Description
Depuis mon arrivée à Toulouse, j’ai trouvé que le système de transport public est si différent que des métros et des bus que je prenais aux États-Unis. C’est plus efficace, moins cher et, à mon avis, c’est moins dangereux aussi. Cependant, j’ai trouvé déjà aussi quelques changements techniques de ce système à la française. Par exemple, quelquefois quand j’attends le bus, il y aura plusieurs personnes portant les vestes de Tisséo (la marque du transport public à Toulouse). Ils montent quand je monte et ils assurent que chaque voyageur ont payé par scanner leurs cartes Pastel et leurs tickets. Quand j’ai visité Paris pendant mes vacances de printemps cette année, j’ai observé une surveillance similaire quand le personnel de la métro ont arrêté chaque personne qui ont transféré entre deux lignes. Quelqu’un entre nous, qui ne pourrait pas parler en français, a acheté les tickets d’enfants sans réaliser. Même si c’était une faute, le personnel était vraiment méchante et ils ont demandé une amende plus de 40 euros ! Donc, tout ça pour dire que je savais déjà que la régulation du transport ici est plus stricte que chez moi. « Ce ne sera pas une problème pour moi, » je me suis dit, « C’est bizarre mais parce que je sais la surveillance est souvent, je ne mettrai jamais dans une mauvaise situation pour être surveillé. » Au moins, c’est ce que j’ai pensé avant que j’ai perdu ma carte Pastel…En fait, j’exagère un peu. Quand j’ai réalisé qu’elle n’est plus sur ma poche, j’ai retracé mon chemin avec Ava. Juste avant de chercher dans le dernier endroit, Lily m’a envoyé un message que ma carte est tombé dans son sac ! Le problème ? Elle était au Mirail et j’avais besoin de se rencontrer pour obtenir la carte et je n’ai eu pas l’argent pour acheter un ticket de déplacement. Du coup, Ava et moi avons discuté les options: elle pourrait acheter un ticket pour moi et je pourrais la rembourser plus tard, ou je pourrais marcher avec elle quand elle a scanné sa carte en passant les tourniquets. On a décidé d’acheter un ticket pour un seule déplacement, ce n’était même pas deux euros. Et on a fait le choix correct parce que quand on est arrivée au Mirail, l’équipe de Tisséo était en train de vérifier le paiement de chaque étudiant(e), la première fois qu’on a vu cet événement dans le métro (avant, c’était seulement dans le bus). Quelle chance ! Enfin, j’ai recu ma carte de Lily et tout allait bien.
Ava et moi avec la carte de déplacement qu’elle a acheté pour moi !
Interprétation
Pour voir les perceptions de la population sur ces « contrôleurs » du transport, j’ai parlé avec un ami français. Il m’a dit que c’est mieux de payer pour une carte de transport que de payer les amendes qui, selon lui, sont environ 135 euros en moyenne. La bureaucratie qui est liée à enfreindre la loi peut devenir trop dur aussi: par exemple, quand il n’a pas eu sa carte d’identité pour vérifier qu’il a payé pour sa propre carte de réduction du train, il a reçu une amende de 120 euros. Pour l’enlever, il avait voyagé de l’autre côté de la ligne pour parler avec quelqu’un et prouver qu’il avait acheté sa propre carte ! De plus, il était d’accord avec moi que les contrôleurs s’en fichent s’il y a une raison pour expliquer votre erreur. Vous avez oublié votre carte et vous allez être en retard pour un vol ? Vous devez encore payer. Ainsi, la plupart des gens ne les aiment pas ou ils ont peur des contrôleurs. Cependant, il concède que leur travail est pas facile et qu’il les respecte. Aussi, il m’a informé que beaucoup de personnes, surtout les jeunes, « fraudent » dans le transport public (c’est-à- dire qu’ils voyagent sans ticket), même si l’amende est si grande. Je n’ai pas vu personellement une seule personne qui a entré le bus ou le métro sans payant, alors cette information m’a beaucoup choqué.
Évaluation
Franchement, c’est pas que facile de sauter par-dessus les tourniquets ou de monter dans le bus sans payer à Toulouse comme les gens font souvent à Philadelphie. Je comprends pourquoi: ce niveau de régulation aide pour prévenir un évitement des lois mis en place par le gouvernement. Cette raison est complètement logique. Cependant, je trouve que cette coutume va au-delà de l’explication pratique: peut-être c’est aussi culturelle. Toutes les preuves sont dans comment les gens se comportent sur le transport public. J’entends souvent « Merci, au revoir! » quand les voyageurs descendent du bus. Pour moi, ça signifie que le scan de la carte fait partie de la politesse. En d’autres mots, il semble comme il y a des attentes d’être sympa aux chauffeurs de bus, toujours avec un sourire. Je ne peux pas dire exactement pourquoi ces intéractions semblent différent qu’aux États-Unis. Beaucoup de monde paye et remercie les chauffers de bus là aussi. Mais même si quelques entre nous américains sont bons samaritans, et même si quelques gens de la France essayent d’éviter de payer, nous n’avons pas les mêmes contextes culturels pour ces actions.