Un mot de l’équipe de Dickinson en France

Chers étudiants,

Nous voulons vous remercier pour cette année ou ce semestre passés avec nous. C’était un plaisir pour nous de vous avoir accompagnés pendant votre découverte de la culture française.

Bon retour dans vos familles, bel été et bonne continuation dans vos études. Nous espérons que Toulouse restera dans vos cœurs, que vous porterez avec vous les leçons apprises dans la ville rose, et que les années à venir nous donnerons l’occasion de nous revoir.

Si nous disons « au revoir » aux étudiants de 2010 – 2011, nous nous préparons à accueillir les étudiants de 2011-2012. Nous avons hâte de vous rencontrer et de vous présenter  la ville rose. Nous espérons que vous passerez un bel été et que vous prendrez un peu de temps pour réviser la langue française et pour réfléchir à votre séjour académique en France.

« Merci et au revoir » à certains et « A bientôt » aux autres !

–L’équipe de Dickinson en France (Sylvie Toux, Laura Raynaud & Karen Kirner)

Un mot de remerciement

Chers étudiants,

Je tiens à vous remercier pour votre contribution à La Une pendant cette année. Je suis ravie d’avoir travaillé avec vous sur notre journal. Grâce à votre investissement, je suis fière de ce que nous avons produit ensemble.

Je tiens particulièrement à remercier l’équipe de La Une qui a travaillé tout au long de l’année pour publier ce journal mensuel. J’ai beaucoup apprécié les idées et l’énergie que vous avez apportées lors de notre travail en commun. Merci à tous d’avoir été très persistants pour solliciter des articles auprès de vos camarades.

Merci à Nicolas Garzon d’avoir partagé ton amour des équipes sportives toulousaines.

Merci à Michael Rao d’avoir représenté les étudiants du deuxième semestre.

Merci à Madlen Chipeva d’avoir partagé ton amour de la photographie (photos de nos excursions).

Merci à Qichan Qian de nous avoir poussés à découvrir les restaurants Toulousains.

Merci à Anna Ciriani Dean pour la traduction de chaque numéro de La Une.

J’espère que votre collaboration à La Une a été aussi enrichissante pour vous qu’elle l’a été pour moi.

Merci pour cette belle année à Dickinson en France !

–Karen Kirner, rédactrice

 

L’au revoir d’une francocamerounaise en stage au centre américain Dickinson à Toulouse

(Ou l’expérience d’un stage interculturel)

Ces quatre derniers mois ont été pour moi l’occasion de faire partie de l’équipe de Dickinson en France et d’observer, tout en y participant, le fonctionnement du centre. Mais cette période a surtout été l’occasion de faire de nombreuses rencontres et de m’interroger sur la manière de gérer les spécificités de plusieurs cultures dans un domaine académique. Quand je suis arrivée en France pour mes études il y a presque cinq ans de cela, la perspective de passer du statut de la simple touriste en vacances à Paris à l’étudiante indépendante de Toulouse ne m’a pas simplement effrayée. Elle m’a intriguée. Et cette intrigue, sans aucun doute, contribue à motiver bien des personnes à aller au-delà de leurs horizons d’origine pour se dépasser, mais surtout se re-découvrir. Les étudiants de Dickinson dont j’ai fait la connaissance à Toulouse partagent tous l’envie de découvrir la culture française et de partager la leur. J’ai apprécié leur curiosité et leur bonne humeur, tout autant que leurs capacités d’analyse, d’observation, et leur réactivité face à des situations nouvelles.

Sylvie Toux, Laura Raynaud et Karen Kirner, l’équipe de l’association, m’ont réservé un accueil des plus chaleureux. Je les remercie d’avoir rendu ma période de stage agréable sur tous les plans. Elles font un travail extraordinaire et s’investissent pour enrichir le programme à Toulouse, autant d’un point de vue académique que culturel.

Soyons moins sérieux : j’ai aussi découvert la montagne grâce au centre et mes glissades dans la neige des Pyrénées à -5° sont tout aussi mémorables que ma rencontre inattendue avec Jean-Luc, un écrivain qui a vécu au Cameroun sous 35° dans les années 60 et qui est revenu vivre sur sa terre d’origine. L’expression souvent répétée en France  « le monde est petit » en a pris tout son sens.

Grâce aux avancées en termes de communication du monde dans lequel nous vivons, on peut partir, mais on peut aussi revenir. On peut quitter les Etats-Unis pour connaître la France. Et rentrer aux Etats-Unis. On peut partir du Cameroun pour étudier en arrivant en France. Ou on peut revenir en France après avoir travaillé au Cameroun. Ou s’installer définitivement en France en quittant son pays d’origine. Tous ces mouvements, au-dessus de l’Atlantique ou d’ailleurs, font le monde interconnecté tel qu’il est aujourd’hui. Mais c’est la volonté de partir à l’étranger pour analyser avec recul d’où l’on vient, sans pour autant s’en détacher, qui font l’interculturalité. En somme, mon stage dans cet environnement multiculturel qu’est Dickinson en France s’achève, mais je pars heureuse d’avoir appris beaucoup sur moi-même et sur les autres.

–Jessica N’koumba N’koumba

Réflexions sur la fin de l’année

L’équipe de La Une a profité de notre excursion en Provence pour poser les questions aux étudiants avant leur départ de Toulouse. Voici quelques réflexions à la fin d’un semestre ou une année dans la ville rose :

Photo de Anna Geiserman.

C’est sûr que Toulouse va manquer aux étudiants de Dickinson, Wash U, et Hood. Selon un étudiant, Rossen Iankov, « Ce qui va me manquer, c’est le transport public et les cafés, mais surtout le groupe des étudiants américains avec qui j’ai partagé mon expérience. » D’ autres étudiants du programme sont d’accord avec Rossen et ont dit que leur famille, leurs amis et la facilité de rencontrer les Toulousains vont leur manquer.

Cependant, ce n’est pas le moment d’être triste, selon une étudiante de Wash U, Bailey Davidson. « C’est un des plus beaux chapitres de ma vie, et bien que je sois triste de partir si tôt, j’aurai toujours l’occasion de réfléchir à mes expériences, » dit-elle. Comme beaucoup d’autres étudiants, elle a adoré découvrir la ville de Toulouse, citant le Café Populaire, les bords de la Garonne et l’Hôpital des Graves comme ses endroits préférés. Une autre étudiante, Allison Fricke, trouve que le jardin de sa famille est un des plus tranquilles endroits au monde.

Par rapport à la nourriture, nos étudiants américains ont bien profité des repas français. Une étudiante de Wash U, Elizabeth Morrow a dit, « Moi j’ai mangé beaucoup de choses particulières à Toulouse. Je suis ravie d’avoir goûté des aliments bizarres comme le cœur de dinde et le foie de veau ! On ne peut pas faire cela si facilement aux Etats-Unis, c’est sûr. » D’autres étudiants trouvent que leurs plats préférés sont la ratatouille et le confit de canard bien qu’il en existe quelques-uns qui aimeront toujours les hamburgers, même en France !

Pourtant, selon tous les étudiants, leurs expériences ainsi que les leçons apprises de ces expériences seront toujours gravées en eux. Les étudiants ont eu des expériences ridicules, « surtout au Ramier » a dit Allison dit, ainsi que quelques autres qui vont sûrement leur donner un nouveau regard sur la vie. Ils savent l’importance d’être ouvert sur le monde et ils savent tous comment se débrouiller dans une situation difficile ou un lieu inconnu. Surtout, ils ont appris comment apprécier un endroit et, aux Etats-Unis, ils veulent surtout profiter de ce qu’il y a dans notre beau pays.

Bien que les étudiants du programme de Dickinson en France soient tous contents de revoir leur famille et leurs amis américains, le programme va bien sûr leur manquer. Avec un peu de chance, ils peuvent emporter les leçons qu’ils ont apprises et les appliquer où la vie les emmènera !

–Michael Rao

Jenna a dit…

Leçon de vie apprise en France : « Il y a toujours une solution ». Quelle que soit la difficuté de la situation, on peut toujours trouver une solution

La chose la plus étonnante mangée en France : le boudin. Elle en a mangé avant de savoir qu’il était produit avec du sang au cochon, et elle a trouvé que ça avait  bon goût mais dans un sens bizarre.

Ses endroits préférés : le jardin des plantes, la pelouse à côté de la Garonne où on peut toujours rester au soleil et profiter d’une belle journée quand il  fait beau.

Comme tout le monde, beaucoup de choses vont lui manquer après son rentrée aux Etats-Unis. Les meilleurs pâtisseries et boulangeries qui fabriquent des pains aux chocolats et des palmiers délicieux ; les cafés, place Trinité où il y a toujours des chanteurs qui chantent de belles chansons ; et le Sherpa où elle à mangé sa première ‘vrai’ crèpe française.

Erica a dit…

Bien qu’il soit vachement difficile de choisir un plat favori à cause de trop de choix, le plat qu’elle prefère en France, c’est le salade de chèvre chaud avec du miel.

La proximité de Toulouse et son beauté vont lui manquer. La ville en rose est devenue une partie de ses souvenirs inoubliables.

Gabby a dit…

Ce qui va lui manquer :

Sa famille d’accueil, parce qu’elle partagé toujours beaucoup de temps avec elle, faire de la confiture au pastèques à la maison, aller à Bordeaux etc ;. Et aussi son voisin avec qui elle est sortie au museum pour mieux explorer la ville.

La culture de la grève dont elle a fait l’expérience l’année dernière.

Gabbrielle  a dit…

Son plus beau souvenir en France : le dîner de la Paroisse étudiante de Toulouse après la messe de chaque dimanche.

–Qichan Qian

Moment le plus ridicule:

Jen : Courir après des petits canards au printemps

Josh : écrire un poème pour une fille française le premier jour de cours

Leigh : tomber d’un vélôToulouse

Anna G a dit : « ne beurrer pas « la » moule »

Plat préféré :

Leigh : confit de canard, quiches

Jen : cake salé de saumon

Josh : les kebabs, porc et ananas (que fait sa mère d’accueil)

Hillary : crêpes au Nutella

Anna G : magret de canard au miel

Plat le plus étrange :

Anna G : manger du sang,  des joues de porc, du lapin à la moutarde au micro-ondes

Leigh : les tripes (à Lyon)

Plus beau souvenir :

Photo de Anna Geiserman.

Anna G : s’asseoir au bord de la Garonne

Jen + Jenna : mardi au Sherpa

Leigh : pique-niquer au Jardin des Plantes, marathon à Paris

Hillary : le Gala de l’ICT, une soirée de crêpes au Nutella et au beurre de cacahuètes partagée entre Français et Américains

Leigh et Anna CD : une soirée au pub De Danú

Le dernier pique-nique de groupe à la Prairie des Filtres

Josh : manger une galette des rois au bord de la Garonne, faire sauter les cailloux (ricochets) avec Jean-Luc pendant le voyage des les Pyrénées

Leigh : quand les enfants dans son stage lui ont chanté « Pretty Woman », aller dans le « château » de sa famille d’accueil

Endroit préféré :

La Garonne

SLD (café sur place de la Trinité)

Rue de Metz, où St. Etienne devient visible

Place Wilson

Square Charles de Gaulle

Le toit de l’appartement d’un ami

Ceux qui va nous manquer de Toulouse :

Tout !

Architecture, marcher jusqu’au Centre Dickinson, Canal du Midi, boulangeries, entrecôte, Kebab, place de la Trinité, pouvoir marcher partout, parcs, amis, Kir à la pèche, vin bon marché, LIDL, la Garonne

Ceux qu’on a hâte de retrouver aux USA :

Hillary : la glace américaine, les magasins toujours ouverts, le beurre de cacahuètes, ma famille

Leigh : Chipotle, l’océan Atlantique, « hanging out »

Jen : conduire sa voiture, comprendre ce que tout le monde dit

La culture explicite

Les animaux qu’on peut toucher dans la rue

Parler avec quelqu’un sans problème dans une queue, « small talk »

Brunch

Pancakes

Reese’s

Le chewing-gum pas cher

Le fait que le dollar est beaucoup moins cher

S’mores, feux de camp, barbecues, camping

Le paysage américain

Leçon de vie :

« ne t’inquiète pas »

Être plus accueillant envers les étrangers

Comment boire le café européen

Combien la langue et la culture nous définissent – rester différent en même temps qu’assimiler quelques aspects de la culture

Différences :

Jen : plus durable et économe

Leigh : cuisiner plus de légumes

Anna G : explorer plus

Pas peur des choses nouvelles

Jamais habiter seule – apprécier d’habiter avec d’autres personnes

Apprécier la facilité du campus

« Profiter »

Pouvoir habiter sans ses parents

Difficultés :

La langue

Le système scolaire français

–Anna Ciriani Dean

 

L’expression « au revoir »

C’était une des premières expressions que j’ai apprises, mais aussi une des dernières que j’ai comprises

Alors que la fin de mon séjour approche, je commence à réfléchir à ce que cela signifie de dire au revoir.  D’un point de vue linguistique, j’ai un peu de mal avec cette expression.  Si vous consultez n’importe quel dictionnaire français-anglais ou guide de voyage sur la France, vous trouverez goodbye comme traduction  pour au revoir, mais il me semble que le sens complet de ce mot soit un peu perdu dans la traduction.  Au revoir représente plus que les mots exprimés quand deux personnes se quittent, parce qu’ils laissent supposer une rencontre dans l’avenir. En fait, presque toutes les expressions employées pour dire au revoir (à tout à l’heure, à la prochaine, à plus tard, à demain, à bientôt) présument que les interlocuteurs vont se revoir. Oui, les Français peuvent exprimer la finalité avec le terme, adieu, mais ce mot est typiquement réservé pour les circonstances où une personne est sur son lit de mort (donc une circonstance qui n’est pas dans le champ des possibilités).

D’un autre côté, le mot goodbye en anglais est plutôt ambigu.  Dans certaines circonstances, on dit goodbye avec un ton de la finalité pour indiquer la fin d’une relation ou d’un lien social, mais on le vocalise normalement dans un sens moins extrême pour démontrer la reconnaissance d’un départ ou d’une séparation physique (et temporaire).  De cette manière, le sens de goodbye correspond à son antonyme, et donc, la signification de goodbye n’est que l’inverse de hello.

Cette nuance en signification me dérange souvent, et je ressens un peu de dissonance cognitive quand je sors d’un magasin et d’une épicerie en disant « au revoir » quand je n’ai aucune intention de revenir.  Sans moyen de m’exprimer comme je veux, suis-je obligée de mentir ? Est-ce que les Français considèrent comme un mensonge, un geste de politesse ou une manifestation d’optimisme ?

Bien que j’aime penser que les liens que j’ai établis ici et les amitiés que j’ai faites vont continuer au-delà de mon départ, franchement je ne suis pas tout à fait sûre si j’arriverai à entretenir des relations à distance quand un océan nous sépare.  Je n’ai aucune idée de quand je pourrai revenir à la France.  Quoique je n’aie pas toutes les réponses, cependant, je pense que je vais intérioriser la mentalité française par rapport aux goodbyes et dire au revoir à mes amis ici, avec l’espoir que notre vie ensemble n’est pas encore finie.

–Hillary Molloy

Une Nouvelle : Le potager à Dickinson en France

Dickinson College à Carlisle à une ferme biologique qui produit les légumes pour la cafeteria. Nous n’avons pas encore une production de cette taille, mais nous avons commencé depuis quelques semaines un petit potager dans notre jardin. Pour le moment, nous n’avons qu’une belle récolte de petits poids, mais nous espérons que dans les semaines à venir nos tomates, aubergines, poivrons et haricots verts vont nous donner plein de légumes. Notre jardinier, Monsieur Faucher, nous aide beaucoup, car il prépare la terre et nous montre comment prendre soin de nos petites plantes. Nous espérons qu’à l’avenir les étudiants à Dickinson en France profiteront aussi du potager.

 

Carte Postales

En avril, on a eu des vacances de printemps. Plein de nos étudiants sont partis découvrir d’autres parties de la France et d’Europe. Voici quelques « cartes postales » qu’ils nous envoient de leurs aventures :

 

Voyage à travers l’Europe

Pendant mes vacances de Pâques, je me suis arrêtée dans trois pays : le Royaume Uni, l’Allemagne et la Pologne…

Londres

Pendant mon séjour dans cette ville, le temps a été magnifique et la compagnie encore plus. J’ai passé quatre jours avec Hillary chez son ami du lycée, Andrew. On n’aurait même pas dit que c’était Londres grâce à la météo, parfaite pour les préparations au mariage royal. J’ai pu passer beaucoup de temps juste à absorber les rayons de soleil dans les nombreux parcs de la ville. Un des meilleurs moments du séjour a été de me promener dans la brocante en plein air de Portobello et de chercher des objets assez bon marché à mettre dans l’appartement que je partagerai avec Hillary l’année prochaine. Mais je crois que je me suis amusée le plus quand, tout d’un coup, on a été surpris par un déluge et on a du courir comme des folles parce que nous étions en mini jupes et en débardeur. Une expérience vraiment authentique.

Brême et Hambourg

Autre pays, autre atmosphère. J’ai rendu visite aux étudiants de Dickinson en Allemagne à Brême pendant quatre jours. C’est vraiment dans cette ville que je me suis rendue compte de combien je suis devenue française au cours de cette année. Comme une bonne Toulousaine, j’ai toujours voulu traverser la rue même si le feu pour les piétons était rouge. Et les Allemands m’ont regardée avec mépris. Personne, mais vraiment personne, ne traversait la rue si le feu était rouge, même s’il n’y avait aucune voiture à une distance de 5 km ! J’apprécie ce respect pour les règles, mais ils exagèrent quand même.

J’ai aussi découvert la fascination des Allemands pour les choses les plus bizarres. Pendant une excursion d’un jour à Hambourg, je suis allée à un musée de miniatures, Miniatur Wunderland, qui présentait des maquettes d’une précision incroyables de villes de différents pays. La Suède, la Suisse, l’Allemagne, les Etats-Unis…chaque pays présentait des différences dans le moindre détail. Je me suis amusée à regarder ce que les petits personnages de 3cm faisaient dans chaque scène. De l’anodin au carrément bizarre.

Enfin, le centre Dickinson de Brême m’a invitée à un match de foot de Werder Bremen. Notre équipe a perdu, mais j’ai pu découvrir leur passion pour ce sport et toute la culture qui en découle.

Miedzizdroje et Poznan

Dernière étape : rendre visite à mes colocataires polonaises de l’été dernier. C’était la première fois que je me rendais dans ce pays, mais je suis tombée amoureuse de la langue. Mes amies m’ont appris quelques mots : Djen kuya (merci), Piekna (beau/belle)…

J’ai commencé mon séjour chez les parents de mon amie, Magdalena, à Miedzizdroje, une petite ville sur la mer, dans la partie de la Pologne qui est une île. Là, j’ai découvert quelques aliments de base de la nourriture polonaise : les pommes de terre, les gaufres et le thé. Pendant une promenade très « zimno » (froide) sur le « molo » (jetée), j’ai vu plein de petits stands qui vendaient des « gofry » (gaufres). Pas n’importe quelles gaufres, mais des gaufres avec des nappages les plus insolites. Par peur, je me suis limitée à une gaufre avec de la chantilly et des fruits rouges. De plus, je me suis aperçue que les Polonais boivent énormément de thé…avec encore plus de sucre. Apparemment, le sucre est très cher en Pologne, mais ils en utilisent beaucoup : trois ou quatre cuillères pas tasse de thé. En bref, je n’ai pas passé un week-end très amaigrissant.

Ensuite, on est allé à Poznan pour rejoindre une amie, Milena, dans son appartement. C’est ici que j’ai vraiment dû affronter leur monnaie, le « zloty ». J’ai fait du shopping avec mon amie et tout me semblait très cher. En fait, 1 zloty = 0.256320262 Euros. Si on pense au taux de change, rien n’est vraiment cher pour nous, mais pour eux, la vie est très chère parce qu’ils ne gagnent quasiment rien. A part ce choc, j’ai vraiment aimé Poznan. Le centre-ville est charmant et ils ont aussi construit un lac artificiel. De plus, je suis allée à l’exposition de World Press Photo, où étaient exposées toutes les meilleures photos de photojournalistes de 2010. Ces images troublantes m’ont fait réfléchir à toutes les catastrophes, naturelles ou pas, qui peuvent se passer en 12 mois. J’ai apprécié beaucoup cette expo.

J’ai découvert beaucoup pendant mon voyage, mais le monde est grand…c’est seulement le début…

–Anna Ciriani Dean

Bonjour Biarritz…

À la fin de mars, j’ai passé un weekend à Biarritz et à San Sébastien. Après être arrivée, je me suis rendu compte que la région de Biarritz avait vraiment sa propre culture. Biarritz est au cœur du Pays Basque, et beaucoup de gens se considèrent plus Basques que Français. C’est une ville magnifique avec un centre charmant et des belles plages de sable doré ; je comprends pourquoi c’est une destination populaire pour les célébrités. Après une journée à Biarritz, on est allé à San Sébastien en Espagne. Cette ville est à côté de Biarritz, et elle fait aussi partie du Pays Basque aussi. À San Sébastien, la culture était beaucoup plus espagnole que française, malgré sa proximité (38 km) de Biarritz. On a passé la journée dans les bars à tapas ; les tapas et la sangria étaient délicieux !

L’après-midi, j’ai assisté à un match de rugby à San Sébastien : l’équipe de Biarritz contre l’équipe de Bayonne, une autre ville du Pays Basque français. J’étais avec un groupe de six français, une américaine, et une argentine, et on était tous pour l’équipe de Biarritz sauf deux, qui était pour Bayonne. Heureusement, Biarritz a gagné et après le match on est redescendu en ville pour fêter la victoire et pour manger plus de tapas. L’expérience du match m’a rappelé les matchs de football que j’avais vus en Argentine ; le stade était rempli d’énergie et de l’esprit de compétition. C’était vraiment une super expérience pour comprendre un peu la culture de cette région particulière de l’Europe !

–Joanna Sprout

Bonjour de l’Isle de Santorini, Grèce

Quelque part entre la cuisine incroyable, les eaux cristallines des îles et l’architecture ancienne et captivante, il y avait une caractéristique de la Grèce pour laquelle je n’étais pas préparée. Dans tous mes voyages, je n’ai jamais rencontré des gens aussi heureux d’aider les autres. Les Américains sont gentils, les Français sont (en générale) gentils, les Espagnols et les Italiens sont gentils, mais les Grecs sont vos meilleurs amis. Les Grecs vous arrêtent dans la rue pour vous demander si vous avez besoin de quelque chose ou ce que vous cherchez ! Vin gratuit, desserts gratuits, tours gratuits, visites gratuites … et c’est tout simplement parce qu’ils veulent être généreux. Le reste du monde pourrait tirer des leçons de cette attitude. Un voyage bien dépensé.

–Clara Myers

Bonjour de Nice !

Nice est une petite ville située au bord de la mer Méditerranée.  Nice est plein de soleil ! J’adore les bâtiments jaunes, oranges, et rouges, qui ornent les falaises de la ville.  Le marché aux fleurs contient une variété d’odeurs – lavande, herbes, olives, fleurs.  Selon moi, Nice est un parfait panorama.    Il y a plusieurs vues panoramiques autour la ville.  Pour une journée, on peut acheter un billet de bus pour aller à Monaco.  Nous avons visité cette ville.  Nous sommes allés au Musée Océanographique, qui a été créé par Jacques Cousteau.  De plus, nous sommes allés à la plage, et nous avons visité le Palais.  J’adore la cuisine franco-italienne de cette région.  Nice est proche de l’Italie.  Pendant le printemps, il fait très beau à Nice.  J’adore les petites rues de la vieille ville.  De plus, de Nice, on peut aller en Corse en ferry!  Cependant, Nice est très touristique. Je trouve que c’était un peu difficile d’être une voyageuse et pas une touriste.  Néanmoins, c’était vraiment un voyage très amusant.

–Jen Rokoski