De Carlisle à la Ville Rose

Author: coggins Page 14 of 18

My First French Film

For Armistice Day, I went to the movie theater with my hosts to see my first French film. In fact, Gemma Bovery isn’t the first French film that I have seen, but it is the first French film that I have seen in a movie theater, without English subtitles. As it turns out, the film is about an English woman (Gemma Bovery herself), so a lot of the characters spoke in English. However, the action of the film takes place in Normandy, and it is mainly a French film, so it wasn’t too easy for me. But really, I liked the film a lot. It’s an adaptation of the novel Madame Bovary. The film was funny, heartfelt, and really well played. I appreciated the modern adaptation of a classic story. While Emma gemma_bovery_teaser_gemmaBovary was destroyed by the man she loved, Gemma is destroyed by the men who love her – we could even say that their obsession with her is her destruction. “Destruction” is a harsh word for a movie that wasn’t really sad, but the morale is very serious in our world, where women are considered to be objects more than human beings. I saw the film in a Toulousain theater called the Utopia, that shows independent and foreign films (German, Spanish, etc.). The theater reminded me of a movie theater in St. Louis called the Tivoli that also shows independent and foreign films. Like the Tivoli, the Utopia only has three rooms and shows each film once per day. The seats are very comfortable, and there are bathrooms in the room where the film is shown, so I didn’t have to leave to go to them (I always think of bathrooms in France, because there are a lot less here than in the United States). I really enjoyed my experience at the movie theater, and I suggest that everyone goes to see this film. It is really entertaining. I plan to go to the cinema again this week to see another French film, Bande des filles. I hope I’ll like that one too!

 

Don’t Be Sick Abroad

In the middle of October, I learned what it was like to be sick in France. I wasn’t too sick, but it’s not fun when you have a fever and a cold in the same week. And, believe me; it’s just as bad as in the US. I started to feel sick on a Tuesday afternoon, but I still had to go to my Dickinson course.

I felt worse when I returned home that evening. All I wanted to do was sleep, so that is what I did. I took my temperature that night and it was about 100, not a very high fever so I didn’t think it was very serious. But my hosts still asked me if I wanted to go see the doctor. To me, that was the last thing I wanted to, especially since it was wasn’t serious at all; there was no need to go. The next day, my fever disappeared like I knew it would. But after that, of course, I started sneezing and coughing. I however, simply stocked up on tissues and continued my life. It wasn’t like I was dying.

Then, when I had our one-month-in meeting with Laura, she asked me how I was feeling. When I told her I was still a bit sick but hadn’t been to a doctor yet, she gave me a look that said why not?? At that moment, I realized that he French probably go to the doctor all the time, even for little things like a cold or a fever.

I thought, and still think, that it’s a little odd. In the US, we don’t go to the doctor for simple things. We take Advil or Ibuprofen, drink lots of liquids, and sleep. If the sickness worsens, then yes, we visit the doctor, but it’s been twice now that a French person had wanted me to see a doctor for something I didn’t think was serious. So why are the French preoccupied with such little illnesses? My first idea was that it’s much cheaper for the French to go to the doctor than for us in the US. Because of our health care system, we’re used to treating ourselves for small things. Otherwise, it’s too expensive to go to the doctor all the time.

It could be also, in the US, a boss could think that an employee doesn’t work hard enough if they need to stay at home because they are sick, while in France, they must not have this preconception. This could explain why I refused to admit that I’m sick until it becomes evident; I don’t want to be seen as negligent. In any case, I’m still not sure I’m comfortable with seeing a doctor in a foreign country.

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-Tatiana Veres

 

 

Editorial : novembre 2014

Chères lectrices, chers lecteurs,

Cela fait déjà trois mois que nos étudiants sont à Toulouse, et la plupart n’ont plus que quelques semaines à passer dans la Ville Rose. Alors, effectivement c’est le moment de profiter au maximum de tout ce que Toulouse a à offrir !   Vous verrez que c’est exactement ce que nos étudiants ont fait le mois dernier!

Nous sommes sortis de Toulouse pour visiter le Marché au Gras de Péchabou, un village qui se situe à 14 km au sud-est de l’agglomération toulousaine dans le Lauragais. Le marché au gras est un marché annuel qui se spécialise dans la vente du canard dans tous ses états, mais l’on y trouve aussi des produits typiques de la région ainsi que de saison. En plus de la nourriture, nous pouvons découvrir des artisans locaux et leurs trésors. Les étudiants ont participé au marché en partageant des délices américains de la saison comme l’Apple Pie, les smores, les brownies et la tarte au potiron qu’ils avaient confectionnés eux-mêmes. Ils ont bien géré notre stand, en discutant avec les gens et en vendant leurs desserts. Ils en ont si bien vendu qu’ils ont pu sortir en soirée grâce à leurs profits !

 

Les étudiants de Dickinson et leur stand au Marché au gras de Péchabou.

Les étudiants de Dickinson et leur stand au Marché au gras de Péchabou.

Puisque cette année commémore le Centenaire de la Grande Guerre, l’équipe de Dickinson a incorporé la pièce de théâtre Histoire du soldat présentée à Odyssuddans notre programmation des sorties culturelles. Avant le spectacle nous avons visité l’exposition Toile du Front, une exposition sur la conception et la production du court-métrage Fire Waltz de Marc Ménager, un film d’animation où la créativité musicale affronte la Grande Guerre.

 Nous ne pouvons pas parler du mois de novembre sans évoquer Thanksgiving. Une fête chère aux Américains, nous nous sommes retrouvés pour la célébrer ensemble dans un restaurant du quartier qui nous a préparés un menu français tout en s’inspirant des ingrédients typiques de Thanksgiving.

Notre Thanksgiving à la française consistait en un crumble salé au potiron, un coquelet rôti à l’estragon et un tatin de poire, miel et sésame.

Repas de Thanksgiving

Repas de Thanksgiving

Deux étudiantes ont participé au « Thanksgiving Cook-Off » organisé par le Consulat des Etats-Unis et l’Atelier des chefs à Toulouse. Lisez ce que Shelby et Jessica ont à dire :

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Shelby : C’était vraiment comme la série « Chopped » où les participants reçoivent des boîtes mystérieuses d’ingrédients. Nous étions trois équipes de trois et nous avons eu une heure et demie pour préparer un repas de Thanksgiving. J’ai passé de bons moments avec mon équipe. Nous avons cuisiné une purée de maïs doux, une sauce aux airelles, des patates douces et des pommes de terre grillées, et des nuggets avec de la polenta, des noix et des noisettes. 

 

Jessica : Mon équipe a fait des petites boulettes de poulet avec des cornflakes et des épices, une purée de pomme de terre et de patate douce et une sauce maïs canneberge. Après, les juges ont goûté tous les plats, et mon équipe a gagné!

Jessica Thanksgiving

Finalement, le week-end dernier, les étudiants ont complété le processus d’intégration dans la Ville Rose en s’attaquant à un élément très important de la culture de Toulouse – le rugby ! Le Stade Toulousain a joué contre Grenoble sous la pluie, soutenu par des fans infatigables, dont deux étaient si enthousiastes qu’ils ont essayé de participer au match en courant tout nu sur le terrain. Malheureusement, les chants des fans n’étaient pas suffisants et la chance n’était pas de notre côté, car dans la dernière minute Grenoble a remporté la victoire de quelques points.

Stade Toulousain vs Grenoble

   Stade Toulousain vs Grenoble

Vous avez surement remarqué que novembre a été très chargé pour Dickinson en France ! Je vous laisse découvrir ce qu’ils ont à raconter à propos de ce mois !

Bonne lecture et à bientôt,

Julia

Toulouse : une ville parfaite pour les étudiants

Mon arrivée à Toulouse a été remplie d’expériences interculturelles et de nouvelles affaires. Je suis très heureux avec ma famille d’accueil, M & Mme Ovinet et leur fils Adrien. Adrien est un garçon très gentil qui aime jouer au handball et beaucoup de ping-pong à la campagne. Déjà, j’ai mangé des repas exceptionnels comme le poulet roquefort, le coté de porc, le poulet rôti et pour dessert, le yaourt avec le miel des 50,000 abeilles que les Ovinet élèvent dans les Pyrénées. De plus, j’habite avec trois autres étudiants français qui étudient à l’école d’Ingénieurs à Toulouse. La plupart des soirées, il est amusant de regarder « Le Petit Journal » après le dîner avec les autres étudiants, Arthur, Louis et Camille. Il est intéressant de trouver que le rire est un langage universel.

Jusqu’à présent, mon expérience dans la ville de Toulouse a été extraordinaire. Je pense que la ville de Toulouse est très attachante pour tous les étudiants. En particulier, mon université « l’IAE » a beaucoup d’étudiants et professeurs qui sont très accueillants. Bien sûr, il y a de nombreux sites de la ville comme le Pont Neuf, la basilique Saint Sernin et le Couvent des Jacobins. Cependant, je pense que l’esprit de la ville existe grâce aux étudiants et de découvrir vos endroits préférés de la ville. De plus, avec une carte étudiante les prix des activités et de la nourriture sont toujours très abordables. Après votre travail est fini, il est facile de voir des films, des pièces de théâtres ou de rencontrer des amis pour prendre une bière en ville. Enfin, une de mes parties préférées de Toulouse est que la qualité du métro est exceptionnelle et beaucoup mieux que celle du métro de New York. À cause du métro, il est très facile de se déplacer dans la ville et vous pouvez découvrir vos endroits préférés. Donc grâce à ma famille d’accueil exceptionnelle et une université très accueillante, la ville de Toulouse est un rêve pour moi, et tous les étudiants.

-Greg Sellhausen

Les malentendus à l’école

Pour moi, la plupart des malentendus possibles que je peux reconnaître arrivent dans la vie académique. Pour les étudiants américains, la manière de se comporter soi-même et avec les professeurs est complètement différente de celle des Français.

Avec les étudiants, l’environnement des cours est vraiment différent qu’aux États-Unis. Par exemple, avoir une conversation avec eux autour de vous pendant que le professeur est en train d’enseigner est-ce tout normal ? Avant que je me sois habituée d’ignorer les conversations comme celles-là, je voulais demander d’être poli et de garder le silence pendant les leçons. Néanmoins, cette demande peut être considérée bizarre, et dans quelques cas, impolis.

Le rapport entre les étudiants et les professeurs est aussi très différent, et on pourrait avoir des malentendus à cause de cela. Une chose très différente est la communication avec les professeurs. Aux États-Unis, je n’hésite pas à envoyer un mail aux professeurs pour les toutes petites questions – une question sur un devoir du syllabus, ou prévenir de mon absence. En France, franchement la seule situation qui exige un mail au professeur est de vous excuser pour être absente  ; en plus, vous devez apporter une autorisation de médecin pour la séance prochaine. Grâce à Mme Lebreton, notre professeur de français au Centre Dickinson, j’étais sauvée de plusieurs des malentendus comme cela ; sinon, je ferais beaucoup de faux pas.

En général, le rapport entre les étudiants et les professeurs est plus formel et plus froid qu’aux États-Unis. Bien sûr, on doit respecter les professeurs dans les deux cultures, mais les professeurs en France sont beaucoup moins flexibles et beaucoup moins concernés par la vie des étudiants. En plus, les professeurs fournissent rarement les syllabus  ; demander les dates ou faits spécifiques pour les devoirs serait un vrai faux pas.Heureusement, grâce à l’aide de Mme Lebreton et ma guide en français et à l’IEP, Justine, j’ai évité la plupart des malentendus à l’école. Maintenant, l’habitude de contacter un professeur pour les petites questions est une technique du dernier recours pour moi. Je veux savoir si cette habitude va changer quand je retourne à Dickinson !

-Grace McCrocklin

Des malentendus encore

Il n’y a pas un manque pour les malentendus entre la culture française et la culture américaine. On peut trouver des situations chaque jour qui sont riches avec l’opportunité de faire des fautes. Quelques jours je pense que j’ai réduit la fréquence de mes fautes, et quelques autres, je n’ai plus d’espoir. Oui, peut-être que c’est un peu mélodramatique, mais bienvenue chez moi !

Au début, même les différences culturelles les plus petites ont présenté des malentendus. Par exemple, aux cafés adorés par tout le monde qui sont typiquement français, il faut, bien sûr, que tu paies. Mais, comment ? À l’intérieur ? À l’extérieur ? Finalement, tu peux le comprendre. La grande difficulté est les pourboires. Quel pourcentage ? Est-ce que c’est obligatoire ? Il se trouve que les serveurs sont bien payés en France et les pourboires sont réservés pour le service extraordinaire ! Une fois, un ami et moi, nous sommes revenus à un restaurant parce que nous étions en désaccord avec les règles des pourboires et avions de mauvais sentiments quand nous avons quitté le restaurant sans laisser un pourboire. La serveuse était vraiment contente et nous a dit que ce n’était vraiment pas nécessaire.

Les malentendus arrivent aussi avec les fautes de langage. J’ai passé une soirée avec des amis d’une amie qui étaient vraiment gentils. C’était sympa, mais j’étais la seule anglophone, donc c’était aussi fatigant. « Bon, » je pensais intérieurement, « je veux dormir. Attend, quelle est l’expression pour ça  ? … Oui, c’est ça. » Il va sans dire, que j’avais terriblement tort. Donc, j’ai dit « Merci pour la soirée, je vais coucher. » Bien que cette phrase ne soit pas aussi ambiguë, aujourd’hui sa connotation indique les rapports sexuels. La sœur du mec à qui j’avais destiné cette mauvaise phrase n’arrêtait pas de rire. Finalement, elle m’a expliqué que je dois utiliser le verbe réflexif, « se coucher » pour indiquer que je vais dormir. Après cet incident, j’ai trouvé la sortie rapidement.

Mais, tout va bien maintenant. J’avais trouvé un moyen de réduire les malentendus ! Change le langage ! Change la grammaire ! À mon avis, c’est beaucoup plus facile. La semaine dernière, je parlais avec une fille de mes hôtes à propos de stages. Elle a travaillé avec les retraités l’année dernière et cette année elle travaille avec les malades mentaux. Je suis une étudiante de psychologie, donc je connais le mot « fou », mais pour une raison mystérieuse, je n’ai pas pu trouver le mot. J’ai mélangé « fou » et « folle » et j’ai dit « foulle ». Ce mot n’existe pas, mais peut-être qu’on peut faire évoluer la langue française. Autres temps, autres mœurs, n’est-ce pas ?

-Shelby Duncan

Mon premier film français

Pour le 11 novembre, je suis allée au cinéma avec mes hôtes pour regarder mon premier film français. En fait, Gemma Bovery n’est pas le premier film français que j’ai regardé, mais c’est le gemma_bovery_teaser_gemmapremier film français que j’ai regardé au cinéma, sans les sous-titres en anglais. Il se trouve que dans le film, il s’agit d’une femme anglaise (Gemma Bovery, elle-même), alors beaucoup de personnages parlent en anglais. Pourtant, l’action du film a lieu en Normandie et c’est principalement un film français, alors ce n’était pas trop facile pour moi. Mais vraiment, j’ai bien aimé le film. C’est une adaptation du roman Madame Bovary. Le film était drôle, sincère, et vraiment bien joué. J’ai apprécié l’adaptation moderne de l’histoire classique. Tandis qu’Emma Bovary est détruite par l’homme qu’elle aime, Gemma est détruite par les hommes qui l’aiment – on peut même dire que leur obsession à son sujet provoque sa destruction. Destruction est un mot dur pour un film qui n’est pas vraiment triste, mais c’est vraiment une morale sérieuse dans notre monde, où les femmes sont considérées plus comme des objets que des êtres humains. J’ai regardé le film dans un cinéma toulousain qui s’appelle l’Utopia, pour le cinéma d’auteur et pour les films étrangers (allemand, espagnol, etc.). Le cinéma m’a rappelé un cinéma à St. Louis qui s’appelle le Tivoli, qui est aussi pour le cinéma d’auteur et étranger. Comme le Tivoli, l’Utopia a seulement trois salles et passe chaque film une fois par jour. Les fauteuils sont très confortables et il y a des toilettes dans la salle, alors je ne devais pas partir pour y aller (je pense aux toilettes en France, parce qu’il y en a beaucoup moins ici qu’aux États Unis). J’aimais bien mon expérience au cinéma, et je suggère que tout le monde aille regarder ce film. Il est très divertissant. Je prévois d’aller encore au cinéma ce weekend pour voir Bande des filles, un autre film français. J’espère qu’il me plaira aussi!

-Schuyler Atkins

 

Ne soyez pas malade à l’étranger

En octobre, j’ai appris ce que cela faisait d’être malade en France. Je n’étais pas trop malade, mais ça n’est pas drôle quand on a consécutivement une fièvre et un rhume dans la même semaine. Et croyez-moi, c’est aussi grave qu’aux États-Unis. Je commençais à me sentir malade un mardi après-midi, mais j’ai dû aller à mon cours de Dickinson.

Je me sentais encore plus mal quand je suis rentrée chez moi. Tout ce que je voulais faire était de dormir, donc, je l’ai fait. Ce soir-là, j’ai pris ma température et c’était 37.8C, seulement une petite température donc je savais que ce n’était pas trop grave. Mais mes hôtes d’accueil m’ont toujours demandé si je voulais aller chez le médecin. Pour moi, la dernière chose que je voulais faire était d’aller chez le médecin, et en plus, la maladie n’était pas grave. Il n’y avait pas besoin d’y aller. Vraiment, le lendemain soir, ma fièvre avait disparu. Mais après cela et la semaine suivante, j’ai commencé à tousser et à éternuer. Cependant, je me suis approvisionné en mouchoirs et j’ai continué ma vie. Je n’étais pas en train de mourir.

Puis, quand j’ai fait le bilan avec Mme Raynaud, elle m’a demandé comment je me sentais. Quand je lui ai dis que j’étais toujours un peu malade, elle m’a lancé un regard étrange, comme si elle voulait dire pourquoi pas? À ce moment-là, je me suis rendue compte que les Français vont probablement chez le médecin tout le temps, même pour les petites choses comme un rhume ou une fièvre.

Je pensais, et je pense toujours, que c’est un peu bizarre. Aux États-Unis, nous n’allons pas chez le médecin pour les maladies simples. Nous prenons de l’Advil ou de l’Ibuprofène, buvons beaucoup de liquides, et dormons. Si la maladie empire, nous rendons visite au médecin, mais cela fait deux fois maintenant qu’un Français m’a poussé à voir le docteur pour quelque chose que je ne trouve pas personnellement grave. Donc pourquoi les Français sont-ils préoccupés par toutes les petites maladies? Ma première idée était que c’est vraiment moins cher pour les Français d’aller chez le médecin qu’aux États-Unis. À cause des services de santé aux États-Unis, nous nous sommes habitués à traiter nous-mêmes les petites maladies parce que c’est trop cher.

Il se pourrait aussi que, aux États-Unis, un patron penserait peut-être qu’un employé ne travaille pas assez dur parce qu’il doit rester chez lui à cause de sa maladie, tandis qu’en France, ils n’ont pas cette idée préconçue. Cela expliquerait pourquoi quelquefois je refuse d’admettre que je suis malade jusqu’à ce que cela soit évident. Bref, je ne suis pas toujours certaine que je suis à l’aise avec l’idée de rendre visite chez le médecin dans un pays étranger.

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-Tatiana Veres

Our trip to Paris : October 2014

During Fall break, the students and the Dickinson team packed their bags and left for Paris for four days, where luckily we were greeted by the sun and beautiful weather for our entire stay.

It was the first visit to the French capital for most of our students, and they discovered Paris through theater, important historical sites, art and of course, Parisian cuisine.

Wednesday evening we took a boat tour on the Seine to see some of the most important sites in the City of Light that line the Seine River. Luckily, it wasn’t too cold ! 

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Schuyler : This is a photo of me in front of the base of the Eiffel Tower. I took this photo the first night of our stay in Paris, during a cruise on the Seine River. I chose this photo, because the Eiffel Tower is the symbol of Paris (and also because I lost my camera cord during the vacation and I don’t have a lot of other photos). I really liked Paris and all its sites and monuments- l’Hôtel de Ville, le Musée d’Orsay, la Saint-Chapelle, le Centre Pompidou, etc. Speaking of that, I like our visit to the Centre Pompidou a lot. Unfortunately, all my photos of the Centre are on my camera, but it was an amazing experience. I’ve never spent time in a big art museum without a lot of other people around. But our visit was completely private! We could listen to our guide and look at the works without bothering people or being bothered. However, it’s not just the fact that we were alone in the museum. I love art museums, but generally, I prefer impressionist and expressionist art. However, the works of the Centre Pompidou are very moving. It’s impossible to explain why, but I thought that the works really said something to the viewers. They make us think. I hope that I’ll have the chance to go back to the Centre Pompidou, but, unfortunately, my visit won’t be private. 
ATKINS

 

Right after our bost tour, we went to the Comédie Française to see one of the most well-known works of Molière, Le Tartuffe (The Hypocrite) .  That night, our students were very tired and went to bed early in order to be ready for the next day, which was even busier than our first day in Paris !

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Thursday was dedicated to the history of Paris; in the morning we visited the Musée Carnavalet, a museum that contains countless works of art that illustrate the evolution of the city. Our visit to the Musée Carnavalet focused on the collection about Haussmanian Paris.  In the afternoon, we visited the Hôtel de Ville (City Hall), which holds an important place in Paris’ history.

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Le groupe au Musée Carnavalet

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Le Musée Carnavalet

Le Musée Carnavalet

 

 

 

 

 

 

 

 

La Salle des Fêtes à l'Hôtel de Ville

La Salle des Fêtes à l’Hôtel de Ville

We concluded our guided tours Friday morning at the Centre Pompidou, which is home to the National Museum of Modern Art. The Centre Pompidou is located in the heart of Paris, however in an emblematic building of the 20th century.  At the Centre Pompidou we switched gears and instead of discussing the history of Paris, we learned about modern and contemporary art.

Centre Pompidou

Keep reading to see how our students spent their free time in Paris :

Jessica : Even though Toulouse is considered a big city, it does not compare to Pairs, the biggest city in France. I live just outside a big city in California and my dad lives right in the center of London, but I was not ready for Paris. In my opinion, the heart of the city, famous for the Eiffel Tower, lives in the museums. There is not a lack of things to do and it’s easy to be overwhelmed by the enormity of the city. In order to better understand and appreciate the city, it’s better to not just visit the touristy sites. The Arc de Triomphe and the Eiffel Tower are impressive, but my favorite parts of the trip were the museums. Specifically, I enjoyed the Musée d’Orsay and the Rodin Museum. The Musée d’Orsay, located in what used to be an old Parisian train station, holds French art from Monet, Manet, Degas and Van Gogh, to name a few, that date back to 1848-1915. There is also a clock that gives a good view of the Seine and dates back to when the train station functioned. The Rodin Museum, another incredible museum, holds a large collection of sculptures and works by Rodin. For both museums, the buildings themselves are impressive and beautiful, let alone the art work. 

 

Rodin

The gardens at the Musée de Rodin

Horloge

Clock at Musée d’Orsay

Horloge 2

View of Paris from the clock at Musée d’Orsay

Shelby : During our free time I went to Montmartre and the Tuileries Gardens with friends. We also visited the Museum d’Orsay and the Rodin Museum. I really liked the Rodin Museum. It was more tranquil than the other sites and houses very important and significant works of Rodin. The trip went very well and was a nice way to spend the break.Shelby ROdin

 

 

 

 

 

Grace :  During our stay in Paris, I spent most of the visit with my friend, Tatiana. The excursion was her first visit to Paris, but my fourth. Because of that, we did some touristic things (the Museum d’Orsay, the Palace of Versailles, etc.), but we also did a few things that are less well-known, such as the Sainte-Chapelle church and we took a little break at Ladurée for the famous macaroons. Personally, I like areas that are less touristic- there are a lot fewer people and it’s usually much less hectic. Even so, we visited the Arc de Triomphe, and climbed the stairs to the top, too! By chance, we stumbled upon a military ceremony for All Saints’ Day, and it was really powerful. So in the end, a visit that would normally be too touristy for me, ended up being my favorite activity!

 L'Arc de Triomphe

Tatiana :  This last trip was by far my favorite: Paris, the City of Light. During our stay, I decided to visit the Versailles chateau. The train took about half an hour to get there, but when I saw the castle the first time, I knew why it was so popular; it’s huge, ornate, and covered in gold. The whole walk through the chateau and around the gardens, I kept thinking how could one family possibly need this much space? I learned that each of the children traditionally received their own apartments, which consisted of 5 rooms. I was surprised that these rooms, save for the last one, was open to the members of the court. I understand them wanting to get away from the nobility who would prod into their personal lives, but then it blew my mind again when I saw the three smaller living spaces located in the gardens. It seems excessive to me, but I’ll definitely be coming back! 

 

Le Château de Versailles

The Versailles Palace

 

 

 

Our last evening in Paris, the Dickinson group shared a meal at Café des Musées, where we tasted Parisian delicacies of the season.

 

 

Some last reflexions from our students about our trip :

Montmartre Greg : Our voyage to Paris with the Dickinson program was a very successful trip filled with art, good food and plenty of adventure. In only five days, I was able to see the Musée d’Orsay, the Pompidou Center, and the house and gardens of Rodin. Even after all the sights, I was able to catch the metro across the city and get a beer at Montmartre in the evening. Looking over the skyline of Paris at Montmartre is an incredible sight that brings tourists from all over the world to see. For me, Paris felt much more like a center of business with lots of fast moving traffic, the abundance of foreign languages and endless historical sites. Luckily, our trip to the city coincided with Halloween and I was more than happy to sport a bear costume I bought in Paris our first day. In all, our trip was yet another great cultural experience for our program and I can safely say that if I were to be so lucky, I would have no problem working in a city such as Paris in the future. As for now, Paris is hardly in the realm of any student budget and I can honestly say I could not be happier with the pace of life, studies and friends that I have here in Toulouse. For being twenty years old, I wouldn’t trade such a young and vibrant student city like Toulouse for anything!

Kristen : Paris – the city of love that has been an indefinable source of inspiration and art for many countries, including the United States.  The immense and decorative buildings, such as the Place de la Concorde, l’Hôtel de Ville, the Musée d’Orsay, etcetera, have an air of fantasy and reminisce for the days of the courtesans.  However, juxtaposing this splendor are the tourist shops, who seem to sell the same things no matter where they are in Paris, and the crepes vendors whose menus are completely in English.  This juxtaposition brings into light the current tension in France between their desire to maintain their culture and the desire to reap the financial benefits of tourism.  This tension helps to explain why the stereotype that the French are snobby has persisted in the United States; it is hard for a country that has a lot of pride for its culture and its language to change itself to accommodate foreigners.  Currently, since I am more aware of French culture, it is interesting to experience how an old city like Paris can keep its own culture while still enjoying the financial income from tourism.  It is also fascinating to see how the French react when they learn that this American can speak French quite well! 

KC Paris

Needless to say, our students (and our chaperones, as well) returned to Toulouse very tired, but our fatigue reassured us that we had all made the most of our trip to Paris.

Notre séjour à Paris : octobre 2014

Pendant les vacances de la Toussaint, les étudiants et l’équipe de Dickinson ont fait leurs valises et sont partis pour Paris pendant quatre jours, où heureusement nous avons été accueillis par le soleil et du beau temps pendant tout notre séjour.

C’était la première fois que la plupart des étudiants avait visité la capitale française, et nous leur avons fait découvert Paris à travers le théâtre, des lieux historiques importants, le patrimoine artistique et bien sûr la gastronomie parisienne.

Le mercredi soir nous avons pris le bateau-mouche pour voir quelques sites importants de la Ville lumière qui se situent au bord de la Seine.  Heureusement, il ne faisait pas trop frais !

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Ça, c’est une photo de moi devant la base de la Tour Eiffel. J’ai pris cette photo la première nuit de notre séjour à Paris, durant la croisière en bateau mouche sur la Seine. J’ai choisi cette photo, parce que la Tour Eiffel est le symbole de Paris (et aussi parce que j’ai perdu la corde de mon appareil photo pendant les vacances et que je n’ai pas beaucoup d’autres photos). J’aimais bien Paris et tous ses sites et ses monuments- l’Hôtel de Ville, le Musée d’Orsay, la Saint-Chapelle, le Centre Pompidou, etc. Justement, j’ai beaucoup aimé notre visite au Centre Pompidou. Malheureusement, toutes mes photos du Centre sont sur mon appareil photo, mais c’était une expérience formidable. Je n’avais jamais passé du temps dans un grand musée d’art sans beaucoup d’autres personnes. Mais on avait une visite complètement privée! On pouvait écouter notre guide et regarder les œuvres sans déranger ou être dérangé par d’autres visiteurs. Pourtant, ce n’est pas juste le fait qu’on était seul dans le musée. J’adore les musées d’art, mais généralement, je préfère l’art impressionniste et expressionniste. Pourtant, les œuvres du Centre Pompidou sont très émouvantes. C’est impossible à expliquer pourquoi, mais j’ai trouvé que les œuvres disent quelque chose au public. Elles exigent qu’on réfléchisse. J’espère que j’aurai l’occasion de revenir au Centre Pompidou, mais, malheureusement, ma visite ne sera pas privée.

ATKINS

Juste après le bateau-mouche nous sommes allés à la Comédie Française pour voir une des pièces les connues de Molière, Le Tartuffe. Après nos étudiants étaient très fatigués et ils se sont couchés tôt pour se préparer pour le lendemain, qui était même plus chargé que notre premier jour !

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Le jeudi était consacré à l’histoire de Paris ; le matin nous avons visité le Musée Carnavalet, qui contient de nombreuses œuvres d’art illustrant l’évolution de la ville, où nous avons fait une visite du Paris haussmannien. L’après-midi nous avons visité l’Hôtel de Ville, lieu privilégié dans l’histoire de la ville.

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Le groupe au Musée Carnavalet

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Le Musée Carnavalet

Le Musée Carnavalet

 

 

 

 

 

 

 

 

La Salle des Fêtes à l'Hôtel de Ville

La Salle des Fêtes à l’Hôtel de Ville

Nous avons conclu nos visites guidées le vendredi matin au Centre Pompidou, où se trouve le Musée national d’art moderne.  Le Centre Pompidou est situé au cœur de Paris, mais dans un bâtiment qui correspond au XXème siècle. Là nous avons changé de thème en laissant l’histoire de Paris pour explorer l’art moderne et contemporain.

Centre Pompidou

Continuez à lire pour savoir comment les étudiants ont utilisé leur temps libre :

Jessica : Même si Toulouse est considérée comme une grande ville, elle n’est pas comparable à Paris, la plus grande ville de la France. J’habite près d’une grande ville en Californie et mon père habite directement au centre de Londres, mais je n’étais pas prête pour Paris. À mon avis le cœur de la ville d’amour, connue pour sa tour Eiffel, vit dans les musées. Il n’y a pas une pénurie de choses à faire et on risque d’être bouleversé par l’énormité. Pour mieux comprendre et apprécier la ville, il ne faut pas seulement visiter les aspects touristiques. L’Arc de Triomphe et la Tour Eiffel sont impressionnants, mais mes parties préférées du voyage restent les musées. Plus spécifiquement, le Musée d’Orsay et le Musée de Rodin me plaisent. Le Musée d’Orsay, situé dans une ancienne gare de Paris, présente l’art français de Monet, Manet, Degas et Van Gogh, pour ne citer que quelques-uns, qui date entre 1848 et 1915. Il y a aussi une horloge qui donne une vue de la Seine et remonte à la période quand la gare fonctionnait. Le Musée de Rodin, un autre musée sensationnel, contient une grande collection de sculptures et œuvres de Rodin. Les bâtiments eux-mêmes sont incroyables  et tellement beaux, sans parler des œuvres d’art.

 

Rodin

Les Jardins du Musée de Rodin

Horloge

Horloge au Musée d’Orsay

Horloge 2

Vue de Paris de l’horloge au Musée d’Orsay

Shelby : Pendant mon temps libre, j’ai découvert, avec des amis, Montmartre et le Jardin de Tuileries. Nous avons visité aussi le Musée d’Orsay et le Musée Rodin. J’aimais bien le Musée Rodin. Il était plus tranquille que les autres sites culturels et possède des œuvres très importantes et significatives de l’artiste. La visite s’est très bien passée et c’était une bonne façon de passer des vacances.  Shelby ROdin

 

 

 

 

 

Grace : Pendant notre séjour à Paris, j’ai fait la majorité de ma visite avec mon amie, Tatiana. L’excursion a été sa première visite à Paris, mais la quatrième pour moi. Donc, nous avons fait les choses plus touristiques (le Musée D’Orsay, le Château de Versailles, etc.), mais aussi un peu moins connues, comme l’église Sainte-Chapelle et une petite pause chez Ladurée pour les fameux macarons. Personnellement, j’aime les endroits moins touristiques – il n’y a pas beaucoup de monde et ils sont plus tranquilles. Néanmoins, nous avons visité l’Arc de Triomphe, et nous l’avons monté aussi ! Par hasard, nous avons vu une cérémonie militaire de la Toussaint au bas de l’Arc, et c’était vraiment émouvant. Alors, à la fin, une visite plus touristique pour moi était mon activité préférée !

L'Arc de Triomphe

Tatiana : Mon dernier voyage a été mon préféré : Paris, la Ville lumière. Pendant notre séjour, j’ai décidé de visiter le château de Versailles. Le train a pris à peu près trente minutes pour y arriver, mais quand j’ai vu le château pour la première fois, je savais pourquoi il était si connu; c’est énorme, orné, et couvert d’or. Pendant toute la visite du château et des jardins, je me demande pourquoi une famille pourrait avoir besoin d’autant d’espace. J’ai appris que chaque enfant avait traditionnellement ses propres appartements, qui comprenaient cinq chambres. J’étais étonnée que ces chambres, sauf la dernière, fussent ouvertes aux membres de la cour. Je comprends qu’ils voulaient échapper à la noblesse trop curieuse, mais j’étais également surprise quand j’ai vu les deux autres petits châteaux et le hameau dans les jardins. À mon avis, c’est un peu excessif, mais je veux assurément y retourner un jour!   

Le Château de Versailles

Le Château de Versailles

 

Notre dernière soirée à Paris le groupe de Dickinson a partagé un repas au Café des Musées. Nous avons dégusté des délices parisiens de saison.

 

 

Voici quelques dernières réflexions de nos étudiants sur le séjour :

Montmartre Greg : Mon voyage à Paris avec le programme de Dickinson a été rempli d’art, de bonne nourriture et de beaucoup d’aventure. En cinq jours, j’ai visité le Musée d’Orsay, le Centre Pompidou, le Jardin de Rodin et même le quartier de Montmartre. Pour moi, Paris me rappelait New York à cause de la quantité de la circulation, des touristes et des sites culturels. Heureusement, notre groupe a visité Paris pendant Halloween et je me suis déguisé en ours pour la soirée. C’était un déguisement qui a eu beaucoup de succès auprès des filles. De plus, j’ai vu un ami qui étudie l’art à Paris pour l’année. Ainsi, j’ai eu un voyage très réussi à Paris, mais il était trop cher pour le budget d’un étudiant, je préfère Toulouse !

Kristen : Paris – la ville d’amour est une source d’inspiration et d’art pour plusieurs pays, les Etats-Unis y compris. Les immeubles immenses et décoratifs, comme à la place de la Concorde, l’Hôtel de Ville, le Musée d’Orsay, etcetera, ont l’air de sortir de rêves et évoquent la grandeur de la cour. Mais, juxtaposés à cette splendeur sont les magasins de tourisme, qui vendent presque la même chose n’importe où dans la ville, et les vendeurs de crêpes qui ont des menus tout en anglais. Cette juxtaposition montre la tension culturelle entre le patrimoine français et le désir de profiter du tourisme. Cette tension peut expliquer pourquoi le stéréotype que les Français sont snobs persiste toujours aux Etats-Unis ; il est difficile pour un pays qui est fier de sa propre langue et culture de s’accommoder des étrangers. Actuellement, en sachant plus sur la culture française, il est très intéressant de voir comment une ancienne ville comme Paris peut garder sa propre culture en gagnant de l’argent des touristes. Il est fascinant aussi de voir comment les Français réagissent quand ils se rendent compte que cette Américaine peut parler le français !

KC Paris

Certes, nos étudiants (et les accompagnatrices, aussi) sont rentrés très fatigués à Toulouse, mais notre fatigue nous confirmait que nous avions tous profité au maximum de notre séjour à Paris.

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