Les Règles du Trottoir
Description
Toulouse est une ville très propice à la marche et accessible, ce qui signifie que beaucoup de gens se déplacent à pied. Je passe beaucoup de temps à marcher ici, et une grande partie de mon temps de marche se déroule sur un trottoir. L’expérience de naviguer dans des trottoirs bondés a été à la fois enrichissante et, par moments, déconcertante. Souvent, lorsque je marche sur le trottoir, je rencontre des personnes qui marchent en sens inverse et qui se trouvent au milieu du trottoir sans se déplacer pour les piétons venant en sens inverse. Il y a eu plusieurs fois où j’ai failli rentrer dans des enfants parce que leur mère ou leur père n’a pas indiqué qu’ils devraient se déplacer sur un côté du trottoir pour laisser passer les autres qui marchent en sens inverse. J’ai trouvé cela très choquant !
Interprétation
J’ai partagé ces expériences et observations avec plusieurs Français différents. Certains ont été surpris et ont dit qu’ils croyaient que la plupart des gens marchent du côté droit du trottoir ou de la rue en marchant, tandis que d’autres ont rapidement dit qu’ils remarquent également ce que j’ai partagé. Ce qui est intéressant, c’est que aucun d’entre eux ne m’a vraiment donné de réponse définitive quant à la raison pour laquelle ils pensent que ce phénomène se produit. Ils ont spéculé que cela pourrait simplement être la manière d’une ville (soulignant que c’est ma première fois à vivre dans la ville). Ils ont également souligné que ce problème s’aggrave dans des villes plus peuplées comme Paris. L’explication qu’ils donneraient est que les gens sont concentrés sur leurs propres routines et lorsque de nombreuses personnes ont cette mentalité, cela entraîne inévitablement des collisions.
Evaluation
Après réflexion, je réalise que j’ai certains préjugés culturels et que cela affecte ma manière d’interpréter mon environnement. Je suis rappelé de l’importance de l’humilité culturelle et de l’ouverture d’esprit. Quelqu’un m’a fait remarquer que c’est ma première fois à vivre dans une ville. Je réalise maintenant que j’ai été prompt à supposer que cette différence dans le partage du trottoir, ou son absence, est spécifique aux Français alors qu’elle pourrait être typique de nombreuses villes à travers le monde, y compris celles aux États-Unis. De plus, il est facile de tomber dans le piège de supposer que les différences culturelles sont propres à certaines régions. Je suis rappelé que les nouvelles expériences pour moi et la manière que je les interprète sont influencées par ce que je sais déjà et je dois m’assurer de continuer à évaluer pourquoi ce que je pense être normal est normal.