Un voyage particulier

L’exposition c’est un voyage dans un autre monde.

En entrant dans la salle d’accueil, on est présente avec quelques oeuvres qui présentent le thème et te préparent pour ce qui est à venir. Puis, on entre dans le noir.

On n’a qu’un clip de vidéo en noir et blanc qui se répète. C’est une apparition ensorcelante, onirique. Comme la vidéo dépit, c’est le passage entre le monde de dehors et une autre plus onirique dedans. Et quand on est dedans, on est immergé.

C’est surréel. La lumière, le bruit, les textures du monde sont tous changés. On n’est pas face à l’art, on entre dans l’art. On est engagé dans un monde plus fantastique que le nôtre. On est attiré par des objets, des choses similaires qu’au-dehors mais celles qui sont quand même différentes. Chaque salle, chaque composition évoque un petit monde différent. Même la chaise, ce qui n’est pas vraiment de l’art et serait normalement un rappel au monde banal, est devenues une partie intégrée de ce monde, toutes couvertes des tapis fixés avec du chatterton. L’exception est une chaise qui reste au plein centre d’une salle presque vide, ce qui est étrange dans sa position et normalité et invite le spectateur.

Comme dans le Pays des Merveilles, on va du noir à la lumière, de regarder des choses suspendues au-dessus aux choses par terre, du petit au grand, de l’immobile au mobile, du souterrain au plein-air. Ce monde vit avec la sonorité et le silence qui s’entoure tous les deux.

Chaque salle exige de l’engagement de l’esprit et du corps. On est tiré par la curiosité, invité à entrer, à s’y approcher, à s’assoir, à écouter. L’exposition c’est un monde provoquant qui exige  l’interaction à part des visiteurs. Guidés par les émotions, on traverse des mondes.

Note du blog : 16

Un plaisir de vous relire Paige!

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *