De Carlisle à la Ville Rose

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Editorial

Etudiantes Mosaic - Photo Dorian

Le groupe de Mosaic sur le toit du parking des Carmes à Toulouse (Photo: Dorian Simon-Rouard)

Chers lecteurs,

Le rythme normal a repris…mais pas pour longtemps. Les étudiantes du programme de Mosaïc sont arrivées à Toulouse ! Toutes inscrites au programme Mosaic dirigé par Professeurs Borges, elles mettent en pratique leurs études et recherches sur les Migrations Méditerranéennes avec un voyage à l’étranger, dont la première étape est Toulouse. Cette recherche  se poursuivra au Maroc et se terminera en Espagne. Leurs premiers jours à Toulouse, remplis de rencontres avec des travailleurs immigrés, des experts dans ce domaine, la ville rose et les étudiants de Dickinson en France, promettent des découvertes fructueuses et animées.

Les étudiants arrivés en septembre et en janvier leur servent de guides et leur font découvrir la ville devenue la leur tout en enrichissant leur séjour par de nouvelles expériences académiques et culturelles.

Bonne lecture !

Anna Ciriani Dean

Les Pyrénées

Le 25 et 26 janvier, les étudiants de Dickinson en France arrivés depuis septembre et janvier sont partis pour leur première excursion de groupe du semestre.

Loin de la ville de Toulouse, ils ont découvert un autre aspect du paysage et de la vie en France : la vie en montagne.

Malgré le brouillard, leur arrivée à Estarvielle, dans le val du Louron, fut marquée par la présence majestueuse des montagnes. Même la vue de la fenêtre du Centre de Montagne où nous avons été logés était incroyable.

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La première journée, le groupe a visité la petite chapelle d’Estarvielle. Pour y entrer, Alex a dû déblayer la neige et, une fois à l’intérieur, Sam et lui ont chanté pour nous.

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Dans l’après-midi, le groupe s’est divisé en deux parties: l’une a participé à un atelier de cuisine – préparation de la garbure – et l’autre a découvert un café local, chez Josette et a pris le temps de discuter avec la propriétaire et ses clients.

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Ensuite, le groupe entier est parti faire une balade autour du lac. Ici, le guide leur a expliqué le paysage et leur a montré la composition des flocons de neige à travers une petite loupe. Cette balade s’est terminée par une formidable bataille de boules de neige.

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Après cette journée active, avec un arrêt supplémentaire chez un producteur de frênette, une boisson locale, nous avons dégusté la délicieuse garbure préparée le matin par les étudiants.

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Après une nuit de repos, le lendemain nous repartions pour une balade en raquettes!

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Pour terminer cette excursion, les étudiants ont découvert la production de la Fromagerie du Diable de Mont.

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Les étudiants sont revenus à Toulouse, le sac plein de fromage de brebis et de confiture.

Photos: Anna Ciriani Dean et Monica Meeks

Mon bénévolat à SUPAERO – Alex Toole

Un temps fort de mon séjour à Toulouse jusqu’à présent est mon bénévolat.  Le mardi, je vais à SupAéro, une université d’ingénierie aéronautique et d’espace à Toulouse.  L’université a une équipe de débat, qui est animée par un professeur irlandais.  J’ai fait le débat au lycée, et alors pendant chaque séance de mon bénévolat, j’aide le professeur à enseigner le don du débat aux étudiants de SupAéro.  Cette activité m’intrigue parce que toute la compétition est en anglais.  Donc, il faut que les étudiants apprennent l’anglais avant de faire le débat.  Chaque séance, l’équipe se divise en deux et nous pratiquons en défendant deux côtés de la motion.  Je suis oujours impressionné t par la capacité des étudiants de débattre en anglais avec fluidité et éloquence.  Pour moi, les règles du French Debating Association (FDA), spécifiquement la règle qui stipule que toutes les compétitions doivent être en anglais, ressemblent à de la divergence culturelle.  J’avais l’impression que les Français avaient une fierté incassable envers la langue française, mais le débat, un exercice intellectuel aux origines anciennes, est en anglais.  Bien que sur le coup je ne comprenne pas l’incohérence linguistique, cependant je sais que l’utilisation de l’anglais indique la bonne volonté des Français d’ouvrir les esprits des étudiants et de leur enseigner une langue comme l’anglais, qui est utilisée à travers le monde dans le monde  de l’entreprise et de la politique.  J’ai réfléchi au débat à SupAéro et j’ai déduit que l’engagement des universités françaises à propos du débat illustre la force de la tradition de longue date du discours intellectuel en France.

Une histoire d’amour – Monica Meeks

Cet article peut être surprenant. Je vais avouer quelque chose que je savais depuis longtemps, au fond de mon cœur, mais que j’ai résisté à dire. Mais voilà la vérité – j’ai trouvé l’amour en France, comme le rêve de beaucoup de personnes. Cet homme que j’ai trouvé est très accueillant, et il veut toujours passer du temps avec moi. Je le vois deux ou trois fois par semaine ; même s’il est très occupé, il trouve toujours du temps pour moi. Il s’entend extrêmement bien avec mes amis, et il ne se sent pas gêné quand ils m’accompagnent à nos soirées. Grâce à lui, je ressens tant d’émotions que je n’ai jamais connues – comme si je voyageais autour du monde, comme si j’étais chez moi aux États-Unis, comme si j’apprenais quelque chose de nouveau, comme si rien ne pouvait me toucher.

Comment s’appelle-t-il ? Le Cinéma Gaumont.

C’est la vérité. Même si le film m’a toujours intéressé, et que lorsque j’étais petite j’avais même rêvé d’être cinéaste, ce n’est qu’en vivant en France que mon amour pour le film comme art s’est développé. D’abord, c’est bon marché. Cela coûte moins de 5 euro pour une séance, si on a moins de 26 ans. C’est moins cher que les musées, les concerts, ou même les bars pour y boire un verre. Je trouve souvent l’occasion d’y aller. Un cours est annulé le vendredi – pourquoi pas voir le film dont on a entendu beaucoup parler sur Facebook ? Une dimanche, et pas trop à faire – une nouvelle comédie française, peut-être, pour apprendre un peu plus d’argot. Vous voulez sortir avec des amis, mais économiser ? Ne vous inquiétez pas – un thriller vous attend.

Aux États-Unis, j’allais au cinéma peut-être deux ou trois fois par an. Maintenant, j’y vais deux ou trois fois par semaine. J’aime les films américains et français également ; j’insiste seulement que je les vois dans la langue originale. Cela serait très dommage de voir Django en français. Cependant, je suis fière que maintenant de comprendre un film français sans sous-titres – cela n’était pas le cas quand je suis arrivée en septembre. Étant donné que le gouvernement français soutient beaucoup l’industrie cinématique ici, je serais folle de ne pas en profiter.

Dickinson en France souligne souvent l’importance d’apprécier les beaux-arts. Le semestre dernier, on a vu beaucoup de spectacles, de concerts, et d’expositions au musée. Quoique je fusse reconnaissante pour ces expériences, j’avoue que la danse moderne ou les milles peintures de Jésus-Christ ne m’intéressent pas toujours. Cependant, le cinéma est aussi un bel art. Les images qui bougent, les clips artistiques, les portraits de personnages humains, ont pour but de raconter une histoire – c’est une des plus belles choses que je connaisse.

Quand je quitterai la France en mai, une partie de mon cœur sera toujours au Cinéma Gaumont, et j’ai l’intention de l’y laisser. Parfois on trouve l’amour quand on l’attend le moins.

Obsession Française #1 – Nina Kuntz

La vie à l’étranger peut souvent ressembler à un rêve ou plutôt à une réalité alternée. Le paradigme culturel entier est déplacé, et les rituels et rythmes de la vie quotidienne qui viennent avec la familiarité de la vie normale sont facilement emportés, ayant plus de valeur habituelle que de nécessité intrinsèque. Cependant, ma recherche personnelle – impliquant le fromage, le fondant au chocolat ravissant qui suit le dîner chaque soir, le vin rouge et la saucisse – a confirmé mon soupçon que la règle concernant les calories consommées contre les calories brûlées s’applique toujours, quelle que soit la partie du monde où l’on vit.

Donc, je me suis inscrite à une salle de sport. Il pourrait sembler que je veux faire du sport, perdre les kilos ou introduire un équilibre sain dans ma vie vie, des phénomènes qui ne m’intéressent guère. Si je voulais m’occuper de tout cela, j’aurais pu m’y inscrire il y a cinq mois. Je pouvais également arrêter de manger des portions à chaque repas qui auraient du mal à entrer dans ma valise de cabine. Mais qui veut faire ça ? Je me suis inscrite avec deux de mes amies françaises, profitant ainsi d’une autre opportunité de parler français, de traîner, et d’éviter mes devoirs. Ces trois activités-ci sont certainement plus françaises que faire du sport, donc je me suis sentie justifiée en m’inscrivant à cette salle de gym. J’ai même sauté de mon lit un dimanche matin pour y aller, (le dimanche étant le jour réservé au travail) mais pour trouver que la salle de sport est FERMEE le dimanche !

…ce qui me conduit à l’obsession Française #1: Je ne travaille pas. Ceci est excellent quand c’est toi qui ne fais pas le travail, et c’est insupportable quand ce sont les autres qui ne font pas le travail. Comme, par exemple, quand les propriétaires de la salle de sport n’ouvrent pas leurs salles le dimanche. Mais franchement, le fait que j’ai essayé d’aller à la salle de sport un dimanche est si américain. N’importe quel Français pourrait vous expliquer que l’idée même était non seulement incompréhensible mais abominable parce que a) pourquoi penserais-je que la salle de sport fût ouverte, b) pourquoi voulais-je faire de sport, et, le plus important, c) pourquoi essayais-je de faire quelque chose un dimanche ? Quel Français va travailler le dimanche ? Quel Français va aller à la salle de sport le dimanche?

Ce pays fortement laïc s’est attaché aux traditions catholiques de son passé, les magasins sont  fermés le dimanche et les Français prennent des longs week-ends de trois ou quatre jours pendant les jours fériés catholiques. Tout le monde, des étudiants aux personnes qui travaillent, feraient la grève si quelqu’un suggérais qu’ils devraient prendre une heure et cinquante minutes pour la pause déjeuner au lieu de deux heures par jour. Et moins d’une heure et demie pour la pause déjeuner ? Comment quelqu’un peut-il manger en si peu de temps ? Ce serait physiquement impossible, sans parler de la dégradation. Mes camarades de classe protestent si les professeurs nous donnent dix pages à lire chaque semaine. Je n’exagère pas : cela se passe chaque fois qu’un professeur essaie de donner des devoirs à l’université. Je n’exagère pas non plus à propos de la longueur de la pause déjeuner française. Maintenant, comparez l’idée de se mettre au travail le dimanche avec tout cela.

J’aurais dû fumer des clopes et regarder le match de rugby à la télé.

Le marché au gras de Gimont – Darcy Benson

Je n’ai jamais vu autant de canards morts. Je suis allé avec Marie-Claude au marché au gras dans le Gers à Gimont. Beaucoup de tables de canadrs morts remplissaient la salle. Il y avait probablement plus de 1 000 canards. Tous les canards étaient plumés, sans estomacs ni intestins. Les vendeurs avaient déposés canards sur les tables, mais leurs têtes pendaient. Le sang coulait encore sur le plancher.PP1020402

Je sais que ce type du marché est normal et traditionnel en France, spécialement dans le Sud-Ouest, mais c’est très différent des États-Unis. En France, les gens tiennent plus fortement à leur tradition culinaires. Les États-Unis sont un « melting pot » de cultures différentes, donc une seule tradition culinaire n’est pas suivie par tous.

La France accorde beaucoup d’importance à cette tradition et aux repas. Pour cette raison, les Français essayent à mon avis de garder des méthodes anciennes pour préparer et pour cuisiner certains repas. Les marchés sont un exemple de cette conception. La France préserve son lien à la tradition des marchés, certains sont spéciaux, d’autres ont lieu toutes les semaines. Les Français ont aussi un lien avec la préparation de leur repas. Une partie de cette tradition n’est pas juste française, mais elle est aussi familiale. Les parents ou les grands-parents enseignent à leurs enfants ou petits-enfants la cuisine et leurs recttes.

Les canards représentent cette idée de tradition. Les gens achètent un canard et préparent un repas comme leurs parents, grands-parents, arrières-grands-parents, etc. Aux États-Unis, ce type de tradition est perdue dans la plupart des familles. Les avancées technologiques ont changé les traditions culinaires aux États-Unis. La nourriture n’a pas la même importance. Aujourd’hui la préparation d’un repas américain privilégie la rapidité et pas le goût.

En France, j’aime cet attachement à la tradition. Mais, en même temps, c’est vraiment choquant de voir ces différences dans la tradition culinaire. J’apprécie la préservation de certaines traditions françaises, mais je ne veux pas être responsable de la préparation d’ un canard comme ceux que j’ai vus au marché de Gimont.

Voyage à Barcelone – Molly Leach

Après le marathon

Je viens d’aller en Espagne à Barcelone pour le week-end pour courir le demi marathon. C’était un week-end incroyable avec de nouvelles expériences chaque minute. Mais un aspect très intéressant est que j’ai eu l’opportunité de voir un autre pays européen et de le comparer avec la France. En fait, la première chose que j’ai réalisée était le géographie. Ce que je connais de laFrance me permet de dire que c’est un pays plat avec seulement des petites collines dans la campagne. Mais dès que j’ai franchi la frontière de l’Espagne, j’étais entourée par des montagnes et des collines très grandes. La flore et la faune étaient aussi différentes. Au lieu de trouver un paysage très vert et luxuriant, j’était dans un endroit méditerranéen avec des palmes et une sensation beaucoup plus océanique. C’est intéressant comment la géographie est tellement diversifiée dans des pays et villes qui sont assez proches. J’aimerais bien si Toulouse avait des montagnes, mais pour cela je dois juste retourner dans les Pyrénées.

 

Chocolat chaud et cupcakes – Sarah Giardini

Je ne pensais pas que ce soit possible de trouver un chocolat chaud meilleur que celui de Serendipity à New York, mais j’en ai trouvé un meilleur à Toulouse. Ici, le chocolat chaud n’est pas fait avec de la poudre comme aux États-Unis. C’est vraiment du chocolat que l’on fait fondre. Il y a beaucoup des parfums comme la vanille, la chantilly, la cannelle, et le café. Dans un petit café, j’ai pris un chocolat chaud au café et il était magnifique. Il était nécessaire de boire le chocolat chaud à la cuillère parce qu’il était trop épais. Ce sont de petites différences comme celles-ci qui changent complètement une expérience simple. J’attends le printemps, mais en attendant, je bois des chocolats chauds jusqu’à ce qu’il fasse beau.

Editorial

Chers lecteurs,

Janvier est le mois du changement. Les étudiants du deuxième semestre s’installent à Toulouse et découvrent la ville rose, les étudiants du premier semestre partent, les étudiants de l’année terminent leurs partiels et commencent de nouveaux cours. Par conséquent, vous trouverez dans cette édition des témoignages sur l’adaptation des étudiants à la culture française correspondant à différents moment de leur séjour en France. Un regard neuf et un regard expérimenté.

Bonne lecture,

Anna Ciriani Dean

Une nouvelle aventure

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Photo : Sam Hoagland

Quelques étudiants du deuxième semestre partagent leurs premières impressions de Toulouse.

Molly : « D’un côté, c’est comme un monde complètement différent de ce qui m’est familier, mais de l’autre, c’est comme si j’habitais à Toulouse depuis longtemps.  C’est une ville riche avec plein de choses à explorer et à voir.  Chaque jour je trouve un autre petit endroit ou une rue que je ne connaissais pas avant.  La culture est en mouvement et la ville en générale a une énergie vivante. Je suis heureuse d’être ici pour plus ou moins 5 mois… et d’avoir plein de temps pour explorer la ville dans toute sa gloire! »

Amy : « Cette première semaine à Toulouse a été très intéressante. Puisque j’habite loin du centre-ville, il faut m’habituer à marcher beaucoup ou à utiliser les transports publics, mais je découvre que c’est assez facile. C’est une grande ville, mais je trouve qu’en fait le centre est assez petit. Tout le monde est sympa et le soir il y a énormément de jeunes puisque c’est vraiment une ville universitaire. C’était une semaine fatigante mais j’attends avec impatience les mois à venir. »

Sarah : « J’ai déjà passé deux semaines à Toulouse et j’ai déjà vu beaucoup. Oui, j’ai vu des anciens bâtiments et les marchés extérieurs qui ont lieu les week-ends, un spectacle de Pina Bausch au TNT… mais ce sont les salons de thé que je préfère. Les salons de thé existent partout à Toulouse et chaque salon a sa propre spécialité. Il est vrai qu’on peut trouver un fondant au chocolat dans plusieurs salons, mais ce sont les scones au Nutella et les gâteaux aux poires qui donnent à un salon son charme. Ils sont tous très chics comme les magasins de cupcakes aux Etats-Unis. Mon objectif est de les essayer tous ! »

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Photo : Sam Hoagland

 Alex : « La première semaine de mon semestre à Toulouse est terminée, et en très peu de temps j’ai appris beaucoup.  Je suis en train d’apprendre (bien que lentement) le fonctionnement des transports publics de Toulouse, ainsi que les coutumes des Français.  Beaucoup des habitudes françaises sont très différentes du mode de vie aux Etats-Unis, et parfois l’adaptation est difficile.  Par exemple, il faut que je me souvienne toujours de fermer les portes derrière moi, et d’éteindre les lumières à chaque fois que je quitte une pièce. Je n’ai pas l’habitude de faire cela chez moi. Je pense que, pour l’instant, l’ajustement le plus difficile est l’absence de mes amis, ma famille, ma petite amie, et tous les conforts matériels de ma vie aux Etats-Unis.  Néanmoins, être en France me donne l’occasion de me faire de nouveaux amis et d’apprendre une nouvelle culture.  Les cours sont difficiles (parce qu’ils sont en français !), et les ajustements se passent lentement. Cependant, je suis heureux d’être ici et je suis enthousiaste pour les quatre prochains mois ! »

Lindsey :  « J’ai été à Toulouse pendant cinq semaines l’été dernier. Je trouve déjà que les deux expériences sont très différentes à cause de mes hôtes et du programme. Pendant l’été, j’ai dû participer à beaucoup d’activités avec Dickinson et je n’avais pas beaucoup de temps libre. Ce semestre, il y a beaucoup de temps libre pour aller dans la ville et suivre les cours à Sciences Po. J’ai ainsi l’opportunité de parler avec les autres étudiants Erasmus. Je sens que ce semestre m’apportera plus d’immersion. La différence entre mes hôtes est intéressante aussi. Ma famille actuelle est une famille nucléaire alors que ma famille de l’été était une femme seule avec son copain. Maintenant j’ai deux points de vue sur la famille en France. »

 

 

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