De Carlisle à la Ville Rose

Author: dickinson_france

La Faim des Haricots – Rosy Link

La Faim des Haricots est un petit restaurant un peu caché par les grands bâtiments qui l’entourent, mais dont l’enseigne aux couleurs vives attire l’œil. Il se trouve dans la rue du Puits Vert à Toulouse.  Le bâtiment n’est pas très grand, mais les tables sont organisées d’une façon qui permet à beaucoup de monde de manger en même temps.  Les tables sont pour la plupart au rez-de-chaussée, mais on peut manger dehors ainsi qu’au première étage,  qui est une mezzanine à l’intérieur du restaurant. Mais attention ! Le plafond est assez bas, comme mon amie, qui est plus grande que moi, l’a découvert dans un moment rigolo quand sa tête l’a touché.  L’ambiance est amicale et décontractée.  La nourriture est végétarienne, et on peut trouver une variété de plats.  Il me rappelle un peu le cafétéria de Dickinson College parce que la nourriture est à volonté.  J’y suis allé deux fois maintenant, et je connais bien le menu.  On a des tartes aux légumes qui sont similaires aux quiches, une soupe, un plat principal, des salades, et des desserts variées. Le pain est donné à chaque table au début du repas, mais quand j’étais là avec d’ autres étudiants américains, nous avons reçu une deuxième portion de pain.  Le prix est aussi une des bonnes qualités du restaurant. On peut avoir beaucoup à manger pour moins de 11 ou 12 €. La Faim des Haricots est semblable mais une autre manière à la cafétéria de Dickinson College parce que tout le monde parle ensemble et crée un niveau de bruit continu, mais moins fort qu’à Dickinson. Pour certains le bruit est un problème,  mais pour moi le bruit m’a donné un sentiment de confort.  Bien sûr, la cafétéria de Dickinson Collège ne me manque pas trop, mais un peu de familiarité est rassurant quand on est dans un autre pays pour la première fois comme moi. Je sentais que le restaurant me convenait. J’ai eu deux expériences sympathiques à La Faim des Haricots, et j’aimerais bien y aller de nouveau.

Théâtre à Paris – Nina Kuntz

Il y a quelques semaines, j’ai reçu un appel de la meilleure amie de ma grand-mère, que je n’avais jamais rencontrée. Elle est française et vit aux Etats-Unis, mais elle est revenue en France pour rendre visite à sa sœur, qui vit à Paris. Elle a entendu par ma grand-mère que j’étais à Toulouse, donc elle m’a appelée pour demander si je pouvais lui rendre visite à Paris pendant un week-end. Elle a offert de payer  mon billet de train, et elle voulait m’amener au théâtre samedi soir. Comment pouvais-je refuser ?
Après un voyage en train de six heures, une balade dans les marchés en plein air et la visite du Sacré Cœur, de l’Arc de Triomphe et des Champs-Elysées, ma nouvelle « tante » m’a amenée au Théâtre de l’Atelier. Il n’est pas trop loin d’un autre théâtre qui est un peu plus grand et un peu plus connu, l’Opéra Garnier. Celui-ci est un temple sacré de l’art qui soulève l’âme avec sa majesté même quand on le voit dehors en passant à pied ou en voiture…mais j’ai refusé de le visiter plus tôt pendant la journée.
Pourquoi ? Les théâtres sont mes endroits préférés. L’espace, l’ombre, le silence…toutes ces qualités amènent une paix, une magie, qui est sans égal. Mais après la fin de ma carrière artistique, après que j’ai quitté définitivement ces lieux, l’acte d’entrer dans un théâtre est devenu un événement douloureux. Mais à Paris, j’étais assise dans un petit théâtre au deuxième balcon, à regarder une pièce de théâtre qui s’appelle « Le père. » La pièce raconte l’histoire d’un vieil homme en train de perdre la mémoire et comment sa fille s’occupe de lui. Pendant que l’histoire se déroule, on arrive à comprendre qu’on voit l’histoire du point de vue du père, parce que les événements ne sont pas ordonnés chronologiquement du tout.

J’avais peur d’aller à ce spectacle parce que le théâtre me rappelle  quelque chose qui me manque beaucoup et aussi parce que la pièce était en français. C’est vrai que j’ai pleuré pendant une minute au début, quand la scène était allumée pour la première fois. Mais après cela, l’histoire m’a enveloppée et j’ai oublié que j’étais en train d’entendre du français. La langue n’était pas trop compliquée, mais en même temps, la magie du théâtre et la langue universelle des arts est toujours compréhensibles.

 

Un week-end à la Garnède – Michelle Hovy

Le deuxième weekend après mon arrivée à Toulouse, mes hôtes m’ont invitée à venir avec eux dans le Lot, un département au nord de Montauban dans la région Midi-Pyrénées.  Depuis quelques années, la famille partage y une maison avec des amis, et pendant les semaines où elle n’y va pas, elle la loue à d’autres personnes.  Nous sommes partis tôt le samedi matin, pour pouvoir bien profiter du merveilleux temps qu’on a eu ce week-end ; les prévisions de la météo nous annonçaient 30 degrés et une journée très ensoleillée.  Quoi de mieux ?
Après une heure et demi de route, nous sommes arrivés à la Garnède, des maisons en pleine campagne dans une vallée de la région Midi-Pyrénées.  En descendant de voiture, je me suis tout de suite rappelée la campagne française : le calme, la tranquillité, la belle nature, et la vue exceptionnelle.  Nous avions préparé un repas pour le déjeuner et ensuite sommes allés faire une balade pour ramasser des mûres, des figues et des prunes.  Malheureusement, le Sud de la France a eu un été très sec et la plupart des fruits n’étaient pas très bons.  Le reste de la journée nous nous sommes reposés au bord de la piscine mais comme l’eau était très froide, seuls les plus courageux d’entre nous se sont baignés.  En fin d’après-midi, deux familles sont venues nous rejoindre pour le dîner et nous avons préparé un très bon repas ensemble, suivi de fromage, d’un gâteau à l’orange et d’un gâteau au chocolat.

Le lendemain, nous nous sommes réveillés de bonne heure avec le soleil qui s’était déjà levé.  Au petit-déjeuner, j’ai goûté pour la première fois de la crème au marron, une crème soit à tartiner, soit à mélanger avec un peu de fromage blanc, qui m’a fait penser au Nutella et à la spécialité de l’Amérique du Sud, le dulce de leche.  Même si cette crème au marron n’était pas forcement un produit régional, je l’ai beaucoup aimée et je m’en suis tout de suite acheté un pot en revenant à Toulouse. Après le petit déjeuner nous avons fait une autre balade, mais cette fois nous nous sommes perdus pendant un bon moment dans un champ sans savoir dans quel sens aller pour retourner à la maison.  Heureusement, mon hôte avait son iPhone sur elle, et grâce à une application très pratique, « Google maps », nous avons pu nous situer et retrouver le chemin.  Lorsque nous étions de retour à la Garnède, toutes les familles, et moi, avons contribué pour préparer le déjeuner. Nous sommes restés à table tout l’après-midi et quand nous avons enfin tout digéré, nous nous sommes baignés encore un peu au soleil avant de  repartir sur Toulouse.
Ce week-end à la campagne a été très décontracté et j’ai beaucoup  profité de la tranquillité et du beau temps.  Ces deux jours m’ont aussi donné l’occasion de voir un endroit complètement différent de la région Midi-Pyrénées, et très différent de la ville où je passe la plupart de mon temps.  De plus, j’ai rencontré les amis de mes hôtes  que je ne connaissais pas encore et que je pense que je  les reverrai souvent au cours du semestre.

Voyage à Nizas – Monica Meeks

J’ai eu de la chance : le week-end dernier, ma tante et mon oncle étaient à Nizas pour rendre visite à leurs amis. Nizas n’est qu’à deux heures de Toulouse en train. Puisqu’il aurait été trop difficile pour eux de venir ici, j’ai décidé de me rendre à leur petit village de vacances.

Nizas est aussi bea qu’elle est petit : ce village n’a que 600 habitants ! J’ai fait une promenade avec ma tante autour du village, admirant les jolis vignobles et les murs anciens du château. Nous avons beaucoup bavardé avec ma famille et leurs amis anglais, qui ont voyagé autour de monde. Le lendemain, nous sommes allés à Pezenas, une ville à côté de la mer. On a exploré les magasins charmants et écouté une musicienne qui chantait des chansons d’Edith Piaf.

Enfin, j’ai pris le train pour rentrer à Toulouse. Heureusement, j’avais des correspondances qui m’ont donné le temps d’explorer des petites villes du Languedoc : en particulier, Agde et Narbonne. C’était un week-end excellent, et j’attends des occasions pour voyager plus pendant ce semestre.

 

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