Le Verlan

Pendant mes premières semaines à Jean Jaures, c’était assez difficile de comprendre les autres étudiants. Même quand j’ai demandé à quelqu’un de répéter plus lentement, il y avait plusieurs mots je n’ai pas compris. Espérant ne pas rompre la conversation, je n’ai pas clarifié typiquement ces mots spécifiques. Mais j’ai gagné plus de clarté un après-midi pendant mes vacances de février quand je me suis trouvé à déjeuner avec un guide de ski qui s’appelait Jean. Lors une conversation de mon apprentissage du français, Jean m’a expliqué le concept de « verlan ». Verlan est composé des mots français non-officiaux qui sont l’inverse des mots officiaux. Femme devient « meuf », merci devient « cimer », métro devient « tromé », et l’inverse devient « verlan ».

Moi et Jean

Au début j’ai trouvé le verlan assez drôle. Parlant dans l’inverse me m’a rappelé des enfants qui créent un code secret afin que leurs parents ne puissent pas comprendre. Mais ensuite j’ai réalisé tous les langes sont parlés de manière décontractée, et le français n’est pas diffèrent grâce au verlan. Cette pratique est acceptée par la majorité des jeunes français que je rencontre dans mes cours, aux bars, et aux restaurants. Cependant il semble que les Françaises des générations plus âgées sont moins contentes avec le verlan. Un vieux Lyonnais avec qui je parlais pendant les vacances a dit que le verlan a l’air trop décontracté.

Les mots inversés signalent de l’aisance, ainsi qu’une résistance des règles et de l’autorité. La résistance est au cœur de la culture française, alors ce n’est pas un surpris qu’elle soit représentée linguistiquement avec verlan. Pour la majorité des Français, le verlan est utilisé sans réfléchir, mais j’imagine dans quelques contextes le verlan est un outil pour exprimer la résistance intentionnelle. Maintenant je suis plus à l’aise avec verlan et j’espère apprendre plus de sorte à parler plus facilement avec des jeunes français.



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