Description

Mardi soir, Ava, Lily, Leah et Emily sont allées dans un bar de jeux que nous fréquentons, Les Tricheurs, pour Quiz Disney/Pixar. A notre arrivée, la table que nous avions réservée nous attendait. La pièce était remplie de groupes de personnes buvant, mangeant et étudiant des films Pixar. Nous nous sommes assis et avons essayé nerveusement de savoir à quoi nous attendre. Le nom de notre équipe, les Américaines, nous a d’abord accueillis par quelques regards écarquillés de la part des coordonnateurs. J’imagine qu’ils pensaient qu’il serait difficile de travailler avec nous ou que nous ne nous amuserions pas à cause de la barrière de la langue. Le premier tour a commencé avec des chansons jouées à l’envers et en français. Sans sauter un instant, j’ai pu identifier chaque chanson, honnêtement à ma grande surprise, et à celle de mon équipe également. Au fur et à mesure que nous avancions, cela devenait de plus en plus difficile. Une série d’identification de caractères à partir de mots apparentés aléatoires (vocabulaire difficile) et un dialogue final.

Interprétation

Au lieu d’être frustré après un excellent premier tour et une moins bonne performance au deuxième, tout le monde autour de nous a été très impressionné par nos efforts. Nous savions que si c’était en anglais, nous serions formidables, mais surmonter cela était essentiel à notre succès. Au fur et à mesure que notre confiance grandissait, nous gagnions de plus en plus de points et nouions des relations avec les deux leaders. Lorsque les gagnants ont été révélés, le bar a applaudi lorsque les Américains ont été annoncés 6èmes sur 10. Le responsable du jeu est venu nous voir après la révélation des scores pour nous dire à quel point il était impressionné par notre performance. Il a continué à nous demander si cela nous semblait trop difficile à comprendre ou à apprécier. Nous l’avons interrogé sur ses expériences antérieures, il a mentionné avoir travaillé avec des équipes qui parlaient moins français que nous. Nous avons parlé un peu de notre expérience des jeux-questionnaires à la maison et de la façon dont nous nous attendions à être davantage jugés dans ce contexte pour notre retard ou notre lenteur. J’ai fait remarquer que même si nous ne connaissions pas toutes les nuances linguistiques, nous connaissions au moins Disney, ce qui a conduit à notre succès.

Évaluation

Il m’est apparu clairement à la fin de la soirée qu’en plus d’être une soirée de quiz amusante, c’était une meilleure pratique de ma compréhension orale que mon cours de compréhension orale. Du vocabulaire spécifique à la vitesse à laquelle les modérateurs parlaient, nous avons senti que c’était le point culminant de tout le travail que nous avons accompli en nous immergeant dans la langue et la culture ce semestre. Des expériences comme celle-ci ne sont pas fréquentes aux États-Unis pour exercer vos connaissances linguistiques en dehors de la salle de classe. La gentillesse des Toulousains était évidente, réaffirmant l’importance de se mettre en avant. C’était fascinant de voir à quel point Disney est une marque mondiale. Le monde entier a grandi avec les mêmes souvenirs de films, de chansons et de personnages spécifiques, suffisamment pour que des soirées de jeux entières leur soient consacrées. Quelle que soit la langue que vous parlez, les gens souhaitent prouver leur connaissance d’un domaine qui leur tient à cœur. Avec cet esprit à l’esprit, nous sommes en route vers la rédemption la semaine prochaine, où nous espérons pouvoir continuer à améliorer non seulement notre score mais aussi notre confiance dans un espace où l’on me demande d’utiliser le français comme aucun autre.


Manger au resto’U…ce n’est pas le ‘Caf’ !

December 1, 2023

Description

On est à la fac (UT2J, Jean Jaurès, Mirail Université) et on a faim…qu’est-ce qu’on peut faire ? Pour les premières semaines des cours, j’ai trouvé que le source de la nourriture le plus efficace et le plus rapide était la Cantine. On a découvert le processus et il est devenu familier…mais après avoir mangé les mêmes sandwiches, wraps, et boîtes de pâtes pour un mois et demie, quelque sorte de changement semble urgent. On a décidé de visiter le resto’U, qui est plus reminiscent au fameux Caf de Dickinson. Maintenant, j’y vais avec Leah presque tous les mardis et les jeudis dans une sorte de tradition et chaque fois on a l’opportunité d’explorer des nouvelles entrées, des nouvelles queues et en gros le systeme français du restaurant universitaire. On y a mangé plusieurs fois maintenant, mais je vais expliquer dans la description notre première expérience pour montrer l’évolution de nos connaissances. Après montant les escaliers, chaque étudiant prend un plateau et attend dans un file d’attente pour recevoir leur choix de repas. Tout autour de la zone de service, il y a les types des légumes mélangés, les fruits, les salades, et les desserts. Pour nous les possibilités sont accablant, plus parce qu’on ne sait pas du tout ce qui contient chaque plat ou meme ce qui reste à la fin de chaque queue (si c’est écrit quelque part, on ne l’a pas vu et sinon, on n’a pas du tout envie de demander aux autres quand tout le monde semble à connaisser le système intuitivement). Ainsi, on choisit la première file d’attente qu’on voit, la plus proche, et on attend et on observe et on essaye de commander dans la même façon de ceux qui nous précèdent. On sort de la file et on choisit des desserts et des autres concotions mystérieuse d’un étagère, je ne me souviens plus les détails maintenant, avant que passer dans la file d’attente pour payer. On ne savait pas encore comment utiliser la carte Izly, alors on a payé avec nos cartes bancaires. Puis, on a ramené les couverts et les verres (et une carafe pour partager de l’eau…c’est trop bizarre !) et on a trouvé une place pour s’installer. On a mangé ensemble et quand tout le monde a fini, on a rassemblé les plateaux et les ont mis sur le tapis roulant qui allait à la cuisine. On a trié nos gaspillages (les serviettes, les emballages, etc.) dans leurs propres poubelles et on a attendu pour nos cours, fatiguées mais fascinées.

Un repas au resto’U

Interprétation

Depuis cette première fois au resto’U, on a appris beaucoup sur la fonctionnement de la cafétéria française. Par exemple, on sait maintenant qu’il y a un formule ou un menu plus standardisé pour le repas : pour 3,30€ (ou 1€ pour les étudiants boursiers), tu peux avoir un entrée, un plat, et un dessert, une pièce d’information qu’on n’aurait pas si Leah ne parlait pas avec quelqu’un qui lui a dit comment le système marche. Quand on était consciente de ce fait, on nous a rassuré de choisir un de chacun (un entrée et un dessert parce que si tu paies le même prix, pourquoi pas ?) et d’éviter choisissant trop des options qui augmenteront le prix, sauf si nous avions très faim. De plus, j’ai appris des parents de mes hôtes comment fonctionne le système des carafes : quelqu’un l’a rempli pour la table qui la partage jusqu’à c’est vide, et personne veut la finir parce que la dernière personne devient celle qui la remplira encore ! On a observé des petits choses chaque fois qu’on est revenue (quand l’entrée ferme, quand ils n’offrent plus la pizza, quand un entrée goûtera probablement mal, parce que personne l’a choisi, etc.) et maintenant je me sens plus à l’aise dans cet espace. Par ailleurs, j’ai envie de revenir et d’essayer toutes les options sur leurs menus, et d’aller toute seule !

Évaluation
Il y a plein de comparisons que je peux faire concernant l’expérience d’une cafétéria française est un “dining hall” américain. Je trouve des choses que je préfère de chaque style et je pense que la style française me donne un aperçu autour de comment la culture de la nourriture est vue en France. Par exemple, le Caf à Dickinson utilise un plan de repas où tous les options pour manger à Dickinson sont contenus par une grosse somme payée quand la semestre commence. Avec un “swipe” pour le Caf, un étudiant peut prendre autant d’assiettes qu’il veut. Comme au resto’U, quelques options restent toujours (comme la pizza et la salade). Cependant, je trouve qu’il y a plus d’options à Dickinson pour les personnes avec les restrictions diététiques (même si les options à Dickinson ne sont pas bonnes eux-mêmes) ; le resto’U offre qu’une station végétarienne. De plus, Dickinson offrent les boissons différents, pas juste de l’eau, mais ces options peuvent être considérées comme mauvaises pour la santé. Je peux devenir que la manque des options pour les boissons est un résultat de la santé à la française qu’on connait stéréotypiquement. Aussi, le resto’U semble avoir beaucoup moins de gaspillage alimentaire que Dickinson. Je suppose que ce fait est grâce à la culture plus environnementale de la France et aussi au fait que des étudiants veulent seulement acheter ce qu’ils peuvent manger. En fin de compte, je dirai que les façons de manger aux universités tiennent beaucoup plus de nuance que je ne pouvais pas résumer dans un petit blog. Elles sont liées à la culture des deux pays, les systèmes scolaires (par exemple, tout le monde habite sur le campus de Dickinson et l’inscription sur un plan de repas est obligatoire), et les idéologies culturelles autour de la nourriture, la santé et comment un repas devrait se passer.