Langue, Apprentissage, et Unité

December 22, 2023

Description

Pendant le semestre, j’ai beaucoup appris sur mes camarades de classe. Certains ont des enfants, d’autres sont dans la trentaine. Mais ce qui m’a le plus intéressé, c’étaient les raisons pour lesquelles nous suivons ce cours. Certains poursuivent des doctorats, d’autres sont journalistes, et beaucoup ont différents objectifs de vie. À mesure que chacun partageait un peu de lui-même, j’ai réalisé que chaque histoire partagée était inattendue. La narrative qui m’a vraiment marqué était celle de mon amie Elif, journaliste et réfugiée politique. La conversation a commencé quand elle m’a demandé pourquoi et pour combien de temps je restais en France. J’ai répondu que c’était pour un semestre et pour l’opportunité. Quand je lui ai posé la même question, elle a répondu qu’elle restait en France depuis au moins 10 ans car elle ne peut pas rentrer chez elle. Elle est arrivée ici sans connaître la langue. Nous avons discuté de la difficulté d’apprendre une langue et de la frustration de vouloir parler et communiquer, mais de ne pas pouvoir le faire à cause du niveau de langue. Quand on essaie de parler, on a l’impression qu’une grenouille est coincée dans la gorge, et il semble que les mots nous échapperont toujours car on ne se rappelle pas s’il faut utiliser ‘des’ ou ‘les’, ou si un mot est féminin ou masculin.

 

Interpretation

Dans ce moment, j’ai réalisé que j’avais mis moi-même et tous mes camarades de classe dans une catégorie, uniquement en raison de notre niveau de maîtrise de la langue. Nous étions dans des classes DEFLE spécifiquement destinées à l’apprentissage du français. Notre niveau était A2, essentiellement élémentaire. Nous avions des cahiers et des classeurs avec toutes les notes dont nous avions besoin pour le chapitre, tandis que tout le monde à l’université devait écouter et écrire. Pourtant, passer un semestre avec mes camarades de classe était plus que suffisant pour montrer que le niveau de langue ne détermine pas les capacités. Le premier jour, mon professeur a dit : “Il n’y a pas de mot parfait. Il n’existe pas.” Et il avait raison. Malgré la variation de notre vocabulaire, nous pouvions rire, sourire et apprendre ensemble dans cette classe. Nous avons créé des liens autour de l’idée qu’il y avait un terrain d’entente entre nous tous. Nous avons tous compris, à un niveau personnel, la vulnérabilité d’apprendre une nouvelle langue, et à travers cela, nous avons trouvé des points communs.

 

Evaluation

Je pensais que la langue équivalait au pouvoir. Parler la langue dominante garantit que votre voix est entendue et que vos appels ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd. Lorsque vous partagez la même langue, il suffit d’être le plus bruyant pour se faire entendre. Cela crée une urgence à progresser à un rythme exponentiel et peut être décourageant lorsque vous ne répondez pas à ces attentes. Apprendre une langue est extrêmement humble et difficile. Les personnes de ma classe ont compris cela et grâce à cette compréhension, une forte solidarité s’est formée. La frustration que je ressentais lorsque je ne comprenais pas a été atténuée par l’aide que j’ai reçue de mes camarades de classe, car nous nous sommes enseignés mutuellement ce que nous ne comprenions pas. Cela a été l’une des expériences les plus belles pendant mon séjour en France.


La France au-delà de l’Hexagone

December 2, 2023
Les notes du Colloque de Toulouse

Description

Je participe à un cours de natation pour débutants tous les mercredis à la piscine publique près de l’université. La classe est animée avec beaucoup d’élèves et nous nous amusons ensemble. La semaine dernière, après une tour difficile à la grande piscine, j’ai décidé de me reposer et j’ai commencé à converser avec que j’ai connus dans la classe auparavant, mais avec qui je n’ai jamais discuté en longueur. Tous les trois élèves parlaient le français couramment et même si deux d’entre eux avaient des notes d’un accent, j’ai supposé qu’ils étaient français et que peut-être l’un de leurs parents était peut-être étranger ou qu’ils avaient grandi avec d’autres langues que le français. À ma grande surprise, j’ai appris que la fille qui parlait parfaitement français était originaire de Nouvelle-Calédonie et que ces trois derniers mois étaient la première fois qu’elle est en France. Une autre fille venait d’Italie et avait immigré en France avec sa famille il y a quatre ans. Le troisième étudiant, qui était polonais, a commencé à apprendre le français il y a seulement deux ans.

 

Interprétation

J’étais très surprise de voir à quel point mon hypothèse était fausse. Les personnes que je pensais automatiquement être françaises parce qu’ils parlent couramment le français se révèlent avoir des identités plus complexes. Bien que la langue soit souvent utilisée comme indicateur de l’origine, le français est plus répandu dans les autres parties du monde que dans l’hexagone et plus que ce que je souviens souvent. Notre professeure du Colloque de Toulouse, Mme. Carnine, met continuellement l’accent sur la participation et l’influence de mouvements des peuples sur l’identité française d’aujourd’hui, comme les départements et régions d’outre-mer. En classe, elle revient constamment sur le triangle entre l’État, le territoire et le peuple et sur la manière dont ils constituent toutes une identité complexe. Le langage est intrinsèquement associé aux trois éléments, mais il semble aussi dans une autre catégorie. Je serais vraiment intéressée de savoir plus sur la manière dont la langue façonne l’identité de quelqu’un.

 

Évaluation

Même si la France n’est pas un pays d’immigration comme les États-Unis, c’est un pays bâti sur des migrations de peuples et de cultures assez complexes et multiformes. Je ne peux m’empêcher de penser à l’exposition que j’ai vue au Musée de l’histoire de l’immigration à Paris pendant notre visite de groupe, lorsqu’une jeune fille qui a immigré quand elle était petite et qui parle couramment le français sans accent et la langue de son lieu de naissance se considère comme une personne de son lieu d’origine, parce que toute sa famille est là-bas. La vérité est que les identités ne sont jamais clairement définies. On peut s’identifier à beaucoup de choses dans les nombreux aspects. Certaines personnes ont peut-être des identités plus complexes que d’autres grâce à ses expériences. Dans l’ensemble, la France m’a vraiment surpris par la diversité de ses peuples et de ses influences.


L’enthousiasme

December 1, 2023

Cette semaine j’avais fait une nuit de trivia avec quelques autres étudiants de Dickinson. Pendant la nuit on était emballé par les questions qu’on avait fait correctement ou des points qu’on avait gagnés et on avait applaudi et crié pour la personne qui avait trouvé la bonne réponse. Mais, les autres gens là n’avaient pas fait la même. En fait, ils étaient très calme pendant toute la nuit, et ils ont seulement applaudi à quelques moments. Ce calme était très bizarre pour moi parce que j’ai l’habitude de voir tout le monde comme nous, dans un petit jeu avec d’autres gens qui aiment le sujet ou tout le monde est très heureux et faire des grands gestes. 

Je pense que cette réaction différente c’était peut être à cause du l’endroit et la façon du trivia. Au bar ou je travail chez moi tout le monde connaît les autres et n’importe qui peut faire le trivia, mais ici c’était obligé de prendre un réservation pour le trivia et tout les gens étaient très sérieux sur le quiz. Donc je pense que peut être le demande pour le trivia ici va disait que des gens qui sont la voulait vraiment être là pour faire le quiz et ils ne sont pas là seulement pour l’environnement comme des gens chez moi. Je crois qu’il y a aussi l’idée des différences entre comment on se comporte dans le public. J’avais vu qu’en France il y a plus d’importance d’être composé et en général comment on se présente en public qu’aux Etats Unis. De mon expérience, je sais qu’il y a des choses que les enfants français ont appris que j’ai jamais appris aux Etats Unis. 

Je trouve que c’est amusant d’être enthousiaste dans des situations comme ça, il donne l’air d’être à l’aise, et a la fin du trivia je crois que les autres gens la avait aimé notre enthousiasme, mais ça a pris du temps. J’avais vu aussi qu’ils avaient montré leur enthousiasme dans des manières différentes de nous. Ils étaient célèbres plus doucement entre amis, pas avec tous les gens qui étaient là comme nous. La célébration entre amis est plus intime.


Sont les amitiés un problème pour moi ou tout le mode?

December 1, 2023

Les groupes d’amies qui marchent sur le campus UT2J

Description :

Tout au long de mes temps à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès, j’ai observé la manière dont les étudiants français interagissent avec leurs amis. Ce qui est importante ici n’est pas ce qu’ils disent, mais le subtilité de leurs actions. Il semblait dès le premier jour que les étudiants avaient déjà des amis, même dans mes cours de License 1. Ça m’a choqué un peu de voir les personnes dans leur premier année de cours (à un très grand université aussi !) de parler avec un ou deux autres personnes comme ils se connaissaient longtemps. Et les groupes d’amies dans les cours ne changeait pas durant le semestre ; tout le monde s’est assis dans le même place chaque fois. Dans le même esprit, ce que j’ai vécu était que les étudiants ne faisaient pas d’effort de parler avec moi (sauf dans mes TDs où il faut parler en groupe, dans ces cas, les gens se comportaient très gentiment vers moi). Je réalise que ce n’était pas pour discriminer contre moi parce que je ne suis pas français, mais juste parce que c’est leur habitude.

Interprétation :

L’explication de pourquoi les étudiants français ne font pas des amis à l’université qui me parait le plus probable est que ceux qui s’inscrivent à UT2J demeure pour la plupart à Toulouse. Ainsi, les amitiés du lycée traduit directement à l’université, en conséquent il n’y a pas beaucoup de motivation de parler avec les autres gens dans les cours. Je pourrais imaginer aussi que c’est une partie de la culture française de garder des amies de l’enfance très proches au lieu de faire des amis plus tard dans la vie. Pour finalement trouver une explication, j’ai demandé à Emma son avis. Elle a partagé mon avis que beaucoup de gens vont à l’université dans la ville où ils habitent. En outre, elle m’a expliqué que les étudiants français « trouvent qu’il est difficile de se faire des amis à l’université…[car] la vie universitaire française est moins organisée. » Alors le manque des activités collectives comme des clubs, où beaucoup des étudiants américains trouvent leurs amies, est une partie de l’explication. De plus, Emma a noté que la journée universitaire comprend de cours pour presque tout la journée ; ça donne le message aux étudiants de ce qui est le plus importante est leurs études, pas leurs rapports avec les autres personnes. Emma a bien sûr souligné que ces phénomènes s’appliquent seulement aux universités comme UT2J, pas aux grands écoles qui promeuvent une culture très fort parmi les étudiants.

Evaluation :

Je suis d’accord avec Emma, que la culture des universités françaises est structuré complètement différemment de celle que je suis habitué. Il y a moins d’un « campus life » en France ; on va à l’école pour l’école, et peut-être pour manger, mais pour rien de plus. D’avoir les amis est un bonus. Ce n’est pas difficile pour moi d’agir comme les Français à l’université à cause de ma manque de familiarité avec les pratiques culturels et ma peur de parler avec de gens nouveaux. Mais ce qui me manque ici est le plaisir de, tout au long du semestre, devenir de plus en plus proche avec quelques personnes dans un cours. J’aime beaucoup cette façon de faire les amis qui s’intéressent aux mêmes sujets que moi (c’est comment j’ai rencontré Ava et Emily, par exemple).


Le sport à l’école

December 1, 2023

Description :

En tant que coach d’escrime j’ai une opportunité de voir comment fonction le système scolaire du sport en France. Les systèmes scolaires sont bien différés, mais un des plus grands c’est le sport et comment c’est fait. Où je travaille, à l’école Caousou, il y a des options pour jouer au badminton, foot et pour pratiquer l’escrime comme choix de sport. Ils jouent pour 2 heures par semaine et c’est tout. Il n’y a pas un cours d’éducation physique comme chez nous aux États-Unis. J’étais surpris de découvrir que cette expérience d’être forcé à jouer le basket ou faire des méditions avec ses camarades de classe n’était pas universel. Quand je pense à ma socialisation comme enfant, les sports à l’école ont joué un rôle très important qu’il me semble manque ici en France.

Interprétation :

Cette différence en élevant les enfants doit entraîner quelques différences socio-culturelles, mais j’avais du parler avec les Français qui ont passé par ce système. J’ai commencé avec l’autre coach d’escrime, David. Il m’a dit que le program d’escrime au Caousou est très rare, parce qu’ils ont assez d’argent de fournir l’équipement pour que tous les élèves puissent s’entraîner ensemble. J’ai demandé pourquoi? Est-ce que c’est un manque d’argent? Un manque d’expertise en sport? En fait, c’est plutôt un manque de volonté. Les écoles publiques se concentre sur les sujets académiques à cause du plan académique chargé qui est donné par le gouvernement. J’ai croisé ce découvert avec la fille de mon hôte qui m’a parlé de son expérience au lycée où le sport était presque totalement dehors de l’école, dans les organisations privées.

Évaluation :

Le sport faisait grande partie de ma jeunesse et m’a appris des leçons sociales crucial pour ma socialisation. Comme la jeunesse est traité différemment en France qu’aux États-Unis, le sport et tels activités physiques vont être aborder totalement différemment. Dans la conversation avec la fille de mon hôte, elle m’a dit qu’elle préfèrerait le système américain, qui encourage l’activité physique à l’école, parce qu’il permet aux élèves qui sont d’une basse classe sociale ou qui n’ont pas le temps dans leur journée de faire quelque chose qui est bonne pour l’esprit et le corps. Cette conversation et découvert m’a appris une autre chose sur les approches diffèrent à élever, et que même si chaque culture aborde le problème d’une manière différente, on peut partager nous succès et échecs ensemble afin d’améliorer le système d’élevement.


L’impact du quiz!

December 1, 2023

Description

Mardi soir, Ava, Lily, Leah et Emily sont allées dans un bar de jeux que nous fréquentons, Les Tricheurs, pour Quiz Disney/Pixar. A notre arrivée, la table que nous avions réservée nous attendait. La pièce était remplie de groupes de personnes buvant, mangeant et étudiant des films Pixar. Nous nous sommes assis et avons essayé nerveusement de savoir à quoi nous attendre. Le nom de notre équipe, les Américaines, nous a d’abord accueillis par quelques regards écarquillés de la part des coordonnateurs. J’imagine qu’ils pensaient qu’il serait difficile de travailler avec nous ou que nous ne nous amuserions pas à cause de la barrière de la langue. Le premier tour a commencé avec des chansons jouées à l’envers et en français. Sans sauter un instant, j’ai pu identifier chaque chanson, honnêtement à ma grande surprise, et à celle de mon équipe également. Au fur et à mesure que nous avancions, cela devenait de plus en plus difficile. Une série d’identification de caractères à partir de mots apparentés aléatoires (vocabulaire difficile) et un dialogue final.

Interprétation

Au lieu d’être frustré après un excellent premier tour et une moins bonne performance au deuxième, tout le monde autour de nous a été très impressionné par nos efforts. Nous savions que si c’était en anglais, nous serions formidables, mais surmonter cela était essentiel à notre succès. Au fur et à mesure que notre confiance grandissait, nous gagnions de plus en plus de points et nouions des relations avec les deux leaders. Lorsque les gagnants ont été révélés, le bar a applaudi lorsque les Américains ont été annoncés 6èmes sur 10. Le responsable du jeu est venu nous voir après la révélation des scores pour nous dire à quel point il était impressionné par notre performance. Il a continué à nous demander si cela nous semblait trop difficile à comprendre ou à apprécier. Nous l’avons interrogé sur ses expériences antérieures, il a mentionné avoir travaillé avec des équipes qui parlaient moins français que nous. Nous avons parlé un peu de notre expérience des jeux-questionnaires à la maison et de la façon dont nous nous attendions à être davantage jugés dans ce contexte pour notre retard ou notre lenteur. J’ai fait remarquer que même si nous ne connaissions pas toutes les nuances linguistiques, nous connaissions au moins Disney, ce qui a conduit à notre succès.

Évaluation

Il m’est apparu clairement à la fin de la soirée qu’en plus d’être une soirée de quiz amusante, c’était une meilleure pratique de ma compréhension orale que mon cours de compréhension orale. Du vocabulaire spécifique à la vitesse à laquelle les modérateurs parlaient, nous avons senti que c’était le point culminant de tout le travail que nous avons accompli en nous immergeant dans la langue et la culture ce semestre. Des expériences comme celle-ci ne sont pas fréquentes aux États-Unis pour exercer vos connaissances linguistiques en dehors de la salle de classe. La gentillesse des Toulousains était évidente, réaffirmant l’importance de se mettre en avant. C’était fascinant de voir à quel point Disney est une marque mondiale. Le monde entier a grandi avec les mêmes souvenirs de films, de chansons et de personnages spécifiques, suffisamment pour que des soirées de jeux entières leur soient consacrées. Quelle que soit la langue que vous parlez, les gens souhaitent prouver leur connaissance d’un domaine qui leur tient à cœur. Avec cet esprit à l’esprit, nous sommes en route vers la rédemption la semaine prochaine, où nous espérons pouvoir continuer à améliorer non seulement notre score mais aussi notre confiance dans un espace où l’on me demande d’utiliser le français comme aucun autre.


Manger au resto’U…ce n’est pas le ‘Caf’ !

December 1, 2023

Description

On est à la fac (UT2J, Jean Jaurès, Mirail Université) et on a faim…qu’est-ce qu’on peut faire ? Pour les premières semaines des cours, j’ai trouvé que le source de la nourriture le plus efficace et le plus rapide était la Cantine. On a découvert le processus et il est devenu familier…mais après avoir mangé les mêmes sandwiches, wraps, et boîtes de pâtes pour un mois et demie, quelque sorte de changement semble urgent. On a décidé de visiter le resto’U, qui est plus reminiscent au fameux Caf de Dickinson. Maintenant, j’y vais avec Leah presque tous les mardis et les jeudis dans une sorte de tradition et chaque fois on a l’opportunité d’explorer des nouvelles entrées, des nouvelles queues et en gros le systeme français du restaurant universitaire. On y a mangé plusieurs fois maintenant, mais je vais expliquer dans la description notre première expérience pour montrer l’évolution de nos connaissances. Après montant les escaliers, chaque étudiant prend un plateau et attend dans un file d’attente pour recevoir leur choix de repas. Tout autour de la zone de service, il y a les types des légumes mélangés, les fruits, les salades, et les desserts. Pour nous les possibilités sont accablant, plus parce qu’on ne sait pas du tout ce qui contient chaque plat ou meme ce qui reste à la fin de chaque queue (si c’est écrit quelque part, on ne l’a pas vu et sinon, on n’a pas du tout envie de demander aux autres quand tout le monde semble à connaisser le système intuitivement). Ainsi, on choisit la première file d’attente qu’on voit, la plus proche, et on attend et on observe et on essaye de commander dans la même façon de ceux qui nous précèdent. On sort de la file et on choisit des desserts et des autres concotions mystérieuse d’un étagère, je ne me souviens plus les détails maintenant, avant que passer dans la file d’attente pour payer. On ne savait pas encore comment utiliser la carte Izly, alors on a payé avec nos cartes bancaires. Puis, on a ramené les couverts et les verres (et une carafe pour partager de l’eau…c’est trop bizarre !) et on a trouvé une place pour s’installer. On a mangé ensemble et quand tout le monde a fini, on a rassemblé les plateaux et les ont mis sur le tapis roulant qui allait à la cuisine. On a trié nos gaspillages (les serviettes, les emballages, etc.) dans leurs propres poubelles et on a attendu pour nos cours, fatiguées mais fascinées.

Un repas au resto’U

Interprétation

Depuis cette première fois au resto’U, on a appris beaucoup sur la fonctionnement de la cafétéria française. Par exemple, on sait maintenant qu’il y a un formule ou un menu plus standardisé pour le repas : pour 3,30€ (ou 1€ pour les étudiants boursiers), tu peux avoir un entrée, un plat, et un dessert, une pièce d’information qu’on n’aurait pas si Leah ne parlait pas avec quelqu’un qui lui a dit comment le système marche. Quand on était consciente de ce fait, on nous a rassuré de choisir un de chacun (un entrée et un dessert parce que si tu paies le même prix, pourquoi pas ?) et d’éviter choisissant trop des options qui augmenteront le prix, sauf si nous avions très faim. De plus, j’ai appris des parents de mes hôtes comment fonctionne le système des carafes : quelqu’un l’a rempli pour la table qui la partage jusqu’à c’est vide, et personne veut la finir parce que la dernière personne devient celle qui la remplira encore ! On a observé des petits choses chaque fois qu’on est revenue (quand l’entrée ferme, quand ils n’offrent plus la pizza, quand un entrée goûtera probablement mal, parce que personne l’a choisi, etc.) et maintenant je me sens plus à l’aise dans cet espace. Par ailleurs, j’ai envie de revenir et d’essayer toutes les options sur leurs menus, et d’aller toute seule !

Évaluation
Il y a plein de comparisons que je peux faire concernant l’expérience d’une cafétéria française est un “dining hall” américain. Je trouve des choses que je préfère de chaque style et je pense que la style française me donne un aperçu autour de comment la culture de la nourriture est vue en France. Par exemple, le Caf à Dickinson utilise un plan de repas où tous les options pour manger à Dickinson sont contenus par une grosse somme payée quand la semestre commence. Avec un “swipe” pour le Caf, un étudiant peut prendre autant d’assiettes qu’il veut. Comme au resto’U, quelques options restent toujours (comme la pizza et la salade). Cependant, je trouve qu’il y a plus d’options à Dickinson pour les personnes avec les restrictions diététiques (même si les options à Dickinson ne sont pas bonnes eux-mêmes) ; le resto’U offre qu’une station végétarienne. De plus, Dickinson offrent les boissons différents, pas juste de l’eau, mais ces options peuvent être considérées comme mauvaises pour la santé. Je peux devenir que la manque des options pour les boissons est un résultat de la santé à la française qu’on connait stéréotypiquement. Aussi, le resto’U semble avoir beaucoup moins de gaspillage alimentaire que Dickinson. Je suppose que ce fait est grâce à la culture plus environnementale de la France et aussi au fait que des étudiants veulent seulement acheter ce qu’ils peuvent manger. En fin de compte, je dirai que les façons de manger aux universités tiennent beaucoup plus de nuance que je ne pouvais pas résumer dans un petit blog. Elles sont liées à la culture des deux pays, les systèmes scolaires (par exemple, tout le monde habite sur le campus de Dickinson et l’inscription sur un plan de repas est obligatoire), et les idéologies culturelles autour de la nourriture, la santé et comment un repas devrait se passer.


Le « fondu américain »

November 30, 2023

Description

Depuis mon arrivée à Toulouse, je suis allée deux fois chez les barbiers. Je me rends au Pink City Barbershop près du métro Palais de Justice voir Arnaud. La boutique présente un intérieur très rose pour correspondre au thème de la ville rose, diverses décorations pour correspondre au style d’Arnaud et de son adorable pitbull qui a sa propre chaise. Tandis que ma première coupe de cheveux ne m’a pas beaucoup surpris, c’était ma deuxième coupe de cheveux que j’ai remarqué qu’il y avait quelques différences culturelles entre se faire couper les cheveux aux États-Unis et en France. Il y avait des différences mineures comme l’idée de montrer à un coiffeur une photo d’une coupe de cheveux qui vous intéresse à titre de référence et le fait que je n’ai pas à donner de pourboire à mon coiffeur, mais le seul concept qui m’a surpris a été lorsqu’il a mentionné l’idée d’un « American Fade ».

Interprétation

Quand je me suis récemment fait couper les cheveux, j’ai dit à Arnaud que je voulais juste une coupe, une coupe de cheveux pour nettoyer mes cheveux en désordre, ce à quoi il a répondu : « si long sur le dessus et un fondu sur le côté ? J’ai été un peu surpris, car un fondu était à peu près le contraire de ce que je souhaitais. Quand j’ai demandé à Arnaud ce qu’il entendait par fondu, il m’a répondu qu’il allait seulement couper un peu les côtés et ce à quoi je pensais était ce qu’il appelait un « American Fade ». Même s’il n’a pas expliqué les origines du nom en France, cela m’a fait chercher des explications. La première que j’ai pense a, est-ce que c’est une coupe de cheveux populaire avec les célébrités américaines, dont beaucoup sont également populaires en France. L’autre explication que je considère était qu’il était originaire des États-Unis et ce que l’on appelle un fondu cutané en Amérique pour la technique actuelle, est connu sous le nom de fondu américain en France en raison de son origine.

Évaluation

Ce que je pensais être un terme relativement normal pour décrire une coupe de cheveux était un choc culturel pour moi. D’un point de vue français, surtout si j’étais un Français se faisant couper les cheveux aux États-Unis, je serais surpris d’entendre autant de types différents de fondu, cela ressemblait à un fondu américain. Cette expérience et cet apprentissage d’un fondu américain ont été l’une des différences culturelles les plus intéressantes depuis j’arrivais en France, car je n’ai jamais considéré que les coupes de cheveux avaient des noms complètement différents selon les pays.


La relgion et la laïcité

November 30, 2023

Description

Toujours quand on apprend du gouvernement et société française, inévitablement les gens mentionnent comment la France est un pays laïque. Pour un peu d’histoire, c’est le travail de Jules Ferry qui a aidé en adopte l’école gratuite, obligatoire et laïque. Plus tôt, dans la révolution française de 1789, il y avait une période où c’était interdit de célèbre les fêtes religieuses. J’ai su toutes ces choses avant que je sois arrivée en France et depuis être-là, j’ai remarqué que c’est un aspect de la société pour que les Français soient très fiers. Mais, je remarquais aussi qu’il y a des aspects de la société française qui est différente dans leur traitement de la religion que j’ai réalisée.

Interprétation

J’ai parlé avec quelques personnes de ce sujet et en général, il semble que les gens pensent que la France et plu

s laïque qu’aux Etats-Unis et en outre que c’est une façon mieux de fonctionner le gouvernement. Mes hôtes ont parlé des politiques américaines d’avortement et de traitement des gens homosexuels ou transgenre. De plus, quand j’ai fait mon bénévolat un jour, j’ai entendu les élèves ont parlé des écoles religieuses. Pour eux, c’était incroyable qu’il y a des écoles où toutes les élèves étaient la même religion et où il

s parlent de religion dans l’école.

 

Evaluation

La laïcité est parler de beaucoup plus en Franc qu’aux Etats-Unis. Et c’est vrai que, malgré qu’il y ait une séparation de l’Eglise et l’état, il y a des politiques américaines peut être interpréter comme des politiques religieuses ou chrétienne. Mais pour moi, il y a une autre différence qui est peut-être un résultat de l’amour de laïcité en France. La libre de religion est dans un sens plus importante des Américains que les Français. Par exemple, pour les enfants américains ce n’est pas bizarre s’il y a des écoles religieux – c’est normal si les familles veulent que leurs enfants soient appris avec leurs religions. De plus, dans les espaces publics (les écoles, les rues ou les bâtiments gouvernementaux) c’est du jamais-vu que les gens ne peuvent pas porter leurs vêtements religieux. Alors, depuis être là, en France, je c’était intéressant de voir les priorités différentes pour les Français et les Américains : la séparation de l’Eglise et l’Etat et la liberté de religion respectivement.


Black Friday

November 29, 2023

Description

Le 18 novembre, je suis allée pour la première fois au centre commercial à Balma Gramont. Il y avait du monde, mais pas trop – c’était typique pour un vendredi après-midi. Cependant, tous les magasins avaient des grandes publicités dans leurs vitrines pour promouvoir leurs réductions de Black Friday qui durait une semaine. Ce soir chez ma famille d’accueil, mes hôtes étaient tous hâtes et ne cessent pas de parler de ce qu’elles veulent acheter la semaine suivante. Elles m’ont dit que si je voulais acheter les cadeaux de noëls en France, je devrais le faire soi cette semaine, soi au marché de noël. Avance rapide au samedi prochain, et les magasins étaient plein. Ce n’était pas comme dans les Etats-Unis quand on a besoin d’attendre pendant une heure à la caisse, mais c’était bondé. Presque tous les portants avaient des fiches de réduction et les étiquettes avaient des grands autocollants rouges pour marquer le nouveau prix. Il y avait un air d’énergie et d’excitement.

Interprétation

J’étais surprise, car j’avais cru que Black Friday était quelque chose d’Américain ; c’est un peu bizarre pour moi que Thanksgiving n’est pas fêter mais le Black Friday existe quand même. Mon premier pensé c’était que la mondialisation a focaliser sur le côté consumériste et capitaliste et à éviter le côté sentimental quand elle a amené la tradition de Thanksgiving en France. Ma professeure d’expressions françaises a renforcé cette idée quand elle nous avait dit qu’en France, le Black Friday n’est pas régulé et alors beaucoup de marques augmentent le prix de leurs marchandises dans les semaines précédant pour que les réductions semblent grandes quand en réalité c’est presque le même prix que normal. Cette idée du consumérisme et de tromper le public m’énerve, mais puis j’ai parlé avec mon hôte. Elle m’a expliqué qu’en réalité le Black Friday a commencé en France pour combattre les réductions sur Amazon. A cause du célébration américain, Amazon portait des grandes promotions et alors tous les Français ont commandé en ligne. C’est pour aider les entreprises locales a concurrencé que la semaine de réductions en France été créer.

Evaluation

Alors, le Black Friday me semble très sensible en France. C’est vrai que la mondialisation change notre façon de faire du shopping, surtout concernant Amazon qui monopolise le marché et cause de la difficulté pour les magasins locaux. Sans les réductions localisées, tout le monde tournera vers Amazon ou les autres sites en ligne pour faire leur shopping de noël. Dans les Etats-Unis, les promotions commencent de plus en plus tôt dans l’année, alors une semaine de réductions en France n’est même pas folle, c’est juste une façon diffèrent de le faire. En conclusion, je comprends bien la nécessité d’avoir un Black Friday en France même si les Français ne fêtent pas Thanksgiving ; je préféré seulement que ce soient des réductions honnêtes.