Où sommes-nous dans le défilé du temps?

Après avoir visité le site web du Centre Pompidou et avoir entendu à quelques vidéos sur leurs expositions, j’ai trouvé que l’exposition « Faire son temps » de l’artiste plasticien français Christian Boltanski m’intéresse le plus. Le thème général de ce projet est la conception de la vie de l’être-humain. L’artiste ne raconte pas l’histoire d’aucune personne spécifique dans une ordre chronologique, mais son œuvre ressemble plus un repas mélangé des présentations idiosyncrasiques. Particulièrement, la cité de boîte métal ancienne est le plus significatif pour moi. Des boîtes sont évidemment vieilles avec des taches de rouille, mais elles sont assez familières comme des boîtes de biscuits dans chaque maison française. Sur chaque boîte est une petite photo d’une personne arbitraire, peut-être pour donner une impression de leurs urnes, alors au même temps ces boîtes rappellent l’enfance et la morte. Leur arrangement est également spécial : le curateur les a empilés comme des gratte-ciels qui donne à cette œuvre une ambiance d’une cité rouillée. Pour moi, l’œuvre provoque chez moi un paradoxe : une cité moderne avec des gratte-ciels, un avancement de la technologie, mais rouillée comme une attraction historique ancienne ; une cité si peuplée avec mille de personne mais rien de vivacité. Peut-être cette œuvre représente notre futur. Nous pensons souvent que notre ère soit si avancé, si moderne, si florissante mais un jour, nous serons certainement les anciennes pour quelqu’un, si l’être-humain existe encore quand ce jour arrive. J’aime bien les deux juxtapositions montrées par cette cité de boîte aussi, entre l’enfance et la mort, et entre cette cité et la ville de Paris dehors de la salle d’expositions, toujours visible derrière de cette œuvre à travers de la vitrine claire. Les juxtapositions suscitent chez public un sentiment troublé : cette ville de boîte, c’est notre vie ou pas ? Serons-nous éventuellement oubliés dans le défilé de la vie? Si oui, comment devrions-nous vivre? Personne ne sait mais les questions persistent encore dans l’air.

Une autre œuvre qui capture mon attention s’appelle « Le Simulateur » par l’artiste française Dora Maar. Cette œuvre est une photo réalisée par arranger des images séparées et reprendre une photo d’elles. Parce que l’arrangement des images est bien fait, la photo semble complètement crédible, et ce caractère est exactement l’élément qui fait « Le Simulateur » effrayant. Je sais bien que cette œuvre appartient à la classe surréaliste mais le point de vue inverse, avec le contraire entre la

Exposure: in 2019 | Dora maar, Art, Surrealist photographers
Le Simulateur par Dora Maar

rectitude des colons et la courbure du plafond en bas de la photo est vraiment bizarre. Le seul personnage dans cette œuvre, le garçon avec le corps plié semble un peu comme possédé aussi et il ajoute plus d’horreur à la photo. Cela n’est pas nécessairement l’intention de l’artiste mais ce sentiment fait une marque certaine sur « Le Simulateur » comme quelque chose qu’on ne peut pas facilement oublier.

Note du blog : 15,5

Une excellente écrit sur vos impressions et ressenti par rapport aux oeuvres diverses.

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