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Le Maroc: Rabat

Perceptions de la Musique du Maroc

Maroc est situé au carrefours du Moyen-Orient et du Maghreb (un autre nom pour l’Afrique du Nord). Il est un de trois pays qui bordent la mer Méditerranée et l’océan Atlantique les deux, avec l’Espagne et le Portugal. Il est séparé de l’Espagne seulement par une distance de huit miles, une étendue d’eau connue sous le nom du détroit de Gibraltar.

Par conséquent de son emplacement stratégique, durant son histoire, la culture du Maroc a été influencée par de nombreuses conquêtes, la colonisation et l’immigration. Ce fait est évident particulièrement dans la musique du Maroc, avec toutes ses traditions diverses et styles variés.

La musique arabo-andalouse est née d’Al-Andalus, la région d’Espagne et du Portugal dirigée par des musulmans au Moyen Âge, et s’est répandue dans tout le Maghreb. Ce style est caractérisé par ses vocaux chantant et ses instruments traditionnels, comme l’oud (lute), le violon, et le qanûn (cithare). Il est souvent considéré comme de la musique marocaine “classique” et “nationale.” Rabat, la capitale, à un héritage fort andalouse.

La musique Gnawa a ses racines en Afrique de l’Ouest, et le mot “Gnawa” se traduit par “gens noirs.” Ce style de musique a pour origine des Africains qui sont venus au Maroc, volontairement ou comme des esclaves. Il mélange des influences arabe et berbère, avec thèmes religieux ou spirituels et un accent sur les instruments de percussions, tels que des castagnettes.

Des autres genres de musique marocaine incluent la chaâbi, ou musique pop, la musique sépharade, et la musique de Sufi, pour n’en citer que ceux-là. Je voudrais me concentrer sur les deux susmentionnés et comment ils sont perçus dans le discours marocaine et occidental.

Dans l’occident, nous avons tendance à mystifier le Moyen-Orient, à l’idéaliser et en même temps à le séparer de l’Occident “civilisé.” Nous rêvons des chameliers qui chantent dans les déserts nuits et des charmeurs de serpents qui jouent de la flûte. Leur fonction est exclusivement de divertir, comme l’Européen Christopher Wanklyn a écrit quand il a visité le Maroc en 1966. Nous voyons ce que nous voulons voir ; nous entendons ce que nous voulons entendre.

File:COLLECTIE TROPENMUSEUM Dansgroep uit het Atlasgebergte TMnr 10028647.jpgNotre perceptions sont souvent et noir et blanc

Je dois noter que de telles attitudes existent au Maroc aussi, se propagent par le des persistant impacts de colonialisme. Le Français a développé le concept du Islam noir et Islam maure, qui ont distingué par la race. Ils croyaient que l’Islam maure était supérieur à l’Islam noir. Par conséquent, ils attribuaient une origine étrangère aux Marocains noirs pour leurs inscrire dans ce paradigme.

De la même façon, quand le Maroc a obtenu son indépendance en 1956, la musique andalouse a été promue comme la musique nationale. Il est préféré pour ses associations avec l’Espagne et l’Europe.

Ainsi, le cadre colonial produit deux conclusions incompatibles. Le premier favorise la culture andalouse et maure pour leurs proximités à la blancheur. Le deuxième idolâtre et exagère “l’exotisme” et la “simplicité” de musique Gnawa, conçoit un stéréotype contraignant et erroné. 

Le résultat est la stigmatisation des artistes folk, pas seulement du Gnawa. Par exemple, les chanteurs de l’Aïata, une type de poésie chantée, se retrouvent souvent confrontés à l’hypersexualisation et à la marginalisation.

La musique marocaine contemporaine a trouvé des façons de contester ce statu quo. Le groupe marocain Hoba Hoba Spirit mélange la musique Gnawa et rock avec des influences de rai, un style originaire en Algérie qui s’occupe des sujets controversés. Ils se moquent des Américaines pour leur ignorance présumée dans la chanson “El Mirikane.” Dans la chanson, ils parodient une Américaine femme qui pose la question « Where are you from ? ». Quand le chanteur répond avec « Casablanca », la “femme” s’exclame « Oh! I know, it’s close to Cuba! // I love Reggae, I love Samba ». Hoba Hoba Spirit souligne l’ironie de tout cela. Nous l’enlevons de son identité et unicité, et concevons une autre image, une autre réalité, à sa place.


Ouvrages Cités

AfricaNews. “Maroc : L’Aïta, Une Musique Traditionnelle Qui Transcende Les Barrières.” Africanews, 8 Feb. 2025, fr.africanews.com/2025/02/08/maroc-laita-une-musique-traditionnelle-qui-transcende-les-barrieres.

“Afropop Worldwide | Gnawa Music of Morocco.” Afropop Worldwide, afropop.org/articles/feature-gnawa-music-of-morocco#:~:text=Some%20of%20the%20best%20known,migration%2C%20both%20voluntary%20and%20forced.

Aidi, Hisham. “Gnawa Mirror: Race, Music, and the ‘Imperialism of Categories.’” International Journal Middle East Studies, vol. 55, no. 3, Aug. 2023, pp. 556–77. https://doi.org/10.1017/s0020743823001010.

Decolonizing Gnawa Music. www.soufflesmonde.com/posts/decolonizing-gnawa-music.

Eyre, Banning. “Afropop Worldwide | Gnawa Music of Morocco.” Afropop Worldwide, afropop.org/articles/feature-gnawa-music-of-morocco.

“File:COLLECTIE TROPENMUSEUM Dansgroep Uit Het Atlasgebergte TMnr 10028647.jpg – Wikimedia Commons.” commons.wikimedia.org/wiki/File:COLLECTIE_TROPENMUSEUM_Dansgroep_uit_het_Atlasgebergte_TMnr_10028647.jpg. Consulté en mai 2025.

“File:المغرب التقليدي.Jpg – Wikimedia Commons.” commons.wikimedia.org/wiki/File:%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%BA%D8%B1%D8%A8_%D8%A7%D9%84%D8%AA%D9%82%D9%84%D9%8A%D8%AF%D9%8A.jpg. Consulté en mai 2025.

Karl, Brian. “The Coming of Americans: Moroccan Popular Music, Modernity, and Mimetic Encounters.” The Journal of North African Studies, vol. 19, no. 3, Mar. 2014, pp. 358–75. https://doi.org/10.1080/13629387.2014.884365.

Hoba Hoba Spirit. “El Mirikane.” Hoba Hoba Spirit, 2002. Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=4s8kzW42OhQ.

Locmarrakech. “La Musique Marocaine : Un Voyage Au Cœur Des Sons Et Des Cultures.” Guide De Voyage Marrakech Maroc, 25 June 2024, www.locmarrakech.com/tourisme/la-musique-marocaine-un-voyage-au-coeur-des-sons-et-des-cultures.htm.

Morocco.com. “Music From Morocco | Morocco.com.” Morocco.com, 17 Jan. 2020, www.morocco.com/culture/music.

Reimer, Mark. “Music for One World: Moroccan Musical Experience of Diversity, Fusion, Happiness, Healing, and Peace.” Journal of Global Awareness, Aug. 2020, pp. 1–10. https://doi.org/10.24073/jga/1/01/04.

Shannon, Jonathan Holt. “Performing al-Andalus, Remembering al-Andalus: Mediterranean Soundings From Mashriq to Maghrib.” Journal of American Folklore, vol. 120, no. 477, June 2007, pp. 308–34. https://doi.org/10.1353/jaf.2007.0060.

Wanklyn, Christopher. Music of Morocco, Folkway Records, 1966. https://search.alexanderstreet.com/view/work/bibliographic_entity%7Crecorded_cd%7C71764?utm_campaign=AlexanderStreet&utm_medium=MARC&utm_source=aspresolver.

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Le Maroc: Rabat

Le street art à Rabat : une nouvelle image du Maroc

By: Ellis Columber

 

Quand on pense au Maroc, on imagine souvent les mosquées, les marchés et une culture ancienne. Mais à Rabat, la capitale, il y a aussi du street art. Ce sont de grandes images sur les murs. Ces dessins montrent un autre Maroc : un pays jeune, moderne et créatif.

Le festival Jidar
Depuis 2015, il y a un grand festival à Rabat. Il s’appelle le festival Jidar. Chaque année, des artistes du Maroc et d’autres pays viennent pour peindre des grands dessins sur les murs. On peut les voir dans les rues de la ville.

Les artistes viennent de pays comme la France, le Brésil, l’Égypte ou la Tunisie. Ils dessinent des femmes marocaines, des signes amazighs, ou des scènes de tous les jours. Les couleurs sont fortes et les dessins sont très jolis.

Des jeunes artistes marocains participent aussi. Le festival leur donne une chance de montrer leurs idées et leur façon de voir le monde. C’est aussi un moment pour échanger avec des artistes étrangers.

Un moyen de s’exprimer
Au Maroc, ce n’est pas toujours simple de parler de tout. Mais avec le street art, les jeunes peuvent montrer leurs idées sur les murs. Parfois, les dessins parlent de liberté, de problèmes sociaux ou de la vie des jeunes.

Un chercheur marocain dit que ces murs “parlent quand la parole est bloquée”. C’est une façon calme, mais forte, de dire des choses importantes.

Par exemple, certains artistes parlent des problèmes de la société : la pauvreté, la pollution ou la politique. Mais ils n’utilisent pas de mots. Ils dessinent avec des couleurs, des formes et des symboles.

Une liberté avec des règles
Même si le street art est à la mode, il y a des règles. Les artistes doivent souvent demander une autorisation pour peindre sur les murs. Par exemple, la politique ou la religion sont parfois interdites.

Alors, les artistes doivent être intelligents. Ils utilisent des symboles ou des images poétiques pour dire ce qu’ils pensent sans avoir de problèmes.

Une ville qui change

Avec toutes ces peintures, la ville de Rabat change. Les murs ne sont plus gris ou sales. Ils deviennent belles œuvres d’art. Des gens viennent visiter les quartiers juste pour voir le street art. Il y a même des écoles qui font des visites pour apprendre aux enfants à regarder l’art.

Le festival Jidar Urban Art organise aussi des ateliers pour les jeunes. Ils peuvent apprendre à peindre, à réfléchir, et à travailler en groupe. C’est éducatif et artistique à la fois.

Pourquoi c’est important pour toi

Si vous allez au Maroc, vous verrez ces fresques partout dans la ville. Elles sont belles, mais elles ont aussi un message. Elles montrent le Maroc d’aujourd’hui : un pays entre tradition et modernité, entre silence et expression.

Le street art te permet de mieux comprendre les jeunes Marocains, leurs problèmes, leurs idées, et leurs rêves. C’est un très bon exemple de culture contemporaine.

 

Ouvrages Cités

Association EAC-L’Boulvart. Festival Jidar – Toiles de Rue. Jidar.ma, https://www.jidar.ma/.

Bentahar, Ziad. “L’art de rue au Maroc : entre expression sociale et contrôle politique.” Mecam Papers, no. 1, 2022, https://opendata.uni-halle.de/bitstream/1981185920/88200/1/Mecam_Papers_2022-01-French_A.pdf.

Benabdallah, Soukaina. “Le street art marocain ou l’art d’habiller les murs.” ILCEA, no. 36, 2019, https://journals.openedition.org/ilcea/7538#tocto1n2.

Hines, Cameron. The Revolution Will Be Painted: Murals, Street Art, and Cultural Production in Morocco. School for International Training, Fall 2019, https://digitalcollections.sit.edu/isp_collection/3707/.

Owolabi, Ifeanyi. “Street Art in Morocco: A Form of Protest or a Tool for the State?” The Sole Adventurer, 20 septembre 2021, https://thesoleadventurer.com/street-art-in-morocco-a-form-of-protest-or-a-tool-for-the-state/.

 

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Le Maroc: Rabat

Le Rôle de la Religion dans la Culture Marocaine

Morocco

Le Maroc est un pays d’Afrique du Nord culturellement riche et diversifié. Sa population est majoritairement musulmane et l’islam occupe une place centrale dans la vie quotidienne, tant publique que privée. L’appel à la prière résonne dans les villes cinq fois par jour, et les mosquées sont importantes pour les musulmans pratiquants. L’islam sunnite est la religion la plus pratiquée, mais le Maroc est également connu pour sa tolérance historique, avec d’autres religions pratiquantes comme le judaïsme, le christianisme et le berbère. Les fêtes religieuses comme le ramadan sont profondément ancrées dans la culture marocaine, influençant tout, des horaires de travail à la cuisine. Les étudiants de Dickinson ont l’occasion idéale de s’immerger dans les pratiques culturelles et religieuses du Maroc.

The Best Things to Do in Rabat, Morocco's Understated Coastal Capital |  Condé Nast TravelerSergio Formoso/Getty Images (lien)

Qu’est-ce que l’islam sunnite ?

L’islam sunnite est la branche la plus importante de l’islam. Il prône les enseignements du prophète Mahomet tels qu’ils sont consignés dans le Coran et la Sunna. Les sunnites considèrent les quatre premiers califes comme les successeurs légitimes de Mahomet, contrairement aux chiites qui croient que Mahomet a désigné un autre successeur. Au Maroc, l’islam sunnite est la religion officielle et dominante. Cette structure contribue à maintenir l’unité religieuse et promeut une interprétation modérée de l’islam.

Ramadan au Maroc

Au Maroc, le rôle de la religion a beaucoup évolué au fil du temps. Au début des années 1960, la religion était en déclin chez les jeunes de villes comme Casablanca et Fès. Les idéologies socialistes et nationalistes étaient dominantes, le pays privilégiant la restructuration politique. Cependant, à partir des années 1980, le Maroc a connu un regain religieux. Les mouvements islamistes ont commencé à revendiquer l’islam comme référence centrale de la vie publique et politique, remettant en cause la domination des différentes idéologies.

Image d’un marché au Maroc (lien)

Le Ramadan au Maroc montre comment la religion continue de structurer la vie quotidienne à travers des pratiques communautaires et spirituelles. La vie quotidienne du pays tout entier évolue pour s’adapter au jeûne, les villes se vidant avant l’iftar (le repas de rupture du jeûne). Même les membres d’autres religions, qui ne jeûnent pas habituellement, le font souvent, par respect des normes sociales. Le Ramadan reflète la dévotion religieuse et l’unité culturelle partagée. Il mêle spiritualité, vie familiale et traditions publiques au sein d’une expérience sociale unifiée.

Autres Religions au Maroc

Au Maroc, la Constitution garantit la liberté de religion, mais elle est limitée à l’islam sunnite et au judaïsme, les deux seules religions officiellement reconnues. Le gouvernement soutient le judaïsme en restaurant les synagogues et en enseignant l’histoire à l’école. Malheureusement, d’autres groupes religieux, comme les chrétiens et les chiites, ne sont pas officiellement reconnus et se voient imposer des restrictions en matière de culte public et de distribution de matériel religieux.

Ouvrages Cités

Ward Vloeberghs, Ellen van de Bovenkamp. Sacré ramadan: centralité d’une expérience religieuse collective. Fondation du Roi Abdul Aziz Al Saoud. Le Maroc au présent: d’une époque à l’autre, une société en mutation, , pp.773-781, 2015, 978-9954-0-3620-4. ffhalshs-01300844f

Ostergaard Jacobsen, Kate. “Ramadan in Morocco – an Analysis of the Interaction of Formal and Local Traditions.” Temenos, vol. 32, 1996, pp. 113–135. ATLAS. Accessed 3 May 2025.

Rachik, Hassan. “Espace Public et Croyances Religieuses Au Maroc.” Le Maroc Au Présent, by Baudouin Dupret et al., Casablanca, Centre Jacques-Berque, 21 Nov. 2016, pp. 705–734, books.openedition.org/cjb/1107?lang=en. Accessed 3 May 2025.

Wikipedia Contributors. “Sunni Islam.” Wikipedia, Wikimedia Foundation, 4 Mar. 2019, en.wikipedia.org/wiki/Sunni_Islam.

Wikipedia Contributors. “Freedom of Religion in Morocco.” Wikipedia, Wikimedia Foundation, 4 Mar. 2025.

  1. “USDOS – US Department of State (Author): “2021 Report on International Religious Freedom: Morocco”, Document #2074006 – Ecoi.net.” Ecoi.net, 2021, www.ecoi.net/en/document/2074006.html?utm_source=chatgpt.com. Accessed 9 May 2025.

(Photo) Moroccotravel. “Traveling during Ramadan in Morocco – Travel to Morocco: Luxury & Private Morocco Tours: The Best of Morocco: Www.Morocco.” Travel.Com, 21 May 2019, morocco-travel.com/traveling-during-ramadan-in-morocco/.

(Photo) Nast, Condé. “Where to Eat, Stay, and Play in Rabat, Morocco’s Understated Coastal Capital.” Condé Nast Traveler, 29 Feb. 2024, www.cntraveler.com/story/eat-stay-play-rabat-morocco.

 

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France: Toulouse

La Cusine De Toulouse

Toulouse, dans la région Occitanie du sud de la France, est une ville où le passé gastronomique est présent dans la vie de tous les jours. En qualité d’étudiant de Dickinson cherchant à étudier à l’étranger à Toulouse, il est important d’observer comment les traditions culinaires locales reflètent l’identité culturelle de la ville et comment elles reflètent également les tendances et les échanges internationaux. La cuisine toulousaine, et plus particulièrement ses ingrédients symboliques et sa culture de marché, est une fenêtre sur la gastronomie locale en sa qualité d’objet culturel et d’outil de connexion avec le reste du monde.

Le point central de l’identité culinaire de Toulouse est sa fameuse cuisine locale, marquée par une nature fertile et une histoire riche. Le site Internet de Toulouse Gourmet Tours répertorie dix recettes traditionnelles qui font la réputation de la cuisine locale, par exemple le cassoulet qui est une (ragoût de haricots et de viande), la saucisse de Toulouse qui est épicée, ou encore le confit de canard. Ces plats traditionnels montrent la tradition de la région, qui dépend principalement des conserves de viande et de légumes, issues des pratiques de l’agriculture traditionnelle. La cuisine toulousaine est née des méthodes de durabilité avant les tendances les plus actuelles : la cuisine lente, la conservation et la charcuterie. Ces traditions locales sont toutefois loin d’être des reliques. Au contraire, elles sont aujourd’hui en harmonie avec le tourisme culinaire global, les clients voyageant le monde pour découvrir des expériences et des saveurs « authentiques ».

Le Marché Victor Hugo est un site essentiel qui symbolise cette fusion entre le local et le mondial. Comme le rapporte le blog The French Life, ce marché n’est pas uniquement une place de marché pour les produits locaux et les spécialités artisanales, mais aussi un endroit où les chefs cuisiniers, les touristes et les habitants convergent. Sa dynamique reflète de manière exemplaire le concept de terroir français, à savoir que la géographie, le climat et les habitudes culinaires influent sur les produits alimentaires. Mais le Marché Victor Hugo montre aussi comment l’identité régionale est maintenant représentée devant un public mondial. Les vendeurs font référence à une clientèle internationale tout en étant résolument régionaux dans leurs produits, démontrant ainsi que la fierté culinaire locale peut coexister avec les tendances alimentaires mondiales.

L’article JSTOR intitulé « Food and the Politics of Representation in France » (L’alimentation et la politique de représentation en France) examine de façon plus détaillée cette même dynamique de tradition et de globalisation. L’article critique la manière utilisée pour présenter les cuisines régionales comme des produits figés et « authentiques », alors même que ces cuisines ont évolué pour répondre à la demande mondiale. Il évoque comment et pourquoi le concept de patrimoine alimentaire peut être marchandisé, avec des aliments produits et vendus à des étrangers, souvent au prix de l’effacement du mouvement et de la diversité des pratiques qui en sont à l’origine. L’image de la cuisine toulousaine comme traditionnellement authentique est ainsi plus difficile à défendre. Ce qui pourrait sembler être un produit culturel stable, comme le cassoulet, est un symbole capable de s’adapter aux différents économies, au tourisme et à l’image de marque de la ville.

Ainsi, pour les étudiants résidant à Toulouse, la nourriture est un formidable outil d’accès à la culture locale. Participer à la culture culinaire de la ville, visiter les différents marchés, parler avec les vendeurs, manger des produits de la région, nous permet de vivre les habitudes et les traditions de la France du Sud. Toutefois, cela encourage également la critique de les produits culturels comme la cuisine peuvent être influencés par des facteurs globaux plus vastes. Le Toulouse que nous mangeons entre étudiants et touristes, est ce que c’est le même que celui des habitants de la ville ? Qu’est-ce qu’on avait oublie et qu’est-ce qu’on ne peut pas oublier ?

À Toulouse, la nourriture est plus que la nécessité ou le plaisir : c’est un message culturel. La nourriture est le langage d’un pays qui défend son identité avec détermination et qui participe à la culture mondiale de la nourriture. Les étudiants et les touristes utilisent ce langage dans le contexte de la culture toulousaine et de l’histoire de l’Europe.

Tarr, E. (2009). French regional food culture: A case study of Toulouse. Anthropology of Food, (6). https://www.jstor.org/stable/20528424

The French Life. (2018, May 2). Marché Victor Hugo: An epicurean dream. http://www.thefrenchlife.org/2018/05/02/marche-victor-hugo-epicurean-dream/

Toulouse Gourmet Tours. (n.d.). The 10 local dishes you have to try when you’re in Toulouse. https://www.toulousegourmettours.com/blog/the-10-local-dishes-you-have-to-try-when-youre-in-toulouse

JRE-Jeunes Restaurateurs. (n.d.). La culture alimentaire en France. https://jre.eu/fr/la-culture-alimentaire-en-france

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France: Toulouse

Histoire – Le Canal du Midi: un voyage entre passé et présent

Quinn Leary


Toulouse, aussi appelée Ville Rose, est une ville avec une longue histoire. Au centre de cette histoire se trouve un canal très important: le canal du Midi. Ce canal, construit au 17ème siècle, démontre comment un projet local peut avoir une grande importance pour la France et même pour le monde.

FranceComfort – Toulouse

Un projet ancien et important
Le canal du Midi a été construit pendant le règne de Louis XIV. Cette idée est à un homme nommé Pierre-Paul Riquet. Le canal relier Toulouse à la mer Méditerranée sur une distance de 240 kilomètres. Il passe par des ponts, des écluses, qui sont des portes que permettant bateaux d’entrer et de sortir, et même un tunnel.
À l’époque, il était très difficile de transporter des marchandises par la mer. Le canal était un excellent moyen de éviter l’océan Atlantique, qui était très dangereux pour les bateaux. Le projet était aussi un moyen pour le roi de démontrer son pouvoir et de mieux contrôler le sud de la France.

Un instrument pour le commerce et la région
Au 18ème siècle, le canal du Midi était très important pour le commerce. La région de Toulouse produit beaucoup de grains, comme le blé. Grâce à l’aide de la canal, ces produits ont pu être exportés dans d’autres régions, comme Montpellier, ou même en Italie.

Le canal aidé l’économie à développer. Il a aussi permis de renforcer les contacts entre les régions. Toulouse est devenue un important lieu de transport, de marché et de commerce. C’est un bon exemple de lien entre la campagne et la ville.

Le canal aujourd’hui: entre tourisme et problèmes
Le canal du Midi est un site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996. Il est donc protégé parce que important pour l’histoire du monde. Aujourd’hui, le canal n’est utilisé pas pour le transport de marchandises. Mais il est très populaire pour les cyclistes, les canotages et les randonneurs.

Toutefois, il y a aussi des problèmes. Par exemple, certains arbres autour de canal sont morts. Et dans les années 1970, les projets de modernisation du canal n’est pas bien faire. Trois régions françaises (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon) voulu améliorer le canal, mais il était difficile de travailler ensemble. C’est un groupe privé, appelé Consortium, qui a aidé le projet à avancer.

Petit Futé / Adobe Stock

Un symbole local et un symbole mondial
Le canal du Midi est spécial parce que c’est un symbole local et un symbole mondial. Pour les habitants de Toulouse, il est un symbole de fierté. Il représente le passé et les compétences de la ville. Mais le canal est aussi connu des touristes mondial.
Il montre que même un projet vieux peut être toujours utilisé. C’est un pont entre l’histoire et le présent, entre la France et les autres pays.

En résumé, si tu fais un échange à Toulouse, le Canal du Midi est à voir absolument. Ce n’est pas juste un beau canal: c’est un fragment de l’histoire. C’est un lieu où vous pouvez passer du temps à marcher, courir, ou simplement vous asseyez et regarder la beauté naturelle qui existe. C’était un lieu d’échange, mais maintenant un lieu pour se relaxer et réfléchir sur la vie. C’est aussi un exemple de l’impact que une idée locale peut avoir. On dit que les gens sont à l’origine de la ville, mais à mon avis, le canal du midi fait de la ville. Grâce à canal du midi, nous pouvons comprendre l’importance de l’histoire dans développement de la beauté, mais aussi l’importance des échanges entre les régions et le monde.


Ouvrages cités

“Canal du Midi.” Wikipedia, en.wikipedia.org/wiki/Canal_du_Midi.

Dandrey, Patrick. “Le théâtre et ses paradoxes dans les Mémoires de Saint-Simon.” Revue d’Histoire Littéraire de la France, vol. 103, no. 4, 2003, pp. 937–956. www.jstor.org/stable/40773797.

Grenet, Jean-Pierre. “Jean-François de La Harpe et les enjeux d’un théâtre national.” Revue d’Histoire littéraire de la France, vol. 111, no. 1, 2011, pp. 131–149. www.jstor.org/stable/24079185.

Petit de Julleville, Ludovic. “Théâtre religieux au moyen âge.” La Civilisation Française, vol. 1, 1911, pp. 64–82. www.jstor.org/stable/jj.17207102.8.

Citation de l’image:

“Canal du Midi.” Petit Futé / Adobe Stock, www.petitfute.com/medias/mag/38376/1800_1200/AdobeStock_14548426-1024×680.jpeg.

“Toulouse.” FranceComfort, www.francecomfort.com/en/sights/383/Toulouse.

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Le Cameroun: Yaoundé

La lumière sur la réalité multilingue du Cameroun

Au Cameroun, la langue est plus qu’un moyen de communication – c’est un marqueur d’identité, une clé pour les opportunités et un reflet de l’histoire coloniale complexe du pays. Officiellement bilingue en anglais et en français, le Cameroun accueille plus de 300 tribus indigènes parlant des langues locales différentes, ce qui révèle un décalage saisissant entre la politique linguistique de l’État et la réalité linguistique vécue par ses citoyens. Cette tension souligne la difficulté pour le pays de trouver un équilibre entre l’héritage mondial de la colonisation et la diversité linguistique locale. Pour les étudiants qui se préparent à étudier au Cameroun, il est essentiel de comprendre la politique de la langue pour saisir comment le pouvoir, l’identité et les opportunités sont négociées à travers le pays. 

Voici une carte des groupes ethniques de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Cette situation complexe se manifeste dans la vie quotidienne. Comme l’explique Avigdor Farine, la politique de bilinguisme du Cameroun, qui doit apporter l’unité, fonctionne souvent de manière inégale. Le français est dominant, surtout dans les villes et les institutions gouvernementales, tandis que l’anglais est surtout parlé dans certaines régions de l’ouest. Parallèlement, les nombreuses langues indigènes parlées dans le pays sont rarement utilisées dans les écoles ou les lieux officiels. Cela crée une disparité entre ce que dit la loi et ce que les gens vivent réellement, ce qui force de nombreux Camerounais à passer d’une langue à l’autre en fonction de l’endroit où ils se trouvent et de la personnes à qui ils parlent.

Panneau d’entrée d’une école bilingue dans la région du sud-ouest du Cameroun.

Plus tard, des chercheurs comme George Echu et Humphrey Kum ont développé la conversation au sujet du bilinguisme officiel au Cameroun. Echu souligne que le bilinguisme en pratique renforce souvent l’inégalité plutôt que l’unité, car le français continue de dominer les institutions clés tandis que les anglophones sont confrontés à une marginalisation systémique. Kum explique que ce problème de bilinguisme n’est pas seulement politique, mais aussi profondément culturel : de nombreux citoyens considèrent le bilinguisme d’État comme une forme d’exclusion qui dévalue les identités locales et les langues parlées.

Les deux chercheurs soulignent que si la politique linguistique n’inclut pas et ne respecte pas les langues et les perspectives culturelles indigènes, elle continuera à créer des obstacles plutôt que des opportunités. Leurs travaux soulignent la nécessité d’adopter des approches plus inclusives et plus sensibles en matière de plan linguistique au Cameroun, une idée importante à retenir pour les étudiants qui cherchent à comprendre comment la langue est liée à l’identité, à l’accès et au pouvoir.

Festival des arts et de la culture du Cameroun.

Cependant, la situation linguistique au Cameroun n’est pas seulement une question d’injustice ou de difficulté, elle montre aussi à quel point les gens peuvent être créatifs et flexibles. Au lieu de considérer les nombreuses langues du pays comme un problème, Alobwede pense qu’elles peuvent en fait contribuer à la prospérité du pays. Les Camerounais mélangent souvent les langues, passent de l’une à l’autre et inventent de nouvelles façons de parler qui reflètent leur identité et leur mode de vie. Les gens ne se limitent pas aux lois sur les langues officielles, ils créent aussi des langues à leur manière. Cette idée contredit le point de vue habituel que les langues au Cameroun causent la division.

Pour les étudiants qui vont étudier dans ce pays, il est important de voir les deux côtés : les difficultés que les gens rencontrent à cause des politiques linguistiques, mais aussi les façons intelligentes et créatives que les gens utilisent tous les jours pour se connecter et s’exprimer.

Ouvrages Cités

Alobwede, C. E. (2021). Linguistic hybridity and developmental perspectives in Cameroon. International Journal of Research- GRANTHAALAYAH, 9(4), 501. https://www.granthaalayahpublication.org/journals/granthaalayah/article/view/3852 

Echu, G. (1999). Genèse et évolution du bilinguisme officiel au Cameroun. In Official Bilingualism and Linguistic Communication in Cameroon/Bilinguisme officiel et communication linguistique au Cameroun (pp. 3–13). Peter Lang Publishing Inc.

Echu, G. (1999). Le Bilinguisme officiel au Cameroun: Critique et perspectives. In Official Bilingualism and Linguistic Communication in Cameroon/Bilinguisme officiel et communication linguistique au Cameroun (pp. 189–201). 

Farine, A. (1968). Le Bilinguisme au Cameroun. Canadian Journal of African Studies, 2(1), 7-12. https://doi.org/10.2307/483994 

Kum, H. (2018). Language-Culture: Marginalization or Opportunity in Cameroon’s Official “State Bilingualism.” In D. Evans (Ed.), Language, Identity and Symbolic Culture, 105–134. Bloomsbury Academic. 

Liste de quelques langues indigènes du Cameroun: https://www.ethnologue.com/country/CM/ 

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Blog Le Cameroun: Yaoundé

L’état de la Santé au Cameroun

Les voyageurs qui ont l’intention de voyager à Cameroun sont fréquemment mis en garde des maladies et de la mal propreté de ce pays. Aussi, les voyageurs ont besoin de nombreux vaccins. Si vous prévoyez de voyager au Cameroun, il faut que vous compreniez l’état de la santé là.

Le système de santé au Cameroun a eu une histoire du manque de financement et la corruption, pendant que le Cameroun est situé dans un lieu avec beaucoup des maladies tropicales. Mais, ce pays est un bon exemple comment un stéréotype négatif peut-il être bénéfique pour un pays. Il y a plus des programmes gérés par des pays extérieurs pour contribuer à la santé publique et l’hygiène en Cameroun.

Une image d’une travailleur de la santé à Douala, Cameroun.

Pourquoi le Cameroun est dans cette situation?

Le Cameroun est géographique un lieu avec beaucoup des catastrophes naturelles. Mais aussi, il y a l’instabilité politique. Récemment, il y avait une crise sociopolitique qui a causé plus des problèmes dans l’économie et l’accès aux services sociaux. Maintenant, il y a trois crises humanitaires:

  • la crise de lac Tchad
  • la crise anglophone
  • la crise des réfugiés

Ces crises aggravent les problèmes déjà présents dans le système de santé. Aussi, il y a corruption persistante dans le système santé (World Justice Project, 2024). Les citoyens camerounais ont dû payer pour les services qui auraient dû être gratuits. Cela a laissé beaucoup des gens sin les services de santé de base.

Maladies Tropicales

Et si les tensions politiques ne sont pas assez, parce que le climat, il y a plus des maladies tropiques qui affectent les gens Camerounais. Ces maladies sont appelées Maladies Tropicales Négligées (MTNs), Ce sont:

  • l’Onchocercose
  • la Filariose lymphatique
  • la Schistosomiase
  • les Helminthiases Intestinales
  • la Lèpre
  • la Trachome
  • le Pian

Et donc, ces maladies peuvent être prévenues et soignées par les traitements pharmaceutiques et des médicaments, si les gens peuvent y avoir accès. Mais à cause de l’absence d’un système de sante solide, plus des gens qui ont besoin de ces traitements n’y ont pas accès, et la maladie se propage de plus en plus.

Des Projets pour Aider

Une image d’une célébration de la ONG Alternative Santé, le centre d’information d’éducation pour la prévention des maladies de l’enfants.

Mais, il y a de l’espoir pour la crise. Ce peut aussi conduire les organisations extérieures pour aider plus dans les crises. Le Cameroun participe en les projets SDG 6 avec l’ONU, le SWA (Sanitation and water for all), le WPP (Water Partnership Program) avec le groupe de banque mondiale, et beaucoup des autres. Ces projets aident le gouvernement Camerounais en fournir l’eau propre et les installations sanitaires. Si vous voulez contribuer à la resolution des problèmes évoqués dans cette blogue, vous pouvez rechercher comment vous porter volontaire pour l’un des projets.

 

-Julia Buchanan

 

Ouvrage Cites

“ Maladies Tropicales Négligées Le Cameroun Doté d’un Plan Stratégique Pour l’Elimination de l’Onchocercose.” Ministère de La Santé Publique, 2023, www.minsante.cm/site/?q=fr%2Fcontent%2Fmaladies-tropicales-n%C3%A9glig%C3%A9es-le-cameroun-dot%C3%A9-dun-plan-strat%C3%A9gique-pour-lelimination-de.

2023, Posted on 21 July. “Cameroon: Crisis Causes Health-Care Challenges.” Front Page, www.unocha.org/news/cameroon-crisis-causes-health-care-challenges. Accessed 10 Dec. 2024.

“Cameroon Healthcare Access Program.” World Justice Project, worldjusticeproject.org/our-work/programs/cameroon-healthcare-access-program. Accessed 10 Dec. 2024.

Nadir, et al. “Lutter Contre La Pauvreté Au Cameroun: Ong Care France.” Care, 9 Jan. 2024, www.carefrance.org/pays/aide-humanitaire-cameroun/.

“Neglected Tropical Diseases: Cameroon.” U.S. Agency for International Development, 22 Mar. 2024, www.usaid.gov/cameroon/health/neglected-tropical-diseases.

 

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France: Toulouse

ART – IL N’Y A PAS DE FANTÔME DANS CET OPÉRA !

Emily Burnhisel


Toulouse c’est plus que « la ville rose », la ville est un centre musical ! La musique fait partie intégrante de la culture de Toulouse, remontant à l’époque médiévale où les comtes de la ville soutenaient les troubadours chantant en Occitan !

Toulouse © blogs.dickinson.edu

Il n’est pas surprenant que Toulouse a été nommée pour UNESCO Ville de Musique le 31 octobre 2023, en reconnaissance de ses institutions musicales exceptionnelles, de ses programmes éducatifs pour musique et de ses festivals musicales animés. Les habitants participent souvent à des activités culturelles, ce qui témoigne de leur appréciation du riche patrimoine musical de la ville aussi.

Toulouse est une ville qui a maintenu des événements musicaux pendant la pandémie de COVID-19, en accueillant des spectacles en toute sécurité. Cela a permis aux habitants et aux touristes de continuer à vivre ce qu’ils aiment à un moment où cela ne semblait pas possible.

Le Théâtre du Capitole est un autre haut lieu du culture des arts du spectacle à Toulouse. Il a été un centre important de l’opéra et du ballet dans le sud de la France pendant des siècles ; l’acts de théâtre existe sur le site depuis 1736. Le théâtre a rapidement fait connaître son importance, comme « le prix des places était différent: de 75 centimes à 5 francs au Capitole (en) 1854. » En raison de l’importance du théâtre au fil des ans, en octobre 2021, l’institution Théâtre du Capitole obtient le label « Opéra national en région » et devient l’Opéra national du Capitole.

Le Théâtre du Capitole © Christophe Carrasco

Mais, cela ne veut pas dire que « tout est beau, tout est rose » pour le Théâtre du Capitole. Le théâtre a connu de nombreuses difficultés tout au long de 300 ans qu’il a existé. De nombreuses rénovations ont eu lieu au fil des ans ; modernisations pour répondre aux normes de sécurité et de sûreté, mises à jour de rationaliser les modèles obsolètes, et réparations après qu’un incendie a ravagé et détruit le théâtre aussi !

Par exemple, en 1995, le maire de Toulouse de l’époque, Dominique Baudis, a annoncé lors d’une conférence de presse que le Théâtre du Capitole allait être rénové. Jean-Loup Robert, l’architecte des bâtiments civils et palais nationaux, était responsable des rénovations de retournait une véritable « maison de l’opéra » ; qui concernait principalement la salle et ses pourtours, la fosse d’orchestre et les espaces public. Ce projet a demandé 16 mois de travaux (NON, C’EST AFFREUX, PAS DE THÉÂTRE DEPUIS UN AN ET DEMI ?). Cliquez ici pour regarder une vidéo sur les conséquences des rénovations !

De nombreuses personnes croient que Paris est « la capitale mondiale de l’art » en raison de sa riche histoire artistique, de sa scène artistique contemporaine vivant et de ses musées iconiques, comme le Louvre et le Musée d’Orsay. Mais cela ne signifie pas qu’il faille négliger d’autres lieux en France pour s’intéresser à l’art. Ainsi, lors de vos visites à l’étranger, n’hésitez pas à vous renseigner sur les activités liées aux arts du spectacle, parce que ils ont « built this city on rock and roll », ou pardon, sur la musique et le théâtre !


Ouvrages cités

Forsyth, Laura. “Toulouse Is the French Capital of Music – This Is What It’S Like to Visit.” City AM, 15 Apr. 2024, www.cityam.com/toulouse-is-the-french-capital-of-music-this-is-what-its-like-to-visit.

Jubert-Larzul Marie-Odile. Le théâtre à Toulouse au milieu du XIXe siècle. In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 109, N°217, 1997. pp. 53-69. https://doi.org/10.3406/anami.1997.2552.

“Le Théâtre Du Capitole.” Opéra Du Capitole, 22 Mar. 2024, opera.toulouse.fr/lopera-national-du-capitole/le-theatre-du-capitole/.

“Projet de rénovation au Capitole de Toulouse” ina.fr, www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/rbc03002862/projet-de-renovation-au-capitole-de-toulouse.

“Toulouse.” UNESCO.Org, www.unesco.org/en/creative-cities/toulouse.

“Restauration Capitole.” ina.fr, www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab96055931/restauration-capitole.

“55 New Cities Join the UNESCO Creative Cities Network on World Cities Day.” UNESCO.Org, www.unesco.org/en/articles/55-new-cities-join-unesco-creative-cities-network-world-cities-day?lang=en.

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Blog Le Cameroun: Yaoundé

La Signification Culturelle de la Nourriture au Cameroun : Un Voyage à Travers les Saveurs

La Signification Culturelle de la Nourriture au Cameroun : Un Voyage à Travers les Saveurs

Le Cameroun, souvent surnommé « l’Afrique en miniature » en raison de sa grande diversité géographique, linguistique et culturelle, possède également un paysage culinaire vibrant qui reflète cette diversité. La nourriture au Cameroun est bien plus qu’un simple moyen de subsistance ; elle joue un rôle clé dans les pratiques sociales, culturelles et spirituelles. Des repas copieux partagés en famille aux mets de rue savourés au coin des rues animées, la nourriture est un symbole de communauté, de tradition et d’identité.

Un Creuset Culinaire

La cuisine camerounaise reflète la diversité culturelle impressionnante du pays. Avec plus de 250 groupes ethniques et de nombreuses langues parlées, la nourriture au Cameroun est aussi variée que son peuple. Chaque région possède ses plats uniques, influencés par la géographie, le climat et les traditions culturelles.

Dans les régions côtières, où les fruits de mer sont abondants, des plats comme la soupe de poisson épicée et le ngondo sont des favoris locaux. En se dirigeant vers l’intérieur du pays, dans les hautes terres occidentales, vous trouverez des plats comme le kwacoco et le fufu, des aliments de base pour le peuple Bamiléké. Les régions du nord, où le climat est plus chaud et sec, privilégient les céréales comme le mil et le sorgho, accompagnées de viandes comme la chèvre, le poulet et le bœuf. Le riz Jollof, un plat apprécié de l’Afrique de l’Ouest, est couramment consommé à travers le pays, souvent servi avec des ragoûts épicés ou des viandes grillées.

Ce qui unit toutes ces saveurs diverses, c’est l’accent mis sur des ingrédients frais et locaux. L’huile de palme, le manioc, les plantains, les ignames et des épices comme le piment et le gingembre sont des éléments essentiels de la cuisine camerounaise. L’utilisation de sauces riches et savoureuses—souvent à base de tomates, d’oignons et d’épices—apporte de la profondeur aux plats, transformant chaque repas en une expérience sensorielle vibrante.

Plats traditionnels servis à Ebogo dans la région du Centre

La Nourriture comme Pont Culturel

La nourriture est au cœur de la vie sociale camerounaise, jouant un rôle important tant dans les interactions quotidiennes que lors des occasions spéciales. C’est un moyen de rassembler les gens, de tisser des liens et d’honorer les traditions.

Partager un repas est considéré comme un symbole d’hospitalité et d’unité. Lors d’une visite à domicile ou d’un événement communautaire, il est courant que l’hôte offre à ses invités de la nourriture, car cela est perçu comme un moyen de créer de la confiance et de renforcer les relations. Lors de cérémonies traditionnelles comme les mariages, les funérailles et les fêtes de récolte, la nourriture est au centre des célébrations. De grands festins sont souvent préparés pour célébrer des événements marquants ou honorer les ancêtres. La préparation et le service de la nourriture sont des activités communautaires, et chacun dans la communauté peut participer à la cuisine, de la sélection des ingrédients à la présentation finale. Ces repas communautaires sont bien plus qu’un simple moyen de se nourrir ; ils sont une expression de l’identité culturelle, de la solidarité et de la tradition.

La Nourriture de Rue : Un Goût du Cameroun Quotidien

L’un des aspects les plus excitants de la culture culinaire du Cameroun est sa scène animée de nourriture de rue. Que ce soit dans la capitale Yaoundé ou dans les marchés animés de Douala, vous trouverez une multitude de vendeurs de rue servant des en-cas chauds, délicieux et souvent épicés. Ces petites bouchées sont abordables, savoureuses et un excellent moyen de goûter à l’essence de la cuisine camerounaise. Des marchés urbains animés aux villages ruraux, les vendeurs de rue proposent des plats rapides et savoureux qui reflètent l’amour du pays pour les épices et les saveurs audacieuses. Les plats populaires de rue incluent le suya, le bami, l’achu, et le puff-puff. La nourriture de rue est un moyen accessible et abordable de découvrir la diversité culinaire du pays, et c’est une façon pratique d’explorer les saveurs locales sur le pouce.

Ces en-cas sont plus que de simples repas ; ils représentent le côté rapide et social de la vie camerounaise, où les gens se retrouvent pour partager un repas rapide et une conversation.

La NOURRITURE de la rue du Cameroun

La Nourriture comme Identité

La nourriture au Cameroun est profondément liée à l’identité personnelle et collective. Les ingrédients utilisés, les méthodes de préparation et la manière dont les repas sont servis reflètent les pratiques culturelles transmises de génération en génération. L’accent mis sur des produits locaux comme le manioc, les plantains, les ignames et l’huile de palme témoigne du patrimoine agricole du pays et de sa dépendance aux produits cultivés sur place.

Pour les Camerounais, l’acte de préparer et de manger de la nourriture est également un moyen d’honorer la tradition. Par exemple, certains plats sont associés à des rituels spécifiques, comme le riz de noix de coco souvent servi lors des cérémonies de baptême ou les brochettes de bœuf lors des célébrations publiques. Même la manière de manger—souvent à la main ou partagée en commun—renforce les valeurs de convivialité et de respect pour les bienfaits de la nature.

Conclusion

La nourriture au Cameroun est un miroir de la culture vibrante, diversifiée et profondément enracinée du pays. Elle célèbre la communauté, l’identité et la tradition. Pour toute personne visitant ou étudiant au Cameroun, comprendre la signification de la nourriture offre une fenêtre sur l’âme du pays. Des festins communautaires aux en-cas de rue, chaque bouchée raconte une histoire—celle d’une histoire partagée, d’une culture et d’une solidarité qui font de la nourriture au Cameroun une expérience inoubliable.

 

Ouvrages Cités

Pele, Dr.J. (1976) L’alimentation au Cameroun, Horizon IRD. Disponible à: https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_14-15/20464.pdf (Accédé: 2024).

Cuisine camerounaise (2024) Wikipedia. Disponible à: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cuisine_camerounaise (Accédé: 2024).

Eric Jazet Kengap, Pierre Djou, Claude Tchamda, Pauline Martin, Nicolas Bricas. L’évolution de la consommation alimentaire au Cameroun de 2001 à 2007. L’Afrique à la conquête de son marché alimentaire intérieur. Enseignements de dix ans d’enquêtes auprès des ménages d’Afrique de l’Ouest, au Cameroun et du Tchad, Agence Française de Développement, 2016. (Accédé: 2024).

Batibonak, S. and Defo, C. (2015) Diversité alimentaire et prééminence du riz dans les habitudes de consommation au Cameroun, VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement. Disponible à: https://journals.openedition.org/vertigo/15980?lang=en (Accédé: 2024).

Plats Camerounais : Toutes les recettes immanquables (2024) Cuisine AZ. Disponible à: https://www.cuisineaz.com/cuisine-du-monde/cameroun-p268 (Accédé: 2024).

Découverte de la cuisine camerounais (2021) Découvrir le Cameroun. Disponible à: https://discover-cameroon.com/aliments-et-boissons/ (Accédé: 2024).

Charly, O. (2024) Recette du met de pistaches ‘Mukon Mwa Ngondo’ Façon Grand Mère Sawa, Le Tamtam du Mboa. Disponible à: https://tamtamdumboa.com/recette-du-met-de-pistache-mukon-mwa-ngondo-facon-grand-mere-sawa/ (Accédé: 2024).

Camerdish (2023) Kwacoco Bible, Camerdish. Disponible à: https://www.camerdish.com/recipes/kwacoco-bible/ (Accédé: 2024).

Mon Foufou (express) et sa sauce arachide! (2020) Les Gourmandises De Karelle. Disponible à: https://lesgourmandisesdekarelle.com/recettes-lgdk/recettes-africaines/foufou-express-sauce-arachide/ (Accédé: 2024).

Baileys, D. (2023) la meilleure recette de Soya/Choukouya de Bœuf/Cameroonian Soya très facile et rapide, YouTube. Disponible à: https://www.youtube.com/watch?v=kRTW8rrzwJQ (Accédé: 2024).

TCHAC (2023) Réaliser des frites de banane plantain avec le chef Anto Cocagne, YouTube. Disponible à: https://www.youtube.com/watch?v=d0k-rGChLDY (Accédé: 2024).

viliane27 (2023) La Meilleur Recette sauce jaune/Achu Soup cameroun, Kelianfood. Disponible à: https://kelianfood.com/sauce-jaune-achu-soup/ (Accédé: 2024).

Puff-puff (pâte frite) ou Beignets Camerounais (2022) Afrosmartshop. Disponible à: https://www.afrosmartshop.com/fr/recettes/puff-puff-pate-frite-ou-beignets-camerounais/ (Accédé: 2024).

Sophie. (2016). Riz jollof (Cameroun), Recettes végétales. Disponible à: https://www.recettesvegetales.com/riz-jollof-cameroun/ (Accédé: 2024).

Loicebode (2016) Cameroonian cuisine, Wikipedia. Disponible à: https://en.wikipedia.org/wiki/Cameroonian_cuisine#/media/File:Plats_traditionnels_lors_d’une_c%C3%A9r%C3%A9monie.jpg (Accédé: 2024).

Administrator (2024) Discover the enchanting world of cameroon foods: A culinary adventure, Tuscan Wolf Pizzeria. Disponible à: https://tuscanwolfpizzeria.ca/blog/37594 (Accédé: 2024).

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Blog France: Toulouse

La Musique Classique en Toulouse: Un Art pour Tous?

La musique classique est souvent perçue comme un bastion culturel réservé à une élite intellectuelle et sociale, un stéréotype qui persiste malgré la richesse et la diversité de ses expressions. Ce préjugé s’avère particulièrement fort dans les sociétés européennes comme la France, où la tradition de la musique classique est profondément ancrée. Pourtant, des initiatives existent pour rendre cette forme d’art plus accessible au grand public, notamment grâce à des institutions comme l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Je vais explorer la perception élitiste de la musique classique et les efforts déployés pour la démocratiser.

L’Élitaire: Une Perception Persistante

Dans l’esprit commun, la musique classique est souvent vue comme réservée à une élite, perçue comme froide et solennelle, nécessitant une connaissance préalable des œuvres pour apprécier le concert pleinement. Cette perception est renforcée par les codes stricts des salles de concert classiques, où le silence et l’immobilité sont de mise, ce qui peut dissuader certains spectateurs d’y assister. De plus, des critiques soutiennent que les formes traditionnelles de concert doivent évoluer pour attirer un public plus diversifié. Le défi réside dans la manière de conserver l’essence traditionnelle tout en intégrant de nouvelles formes d’expression musicale et d’engagement public.

Des Initiatives pour Briser les Codes

Face à ce défi, des initiatives sont prises pour ouvrir les portes de la musique classique. En France, plusieurs orchestres travaillent à casser ces barrières perçues de l’élitisme. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, par exemple, implémente des programmes éducatifs qui visent à initier les jeunes et les néophytes à la musique classique. Ces efforts s’accompagnent d’activités destinées à rendre les concerts accessibles aux spectateurs de tous horizons, y compris ceux à mobilité réduite.

La Musique Classique: un pont entre les cultures

Assister à un concert de musique classique permet de voyager à travers le temps et la culture. Les périodes musicales du baroque au classique, en passant par l’époque romantique (ma préférée) et bien d’autres encore, ressemblent toutes à différents aspects de la culture et de l’histoire. Cette musique mérite d’être entendue par tous et pour tous. La musique est souvent considérée comme le langage universel, mais elle peut aussi être différente pour chacun, ce qui est quelque chose de si particulier. Pour les étudiants internationaux, en particulier, les concerts sont une opportunité d’explorer la culture française et de s’immerger dans son riche patrimoine musical. Des compositeurs tels que Saint-Saëns, Ravel, Fauré, Debussy et bien d’autres sont tous ancrés dans la culture et l’histoire françaises et il est de notre responsabilité de veiller à ce qu’ils restent pertinents. Les concerts nécessitent non seulement des connaissances musicales spécifiques, mais offrent également la possibilité de découvrir la culture du pays, d’observer le comportement du public local et de participer à des échanges culturels.

Un Art Universel Accessible

La musique classique ne se limite pas à ses interprétations traditionnelles; c’est un art qui franchit les barrières culturelles et sociales. Les concerts de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, par exemple, accueillent un public diversifié et intègrent des œuvres de compositeurs contemporains aux classiques. Ce mélange de tradition et de modernité permet non seulement de préserver un art ancien mais aussi de le rendre pertinent pour les nouvelles générations.

En résumé, si la musique classique véhicule souvent l’image d’un art élitiste, il est essentiel de reconnaître les efforts déployés pour l’ouvrir au plus grand nombre. Dans son approche contemporaine, la musique classique peut inspirer et réunir des personnes de tous horizons, faisant de chaque concert une expérience culturelle enrichissante. Des orchestres comme l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, par leur engagement en faveur de l’accessibilité et de la diversité, illustrent la capacité de la musique classique à être un art véritablement universel. Lors de votre visite à Toulouse, n’oubliez pas son importance en tant que capitale de la musique en France et n’oubliez pas que la scène classique est ouverte à tous. La musique est une véritable exploration de l’histoire, de la culture et de la diversité.

Ouvrages des Cités
Orchestre National Capitole Toulouse: Page d’accueil, https://onct.toulouse.fr. Accessed 18 December 2024.
Behram, Simon. “The Political Economy of Classical Music.” The Jacobin, 15 March 2022, https://jacobin.com/2022/03/political-economy-classical-european-music-history-revolution-elitism.
“European Student Orchestra Festival.” https://esofestival.com.
Gardner, Charlotte. “L’OFFRANDE MUSICALE: ‘A CHALLENGE FROM MUSIC AND THE DISABLED TOWARDS SOCIETY.’” Classical Music UK, 19 July 2022, https://www.classical-music.uk/features/article/l-offrande-musicale-a-challenge-from-music-and-the-disabled-towards-society.
Lloyd, Chris. “Is Classical Music ‘Elitist’? No, But You Might Be!” Interlude, 21 July 2019, Is Classical Music ‘Elitist’? No, But You Might Be!
McKlevey, David. Capitole de Toulouse, Occitanie, France. 2013, https://flic.kr/p/fB5JBx.
“Orchestre National du Capitole de Toulouse.” medici.tv, https://www.medici.tv/en/artists/orchestre-national-du-capitole. Accessed 18 December 2024.