Équipe éditoriale : Okung, Lina, Nadia, Isy, Allie.

L’humanité crée de plus en plus de pollution qui détruit notre environnement et Toulouse n’est pas une exception. Sa croissance constante des 30 dernières années encourage une utilisation plus importante de voitures : près de 50 % de gens utilisent leur voiture personnelle. Bien que dans quelques villes, il y ait moins de fumeurs, à Toulouse, cette pratique reste très courante et les mégots sont laissés dans les rues, les parcs, le fleuve… De plus, les Toulousains ne nettoient jamais après leurs chiens : les déjections des chiens trainent souvent sur les trottoirs publics, même les plus passants. Il y a pourtant beaucoup de choses que les Toulousains pourraient faire pour protéger l’environnement et embellir leur ville en même temps. 

Des gestes quotidiens pour réduire la pollution

Face à tous ces problèmes, il y a quelques solutions qui existent maintenant pour améliorer la situation. Pour commencer, à Toulouse on ne voit pas beaucoup de voitures comme dans les autres grandes villes, et le métro est beaucoup utilisé. Allie remarque qu'”après avoir visité le centre-ville de Toulouse, il est évident pourquoi le métro est tellement populaire : il n’y a pas d’espace pour les voitures ni le besoin pour ce type de transport.” En effet, la plupart du temps, le métro est plus rapide que les voitures. Il permet d’éviter les embouteillages, et les seules choses qui peuvent perturber son fonctionnement sont les travaux et les éventuelles grèves ou manifestations. 

Avec le gain de temps vient aussi la protection de l’environnement. Allie s’étonne que quand les rames arrivent aux stations comme “Jean Jaurès, la seule station où les deux lignes de métro se croisent… elles sont complètement pleines,” ce qui signifie que pendant ce temps, il y a moins de gens qui utilisent leur voiture. C’est grâce à cela que l’air est moins pollué. Même si les métros polluent aussi, c’est à un taux bien moindre que ce que toutes les voitures créeraient si les métros n’existaient pas. 

Une autre solution qui est employée pour préserver l’environnement est l’interdiction de nombreux types de sacs plastiques en France. Isy observe que “dans beaucoup d’épiceries à Toulouse, les caissiers ne donnent pas de sacs plastiques pour nos achats.

En fait, si on n’apporte pas nos propres sacs, on peut acheter des sacs en caisse pour quelques euros.” Normalement ces sacs sont fabriqués avec du papier. Il n’existe pas beaucoup d’épiceries ou de magasins qui donnent aux clients des sacs plastiques gratuits. Il existe cependant encore des types de sacs plastique que la France n’a pas interdits, tels que les petits sacs utilisés pour les fruits et les légumes. Ces sacs doivent répondre aux exigences minimales des matériaux biosourcés et doivent être adaptés au compostage. Avec ce changement, la France s’est débarrassée de milliers de sacs plastiques qui avaient le potentiel de polluer l’environnement.

Une alimentation plus respectueuse de l’environnement ?

Évidemment, les Français ont un rapport plus délicat et conscient à la nourriture, ce qui révèle leurs idées par rapport à la manière dont la consommation affecte la santé. Il n’y a pas un grand nombre de végétariens en France, mais leur effectif augmente de plus en plus quand même. Cependant, en France, l’économie et l’État prennent soin des agriculteurs parce qu’ils font vraiment partie intégrante de l’histoire et de la culture. De plus, aux États-Unis, il est vrai qu’on trouve beaucoup d’élevage intensif et d’usines qui maltraitent les animaux. Les fabricants américains utilisent aussi trop de conservateurs. En France, cela est moins commun, donc les gens ont moins de raisons qui les motiveraient à arrêter de manger de la viande. Lina pense que “les habitudes plus humaines et plus saines des Français concernant la viande contribuent à leurs idées que la santé est liée avec ce qu’on consomme.” Isy a donné le lait comme un autre exemple de ce concept. “Le lait non pasteurisé est interdit aux États-Unis, mais en France le lait cru n’est pas interdit et il est très commun dans les ménages normaux.” Le lait cru et la viande ne sont pas considérés comme des choses mauvaises pour la santé, mais en revanche, on ne consomme pas beaucoup de conservateurs. Dans ces spécificités, on notera le soin des Français concernant leur consommation et alimentation.

Le paradoxe du tabagisme et du cannabis 

Les Français ont un rapport individuel mais aussi social à l’usage des cigarettes. Par rapport aux États-Unis, on voit beaucoup plus de fumeurs en France et on voit une culture qui est plus tolérante vis-à-vis des fumeurs. Comme Nadia l’a observé, “aux États-Unis, il y a un type de préjudice contre les gens qui fument, particulièrement les jeunes. Mais ici, à Toulouse, il n’y a pas cette mentalité. Je me suis fait des amis français et ils m’ont dit qu’ils fument pour l’aspect social. Souvent, quand un ami sort pour fumer une cigarette, les autres sortent avec lui pour continuer la conversation.” Comme le remarque si bien Nadia, on voit qu’il y a un aspect plus social qu’un aspect qui soit plus attentif à l’environnement et à la santé. Aux États-Unis on pense plus aux conséquences négatives de fumer et que l’aspect social n’est pas une raison qui dépasse l’aspect de la santé.  

Mais en ce qui concerne les autres drogues comme le cannabis, on observe la situation inverse. Comme Allie l’a noté, “aux États-Unis, il semble que fumer le cannabis soit un passe-temps assez populaire… le public américain devient de plus en plus confortable avec la légalisation du cannabis, pas seulement pour des raisons médicales, mais aussi pour l’aspect récréatif.” Son hôtesse observe que ce n’est pas du tout la même mentalité en France : la plupart des Français considèrent que le cannabis est plus dangereux que les cigarettes à cause de ses effets psychologiques néfastes.  

Ce renversement d’attitude concernant les effets des drogues montre que les Américains et les Français pensent l’environnement de façons complètement différentes et surtout que l’environnement social de chaque pays influence les actes individuels et la manière de penser la consommation en public.