De Carlisle à la Ville Rose

Author: dickinson_france Page 9 of 15

French Obsession #1 – Nina Kuntz

The thing about living abroad is the entire experience can sometimes feel like a dream, or, more often, like an alternate reality. The entire cultural paradigm is shifted, and the rituals and caveats of daily life that come with the familiarity of home are easily swept away, having more habitual value than intrinsic necessity. However, my research involving cheese, ravishing dark chocolate cakes every night with dinner, red wine, sausage and elaborate cream filled pastries has confirmed my suspicion that the calories consumed versus calories burned rule still applies, no matter where you are in the world.

So, I signed up for the gym, or the “sport room” if you translated the expression directly from French. This might seem to imply that I wanted to get some exercise, lose weight, or introduce a healthy balance into my life, none of which I give a foutre about. If I did care, I would have gotten a gym membership five months ago and abstained from regularly eating portions that would hardly fit into my carry-on suitcase. But who wants to do that? I signed up with two of my French girlfriends, thereby snagging another opportunity to speak French, hang out, and not do my homework. All three of those things are decidedly more French than working out, so I felt culturally justified in signing up. I even sprang out of bed on a Sunday morning (the day allotted the most homework, and therefore the most motivation to do something, anything, else) only to find that the gym is CLOSED on SUNDAYS!

…which leads me to French Person Obsession #1: Not Doing Work. This national pastime is swell when you’re the one not doing work, and infuriating when other people aren’t doing work. Like when gym owners don’t open their gyms on Sundays. But honestly, the fact that I tried to go to the gym on a Sunday was so American of me. Any French person could explain to you that this was not only incomprehensible but abominable because a) why would I think the gym would be open, b) why would I want to exercise, and most importantly, c) why would I try to do anything on a Sunday? What French person is going to work on a Sunday? What French person is going to go to the gym on a Sunday?

This decidedly secular country has clung on to the Catholic traditions of it’s past, closing everything on Sundays and taking three- to four-day weekends for obscure Catholic holidays practically every other weekend. Everyone, from university students to people with actual jobs, nearly riots if anyone suggests that they take one hour and fifty minutes for their lunch break instead of two hours each weekday. And less than an hour and a half for lunch? How can anyone be expected to eat in that amount of time!? It would be physically impossible, not to mention degrading. My classmates groan and protest if they are assigned a whopping ten pages of homework reading a week. I’m not exaggerating: this happened each of the three times a professor ever tried to give homework at French university. Nor am I exaggerating about the length of the French lunch break. Now compare the idea of going to work on a Sunday to all that.

I should have chain smoked and watched rugby games on TV.

My Trip to Barcelona – Molly Leach

After the marathon

I just got back from spending the weekend in Barcelona, Spain to run a half marathon. Man was it a weekend of firsts! A very fun experience leaving me wanting to go back! Not only was the city incredible, it was really neat seeing another european country that i can mow compare to france. One thing that really struck me however was the varying geographies between France and Spain. France really has a flat landscape. Yes, there are small rolling hills, it’s not like the Midwest of the US, but I’m general it is pretty flat. As soon as I crossed the border into Spain, I found myself surrounded by mountains and hills all taunting me to go hike up them. The plant life was also different, going from lush green to a more tropical Mediterranean feel. It’s interesting how the geography is so different between two countries and cities that are so close to each other. I would love it if Toulouse had more mountains and hills, but oh we’ll, I’ll just have to go back to the Pyrenees.

Hot Chocolate and Cupcakes – Sarah Giardini

I never thought it was possible to find a hot chocolate better than Serendipity’s in New York but I found the best in Toulouse. Here, the hot chocolates aren’t made with powder like in the US. It is pure melted chocolate. They come in many flavors like vanilla, chantilly, cinnamon, and coffee. In a little café, I had a coffee flavored hot chocolate and it was magnificent. I was necessary to eat it with a spoon since it was so thick. It is the little differences like this that totally change a simple experience. I am looking forward to spring but in the meantime I’m happy to drink lots of hot chocolates.

 

Editorial

Etudiantes Mosaic - Photo Dorian

Le groupe de Mosaic sur le toit du parking des Carmes à Toulouse (Photo: Dorian Simon-Rouard)

Chers lecteurs,

Le rythme normal a repris…mais pas pour longtemps. Les étudiantes du programme de Mosaïc sont arrivées à Toulouse ! Toutes inscrites au programme Mosaic dirigé par Professeurs Borges, elles mettent en pratique leurs études et recherches sur les Migrations Méditerranéennes avec un voyage à l’étranger, dont la première étape est Toulouse. Cette recherche  se poursuivra au Maroc et se terminera en Espagne. Leurs premiers jours à Toulouse, remplis de rencontres avec des travailleurs immigrés, des experts dans ce domaine, la ville rose et les étudiants de Dickinson en France, promettent des découvertes fructueuses et animées.

Les étudiants arrivés en septembre et en janvier leur servent de guides et leur font découvrir la ville devenue la leur tout en enrichissant leur séjour par de nouvelles expériences académiques et culturelles.

Bonne lecture !

Anna Ciriani Dean

Les Pyrénées

Le 25 et 26 janvier, les étudiants de Dickinson en France arrivés depuis septembre et janvier sont partis pour leur première excursion de groupe du semestre.

Loin de la ville de Toulouse, ils ont découvert un autre aspect du paysage et de la vie en France : la vie en montagne.

Malgré le brouillard, leur arrivée à Estarvielle, dans le val du Louron, fut marquée par la présence majestueuse des montagnes. Même la vue de la fenêtre du Centre de Montagne où nous avons été logés était incroyable.

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La première journée, le groupe a visité la petite chapelle d’Estarvielle. Pour y entrer, Alex a dû déblayer la neige et, une fois à l’intérieur, Sam et lui ont chanté pour nous.

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Dans l’après-midi, le groupe s’est divisé en deux parties: l’une a participé à un atelier de cuisine – préparation de la garbure – et l’autre a découvert un café local, chez Josette et a pris le temps de discuter avec la propriétaire et ses clients.

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Ensuite, le groupe entier est parti faire une balade autour du lac. Ici, le guide leur a expliqué le paysage et leur a montré la composition des flocons de neige à travers une petite loupe. Cette balade s’est terminée par une formidable bataille de boules de neige.

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Après cette journée active, avec un arrêt supplémentaire chez un producteur de frênette, une boisson locale, nous avons dégusté la délicieuse garbure préparée le matin par les étudiants.

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Après une nuit de repos, le lendemain nous repartions pour une balade en raquettes!

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Pour terminer cette excursion, les étudiants ont découvert la production de la Fromagerie du Diable de Mont.

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Les étudiants sont revenus à Toulouse, le sac plein de fromage de brebis et de confiture.

Photos: Anna Ciriani Dean et Monica Meeks

Mon bénévolat à SUPAERO – Alex Toole

Un temps fort de mon séjour à Toulouse jusqu’à présent est mon bénévolat.  Le mardi, je vais à SupAéro, une université d’ingénierie aéronautique et d’espace à Toulouse.  L’université a une équipe de débat, qui est animée par un professeur irlandais.  J’ai fait le débat au lycée, et alors pendant chaque séance de mon bénévolat, j’aide le professeur à enseigner le don du débat aux étudiants de SupAéro.  Cette activité m’intrigue parce que toute la compétition est en anglais.  Donc, il faut que les étudiants apprennent l’anglais avant de faire le débat.  Chaque séance, l’équipe se divise en deux et nous pratiquons en défendant deux côtés de la motion.  Je suis oujours impressionné t par la capacité des étudiants de débattre en anglais avec fluidité et éloquence.  Pour moi, les règles du French Debating Association (FDA), spécifiquement la règle qui stipule que toutes les compétitions doivent être en anglais, ressemblent à de la divergence culturelle.  J’avais l’impression que les Français avaient une fierté incassable envers la langue française, mais le débat, un exercice intellectuel aux origines anciennes, est en anglais.  Bien que sur le coup je ne comprenne pas l’incohérence linguistique, cependant je sais que l’utilisation de l’anglais indique la bonne volonté des Français d’ouvrir les esprits des étudiants et de leur enseigner une langue comme l’anglais, qui est utilisée à travers le monde dans le monde  de l’entreprise et de la politique.  J’ai réfléchi au débat à SupAéro et j’ai déduit que l’engagement des universités françaises à propos du débat illustre la force de la tradition de longue date du discours intellectuel en France.

Une histoire d’amour – Monica Meeks

Cet article peut être surprenant. Je vais avouer quelque chose que je savais depuis longtemps, au fond de mon cœur, mais que j’ai résisté à dire. Mais voilà la vérité – j’ai trouvé l’amour en France, comme le rêve de beaucoup de personnes. Cet homme que j’ai trouvé est très accueillant, et il veut toujours passer du temps avec moi. Je le vois deux ou trois fois par semaine ; même s’il est très occupé, il trouve toujours du temps pour moi. Il s’entend extrêmement bien avec mes amis, et il ne se sent pas gêné quand ils m’accompagnent à nos soirées. Grâce à lui, je ressens tant d’émotions que je n’ai jamais connues – comme si je voyageais autour du monde, comme si j’étais chez moi aux États-Unis, comme si j’apprenais quelque chose de nouveau, comme si rien ne pouvait me toucher.

Comment s’appelle-t-il ? Le Cinéma Gaumont.

C’est la vérité. Même si le film m’a toujours intéressé, et que lorsque j’étais petite j’avais même rêvé d’être cinéaste, ce n’est qu’en vivant en France que mon amour pour le film comme art s’est développé. D’abord, c’est bon marché. Cela coûte moins de 5 euro pour une séance, si on a moins de 26 ans. C’est moins cher que les musées, les concerts, ou même les bars pour y boire un verre. Je trouve souvent l’occasion d’y aller. Un cours est annulé le vendredi – pourquoi pas voir le film dont on a entendu beaucoup parler sur Facebook ? Une dimanche, et pas trop à faire – une nouvelle comédie française, peut-être, pour apprendre un peu plus d’argot. Vous voulez sortir avec des amis, mais économiser ? Ne vous inquiétez pas – un thriller vous attend.

Aux États-Unis, j’allais au cinéma peut-être deux ou trois fois par an. Maintenant, j’y vais deux ou trois fois par semaine. J’aime les films américains et français également ; j’insiste seulement que je les vois dans la langue originale. Cela serait très dommage de voir Django en français. Cependant, je suis fière que maintenant de comprendre un film français sans sous-titres – cela n’était pas le cas quand je suis arrivée en septembre. Étant donné que le gouvernement français soutient beaucoup l’industrie cinématique ici, je serais folle de ne pas en profiter.

Dickinson en France souligne souvent l’importance d’apprécier les beaux-arts. Le semestre dernier, on a vu beaucoup de spectacles, de concerts, et d’expositions au musée. Quoique je fusse reconnaissante pour ces expériences, j’avoue que la danse moderne ou les milles peintures de Jésus-Christ ne m’intéressent pas toujours. Cependant, le cinéma est aussi un bel art. Les images qui bougent, les clips artistiques, les portraits de personnages humains, ont pour but de raconter une histoire – c’est une des plus belles choses que je connaisse.

Quand je quitterai la France en mai, une partie de mon cœur sera toujours au Cinéma Gaumont, et j’ai l’intention de l’y laisser. Parfois on trouve l’amour quand on l’attend le moins.

Obsession Française #1 – Nina Kuntz

La vie à l’étranger peut souvent ressembler à un rêve ou plutôt à une réalité alternée. Le paradigme culturel entier est déplacé, et les rituels et rythmes de la vie quotidienne qui viennent avec la familiarité de la vie normale sont facilement emportés, ayant plus de valeur habituelle que de nécessité intrinsèque. Cependant, ma recherche personnelle – impliquant le fromage, le fondant au chocolat ravissant qui suit le dîner chaque soir, le vin rouge et la saucisse – a confirmé mon soupçon que la règle concernant les calories consommées contre les calories brûlées s’applique toujours, quelle que soit la partie du monde où l’on vit.

Donc, je me suis inscrite à une salle de sport. Il pourrait sembler que je veux faire du sport, perdre les kilos ou introduire un équilibre sain dans ma vie vie, des phénomènes qui ne m’intéressent guère. Si je voulais m’occuper de tout cela, j’aurais pu m’y inscrire il y a cinq mois. Je pouvais également arrêter de manger des portions à chaque repas qui auraient du mal à entrer dans ma valise de cabine. Mais qui veut faire ça ? Je me suis inscrite avec deux de mes amies françaises, profitant ainsi d’une autre opportunité de parler français, de traîner, et d’éviter mes devoirs. Ces trois activités-ci sont certainement plus françaises que faire du sport, donc je me suis sentie justifiée en m’inscrivant à cette salle de gym. J’ai même sauté de mon lit un dimanche matin pour y aller, (le dimanche étant le jour réservé au travail) mais pour trouver que la salle de sport est FERMEE le dimanche !

…ce qui me conduit à l’obsession Française #1: Je ne travaille pas. Ceci est excellent quand c’est toi qui ne fais pas le travail, et c’est insupportable quand ce sont les autres qui ne font pas le travail. Comme, par exemple, quand les propriétaires de la salle de sport n’ouvrent pas leurs salles le dimanche. Mais franchement, le fait que j’ai essayé d’aller à la salle de sport un dimanche est si américain. N’importe quel Français pourrait vous expliquer que l’idée même était non seulement incompréhensible mais abominable parce que a) pourquoi penserais-je que la salle de sport fût ouverte, b) pourquoi voulais-je faire de sport, et, le plus important, c) pourquoi essayais-je de faire quelque chose un dimanche ? Quel Français va travailler le dimanche ? Quel Français va aller à la salle de sport le dimanche?

Ce pays fortement laïc s’est attaché aux traditions catholiques de son passé, les magasins sont  fermés le dimanche et les Français prennent des longs week-ends de trois ou quatre jours pendant les jours fériés catholiques. Tout le monde, des étudiants aux personnes qui travaillent, feraient la grève si quelqu’un suggérais qu’ils devraient prendre une heure et cinquante minutes pour la pause déjeuner au lieu de deux heures par jour. Et moins d’une heure et demie pour la pause déjeuner ? Comment quelqu’un peut-il manger en si peu de temps ? Ce serait physiquement impossible, sans parler de la dégradation. Mes camarades de classe protestent si les professeurs nous donnent dix pages à lire chaque semaine. Je n’exagère pas : cela se passe chaque fois qu’un professeur essaie de donner des devoirs à l’université. Je n’exagère pas non plus à propos de la longueur de la pause déjeuner française. Maintenant, comparez l’idée de se mettre au travail le dimanche avec tout cela.

J’aurais dû fumer des clopes et regarder le match de rugby à la télé.

Le marché au gras de Gimont – Darcy Benson

Je n’ai jamais vu autant de canards morts. Je suis allé avec Marie-Claude au marché au gras dans le Gers à Gimont. Beaucoup de tables de canadrs morts remplissaient la salle. Il y avait probablement plus de 1 000 canards. Tous les canards étaient plumés, sans estomacs ni intestins. Les vendeurs avaient déposés canards sur les tables, mais leurs têtes pendaient. Le sang coulait encore sur le plancher.PP1020402

Je sais que ce type du marché est normal et traditionnel en France, spécialement dans le Sud-Ouest, mais c’est très différent des États-Unis. En France, les gens tiennent plus fortement à leur tradition culinaires. Les États-Unis sont un « melting pot » de cultures différentes, donc une seule tradition culinaire n’est pas suivie par tous.

La France accorde beaucoup d’importance à cette tradition et aux repas. Pour cette raison, les Français essayent à mon avis de garder des méthodes anciennes pour préparer et pour cuisiner certains repas. Les marchés sont un exemple de cette conception. La France préserve son lien à la tradition des marchés, certains sont spéciaux, d’autres ont lieu toutes les semaines. Les Français ont aussi un lien avec la préparation de leur repas. Une partie de cette tradition n’est pas juste française, mais elle est aussi familiale. Les parents ou les grands-parents enseignent à leurs enfants ou petits-enfants la cuisine et leurs recttes.

Les canards représentent cette idée de tradition. Les gens achètent un canard et préparent un repas comme leurs parents, grands-parents, arrières-grands-parents, etc. Aux États-Unis, ce type de tradition est perdue dans la plupart des familles. Les avancées technologiques ont changé les traditions culinaires aux États-Unis. La nourriture n’a pas la même importance. Aujourd’hui la préparation d’un repas américain privilégie la rapidité et pas le goût.

En France, j’aime cet attachement à la tradition. Mais, en même temps, c’est vraiment choquant de voir ces différences dans la tradition culinaire. J’apprécie la préservation de certaines traditions françaises, mais je ne veux pas être responsable de la préparation d’ un canard comme ceux que j’ai vus au marché de Gimont.

Voyage à Barcelone – Molly Leach

Après le marathon

Je viens d’aller en Espagne à Barcelone pour le week-end pour courir le demi marathon. C’était un week-end incroyable avec de nouvelles expériences chaque minute. Mais un aspect très intéressant est que j’ai eu l’opportunité de voir un autre pays européen et de le comparer avec la France. En fait, la première chose que j’ai réalisée était le géographie. Ce que je connais de laFrance me permet de dire que c’est un pays plat avec seulement des petites collines dans la campagne. Mais dès que j’ai franchi la frontière de l’Espagne, j’étais entourée par des montagnes et des collines très grandes. La flore et la faune étaient aussi différentes. Au lieu de trouver un paysage très vert et luxuriant, j’était dans un endroit méditerranéen avec des palmes et une sensation beaucoup plus océanique. C’est intéressant comment la géographie est tellement diversifiée dans des pays et villes qui sont assez proches. J’aimerais bien si Toulouse avait des montagnes, mais pour cela je dois juste retourner dans les Pyrénées.

 

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