Une ville de la taille « humaine »

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Peu après m’être installée à Toulouse, je me suis inscrite pour un abonnement à VélôToulouse, un réseau des vélos communs avec plus de 250 stations éparpillées dans la ville. Ce service est certainement une grande faveur pour ce qui veulent faire de l’exercice au même temps de la navette. Un après-midi après mes cours à l’école, quand j’étais en train de faire du vélo pour rentrer chez moi, j’ai vu une bicyclette spéciale : une bicyclette de la poste. Je n’avais jamais vu une livraison à vélo auparavant dans ma vie !

Voilà le vélo du facteur en jaune et noir avec un panier à l’avant pour des lettres et des sacs à l’arrière pour des plus grands colis. Sous le siège, il y avait une boîte avec la couleur d’argent et je croyais qu’elle ait été une batterie. Alors, c’était un vélo électrique bien équipée pour le travail du facteur. Mais pourquoi utiliser le vélo pour la livraison ?

Interprétation

Au début, je croyais que l’utilisation du vélo pour la livraison ait été un acte écologique pour l’environnement. Mais, ce vélo était électrique, c’est-à-dire qu’il consommait de l’énergie électrique quand même. De plus, est-ce qu’il est vraiment efficace pour délivrer autant de colis ? Alors, pour trouver la vraie raison, j’avais une idée un peu ridicule que je dusse « chasser » un facteur et lui en demander. C’était une idée folle parce que les cyclistes étaient vraiment à la hauteur de la réputation du Tour de France. Néanmoins, avec une bonne chance incroyable, j’ai « coincé » une factrice à vélo quand nous nous arrêtions à côté du chemin de fer en attendant le train passer.

J’ai ouvert la conversation en expliquant qu’aux États-Unis, toutes les livraisons sont faites avec des camions de plusieurs tailles mais jamais avec des vélos. Elle était très étonnée parce que pour elle c’était toujours l’inverse : sauf pour le stockage des hypermarchés ou des boutiques, toutes les distributions de colis étaient en vélo ou rarement en moto. Elle m’a expliqué qu’il y avait au moins un bureau de poste dans chaque quartier et la proximité entre la poste et chacune maison permettait la livraison à vélo. C’était aussi plus confortable pour ne pas se garer chaque fois elle arrêtait. Elle pouvait facilement mettre son vélo sur le trottoir dans quelques minutes pour placer une lettre ou un colis dans une boîte de lettre. Avant de continuer son trajet, elle a conclu : « On utilise le vélo ici parce qu’il est pratique ».

Évaluation

Quand j’ai vu un homme qui faisait la livraison de UberEat à vélo à Toulouse, je souvenais soudainement des mots de Monsieur Créma, notre élégant guide touristique. Il m’a dit que la ville rose est une ville de la taille « humaine », c’est-à-dire qu’ici, on peut se bouger facilement avec son moyen naturel – ses pieds, ou ses jambes en faisant le vélo. En comparaison avec Carlisle, ou avec les États-Unis en générale, Toulouse est plus petite et chaque quartier est concentré avec beaucoup de marchés ou de boutiques. Cette caractéristique de Toulouse, en combinaison avec un réseau répandu de transportation publique, rend des voitures plus ou moins inutiles. Je me souvenais aussi la livraison à Hanoï, chez moi. La livraison là-bas sont souvent faites à moto, parce que les rues sont petites et empêtrées comme une toile d’araignée. La voiture est peut-être un avancement incroyable de l’être-humain mais pour les villes de la taille « humaine », on peut faire confiance à ses propres jambes.

 

Note du blog  : 16/20
Bonne correction Kat… je vais le partager avec M. Créma!
Un sujet fascinant et riche de vos propres recherches en conversation et en photo!

 

L’attitude Américaine

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Mercredi soir, quand je me suis réveillé à 4 h du matin, j’ai vu que j’ai reçu un email qui parlait du coronavirus. Il a dit que tous les étudiants de WashU doivent quitter l’Europe et rentre aux États-Unis. Le coronavirus devenait une crise médicale et le gouvernement américain a pensé qu’il est nécessaire que les États-Unis ferment ses frontières.

Le lendemain, je suis entrée dans la cuisine de mes hôtes et j’ai dit « je dois partir ! » à mon hôtesse. Elle a dit « oui, j’ai aussi reçu l’email, c’est nul ! » Elle a dit qu’elle ne comprenait pas pourquoi les États-Unis pensent que tous ses étudiants seraient en sécurité aux États-Unis ; le virus existe dans les deux pays. J’étais d’accord avec elle et j’ai dit cela. Ce soir nous regardions Donald Trump parle du virus. Mes hôtes ne comprenaient pas pourquoi il a dit que les États-Unis ont « les meilleurs médecins, les meilleurs services de santé, et les meilleures personnes du monde ».

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Donald Trump parle

Interprétation

Avant mon séjour en France, je connaissais que les Américains ont une attitude particulaire et un peu différente de ces des Européens, mais je n’avais pas voyagé dans de nombreux pays et je ne savais pas comment cette attitude se manifeste par nos comportements quotidiens. Je crois que les Américains partagent une attitude libre et que nous pensons qu’il n’y a pas beaucoup de conséquences pour nos actions. L’attitude américaine est que nous ne devons rien à n’importe qui. Je crois que cette attitude est à cause de l’isolement des États-Unis ; il y a une grande partie des Américains qui ne voyage jamais dehors leur pays. Par conséquent, beaucoup d’Américains ne pensent jamais à d’autres. Ils pensent que leur pays a les meilleures choses parce qu’ils ne connaissent rien d’autre.

Quand je parlais avec mon hôtesse, elle m’a dit qu’elle croit que des Américains croient qu’ils sont en sécurité quand ils restent aux États-Unis. Elle m’a aussi dit qu’il semble que nous avons une impression de sécurité quand nous restons aux États-Unis et elle ne comprend pas pourquoi. Je pense que cette idée américaine est à cause de l’attitude américaine.

 

Évaluation

Quand je suis arrivée aux États-Unis, j’ai vu cette attitude américaine pour la première fois après l’avoir appris. C’est vrai ; beaucoup d’Américains, particulièrement les jeunes, ne se sentent pas concernés par le virus. Il y a maintenant un vidéo sur Twitter où cinq jeunes parlent de leurs vacances de printemps et ils disent que « si je contracte le virus, je le contracte ! ». Les Français, qui sont habitués à l’idée de travailler ensemble et d’être en contact avec d’autres pays, ne peuvent pas comprendre pourquoi les Américains se comportent ainsi.

Note avant la correction : 14.5/20

Un bon moyen d’examiner les différentes attitudes et leurs sources culturelles. Cela doit être assez impressionnant actuellement!

A suivre cet article d’une collègue de Dickinson qui démontre les sources psycho-sociales aussi des attitudes que vous décrivez.

https://theconversation.com/in-battling-the-coronavirus-will-optimistic-bias-be-our-undoing-134476

 

Merci Madame pour cet article! J’ai corrigé mon blog la semaine dernière mais j’ai oublié d’ajouter cette note.

Les Conversations Françaises

(En discutant pendant le goûter)

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Quelque chose très différente que j’ai noté pendant mon séjour à Toulouse cette année là mais aussi pendant mon petit séjour l’année passée est la différence entre les conversations. En France, il paraît que l’art de la conversation est un élément essentiel pour les relations et pour la vie en général. Ce que j’ai noté est que les conversations françaises sont plutôt comme les débats, alors que les conversations générales pour les américains sont plus tranquilles. Les français discutent souvent les sujets dit « chauds » comme la politique et les issus sociaux pendant les repas. Les opinions différentes sont accueillies pour stimuler la discussion même si ces opinions sont complètement différentes. Aux Etats-Unis il y a une tendance de parler aux sujets qui ne sont pas controversés et d’éviter en général les débats qui peuvent créer la tension entre les gens. Il me semble que les américains aiment plutôt la causette tandis que les français préfèrent que les conversations soient presque argumentatives.

Interprétation

Je pense que la différence entre les deux cultures est liée à la tendance française de prendre plus temps de bien parler l’un avec l’autre. C’est la même explication pour la question pourquoi est-ce que les français prennent plus de temps pour manger que les américains. Pour que les français puissent discuter pour si longtemps pendant les repas, il faut que les conversations soient plus profondes et intéressantes pour continuer si longtemps. Les sujets intéressants sont bien les sujets que peuvent être un peu provocateurs, mais ça ajoute texture à la conversation. Comme les américains prennent moins de temps pour discuter, leurs conversations restent plus superficielles surtout avec les gens qui ils ne connaissent pas très bien. Aux Etats-Unis, il serait bizarre et peut être « dangereux » d’engager dans une conversation profonde ou controversée avec un étranger, même avec les relatives qui n’ont pas les mêmes opinions de vous. J’ai parlé avec mes hôtes de ce sujet et ils m’ont dit que les français sont en général plus francs que les américains donc les sujets dit « provocateurs » sont souvent un élément attendu de la conversation française.

Evaluation

Je pense que si les américains prenaient plus de temps de discuter, leurs conversations seraient plus comme les conversations françaises par la nécessité d’avoir les sujets plus intéressants qui peuvent être discutés longtemps. Je pense que les différences entre les conversations générales des deux pays devraient être attendues à cause de la fonction différente des conversations pour les français et pour les américains. Personnellement, grâce à la situation politique aujourd’hui aux Etats-Unis, je préfère d’éviter les conversations provocatrices pendant je tentait d’apprécier mon dîner. Je comprends maintenant que pour les français il est l’art de la conversation et les conversations profondes qui permettent les français à nourrir leurs relations interpersonnelles.

Note avant correction : 15/20

Des réflexions riches sur les modalités d’interactions et leurs expressions culturelles. Est-ce que conversation ‘riche’ veut nécessairement dire une conversation politique?

Attention aux différences entre adjectif et substantif = américain/Américain et quelques anglicismes.

La Culture de Fumer En France

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Chaque semaine, je donne des leçons en anglais à un garçon de 14 ans. Avant la dernière leçon, j’attendais le garçon et j’ai parlé avec son frère, qui était en train de se rouler une cigarette. Puis, nous sommes partis la maison pour qu’il peut fumer. On a continué de parler naturellement, puis il m’a demandé si je fume. J’ai dit « non », et il a dit « Tant mieux, il est trop cher d’être fumer ». De coup, j’ai demandé « À quel âge as-tu commencer de fumer ? » Il m’a répondu « 16 ans ». Au même temps qu’il a continué de fumer, il a parlé de son désir d’arrêter. De plus, je trouve qu’il y a beaucoup des étudiants à ICT qui font leurs pauses dehors pour fumer. Le grand nombre de jeunes qui fument à Toulouse me choque parce qu’on ne voit presque jamais des jeunes fument des cigarettes aux États-Unis.

Les étudiants français qui fument pendant leurs pause et devant ICT

Interprétation Peut-être qu’il y a des différences avec l’éducation contre fumer en France qu’aux États-Unis. Aux États-Unis, on apprit depuis l’école élémentaire qu’il y a beaucoup de risques si on fume. De plus, en Amérique il y a des stéréotypes très négatifs associent avec des fumeurs. Par contre, peut-être qu’il y a moins des stéréotypes négatifs associes avec des fumeurs, de coup ( trop familier) il est plus typique de voir des personnes qui fument et de penser qu’il est normal. Donc, des jeunes qui voient des plus âgés fument beaucoup et qui ne reçoivent pas une éducation contre le fumer sont plus susceptible de commencer. J’ai parlé avec un pote français qui m’a dit qu’en France, il n’y a pas des leçons à l’école contre des cigarettes, mais il y a seulement des prix plus chers pour des cigarettes, et des avertissements sur les paquets de cigarettes.

 

Évaluation
Cette expérience m’a appris que tout le monde a des expériences et opinions différents. Lorsque je me suis grandi avec des préjuges contre des fumeurs, maintenant je vois que des cigarettes ne sont pas des choses trop diables comme ils paraient dans l’éducation américaine. Bien sûr, il y a des risques et des effets mal, mais ils sont comme toutes les manieurs dangereux et il est important de ne pas juger des personnes qui on voit fumer.  Dans la culture française, on peut trouver plusieurs de personnes qui fument des cigarettes qu’aux États-Unis, mais ça ne signifie pas que les français sont moins en santé que les américains (surtout parce qu’il y a des autres manieurs américains -comme le taux d’obésité-qui sont très mal pour la santé). Si j’étais une française dans la même situation, je croire que je ne remarque pas que mes potes fument, ça ne serait pas assez visible pour moi parce qu’il est comme d’habitude pour beaucoup des français.

Note avant la correction : 13/20

Bon sujet de blog qui nous interpelle tous!

…mais quelques informations manquantes (c’est pour aller plus loin, pas nécessaire dans la correction)

https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/tabac/articles/quelles-sont-les-dispositions-de-lutte-contre-le-tabagisme-en-france

https://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/addictions/article/fonds-de-lutte-contre-le-tabac

Revisions: Des Vêtements et Des Faux Pas

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Dimanche, Ellie et moi sommes allées à une salle de foot pour jouer avec nos potes français. Il était une expérience sympa et amusante. J’ai appris que je suis nul au foot. Néanmoins, il y a quelques choses auxquelles /que  j’ai remarqué sont très différentes. Par exemple, Ellie et moi sommes allées déjà s’habillées dans nos vêtements de sport. Mais nous n’avons pas apporté quelques vêtements différents pour après. Alors, quand on a fini, nos potes français ont tous trouvé des salles privées pour changer, et Ellie et moi sommes restées dans nos shorts et sweatshirts. Je ne me suis pas sensée/sentie mal à l’aise parce que nous étions avec nos potes, mais quand je suis retournée chez moi, j’ai marché dans la ville et tout le monde m’a regardé. À ce moment-là, je me suis sentie mal à l’aise parce que ce n’est pas très fréquent de voir des personnes qui sont habillés dans les shorts et des sweatshirts qui marchent n’importe où dans la ville.

Interprétation

J’ai remarqué qu’en général, des français s’habillent dans les vêtements mois confortables que les américains. Aux États-Unis, je peux aller au cours dans un sweatshirt, leggings et avec mes cheveux sales. Ce n’est pas tous les jours, ce n’est pas d’habitude, mais ce n’est pas inhabituel de vois des gens comme ça. Mais en France, il y a des vêtements pour la journée, et elles sont différentes que les vêtements pour être à l’aise chez moi, et elles sont différentes que les vêtements de sport. J’ai parlé avec un pote français sur ce sujet, et il m’a dit qu’en France, c’est typique pour des gens de s’habiller pour se présenter en public et qu’on ne sort pas la maison dans les vêtements comme des « sweats » qui sont seulement pour chez-soi.

Évaluation

Cette expérience m’a appris qu’il y a des règles pour m’habiller et que la prochaine fois qu’on va jouer au foot, je vais porter des autres vêtements pour après. Je crois qu’avec la culture française d’être à la mode, il est important de m’habiller avec les choses pour chaque occasion spécifique. Cette expérience était négative parce que j’étais un peu mal à l’aise, mais il y a des aspects positifs aussi parce que j’ai commencé d’apprécier plus comment les français s’habillent avec le respect pour chaque chose qu’ils font en public. Dans le point de vue d’une française, je peux imaginer que je penserais /temps du verbe que les américaines sont bizarre, mais j’espère que, comme mes potes, je ne les jugerais pas.

Note du blog; 15/20

Bonne correction Marie. Vous avez raison, comment éloigner le jugement et chercher la compréhension des différences!

Il reste des choses à clarifier pour vous- quelle différence habillé (adj) /s’habiller (v), l’usage de ‘pote’ dans un texte académique, quelques petits problèmes de verbe (conjugaison ou adj, temps du verbe).

Nous ne pouvons pas savoir ce que vos yeux regardaient

Quand je suis arrivée en France, ma famille d’accueil a semblé comme la mienne. Mon hôtesse cuisine bien et elle fait des repas que, auparavant, je n’avais jamais mangés. Par exemple, un dîner qui est composé seulement du pain est normal pour eux, mais nouveau pour moi ! Quand j’ai marché dans la ville de Toulouse pour la première fois, j’ai regardé les immeubles avec de l’émerveillement. Les États-Unis n’ont pas des bâtiments très vieux comme la France et ils sont tous nouveaux pour moi. Les rues qui étaient utilisées par les gens dans les années 1600 sont nouvelles. Un pont qui était construit avant l’invention des vaccins est nouveau.

Toutes ces choses sont normales selon les Français, mais pour moi ils constituent une image d’un pays que je ne connais pas. Je remarque des choses que les Français ne remarquent pas, comme la manière dont les gens achètent du pain chaque jour ou comment les étudiants français ne parlent pas souvent avec des étudiants de Erasmus. La culture française est très différente de la culture américaine et tous les jours il présente une autre différence à considérer. Je ressens la France autrement que les natifs du pays à cause de mon passé.

Je pense souvent à la manière dont je me présente sur les buses et les métros de Toulouse. Il est possible que, quand un Français me regarde, j’aie l’air d’une Française. Mais je sais que je ne suis pas une Française. Si je ne parle pas, il est facile de me prendre pour une originaire de la France. Ce que l’autre personne ne sait pas c’est que je suis américaine. C’est que je ne parle pas couramment le français. C’est que j’appris les coutumes de leur pays et comment se comporter comme une vraie française.

Je pense aussi à ma volonté d’assumer que les gens qui je vois aux États-Unis sont toujours américains. Il est facile de l’assumer à cause de l’isolation des États-Unis, mais en réalité on ne peut jamais assumer. Tous les gens qui je rencontre ont leurs propres vies avec une famille (ou pas) et un but (ou pas !). Avant mon séjour en France, je ne l’envisageais pas. J’ai assumais que chaque personne parlait l’anglais et qu’il savait les coutumes de mon pays. Cela c’était une erreur.

On est tous les êtres humains, mais on a des vies très différentes. On ne peut pas assumer ce qu’un autre vit. On ne peut pas savoir ce que leurs yeux regardaient.

Note : 16/20

Une belle réflexion Katie qui parle de votre expérience de regarder plus loin que le visible.

assumer c’est du français, mais présumer, c’est le verbe que vous recherchez

Un voyage particulier

L’exposition c’est un voyage dans un autre monde.

En entrant dans la salle d’accueil, on est présente avec quelques oeuvres qui présentent le thème et te préparent pour ce qui est à venir. Puis, on entre dans le noir.

On n’a qu’un clip de vidéo en noir et blanc qui se répète. C’est une apparition ensorcelante, onirique. Comme la vidéo dépit, c’est le passage entre le monde de dehors et une autre plus onirique dedans. Et quand on est dedans, on est immergé.

C’est surréel. La lumière, le bruit, les textures du monde sont tous changés. On n’est pas face à l’art, on entre dans l’art. On est engagé dans un monde plus fantastique que le nôtre. On est attiré par des objets, des choses similaires qu’au-dehors mais celles qui sont quand même différentes. Chaque salle, chaque composition évoque un petit monde différent. Même la chaise, ce qui n’est pas vraiment de l’art et serait normalement un rappel au monde banal, est devenues une partie intégrée de ce monde, toutes couvertes des tapis fixés avec du chatterton. L’exception est une chaise qui reste au plein centre d’une salle presque vide, ce qui est étrange dans sa position et normalité et invite le spectateur.

Comme dans le Pays des Merveilles, on va du noir à la lumière, de regarder des choses suspendues au-dessus aux choses par terre, du petit au grand, de l’immobile au mobile, du souterrain au plein-air. Ce monde vit avec la sonorité et le silence qui s’entoure tous les deux.

Chaque salle exige de l’engagement de l’esprit et du corps. On est tiré par la curiosité, invité à entrer, à s’y approcher, à s’assoir, à écouter. L’exposition c’est un monde provoquant qui exige  l’interaction à part des visiteurs. Guidés par les émotions, on traverse des mondes.

Note du blog : 16

Un plaisir de vous relire Paige!

La calme et la familiarité

Quand nous avons visité l’exposition «Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient» à l’Espace Écureuil, je ne savais pas à quoi m’attendre. En tant que personne peu artistique, je me méfie toujours d’aller dans une exposition avec l’idée de trouver un sens plus profond en et un lien entre les différentes pièces. À cet égard, j’ai été agréablement surpris par l’exposition.

J’ai passé un moment agréable dans l’espace d’exposition en appréciant tout l’art, car la gamme de profondeurs des œuvres était telle que même avec mon manque de compréhension artistique, je pouvais encore trouver beaucoup à apprécier dans l’apparence évidente des œuvres. Dans cet esprit, il y avait une partie de l’expo à laquelle je me sentais le plus attiré. C’était l’exposition audiovisuel d’une pièce avec un ventilateur en marche et une fenêtre ouvrant sur l’extérieur. Jouer simultanément à partir d’un haut-parleur était, il semblait, le son des enfants qui couraient et jouaient dans cet espace extérieur.

Je sais qu’il y avait une signification plus profonde (bien que je ne sache toujours pas ce que c’était), mais la pièce s’est tenue seule et ne vous a pas poussé à trouver et à comprendre cette signification. Projetée sur un mur dans une pièce presque toute seule, ce qui m’attirait, c’était son calme. C’était comme s’il m’appelait et me disait: «Asseyez-vous, vous n’avez pas besoin de réfléchir ici. Asseyez-vous et enveloppez-vous dans la vue simple et les sons familiers.»

Et je me suis assis. Je me suis assis sur la chaise et j’ai regardé la vidéo qui a à peine changé et j’ai écouté les sons pendant au moins cinq minutes. Pas parce que je cherchais quelque chose que je ne pouvais pas comprendre mais parce que j’avais l’impression de l’avoir déjà compris complètement, comme si j’avais déjà vu ces vues et entendu ces sons et que je regardais juste de l’extérieur vers une scène que je connaissais déjà. Je ne me suis jamais senti aussi connecté à une œuvre d’art, et surtout pas à une que j’ai d’abord regardée avec scepticisme, et pour cette raison, j’ai été très impressionné.

Note 16/20

Un plaisir de vous lire Conor…

Avec un menton levé

« La tête dans son téléphone,
Sans écouteurs, on la crorait folle » _ Défiler, Stormae
***

Quand est-la dernière fois que vous avez vu le ciel? Peut-être juste hier soir quand vous avez cherché pour les étoiles. Mais quand est-la dernière fois que votre regard a croisé un balcon où des petites fleurs tournent vers le soleil, la fenêtre demi-ouverte? J’espère qu’il ne vous coûtera pas beaucoup de temps pour trouver cette image du balcon arbitraire, parce que si non, vous avez seulement cherché mais vous n’avez point regardé.

***

Quand j’étais à l’école primaire, tous les élèves faisaient une sieste dans la salle de classe. Ma place était à côté la fenêtre, et quand le sommeil n’est pas encore arrivé, mon regard a été fixé sur les arbres à la cour de l’école. Dans mes yeux, des feuilles vertes vivaient leurs propres vies, dansant dans le vent et le soleil du midi. Parfois, parmi milliers de feuilles, j’ai trouvé l’image d’un éléphant; d’autres fois, un chat, une maison, une chaussure et milliers plus de choses. Maintenant quand je fais une sieste, le sommeil arrive bientôt: peut-être il sait que des petites gouttes d’énergie que j’essaie de saisir sont si cruciales pour l’après-midi à venir. Des feuilles dansent encore à midi, mais sans mon regard.
***

La visite à l’exposition « Nous Ne Savions Pas Ce Que Vos Yeux Regardaient » m’a touché au cœur, comme si des années de mon enfance défilaient avant moi. Marchant pas à pas dans cette exposition, je m’e suis démandée encore et encore « Est-ce que je regarde vraiment la vie avec mes yeux? Ou est-ce que je seulement cherche pour ce que je veux? La petite fille qui regardait des feuilles, où est-elle allée?». Je m’e suis trouvée dans ce tableau dans lequel le seul être-humain ne voit que son portable, même que le ciel bleu, la forêt verte, les rochers gros et la rivière vive, tous sont là devant son nez. Comme lui, j’ai marché sur les trottoirs de Toulouse avec mon portable qui me dirige le plus court chemin pour rentrer chez moi ou pour aller à l’école. Encore pire, je prenais souvent le métro, entrant un monde des insects qui ne connaissent pas du soleil! Entre les deux endroits, j’ai facilement dépassé milliers de petites merveilles sans voir. Comme ça, j’ai vu presque à rien de la vraie Toulouse, la version d’elle que les touristes connaissent pas, une version plus simple que la Basilique Saint-Sernin ou la Place du Capitol. Je n’ai pas vraiment vu la Toulouse de la vie quotidienne, dont la grandeur ne manifeste pas seulement dans les briques rouges éclatants dans le soleil, mais aussi dans les détails sophistiqués des balcons qui accompagnent des briques.
Et depuis, j’ai commencé à lever mon menton.
Note ; 16/20
Bravo, Kat pour ce chef d’oeuvre! Est-ce vous serez d’accord que puisse le partager avec les collègues du département?

Toutes les Sensations

Ce que j’ai trouvé frappant de cette exhibition était la combinaison de sensations. Bien qu’elle soit une exhibition des photos et des peintures qu’on voit avec les yeux, l’expérience est aussi auditive. Ils ont choisi d’utiliser les sons des enfants en jouant, des sons de la mer, ou bien des sons qui étaient impossibles pour moi de distinguer. Ces sons ajoutent une certaine épaisseur à l’expérience visuel qui  n’est pas typique des exhibitions de l’art. Ils donnent plus de contexte au visuel d’une photographe ou de la peinture et aident le spectateur à mieux comprendre la complexité et la relevance de l’œuvre. Quelque chose d’autre que j’ai remarqué de cette exhibition était le contraste immense du premier étage et le sous-sol. Ce contraste était notamment la différence de l’éclairage entre les deux étages. Le premier étage était lumineux avec des murs blancs et les œuvres qui sont bien éclairés. Quand on descend l’escalier et entre dans le noir des petites chambres, on ne voit rien. D’abord c’est un peu inconfortable et peut-être un peu effrayant d’aller tout seul dans les chambres obscures. Mais après une minute les yeux s’ajustent au noir et on peut voir des petites choses illuminées comme les trois bocaux avec des « nuages » dedans. Les sons dans le sous-sol sont difficiles à distinguer mais peut-être ils sont les sons de la mer et du claquement du vent. Il me semble que tout les medias et formes de l’art dans l’exhibition comme les peintures, les photos, les vidéos des rétroprojecteurs sont liés premièrement à la nature. Ils tous incluent au moins un élément naturel: l’eau, la terre, la lune, le ciel, les nuages, le son du vent, etc. L’expérience d’aller voir cette exhibition est une qui engage toutes les sensations mais dans une manière calme qui permet la réflexion tranquille.

Note 16/20

Une réflexion bien juste et riche en observations.