De Carlisle à la Ville Rose

Author: Ryan Burke

« Après un autre moment de silence, elle a murmuré que j’étais bizarre, qu’elle m’aimait sans doute à cause de cela mais que peut-être un jour je la dégoûterais pour les mêmes raisons » (Albert Camus, L’étranger, 1942)

Le monde littéraire s’est toujours passionné pour les différences qui existent entre les êtres humains. Camus semble avoir perçu toute l’ambivalence qui les animent, tantôt fascinantes, tantôt détestables, elles n’en demeurent pas moins distrayantes. Le dicton « si on était tous pareil, on s’ennuierait » prend alors tout son sens. Une fois de plus, les étudiants Dickinson relatent ces divergences culturelles, et nous livrent leurs débuts de réflexions !

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La conception de la barrière qui sépare les sphères publiques et privées semble, pour Hannah, mériter toute notre attention. L’image des clôtures qui entourent les habitations est un exemple on nepeut plus parlant. Là où les maisons américaines apparaissent relativement ouvertes et accueillantes, les bâtisses françaises et leurs murs d’enceinte semblent infranchissables, masquant même jusqu’à l’habitation. Pour certain, cette ouverture architecturale aux États-Unis serait le symbole d’une vie professionnelle qui s’immisce dans les relations familiales, ou encore un moyen de révéler aux yeux de tous une certaine réussite sociale. Quelles que soient les raisons qui motivent cette grande distinction, il n’en demeure pas moins que, pour Hannah, le « culte de la beauté » serait à l’origine de l’ouverture accueillante.

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Alors le « culte de la beauté » est-il exclu de la société française ? Kristin nous en livre un exemple marquant, et ce par le biais du prisme de la beauté corporelle, physique. Elle remarque que les cabinets de toilettes français ne sont pas nécessairement tous équipés de miroir. L’image que l’on renvoie est-elle ainsi moins importante en France ? Le « culte de la beauté » physique est-il absent ? Probablement pas, il serait simplement différent. C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle parvient Kristin, il ne s’agirait que d’une simple différence culturelle, qui peut tout de même se révéler déconcertante lorsqu’on n’en a pas l’habitude. D’ailleurs, elle affirme volontiers que l’abandon du paraitre a du bon, et permet d’avantage de se concentrer sur ce qui est réellement essentiel.

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Zoé nous livre également d’autres différences culturelles surprenantes pour un jeune américain. Qu’il s’agisse des systèmes de santé ou universitaire, les locaux français qui abritent les médecins, étudiants ou professeurs paraissent quelque peu datés en comparaison d’avec les États-Unis. Quid alors de l’explication d’une telle différence ? Zoé met en avant le financement majoritairement public de ces institutions. Le « culte de la beauté » des locaux institutionnels et de leurs équipements, absent en apparence, serait alors lié à des moyens économiques moindres. Pour autant, cette sphère privée qui semblerait en lien avec la modernité architecturale ne serait pas inexistant. Il est des universités, écoles ou encore cliniques qui ne sont pas entièrement financées par des fonds publics, mais bel et bien privés. Ces institutions là se démarquent par une modernité omniprésente, tant dans leurs équipements que la structure qui les accueille. Finalement, Zoé arrive à une conclusion semblable à celle de Kristin. La beauté ne fait pas la qualité. Les prestations proposées par les services de santé, ainsi que les cours dans les universités françaises ne sont pas impactés par des locaux qui semblent de prime abord datés. D’ailleurs, le rhume tenace de Zoé s’est guéri en quelques jours après la consultation chez le médecin !

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Toutes questions de financement institutionnel mises à part, mais en lien avec le système de santé français, Erika se demande comment la population fait pour échapper aux urgences médicales, alors que le code de la route du pays parait peu accessible pour un jeune américain. Priorité à droite, peu d’espace pour tourner, omniprésence des giratoires… Les français seraient-ils simplement chanceux pour ce qui est d’éviter les accidents ? Probablement pas, l’habitude explique l’aisance, et si les français paraissent éviter les accidents, c’est tout simplement parce que le code de la route leur est enseigné dès le plus jeune âge, et donc qu’il ne leur parait pas obscur un seul instant. Pourtant, on ne le dira jamais assez, le nombre de morts sur la route est loin d’être nul. Les préconisations faites par Erika semblent, avec cet élément, plus que louables.

Toutes ces divergences culturelles, comme le disait Camus, sont un facteur d’attrait entre les peuples. Malheureusement, elles peuvent aussi être tellement déroutantes qu’elles finissent par créer un clivage important. Pourtant, et les étudiants Dickinson en ont conscience, si tout le monde était pareil, de quelles richesses disposeraient l’être humain ? Finalement, de légères différences ne nous amènent-elles pas à une contemplation profonde du monde qui est le notre ?

Michaël Capdase

 

 

« Après un autre moment de silence, elle a murmuré que j’étais bizarre, qu’elle m’aimait sans doute à cause de cela mais que peut-être un jour je la dégoûterais pour les mêmes raisons » (Albert Camus, L’étranger, 1942).

The literary world is always interested by the differences that exist between humans. Camus seems to have noticed all of the ambivalence that they present, at times fascinating, at times disagreeable, they’re not any less entertaining. The saying “if we are all the same, life would be boring” begins to make more sense. Once more, a few Dickinson students present their views on these daily cultural divergences and offer their reflections.

The idea of the barrier that separates public and private life seems, to Hannah, to merit our attention. Fences that she has observed around French houses represent the idea of this barrier. From the outside, American houses appear relatively open and welcoming. However French homes are relatively closed off, sometimes even obstructing the view of the house from the street. For some, this difference symbolizes the cultural contrast between the merging of family and professional life. For others, it could even be a difference in the method of displaying one’s social success. Whatever other reasons exist for this large distinction, Hannah finds that obsession with appearances could be the basis.

So, is the obsession with appearance, with beauty absent from French society? Kristin brings us a noteworthy example through different perspectives on physical beauty. She notes that French half-baths don’t necessarily have a mirror. Is it less important to check how you look in France? Is the obsession with one’s appearance inexistent here? Most likely not, it could simply be different. Kristin came to the conclusion it is just a cultural difference that can be frustrating when one is not used to it. Besides, putting aside physical appearances sometimes makes room for one to concentrate on that which is essential and real.

Zoe points out other surprising cultural difference based on appearances for a young American. Comparing healthcare and university systems, her experience in French university and her visit to a medical doctor suggest that these institutions are a bit run down in comparison to those of the United States. How can we explain this difference? Zoe finds public institutional funding to be a major cause. These institutions may lack in appearance and their resources based on their lack of sufficient financial means. As such, the private sector is more associated with modern architecture. There are universities, schools, and even clinics that are not entirely financed by public funds. Such institutions often display an omnipresent modernity with state of the art equipment. Overall, Zoe and Kristin came to similar conclusions; external beauty does not equal quality. French medical structures and French universities may appear less well maintained, but this does not necessarily imply an inferior level of care or of study. What’s more, Zoe’s cold finally went away after her doctor’s visit!

All questions of government funding put aside, but in line with the French health system, Erika asks how the population avoids medical emergencies when traffic can seem chaotic because the rules of the road are less clear to her. Complicated use of the right of way, little room to turn, and roundabouts everywhere…the French are possibly just lucky to avoid accidents. Or maybe, the French are used to this as they learn the rules of the road quite young and thus it seems obvious and natural to proceed this way. Yet, we cannot emphasize enough how reckless driving results in a good number of deaths. Erika’s reasoning seems, with this element in mind, acceptable.

All of these cultural differences, as Camus said, bring people together. Unfortunately, they can also be very disconcerting, creating deep fractures in our understanding of each other. Yet, as the Dickinson students are aware, if the whole world was the same, what beauty would we find in being human? After all it is these seemingly small differences that offer food for thought about the greater world that surrounds us…

« Voyager sans rencontrer l’autre, ce n’est pas voyager, c’est se déplacer ».

Tels étaient les mots d’Alexandra David Neel (1868-1969), journaliste, écrivaine et exploratrice française. Le voyage ne doit alors jamais être considéré comme une fin en soi. Le voyage pour le voyage ne rime à rien. Voyager, c’est avant tout une manière de se baigner à corps perdu dans la rencontre de cet Autre.

Mais qui est-il ? Pourquoi est-il si différent de moi ? Doit-je l’aborder ? Si oui, comment ?

Cet Autre, c’est tout simplement l’habitant de ce nouveau pays qui appelle à la découverte, qui a grandi bercé par une culture française, qui se nourrit de baguettes de pains et connait sur le bout des doigts ses classiques musicaux. Aucun français qui se respecte serait totalement incapable d’entonner le célèbre refrain d’Edith Piaf: « Quand il me prend dans ses bras, qu’il me parle tout bas, je vois la vie en rose » !

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Les étudiants américains du programme d’échange international Dickinson en France ont eu l’occasion de se confronter à l’Autre qui a une culture si différente. D’ailleurs, il en est extrêmement fier ! En témoignent les journées du patrimoine qui une fois par an permettent aux citoyens français de se voir ouvrir les portes des plus célèbres monuments du pays. Hung, qui n’est pas sans intérêt pour le patrimoine culturel de l’hexagone, a eu la chance de visiter le célèbre Capitole de Toulouse qui, rappelons le, était autrefois le siège du pouvoir des Capitouls.

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Ces journées du patrimoine sont également l’occasion de re-découvrir pour certains, découvrir pour d’autres, l’immense rayonnement international de la France. Forte d’une image romantique à souhait, véhiculée par les cadenas qui scellent l’amour des couples sur le pont des arts, elle est longtemps restée le pays le plus visité dans le monde, avec en 2014 plus de 32 touristes par habitants ! Zachary constata, lors de balades parisiennes au bord de la Seine, que l’être humain amoureux ne pouvait résister à la tentation de cette passerelle. L’envie d’y laisser un symbole fort d’un amour inconditionnel et éternel se fait plus puissante que tout, quelque fois au détriment de la préservation de monuments historiques… Ledit pont était en effet menacé par le poids des milliers de cadenas, avant que la mairie ne décide de les enlever.

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Les journées du patrimoines sont des moments privilégiés dans la vie d’un français, et souvent relativement éreintantes pour ceux qui en profitent jusqu’au bout sans en perdre la moindre miette. Mais lorsque les monuments ferment, vient le temps de rentrer chez soi, en voiture pour les uns, mais pour les autres plus écologistes c’est en bus que le trajet se réalise ! D’ailleurs, ce mode de transport en commun permet de réaliser à quel point la politesse fait partie intégrante de la culture française. Certes, il y aura toujours des gens mal élevés, mais Jillian a pu réaliser qu’une coutume existait dans les bus toulousains. Rares sont ceux qui ne disent pas « merci, au revoir » aux conducteurs. Les chauffeurs sont des personnes essentielles au bon fonctionnement du service des transports, en plus de conduire les individus d’un point A à un point B, ils sont surtout un vecteur de déplacement responsable du point de vue de la planète.

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Une fois à la maison, les moments de détente reprennent leur droit. Qui dit relaxation, dit partage avec sa famille. Qui dit partage dit repas ! La France est très attachée au fait de manger tous ensembles. Une fois de plus, les étudiants Dickinson ont pu en faire l’expérience. Mais… Parce qu’il y a un mais dans ce tableau idyllique, l’heure de la prise des repas peut paraitre étonnamment tardive d’un point de vue extérieur. Si il existe une expression qui dit « manger à l’espagnole » pour caractériser les repas qui s’éternisent, les français sont également très forts à ce petit jeu. D’ailleurs Lily ne manque pas de préciser la différence culturelle en la matière, et l’adaptation nécessaire qui en résulte. Elle souligne également l’importance que ces prises de repas ont pour les français, et en profite pour rappeler la nécessité de ne pas manger entre les repas pour mieux apprécier ces moments de partage.

Si Alexandra David Neel était toujours, elle confirmerait que les étudiants Dickinson ne sont pas en déplacement, mais bel et bien en voyage !

 

These are the words of Alexandra David Neel (1868-1969), French journalist, writer and explorer. The journey must never be considered as an end in itself. Traveling for the sake of traveling serves no purpose. Traveling is above all, a way of plunging headfirst into new and different relationships.

But who are these new people? Why are they so different from me? Should I approach them? If so, how? These others are quite simply the inhabitants of this new country that begs to be discovered who were raised in the French culture, who are fed baguettes and know classical music like the back of their hands. No self-respecting French person would hold back in singing along this famous lyric by Edith Piaf: “Quand il me prend dans ses bras, qu’il me parle tout bas, je vois la vie en rose.”

The American students of the Dickinson en France international exchange program have the opportunity to interact with the French who have a very different culture; a culture that they are very proud of. Witnessing the Journées du Patrimoine or Days of Heritage, once a year French citizens are permitted to see behind the doors of the most celebrated monuments of the country. Hung, who is quite interested in French cultural heritage, had the chance to visit the famous Toulouse capital building the former seat of power of the Capitouls. These heritage days are an occasion for some to rediscover, for others to discover the global scope of French cultural influence. The romantic image of France, represented by the padlocks which seal a couple’s love on Paris’s Pont des Arts, explains why it is the most visited country in the world, with 32 tourists per citizen in 2014. Zachary noted that, while strolling on the banks of the Seine, a lover cannot resist the temptation of this bridge. The desire to leave a symbol of unconditional and eternal love on the bridge is stronger than anything else, often to the detriment of the preservation of the historical monument. This bridge was, in reality, threatened by the weight of thousands of padlocks before the city government decided to remove them.

The Days of Heritage are precious in the lives of the French, and are often exhausting for those who take full advantage of every opportunity. When the monuments close comes the time for people to return home, some by car and the more eco-friendly by bus. This type of public transport allows us to realize the extent of the role of politeness in French culture. Despite some impolite passengers, Jillian realized that a ritualized practice exists in Toulousian buses. Rare are those who don’t say “Merci, au revoir” to the conductors. The drivers are essential to the proper functioning of public transit, and more than taking people from point A to point B, they are a symbol of sustainable transportation.

Once at home, relaxation takes hold, which means to spend time with family, especially sharing meals. France is very attached to the idea of eating all together. Once more, Dickinson students were able to have this experience. However, there is a caveat in this idyllic picture – the time that meals are eaten appear very late from an outsider’s prospective. If there exists an expression that says, “eating like the Spanish” to characterize long meals, the French are equally guilty. Lily made a point to notice the cultural difference regarding meals and the required adaptation. She highlighted the importance that meals have for the French, and she noted the necessity of not snacking to better appreciate time spent eating together.

If Alexandra David Neel was right, she would confirm that Dickinson students are not just traveling but are well and journeying!

 

 

Excursion à Paris – octobre 2010

Nous sommes partis à la découverte de la capitale du 27 au 31 octobre. Chacun à profiter du temps libre pour visiter des musées, des quartiers, et des restaurants de Paris. Ensemble, on avait aussi un programme bien chargé avec un spectacle à l’Opéra Garnier, des visites guidées au Centre Pompidou et au Louvre, une sortie sur bateau-mouche, et un repas de groupe. Vous trouverez ci-dessous un récit de notre séjour :

Une soirée de culture

Notre voyage à Paris a bien commencé avec une soirée spéciale : nous sommes allés à l’Opéra Garnier pour voir un ballet, Paquita.

Une fois réunis devant le Palais Garnier, situé dans un quartier charmant de Paris, nous avons eu l’opportunité d’entrer dans ce bâtiment célèbre. Une grande partie des étudiants n’avaient jamais imaginé entrer dans un des lieux du roman Les Liaisons Dangereuses, devenu encore plus connu après la sortie d’un film du même titre. Construit vers la fin du XIXe siècle par Charles Garnier, cet édifice a un extérieur magnifique et un intérieur encore plus majestueux. On se sentait un peu transposés dans une autre époque, une époque de grande richesse et aristocratie, en particulier quand nous avons découvert que nous allions nous asseoir dans des balcons presque privés. Pendant l’attente pour le début du ballet, nous avons pu absorber l’élégance du théâtre, tout en écoutant l’orchestre qui s’échauffait.

L`atmosphère enchanteresse a continué quand le rideau s’est ouvert. La scène s’est colorée de danseurs et ballerines dans des costumes élaborés qui ont exécuté les chorégraphies de Pierre Lacotte, inspirées par le ballet original de Joseph Mazelier et de Marius Petipa. Accompagnés par la musique d’Édouard Deldevez, les danseurs ont raconté l’histoire de Paquita, une jeune fille espagnole d’origine gitane. Dans le premier acte, quand elle rencontre le noble Lucien, Ils tombent tous les deux immédiatement amoureux, mais leur amour n’est pas possible parce que le chef gitan Inigo contrôle Paquita. Inigo décide d’assassiner Lucien quand il vient chez lui mais Paquita essaie de sauver Lucien. Suit une scène assez drôle, dans laquelle Paquita et Lucien travaillent ensemble pour detourner le plan d’Inigo. Libérée d’Inigo, Paquita peut aller chez les parents de Lucien, où elle dénonce l’homme qui a aidé Inigo dans son entreprise maléfique et où elle découvre une peinture qui est le même que celle de son médaillon, ce qui prouve ses origines nobles qui lui permettent alors d’épouser Lucien. La dernière partie du ballet est consacrée aux festivités du mariage des deux jeun gens, une manifestation de la grande habilité technique des danseurs.

Je crois que tout le monde a apprécié cette soirée qui n’aurait pas été possible sans l’aide de Dickinson. Tout le monde peut maintenant dire qu’il a vu un ballet…à l’Opéra Garnier !

–Anna Ciriani Dean

Une visite culturelle et artistique : Visite au Centre Pompidou

Notre visite au Centre Pompidou était très enrichissent.

Le lendemain de notre arrivée à Paris, nous sommes allés visiter le Centre Georges Pompidou en groupe. Notre guide pour cette visite était une allemande très gentille qui avait vécu plusieurs années en France, et qui parlait très bien français. Avant de commencer la visite du centre, elle nous a raconté un petit peu l’histoire de son développement. Elle nous a dit que la construction du Centre Pompidou avait vraiment changé ce quartier ; Madame Toux a renforcé cette idée car elle se souvenait de cette époque et de tous les changements sociaux qui ont suivi la construction du musée. J’ai trouvé cette introduction à notre visite formidable, parce qu’elle nous donné à tous l’impression que nous étions dans une institution dédiée au changement et au progrès social. Pour moi, même le bâtiment avait un air quasiment révolutionnaire.

Après cette introduction très instructive, les œuvres d’art que nous avons vus traitaient du mouvement féministe. Il y avait beaucoup de sculptures et de peintures qui nous montraient des représentations de la forme féminine. Le but de cette exposition était de démontrer comment la société moderne traite les femmes, comme si elles n’étaient que des objets. La plupart des œuvres essayaient d’accentuer l’aspect physique et matériel du corps de la femme. Quelques représentations étaient assez vulgaires et visuellement choquantes. C’était pourtant très intéressant de voir les différentes conceptions de la forme humaine et comment la société contemporaine peut la définir.

–Nicolas Garzon

Un voyage en croisière sur Seine

On prépare pour notre tour sur la Seine.

Le 29 octobre, le groupe s’est réuni à la Place du Pont-neuf pour prendre une vedette pour faire une ballade en bateau sur la seine. Le Pont-neuf est le plus vieux pont de Paris créé et finit par Henri IV en 1606. « Il fut le premier pont de la capitale construit en pierres ». Notre croisière a commencé à 18h00 et s’est terminée à19h00. Avant le départ, un photographe nous a pris en photo pour enregistrer ce moment. C’était un soir tranquille où le flot de la Seine réfléchissait un soleil radieux.

Quelques étudiants sur la croisière.

Grâce à la vedette, on a pu apprécier presque tous les endroits célèbres du centre-ville de Paris. Sur la rive droite, on a vu le plus grand monument de Paris, le Louvre qui était une ancienne résidence royale et qui devint un des « musées plus connus en 1793 ». Sur la rive gauche, on a découvert le musée d’Orsay où on peut admirer les œuvres prestigieuses telles que les grandes toiles impressionnistes de Renoir, Monet et d’autres peintres. Après le musée d’Orsay, on a passé la place de la Concorde où Louis XVI et Marie Antoinette furent exécutés pendant la révolution française. Sitôt après avoir dépassé la Concorde, on a trouvé le pont parisien le plus élégant : le pont d’Alexandre III construit pour commémorer « l’alliance franco-russe » au siècle dernier. Formé d’une seule arche de « 110 mètres de portée », il présente les armes de Saint-Pétersbourg ainsi que deux nymphes symbolisant le fleuve la Néva en son centre.

Le soleil s’est couché et la vie s’est allumé pendant qu’on était sur la croisière. Bien sure qu’il faillait profiter en prenant une photo quand nous sommes passés devant la Tour Eiffel allumée.

Quand on est arrivé près de la Tour Eiffel, elle était allumée. Le paysage était magnifique. Elle ne passe jamais inaperçue surtout avec ses lumières de nuit. Quand on pense à Paris, on pense à la Tour Eiffel, un monument impartageable qui symbolise la ville. La Tour Eiffel brille à chaque heure et offre un panorama splendide. Après un demi-tour, on a poursuivi notre croisière pour admirer l’église Notre-Dame et l’Hôtel de Ville et nous avons terminé au Pont-neuf ce tour de vedette inoubliable.

–Qichan Qian

Après le tour en croisière un peu frais, on s’est rechaufé avec un repas sympa.

Excursion: Conques et Cordes – septembre 2010

Le week-end du 25 -26 septembre nous sommes partis en excursion à Conques et à Cordes-sur-Ciel. Vous trouverez ci –dessous le récit de notre séjour:

Un Séjour dans le Passée : Notre visite à Conques

Pendant notre balade, on a eu une belle vue de Conques.

Nous sommes tous allés visiter l’ancienne ville médiévale de Conques, dans l’Aveyron, un département qui fait partie de un la région de Midi-Pyrénées. En voyant l’architecture des maisons de la ville, et aussi celle des murs qui entourait les maisons, on a bien noté que la ville de Conques a été construite comme château fort. Bâtis sur les collines du Massif Central, chaque rue et chaque trottoir se trouve en pente.

Les rues pentues de Conques.

On a visité l’église abbatiale de Sainte-Foy. C’est une église abbatiale, parce qu’elle fait partie d’une abbaye ; c’est-à-dire que l’église fait partie d’une communauté religieuse. L’extérieur de l’église était incroyable, avec ses grandes fenêtres et tours, et son remarquable tympan en pierre qui représente l’arrivée de Jésus pendant l’Apocalypse.

Le tympan de l’église de Sainte-Foy.

L’intérieur de l’église était aussi impressionnant que l’extérieur. Comme la Basilique de Saint-Sernin qu’on avait déjà visitée à Toulouse, l’église de Sainte-Foy est une église de pèlerinage. Un chemin intérieur de prière entoure l’église. Ensuite, nous avons eu l’occasion de voir une collection fascinante de reliquaires. L’idée d’un reliquaire, c’est de construire un objet ou une figurine qui contiendra les restes d’un saint. Par exemple, on a vu une figurine faite tout en or, avec un compartiment dans lequel on peut voir les os de la martyre Sainte-Foy.

–Nicolas Garzon

Pendant notre randonnée sur les chemins de Saint-Jacques, on a déjeuné dans ce cadre magnifique. Les étudiants ont profité pour prendre une photo de groupe.

Cordes-sur-Ciel

L’architecture du village Cordes-sur-Ciel.

Après une journée de longue randonnée, les étudiants de Dickinson n’étaient pas très contents de découvrir que, pour arriver à notre hôtel, il fallait parcourir des rues très escarpées. Le bus nous a déposés en bas de la colline et nous avons marché jusqu’au cœur de Cordes-sur-Ciel.

La vue d’après Cordes-sur-Ciel.

On a eu une heure pour se rafraîchir avant notre dîner à l’Hostellerie du Vieux Cordes. Ce repas nous a permis de goûter des plats souvent inconnus des Américains. On a commencé par une tarte d’escargots accompagnée d’une crème d’ail qui masquait un peu le fait qu’on mangeait des limaces, ce qui, pour certains, aurait paru « dégoûtant ». Puis, on a continué avec du canard, un plat typique de cette région et, enfin, un gâteaux crémeux. Pendant la durée du dîner, on entendait plusieurs conversations animées en français qui se sont terminées par une activité à laquelle on a répondu à une série de questions que Karen avait préparée pour nous aider à mémoriser les informations du jour et sur Toulouse en général. Après le café et le thé, nous sommes rentrés dans nos chambres à l’Hostellerie et dans son annexe, l’Hôtel de la Cité, très fatigués et avec le ventre plein.

Le matin, on s’est retrouvé à l’Hostellerie pour prendre le petit-déjeuner ensemble. L’hôtel nous a offert des confitures, de la viande, du fromage, des céréales, du pain et, bien sûr, des croissants délicieux. Puis, nous sommes partis à la découverte de Cordes-sur-Ciel. La première étape était la vue panoramique du paysage environnant, une succession de collines et de champs pointillés d’arbres et de maisons. Bien qu’il ait fait très frais, le soleil nous a réchauffés un peu et nous a permis de voir tous les environs sans problème.

Un matin frais, mais ensoleillé pour commencer notre visite de Cordes-sur-Ciel.

De cet endroit, M Créma nous a guidé dans les petites rues et nous a fait remarquer les détails des maisons médiévales, de l’église St. Michel et de plusieurs enceintes et portails qui entourent la ville fortifiée.

On regarde souvent en haut quand on fait les visites avec M Créma !

Vers midi, M Créma a terminé sa visite et les étudiants ont pu explorer la ville par eux-mêmes et déjeuner où ils voulaient. La ville s’est avérée être très adaptée à ce genre d’activités : il y avait plein de restaurants et de petits magasins d’artisans locaux. L’atmosphère était si agréable, que certaines filles ont décidé que Cordes serait un lieu idéal pour une lune de miel !

–Anna Ciriani Dean

La dégustation de vin au Château Lastours

Les tonneaux de vin.

Le 26 septembre, après être partis de Cordes-sur-ciel, nous sommes allés au Château Lastours pour faire une dégustation de vin. Le vin français est très connu dans le monde, donc il faut en profiter pendant notre séjour en France. Le Château Lastours se trouve entre Toulouse et Albi au coeur de l’appellation Gaillac. C’est un domaine familial depuis 1579. Les grandes allées de platanes majestueux représentent l’art de vivre de cette époque. C’est la première fois que j’ai visité un château et son chai où les gens produisent du vin blanc, du vin pétillant, du rosé et du vin rouge de la région de Gaillac. Le vin en Chine, mon pays d’origine, est très différent du vin français, donc j’étais très contente de pouvoir découvrir la façon de produire le vin français et de le déguster.

On écoute pendant que le propriétaire raconte l’histoire du Château Lastours.

Quand on est arrivé, le propriétaire de Château Lastours nous a raconté l’histoire du château. Ensuite, on a visité le jardin, magnifique, à l’arrière du bâtiment et le pigeonnier. Le propriétaire nous a raconté que les gens engraissaient à l’époque les pigeons pour les manger avec le vin qu’ils produisaient.

Tout le monde admire le jardin du château.

Après avoir visité le Château et le pigeonnier, on est entré dans le Chai. Il y avait beaucoup de grands tonneaux de vin blanc et des cuves énormes en acier de 150L pour stocker le vin rouge. Dans le chai, il faisait un peu froid, parce qu’il faut garder le vin à une certaine température à l’abri du soleil pour garantir sa qualité. Il est difficile de produire du vin, car souvent il faut d’abord commencer par cueillir le raisin, puis le mettre en cuve et surveiller ces cuves. Quelques fois, il faut se lever très tôt le matin selon le temps qu’il fait.

Le beau pigeonnier du Château Lastours.

Quand on est entré dans la salle de dégustation, j’ai vu une présentation de bouteilles de vin, dont le vin blanc, le vin pétillant, et le vin rouge des années différentes. Pour le vin rouge, on doit attendre au moins trois ans avant de le boire. Cependant, on peut boire le vin pétillant et le rosé un an après qu’ils sont produits. Le propriétaire a montré la façon de déguster le vin. En général, cette dégustation se déroule en trois étapes : là première étape est de regarder la trace que laisse le vin dans le verre quand on le soulève; la deuxième étape est de sentir le vin en tournant le verre ; la dernière étape est de goûter le vin et de le laisser tourner dans la bouche pour aérer le vin.

—Qichan Qian

Excursion : Les Châteaux cathares – septembre 2010

M. Créma nous a présenté une petite histoire du Château de Montségur avant notre montée vers les ruines.

Nous avons passé une journée en Pays Cathare. Après un départ tôt de la rue du Japon, nous sommes arrivés en bas de la colline où se situe le Château de Montségur. Notre journée a donc commencé pour une randonnée pour atteindre les ruines du Château de Montségur.
Nous avons du grimper pour arriver tout en haut, mais une fois arrivés, nous étions très contents d’y être.

Yana Schick nous montre la taille des murs de Montségur.

Le mystique Château de Montségur dans le brouillard.

On n’a pas eu un grand soleil pendant notre journée, mais au moins on n’a pas crevé de chaud ! Même si on n’avait pas une grande vue d’en haut, on a trouvé que le brouillard donnait un petit côté mystique aux ruines de Montségur.

Une partie de notre groupe discute à table.

Après notre visite du Château, nous avons rejoint le village où nous nous sommes promenés avant de prendre un repas ensemble. Avant le déjeuner, nous sommes allés au musée du village pour apprendre un peu plus de l’histoire de Montségur et des projets de conservation du lieu. Ensuite, on est passé à table. On a bien profité de ce moment de détente pour partager un délicieux repas avant nos activités de l’après-midi.

Nous avons même appris comment manger un poisson entier ! Elizabeth Toutain nous montre ses talents pour enlever les arêtes de poisson.

On a terminé notre journée par un parcours en canoë sur l’Ariège. Notre balade en canoë était sportive quand l’eau passait très vite sous le canoë. Cette expérience nous a forcés à apprendre à travailler en équipe, car il était difficile de faire avancer nos canoës sans la coordination des deux personnes. On était un peu (ou même très) mouillé après notre parcours, mais toujours de bonne humeur ; cela nous indique que nous sommes ouverts à d’autres aventures que la vie en France va nous offrir au cours de ce semestre et de cette année.

La Une – octobre 2010

Un mot d’introduction
Cela fait déjà plus d’un mois que les étudiants sont arrivés à Toulouse. Aujourd’hui, nous avons terminé l’orientation et tous les étudiants ont commencé leurs cours dans les universités toulousaines. Tout le monde commence à prendre ses repères dans la ville. Dans ce numéro de La Une, nous partagerons nos expériences et notre découverte de la vie française. Certains étudiants partageront avec nous les extraits de leurs journaux interculturels dans lesquels ils parlent des différences entre les Français et les Américains. D’autres vous raconteront leurs expériences dans la ville ou vous donneront de bonnes adresses de sortie. J’espère que vous connaîtrez mieux la ville de Toulouse et la vie à la française en lisant leurs réflexions.

–Karen Kirner, rédactrice

Revu de l’opéra La Bohème
Le 10 octobre, un groupe de « Dickinsonians » a vu La Bohème, un opéra de Giacomo Puccini, au Théâtre du Capitole. Cet opéra émouvant raconte l’ histoire de quatre jeunes artistes, d’une belle fleuriste, et d’une coquette qui habitent à Paris et qui essaient d’atteindre leurs rêves. L’histoire principale suit l’amour de Rodolfo (Teodor Ilincai) et Mimi (Carmen Giannattasio). Cet amour commence par un coup de foudre et devient une relation belle et tragique, car la jalousie de Rodolfo et la maladie mystérieuse de Mimi créent des obstacles à leur avenir ensemble. Cependant, au moment où Mimi a une toux particulièrement grave, elle se rend compte du fait qu’ils sont plus heureux ensemble malgré tout.

Tous les artistes de La Bohème jouaient bien ensemble ; ils avaient tous beaucoup de talent. En plus de Teodor Ilincai et Carmen Giannattasio, la soprano Jennifer Black jouait Musetta parfaitement et son interprétation de « Quando me n’vo » était merveilleuse. Enfin, Dario Solari, le baryton qui jouait Marcello était en harmonie avec la Musetta de Black. Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, je vous conseille d’aller au Théâtre du Capitole !

–Cayla Cantafio

Les Journées du Patrimoine : « Family Day » à Airbus
Le week-end du 18, octobre était dédié au patrimoine culturel en Europe. Toulouse a aussi célébré ses plus de 2000 ans de l’histoire. Tous les musées et les endroits culturels accueillaient les visiteurs gratuitement et ils organisaient des tours guidés pour leur faire connaître le patrimoine toulousain. Ce jour-là, le plus grand centre aéronautique en Europe célébrait son 40e anniversaire et j’ai l’occasion superbe de l’explorer. Airbus a organisé une journée d’accueil à l’entreprise qu’il a appelé « Family Day ». Pendant ce jour-là, les salariés d’Airbus pouvaient visiter l’usine avec leurs familles et leur montrer comment construire un avion. Je suis allée tôt le matin avec mon père d’accueil et son fils. Il y avait tellement de personnes présentes que j’avais l’impression que la ville de Toulouse toute entière était là.

Airbus se trouve à côté de l’aéroport à Toulouse. L’usine parcourt une région plus grande que le centre-ville de Toulouse ! Dans ce complexe énorme, il y a des hangars nombreux qui servent à des besoins différents pendant le processus de la construction. J’ai visité le bâtiment où on teste tous les systèmes d’avion et j’ai pu voir le poste de pilotage. Le A320 est le modèle le plus vendu. Chaque mois, Airbus produit 38 avions de ce modèle qui partent ensuite dans tous les carrefours du monde. Toutefois, le plus impressionnant était le A380. Cet avion peut accueillir 525 passagers sur ses deux étages et range leurs bagages au troisième. Il y a aussi un compartiment séparé pour la première classe qui inclut tout confort. C’est le plus grand avion du monde ! C’était incroyable de pouvoir marcher sous lui et d’écouter les moteurs.

La fierté d’Airbus, le A380.

J’ai aussi vu l’avion militaire M430, le Concorde, mon avion préféré est le Beluga. Le Beluga est utilisé pour transporter des unités différentes d’avions, ainsi que quelques autres grands objets. On a assisté à une séance pour montrer comment charger un Beluga. J’ai aussi vu une vidéo de comment construire un avion. Le processus d’aujourd’hui est très automatisé, beaucoup plus que la construction des avions autrefois. On a, sans doute, parcouru une longue distance depuis le premier avion jusqu’à l’invention du A380 d’Airbus. Je trouve cela incroyable de voir comment le génie humain s’est développé en nous offrant l’occasion de voyager aussi facilement.

Chipeva avec son avion préféré, le Beluga.

–Madlen Chipeva

Extrait du journal interculture : Lave-toi ! …N’est pas ?
J’ai une excentricité, vouloir me laver les mains dont je ne me suis jamais rendu compte avant d’arriver à Toulouse. Je crois que cette obsession d’avoir les mains propres est influencée par ma culture américaine. Je crois qu’elle a commencé au lycée quand mes mains sont devenues sales à cause des stylos, des crayons, etc. Au lycée, comme à Dickinson et même à l’Institut Catholique, chaque W.C. étaient équipés d’un lavabo et de savon. Donc, cette envie de maintenir la propreté de mes mains n’était pas difficile a satisfaire.

Aux Etats-Unis, à l’extérieur de l’école, il existe aussi un foisonnement des lieux où aller pour me laver les mains. Premièrement, la plupart des restaurants et des autres magasins qui ont des W.C. les ouvrent au plublic. Deuxièmement, si on utilise des W.C. chez un ami, ces salles sont toujours équipées d’un lavabo et aussi de savon. Donc, je crois qu’on peut dire qu’en Amérique, ma petite obsession avec les mains propres n’était pas particulière à moi spécifiquement. Il y a partout des distributeurs de désinfectant pour les mains. Je peux dire ainsi que cette excentricité est simplement un aspect de ma culture américaine qui se reflète en moi.

La raison pour laquelle je trouve cela intéressant reste dans le fait qu’en France, on ne semble pas de se laver les mains aussi souvent qu’aux Etats-Unis. Je le dis parce qu’il n’y a généralement pas de savon dans les W.C. publics, et quand on utilise les W.C. chez un ami, cette petite pièce n’a, en général, pas de lavabo. Ansi, je me suis rendu compte que le manque de savon ne dit rien de la culture française sauf que les Français ne partagent pas la même obsession américaine de l’hygiène.

–Leigh Harlow

Les Journées du Patrimoine : Le Palais Niel
Les journées du patrimoine sont l’occasion de visiter des lieux habituellement fermés au grand public. Chaque année les journées du patrimoine ont lieu pendant un week-end en septembre et cette année j’ai profité de l’occasion pour visiter le Palais Niel à Toulouse. Le Palais Niel a été construit au 19e siècle pour recevoir le chef de l’Armée Régionale du Sud, Adolphe Niel. L’extérieur du palais est une image d’élégance et de simplicité. Les jardins autour de la structure sont un chef-d’œuvre ; surtout les haies qui sont coupées et arrangées en des formes géométriques magnifiques. Les sculptures près des haies ajoutent un sens de grâce au jardin. La vue est pittoresque. L’intérieur du palais est absolument somptueux. Je n’ai jamais vu des décorations si élaborées. Les meubles étaient luxueux. Les peintures et les sculptures dans le palais étaient fantastiques. Je me suis sentie comme dans un autre monde. C’était comme si j’avais voyagé au 19e siècle pour la journée ! C’était stupéfiant. On peut lire les articles et les livres qui parlent des palais. On peut regarder les images des palais à la télévision, mais rien n’est mieux que de voir un palais de ses propres yeux. C’est incroyable. J’ai de la chance d’avoir pu le voir puisque le palais est habituellement fermé au public sauf un week-end par an, pendant les journées du patrimoine. C’était une expérience formidable. Je la recommanderais à tout le monde.

–Makeda Jones

Le Palais Niel.

Gol! Mes premiers contacts avec le football toulousain
Mon frère d’accueil, Albéric, m’a offert la possibilité d’aller avec lui à un match de football à Toulouse. J’ai trouvé son invitation très sympa et j’avais très envie d’y aller, car je n’étais jamais allé à un match de foot européen. C’était le match Toulouse FC contre Saint-Etienne FC. Bien que Toulouse ait perdu 0-1 contre les visiteurs, on s’est bien amusé au stade. Il y avait une foule énorme de supporters toulousains. Ils avaient les visages peints en blanc et violet, les couleurs de l’équipe de Toulouse. J’étais ravi de voir tout cet enthousiasme, car on dit souvent que le sport le plus populaire à Toulouse est le rugby. J’ai beaucoup aimé le moment où l’équipe est entrée dans le stade. Les spectateurs ont chanté la chanson officielle de Toulouse FC, une chanson dont les paroles sont en Occitan. Je portais l’écharpe officielle de l’équipe que j’avais achetée, et Albéric portait la sienne. Le symbole officiel de Toulouse FC est la croix occitane. J’ai trouvé très intéressant que, même au stade de football, j’ai découvert les symboles que nous avions étudiés dans le cours de Monsieur Créma. Pendant le match, j’ai eu l’impression que la fierté des supporters des « violets », ce n’était pas seulement la fierté de leur équipe, mais aussi celle d’être toulousains. C’est la solidarité de venir de la même ville et de partager les mêmes origines occitanes qui rendaient les supporters qui m’entouraient dans le stade si fiers et si ardents. Ayant déjà eu beaucoup d’occasions de voir comment la culture toulousaine s’exprime dans l’architecture et dans l’art, j’ai bien aimé voir cette même culture s’exprimer dans le sport.

–Nicolas Garzon

Revu du ballet : Une Nuit de Stravinski
Vendredi dernier fut une nuit au ballet pour quelques étudiantes de Dickinson qui ont vu deux œuvres d’Igor Stravinski, L’Oiseau de feu et le Sacre de printemps. Pour marquer le centième anniversaire du premier, le Théâtre du Capitole avait décidé d’exécuter la version de Michel Rahn. Le deuxième, qui fut à sa création une débâcle, s’est bien passé avec la chorographie de Mauricio Wainrot.

La première oeuvre, L’Oiseau de feu, suit une intrigue simple et assez traditionnelle. A la chasse, le prince et ses amis rencontrent un oiseau magnifique, l’Oiseau de feu. Le prince ne réussit pas à l’attraper, mais il en reçoit une seule plume. Ensuite, il rencontre des princesses, qui sont prisonnières d’un méchant magicien. Quand les monstres qui surveillent les princesses arrivent, en glissant sur la scène comme les serpents sinistres, ils capturent le prince et ses amis et les apportent au magicien. Le magicien et ses monstres étaient des ennemis bien détestables, et je les ai retrouvés dans mes cauchemars la nuit suivante. Les princesses essayèrent de les sauver, mais enfin c’est l’Oiseau de feu qui a réussi à dissiper les enchantements du magicien et à le tuer.

Le Sacre de printemps se compose plutôt d’une série de cérémonies que d’une intrigue. Inspiré par l’ancienne Russie, le ballet montre le sacrifice d’une jeune fille aux dieux païens. Le début du ballet en 1913 a provoqué une émeute parmi les spectateurs à cause du style révolutionnaire de la danse. Même dans la version moderne, les mouvements des danseurs sont rythmiques et souvent violents et reflétent bien l’action primitive du spectacle. J’ai trouvé le traitement du sujet du sacrifice très émouvant. Le public se soucie de la victime malheureuse du sacrifice, ce qui crée une tension immense. Enfin, j’ai quitté le théâtre avec une nouvelle détermination, celle d’aller plus souvent au ballet.

–Emily Walters

Restaurant à voir : La faim des haricots
Je n’ai aucun doute que « La faim des haricots » est le restaurant préféré de notre groupe. Situé dans la rue des Puits verts, près de la Place Esquirol, ce restaurant végétarien offre des plats délicieux le midi et le soir. Tous leurs plats sont à volonté, et ils offrent des formules à des prix attirants. On peut choisir une formule de deux, trois ou quatre options : le plat du jour, les salades, les tartes salées, les desserts, et les soupes en hiver. Les choix sont variés et tout est délicieux. À ne pas manquer sont les desserts avec autant de glace qu’on veut manger et les salades de toute sorte, y compris betterave feta, riz curry, semouline et fruits, et curry de courgettes. Pour 11 € :deux choix à volonté, on y trouve un dîner copieux, assez bon marché et fantastiquement délicieux.

–Gabrielle Kushlan

Calendrier

15 – 18 oct : 25 Ans de Dickinson en France
19 oct : Rencontre déjeuner : Réunion d’information pour Paris (obligatoire)
25 – 26 oct : Centre fermé
27 – 31 oct : Excursion à Paris (obligatoire)
1 nov : Jour férié, centre fermé
6 nov : Sortie Culturelle au Marché au Gras à Péchabou
11 nov : Anniversaire de Gabrielle Betances
11 nov : Jour férié, centre fermé

Parles-tu l’argot ?

Texto (nm) – message court écrit et envoyé par téléphone portable (SMS). « Je te tiens au courant par texto. »
Nickel (adj) – très propre, très bien fait. « Mes fringues étaient nickels avant que tu me renverses ton verre de vin dessus. Merci ! »
Coup de barre (nm) – sensation soudaine de fatique. « Je sais pas ce qui m’arrive, j’ai un coup de barre ! »
Au pif – au hasard, approximativement. « J’ai choisi la couleur de mes cahiers au pif. »

La Une – septembre 2010

Bienvenue à Toulouse

L’équipe de Dickinson en France est heureuse de vous accueillir dans la ville rose. Maintenant que vous êtes arrivés depuis quelques semaines, vous avez déjà surmonté le décalage horaire et vous commencez à vous sentir un peu plus à l’aise dans votre ville d’accueil. Mais il y aura encore d’autres difficultés à surmonter avec le début des cours universitaires. On continuera à réfléchir ensemble sur les différences culturelles afin de mieux comprendre votre expérience étrangère en France. L’équipe de Dickinson en France souhaite que cette année soit une période d’épanouissement intellectuel, de développement personnel et de découverte pour chacun d’entre vous. J’espère que La Une servira d’espace étudiant pour un partage d’idées, de réflexions, de bonnes adresses et de toutes autres informations concernant la vie étudiante à Toulouse.

–Karen Kirner, rédactrice

Notre sortie en Pays Cathare

Madlen Chipeva a pris cette photo au moment de notre repas de groupe. Tout le monde a profité de ce délicieux repas après notre randonnée au Château de Montségur et avant notre parcours en kayak. Pour plus d’informations sur notre excursion, veuillez voir notre blog sur le Pays Cathare.

Sorties pour bien commencer le séjour à Toulouse
Besoin d’idées ? Voici quelques suggestions de sorties pour vos premiers week-ends à Toulouse. Proposez à votre famille d’accueil de vous accompagner, sortez avec des camarades, ou partez seul(e)à la découverte de Toulouse !

* Découvrez le marché Victor Hugo, Place Victor Hugo. Ce marché couvert est ouvert tous les jours sauf le lundi, de 6h00 à 13h00. Au 1er étage du marché, vous trouverez des restaurants ou vous pourrez découvrir les produits du terroir.

* Faites une balade à vélo le long du Canal du Midi

* Prenez un verre à une terrasse (Place Saint Georges ou Quai de la Daurade) pour passer un moment agréable.

* Allez voir un film à l’Utopia (le programme est dans le foyer étudiant au Centre Dickinson) suivi par une glace Ô Sorbet d’Amour (rue Montardy).

* Dégustez le fromage de Chez Betty (métro Jean Jaurès) ou des petits producteurs du marché de Saint Aubin.

* Faites un tour au marché à la brocante autour de la Basilique Saint-Sernin (tous les week-ends, uniquement le matin) ou aux allées Jules Guesde (le premier week-end de chaque mois).

* Amenez un pique-nique à la Prairie des Filtres (située sur la rive gauche de la Garonne) pour profiter du beau temps d’automne.

* Visitez un musée — la plupart des musées sont gratuits le premier dimanche du mois. (N’oubliez pas que votre carte d’étudiant vous donne souvent accès gratuitement ou à un prix réduit aux musées et monuments.)

Appel à participation

La Une ne peut pas fonctionner sans la participation des étudiants de Dickinson en France ! Nous cherchons des articles, des revues, des photographies, des bandes dessinées et toute autre contribution que vous, les Dickinsonians en France, pouvez faire. C’est à vous de partager vos expériences, vos réflexions et vos bonnes adresses pour faire de La Une une ressource pour vos camarades à Toulouse, à Carlisle, et partout dans le monde. Merci d’envoyer vos questions, vos suggestions et vos contributions à Karen Kirner (kirnerk@dickinson.edu).

Anniversaires

29 sept : Elizabeth Toutain

17 oct : Qichan Qian

Calendrier

25 – 26 sept : Excursion : Conques et Cordes-sur-ciel

15 oct : Réception pour les 25 ans de Dickinson à Toulouse

Une expérience extraordinaire de la musique

Jeudi 9 septembre, nous sommes allés à Saint-Pierre-des-Cuisines pour participer à un concert du festival international, Piano aux Jacobins. C’est un événement de musique très connu à Toulouse.

Saint-Pierre-des-Cuisines est la plus vieille église du sud-ouest de la France, car elle date du IVe siècle. À l’intérieur de l’église, il y a un auditorium de 400 places. C’était la première fois que j’allais à un concert dans une église. La qualité acoustique était très impressionnante, agréable et transparente. Je me suis senti transportée dans le temps, au passé.

Les deux soeurs Bizjak qui ont joué pendant le concert se sont lancées dans un duo. C’est à dire, un concert de piano à quatre mains. La musique était incroyable. Quand elles jouent, on a l’impression que le piano et leurs mains fusionnent ensemble. Il y avait des beaux morceaux tranquilles et aussi des morceaux vifs et puissants. « Tous les compositeurs joués ce soir-là appartiennent à l’époque romantique, donc ce style de musique vise à susciter les émotions et même à bouleverser le public. » On voit cet effet, car tout le monde était baigné dans la joie. Personnellement, j’étais ébranlée par la passion transmise par cette musique.

Quand la sonate de piano a commencé, tout le monde était silencieux. Seule la musique résonnait dans l’église. J’étais plongée dans cette magnifique musique. J’ai adoré ce concert, et c’était une expérience vraiment inoubliable.

–Qichan Qian

Notre sortie en Pays Cathare

Notre groupe écoute M. Créma pendant qu’il nous explique l’histoire du Château de Montségur et des Cathares. Pour plus d’informations sur notre excursion en Pays Cathare, veuillez voir notre blog sur le Pays Cathare.

Premières Impressions de Toulouse

Partout où on regarde, on voit des châteaux, des églises ou des œuvres d’art anciennes — mais pour les Français, c’est normal.

Le dimanche est le jour le plus agaçant mais aussi le plus reposant — on ne peut rien faire parce que tout est fermé, donc il faut accepter sa frustration et la transformer en plaisir.

–Anna Ciriani Dean

J’ai été surprise par la beauté de Toulouse ! Ma famille est toujours sympa et les cours d’orientation sont une transition pour une adaptation à la vie française !

–Kim Vaccaro

On se perd beaucoup dans les petites rues du centre-ville (même avec les conseils de Monsieur Crema), mais je remarque, un peu étonnée, que ça ne me gêne pas. Cela fait presque une semaine que je n’utilise plus de plan, mais c’est de cette façon que j’ai trouvé quelques endroits intéressants.

Souvent je me sens un peu perdue, ce qui me rappelle que Toulouse est une grande ville, mais concentrée dans un espace réduit. Cette sensation de proximité me donne l’impression d’être arrivée dans un seul grand quartier accueillant et chaleureux.

–Becky Payne

Parles-tu argot ?

Bouffe (nf) — la nourriture : « Est-ce que tu veux venir manger au RestoU avec nous ce midi ? La bouffe n’est pas extraordinaire, mais c’est pas mal et c’est surtourt pas cher. »

Bouffer (v) — manger : « On va aller bouffer, qui vient avec nous ? »

Bouquin (nm) — livre : « Je dois aller chercher un bouquin à la BU. »

Fac (nf) — université. « On se connaît depuis la première année à la fac. »

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