Les toilettes universitaires : espace intime et publique

Description

Les gras lettres en rouge brillant m’accueillaient dès que je suis entrée dans la salle de toilettes au Mirail. Quand je suis entrée dans un cabinet, j’étais encore choquée par les messages qui ont couvert pas seulement les murs dedans, mais l’extérieur des portes aussi. ” A bas les TERFS “, ” #STOPSPÉCISME “, ” Sex work is work ” – les declarations fortes sont souvent accompagnées par des réponses des autres soit écrites ( ” <– oui ! ” ” Bah ” ) soit le soulignage ou l’effacement des mots. Quelques uns ont même noté des noms des podcasts recommandés pour les autres à écouter.

J’admets — j’ai passée plus de temps que nécessaire au cabinet en essayant de lire tous les petits messages et les réponses. C’est fascinante de voire qu’est-ce qui sont les problématiques à l’avant de la conscience des jeunes françaises.

Interpretation

Dans les drames de lycée américaines, c’est aux toilettes où les personnages fuient leurs problèmes, montrant sa vulnérabilité en pleurant dans un cabinet. Sur les murs aux toilettes à Wash U, on voit des confessions écrites toutes petites au stylo coloré, au crayon ou au feutre, tout exprimant de la souffrance interne de l’anxiété, de la depression, et quelque fois de la colère. A côté de ces petits mots, il y a des réponses : des paroles rassurantes et des expressions de la solidarité. Cette espace intime ou on pourrait exprimer les sentiments les plus sensibles et délicats. 

Àu contraire, la salle de toilettes à l’université française n’est pas un lieu de la sensibilité ni de la délicatesse. La salle de toilettes est un lieu de la lutte politique, une expression de la démocratie et de l’activisme. Une connaissance française m’a dit que les toilettes sont toujours une espace privée où les gens peuvent “se cacher pour s’exprimer sans honte de la rage qu’ils ont au fond d’eux.” 

Une autre connaissance qui étudie au Mirail m’a notifié qu’il y a, efait, un instagram dédiée aux graffitis des toilettes de l’université. Évidemment, je ne suis pas la seule qui passe de temps à lire ces petites phrases. 

Évaluation

Les toilettes sont à la fois privée et publique. L’intimité qui permet ce débordement de l’emotion reste essentielle dans en France comme aux États-Unis. L’objet et le même— de relâcher de ses emotions fortes—mais le forme est un peu différent. C’est probablement le contexte plus politique des universités publiques qui créé cette espace politique des toilettes, mais je suis curieuse s’il y a d’autres influences culturelles aussi. Comment est-ce que les français expriment ou gèrent de la tristesse ? Est-ce que c’est un autre exemple des différences dans la conception de la vie privée, où les américains divulguent des sentiments intimes avec des inconnus mais ne les parlent pas de la politique tandis que pour les français c’est l’opposé ? 

Note du blog : 15

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