De Carlisle à la Ville Rose

Author: coggins Page 5 of 18

French Restaurants for Dummies

– Olivia Laing

After having mastered the crowded metro backpack shuffle, figuring out that the « soorawefnjipwef ?» muttered by the barista actually means «for here or to go?» and successfully completing the task of finding the well-hidden class schedules at the Mirail, one French survival skill continues to escape me : navigating restaurants.

I find myself utterly bewildered upon first entering a French restaurant because the rules that govern them are different in France (of course) and change from one restaurant to the next. And so, in an effort to transform the implicit into explicit, I’ve put together a guide, inspired by the multitudes of mistakes I’ve made during my time in France.

First: Where do I sit?

Most of the time, in cafés and bars, it’s up to you to choose your table, so be confidant and sit down! In restaurants, go directly to the server and ask for a table.

It’s rare to see handy signs like this in France !

It’s rare to see handy signs like this in France !

 

Second: Where do I order?

After you’ve found a seat, the server usually comes to give you the menu. Take note: from time to time in cafés and bars (and Y Restaurant, which I recommend strongly, on Rue des Filatiers), when the menu is posted outside, the server will assume you have already looked at it and chosen.

Another exception: fast food places. If you’re in the mood for a kebab, calzone or burrito, go to Nan Kebab (open on Sundays- almost unheard of! Rue des Filatiers), Pizza Lopez (Place des Carmes) or Coatl (also on Rue des Filatiers). In this type of restaurant, you order at the counter, find a table and the server will bring you your food.

Rue des Filatiers where you'll find all types of restaurants !

Rue des Filatiers where you’ll find all types of restaurants !

 

Third: Where do I pay the bill?

The most important thing to know: unlike in the United States, patrons can stay as long as they like and so the server will never bring you the bill if you don’t ask for it. I learned this the hard way when I spent almost three hours at a Lebanese restaurant waiting for the check… Finally, I went up to the counter to ask, where I discovered that’s where you usually pay in cafés, brasseries and bistros. In classier restaurants, the server will almost always bring the check to the table. If you have no idea where to pay the bill, keep in mind that even the French don’t always know. It’s completely normal to ask the server, who probably already knows that you’re not French, so you have nothing to hide.

Et voilà! For those who still feel intimidated by this series of exchanges, I recommend the haut-cuisine of Carrefour – it’s always self-serve and you pay at the door.

Carrefour

Carrefour

Les restaurants français pour les Nuls

– Olivia Laing

Après avoir maîtrisé comment manœuvrer mon sac à dos dans un métro bondé, après avoir compris que quand un serveur marmonne « soorawefnjipwef » », il veut dire « sur place ou à emporter ? » et après avoir trouvé les emplois du temps des cours (bien cachés !) au Mirail, une technique de survie en France continue de m’échapper : le fonctionnement des restaurants et des cafés.

En entrant dans un restaurant, je suis perplexe parce que les règles qui les gouvernent sont différentes de celles appliquées aux États-Unis (bien sûr) et varient d’un restaurant à l’autre. Et alors, dans un effort de transformer l’implicite en explicite, j’ai pensé à un guide, inspiré par les multitudes de bêtises que j’ai faites pendant mon séjour à Toulouse.

Un : Où devrais-je m’asseoir ?

La plupart du temps, dans les cafés et les bars, c’est à vous de choisir votre table, donc soyez confiant et installez-vous où vous voulez ! Dans les restaurants, allez directement vers un serveur et demandez une table.

 

On voit rarement ces signes pratiques aux États-Unis !

On voit rarement ces signes pratiques aux États-Unis !

 

Deux : Où devrais-je commander ?

Après que vous vous installez, le serveur vient normalement vous donner la carte. Notez bien : de temps en temps dans les cafés et les bars (et dans Y Restaurant que je recommande fortement, Rue des Filatiers) la carte est affichée dehors, le serveur présume que vous l’avez déjà regardée et que vous avez choisi ce que vous allez commander.

Une autre exception : la restauration rapide sur place. Si vous désirez un kebab, un calzone, ou un burrito, allez à Nan Kebab (ouvert le dimanche soir – quasiment du jamais vu ! Rue des Filatiers), à Pizza Lopez (Place des Carmes) ou à Coatl (aussi Rue des Filatiers). Dans ce type de restaurant, on commande au comptoir, trouve une table et le serveur vous apporte les plats.

Rue des Filatiers

Rue des Filatiers où on trouve plein de restaurants !

 

Trois : Où devrais-je régler l’addition ?

Le plus important à savoir : Contrairement aux États-Unis, le client peut rester aussi longtemps qu’il veut et donc le serveur ne va jamais vous apporter l’addition si vous ne la demandez pas. Je l’ai appris à mes dépens quand j’ai passé presque trois heures dans un restaurant libanais à attendre l’addition… Finalement, je suis allée au comptoir où j’ai découvert qu’on y règle souvent l’addition dans les cafés, les brasseries et les bistros. Dans les restaurants chics, le serveur apportera l’addition à votre table. Si vous n’avez aucune idée où régler l’addition, gardez en tête que même les Français ne savent pas toujours. C’est complètement normal de demander au serveur, qui sait déjà probablement que vous n’êtes pas français, donc vous n’avez rien à cacher.

 

Et voilà ! Pour ceux qui se sentent toujours intimidés par ces séries d’échanges, je vous conseille la grande cuisine de Carrefour – c’est toujours en libre-service et on paye en sortant.

Carrefour

Carrefour

 

Bon appétit à tous et à toutes !

My trip to the Orient in Toulouse

-Liam Fuller

The Georges Labit Museum is a museum of oriental art that is at 17 rue du Japon. Georges Labit;a man interested in ethnology, world religions, and art; founded the museum in 1893. The museum’s collection is a little modest, from my point of view, because I come from the greater New York area and I’m used to the Metropolitan Museum of Art and the Museum of Modern Art. But with this lack of size in the collection, the museum makes up for it with the quality and diversity of its pieces.From my point of view, it’s refreshing to visit a museum specialized in Eastern art because museums in the Western world, in general, focus on Western art, with a tiny section of Eastern art, if any at all.

One can compare this museum with the Museum du Quai Branly in Paris, which was named the museum of first arts, which has a connotation that its articles are the first examples of art (which, in my opinion, connotes that they’re primitive) even if the took place during the same time period as impressionism, post-impressionism, or modern art (which were very influenced by Eastern art and by Eastern subjects in a certain way, i.e. Picasso, Basquiat, Degas, Monet, Toulouse-Lautrec, or Gauguin). One must ask why Western art piece and Eastern art pieces are not on the same exhibit if they took place at the same time. I learned from this visit that Eastern art is as detailed and thoughtful as Western art but it’s shown in a separate section like it’s not worthy of sharing the same room as Western art. It’s a shame because I’m sure this museum does not have the same amount of visitors as the Museum des Augustins. In the Georges Labit Museum, multiple countries are represented, which shows different styles. There, one can see the styles of East Asia, South Asia, South-East Asia, and Egypt. My favorite pieces were the Book of the Dead, the bronze cranes, the gold Buddha, and the Indian stele. The architecture of the building is ornate, with an Arabic influence, which shows arabesques and horseshoe arches. Also, there were pretty gardens which featured bamboo. My visit to the Georges Labit Museum was very agreeable and I think it’s worth it to go there.

Indian stele

Indian stele

Mon voyage en Orient à Toulouse

– Liam Fuller

Le musée Georges-Labit est un musée d’art oriental qui est situé au 17, rue du Japon. Georges Labit, homme intéressé par l’ethnologie, les religions du monde et l’art, a fondé ce musée en 1893. Le musée possède une collection qui est modeste, selon moi, parce que je viens de la région de New York et je suis accoutumé au musée métropolitain d’art et au musée d’art moderne. Mais même si la collection est petite, le musée compense cette petitesse par la qualité et la diversité des œuvres. Selon moi, il est rafraichissant de visiter un musée spécialisé en art oriental parce que les musées dans le monde occidental se focalisent, en général, sur l’art occidental, avec une petite section en art oriental, voire pas du tout.

On peut comparer ce musée avec le musée du quai Branly à Paris, qui s’appelait à l’origine, le musée des Arts Premiers, qui impliquaient que les objets présentés étaient les premiers exemples d’art (qui, selon moi, connote qu’ils sont primitifs) même s’ils avaient été créés pendant la même période que l’impressionnisme, le postimpressionnisme ou l’art moderne (qui ont été très influencés par l’art africain et des sujets orientaux comme, d’une certaine manière Picasso, Basquiat, Degas, Monet, Toulouse-Lautrec ou Gauguin). Il faut donc se demander pourquoi ces objets de l’art occidental et de l’art oriental ne retrouvent pas dans les mêmes expositions s’ils ont été créés pendant la même période. J’ai appris de cette visite que l’art oriental est assez détaillé et réfléchi comme l’art occidental mais qu’il est exposé dans une section séparée comme s’il n’est pas digne de partager la même salle que l’art occidental. C’est dommage parce que je suis sûr que ce musée ne reçoit pas le même nombre de visiteurs que le musée des Augustins. Dans le musée Georges-Labit, plusieurs pays sont représentés et montrent des styles différents. On peut y voir des styles de l’Asie du Sud, de l’Asie de l’Est de l’Asie du Sud-Est et de l’Egypte. Mes œuvres préférées sont le Livre des morts des Ancien Égyptiens, les gruidés en bronze, le Bouddha en or et la stèle indienne. L’architecture du bâtiment est très ornée, avec une influence arabe, qui montre des arabesques et des arcs outrepassés. De plus, il y est entouré de jolis jardins où figurent des bambous. Ma visite au Musée Georges-Labit a été très agréable et je pense qu’il vaut la peine d’y aller.

La stèle indienne

La stèle indienne

Manners in Toulouse

– Sophia Brocenos

Each day, I use the elevator in my apartment building. I am normally alone for my trip down to the first floor, but sometimes others are also in the elevator. One does not think that there will be a cultural difference in elevators, but there is. In Toulouse, one always says “hello” and “goodbye” to people in the elevator. Other expressions are normal too; for example, “have a good day” or “have a good evening”. This habit does not exist in the United States. People in elevators in the States are often always silent and often awkward. One ignores the other people, and one looks at no one. This weird moment in elevators is even a subject of jokes in the states. It is known as a moment where everyone feels awkward. In Toulouse, this is totally different. One is nice, and one recognizes the presence of others in the elevator.

In the 30 Rock elevator

In the 30 Rock elevator

 

Why does this difference exist? I do not know, but it is true. Maybe this region of France is more hospitable than the others. According to my hosts, this habit does not exist in Paris. Therefore, this part of the French culture changes depending on the region.

A similar idea also exists on the bus. When people get on the bus, they say “hello” or “good evening” to the driver, and when they get off the bus, theysay “thank you, goodbye”. I am not sure, but I believe this habit is less frequent in the States. This is a sign of respect for the bus driver. One respects the work of the bus driver, so one thanks him with a greeting and a farewell. But in the States, the work of a bus driver is looked down upon sometimes. The link here is probably to minimum wage, because it is higher in France. One respects the work of a bus driver more easily because it does not have the lowest salary.

The basic difference of these habits between the States and France is that of courtesy. People from Toulouse are normally respectful to others in daily life. I am not saying that Americans are disrespectful, but in this regard, people from Toulouse are more polite.

La politesse à Toulouse

– Sophia Brocenos

Chaque jour, j’utilise l’ascenseur dans mon immeuble. Je suis normalement toute seule, mais quelquefois d’autres personnes sont aussi dans l’ascenseur. On ne pense pas qu’il y aura une différence culturelle dans les ascenseurs, mais si. À Toulouse, on dit toujours « bonjour » et « au revoir » aux gens dans l’ascenseur. D’autres expressions sont aussi normales; par exemple, « bonne journée » ou « bonne soirée ». Cette habitude n’existe pas aux États-Unis. Les personnes dans les ascenseurs aux États-Unis sont toujours silencieuses et souvent mal à l’aise. On ignore les autres, et on ne regarde personne. Ce moment particulier dans les ascenseurs est même un sujet des blagues aux États-Unis. C’est connu comme un moment où tout le monde se dit mal à l’aise. À Toulouse, c’est totalement différent. On est gentil, et on reconnaît la présence des autres dans l’ascenseur.

 

Dans l'ascenseur de 30 Rock

Dans l’ascenseur de 30 Rock

 

Pourquoi existe-t-il cette différence ? Je ne sais pas, mais elle est réelle. Peut-être cette région de la France est-elle plus hospitalière que les autres. Selon mes hôtes, cette habitude n’existe pas à Paris. Alors, cette réaction dépend-elle de la région ?

Une attitude similaire existe aussi dans les bus. Quand les gens montent le bus, ils disent « bonjour » ou « bonsoir » au conducteur ou à la conductrice, et quand les gens descendent du bus, ils disent « merci, au revoir ». Je ne suis pas sûr, mais je crois que cette habitude est moins fréquente aux États-Unis. C’est un signe de respect pour le conducteur. On respecte le travail du conducteur, donc on le remercie avec une salutation et un adieu. Mais aux États-Unis, le travail d’un conducteur est quelquefois dédaigné. La raison est ici probablement due au salaire minimum, cependant il est plus élevé en France. On respecte le travail d’un conducteur plus facilement parce qu’il n’a pas le salaire le plus bas.

La différence de base de ces habitudes entre les États-Unis et la France est la politesse. Les Toulousains et les Toulousaines sont normalement respectueux des autres dans la vie quotidienne. Je ne dis pas que les Américains ne sont pas respectueux, mais dans ce domaine, les Toulousains et les Toulousaines sont plus polis.

Toulouse is Paris

– Joojo Ocran

On 13th November, the world was stunned as Paris suffered a series of coordinated terrorist attacks which left 130 people dead and over 350 injured. The global reaction was immediate, with national monuments all around the world being lit up in the French tricolor flag, and heads of state making speeches pledging their support for France.

Local reactions were immediately apparent. When the news of the attacks broke in Toulouse, I was watching the France vs. Germany game (which was the scene of one attack) in a public setting. The shock and confusion was evident on the faces of many spectators, who set about ensuring the safety of their friends and family in Paris. In the following hours, there was an outpouring of emotion on social media platforms, with many people (French and otherwise) overlaying the tricolor on their profile pictures.

In the following days, multiple rallies and events were held throughout Toulouse to show solidarity with the people of Paris. As early as Saturday, about 250 people had gathered at place du Capitole (Toulouse’s town square). The commemorative events continued on the 16th of November, with a minute of silence observed throughout Toulouse at noon, and the archbishop of Toulouse organized a beautiful interfaith mass that night. The climax of Toulouse’s solidarity events came the next day, where a massive 12,000 people showed up at place du Capitole to mourn and show solidarity with Parisians. It was an incredibly moving moment, with local artists making murals to commemorate the occasion, as well as the crowd chanting, praying and singing the Marseillaise.

Des masses à place du Capitole

Supporters at Place du Capitole

Démonstrations de solidarité

Expressions of Solidarity

 

These publicly organized demonstrations of solidarity were touching, but it still warms the heart to see little reminders of Toulouse’s support in unexpected places. As an avid biker, I was thrilled to find that VeloToulouse (Toulouse’s public bike system) had replaced their regular screen with one that boldly declared “Toulouse est Paris“.

Les écrans solidaires de VélôToulouse

VélôToulouse’s solidary screens

In another heart-warming personal show of solidarity, some Toulousains (citizens of Toulouse) have taken to using the term “pain au chocolat” as opposed to the more traditional term “chocolatine” that residents of the Midi-Pyrénées region tend to use. It has been two weeks since the tragic events of the Paris attacks, and Toulouse has not ceased to send the message of “fraternite et solidarite” to the people of of Paris.

A Saturday in Péchabou: The marché au gras

– Natalie Pope

Les étudiants et le stand de Dickinson en France au marché au gras de Péchaou

Dickinson students and their stand at the marché au gras de Péchaou

Saturday November 14th, Dickinson in France traveled to the small village of Pechabou for their 20th Marché de Gras. This event showcases fresh products such as fruits, vegetables, dairy products, and of course foisgras! Everything was homemade, made by hand, by the residents of the area. In addition, all the students of Dickinson in France, even Mme Raynaud and Julia, made a dessert for us all to sell at the market. Throughout the day, I was reminded of markets and fall festivals at home, but I also noticed many cultural differences between this one and that.

We started the day at our table to sell our cakes and cookies that we had all made. We offered a true variety of cookies, brownies, cereal-marshmallow bars, and of course a few cakes. At first, it was really difficult to explain our American recipes to the French, but I found that they were in general all very interested. Maybe it’s a generalization, but I think that at American bake sales people are more likely to buy cakes and sweets that are familiar, but I found that that wasn’t the case at Pechabou. The majority of people who passed by us seemed happy to interact and listen to our explanations of American recipes and even more about our experiences in Toulouse.

At noon, we shared a meal with the other people who had come to shop at the market. A very French menu, it consisted of lots of duck, fresh vegetables, and the very good dish called aligot. To explain to the American audience, aligot is a hot plate made of a mix of pureed potatoes, cheese, and garlic. Next to a duck sausage, you have an authentic taste of the Midi-Pyrénées, but the real experience was eating with the people of Pechabou. At my table, we shared a bottle of water, which initiated conversations between everyone. I found that even the people much older than us, the students, were very excited to meet us and ask us questions about our studies.

Sharing was a theme that came up throughout our experiences that day. At lunch, we shared a bottle of water with our neighbors, and they offered to share some cookies that they had bought. Also, our neighbors at our table offered us a bottle of wine to thank us for being there, even after they had bought some of our cakes! I was very impressed by their generosity and interest in meeting us, which reminded me a lot of American small towns. The culture of Pechabou was really different from Toulouse as a whole, just as small towns in the United States are so different from New York. All in all, I’m very glad that we had this chance to experience a whole other side of Toulouse.

Toulouse est Paris

– Joojo Ocran

Le 13 Novembre, le monde entier a été sous le choc de la série d’attaques terroristes coordonnées qui a touché la ville de Paris et qui a fait 130 morts et plus de 350 blessés. La réaction du monde entier fut immédiate, en montrant leur soutient, en illuminant leur monuments nationaux d’un drapeau tricolore français, mais également dans les discours des différents chefs d’État.

Les réactions locales furent également immédiates. Quand la nouvelle des attaques est arrivée à Toulouse, je regardais, à ce moment là, le match France – l’Allemagne (qui a été la cible d’une attaque). Le choc et la confusion étaient évidents sur les visages des nombreux spectateurs, qui voulaient s’assurer de la sécurité de leur famille et de leurs proches à Paris. Dans les heures suivantes, une vague d’émotion a submergé les réseaux sociaux, où les personnes du monde entiers ont montré leur soutien en recouvrant leur photo de profil du drapeau bleu, blanc, rouge, symbole de la France.

Les jours suivants, plusieurs rassemblements et manifestations ont été organisés aux quatre coins de la France, dont Toulouse qui a aussi montré son soutien aux victimes. Samedi dernier, c’est environ 250 personnes qui se sont rassemblées Place du Capitole (place de la ville de Toulouse). Les commémorations ont également continué le 16 Novembre, avec une minute de silence observée à Toulouse dès midi, et l’archevêque de Toulouse a organisé une belle messe interreligieuse cette nuit là. Le point culminant de cet élan de solidarité est survenu à Toulouse le lendemain, où un rassemblement de 12 000 personnes se sont présentées place du Capitole pour pleurer et montrer leur solidarité avec le peuple de Paris. Ce fut un moment très émouvant, avec des artistes locaux qui ont peint sur les murs pour commémorer cet événement, avec notamment la foule qui a chanté la Marseillaise.

Démonstrations de solidarité

Démonstrations de solidarité

Des masses à place du Capitole

La foule place du Capitole

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces commémorations de solidarité organisées publiquement ont touché et réchauffé les cœurs notamment dans des endroits inattendus à travers Toulouse. Comme motard passionné, je suis ravi de constater que VélôToulouse (système de vélos en libre service de Toulouse) avait remplacé leur affichage publicitaire par un message de soutien “Toulouse est Paris”.

Les écrans solidaires de VélôToulouse

Les écrans solidaires de VélôToulouse

Une autre marque de soutien qui m’a fait chaud au cœur ce sont des Toulousains qui ont utilisé le terme “pain au chocolat” au lieu de l’expression plus traditionnelle “chocolatine” que les habitants de la région Midi-Pyrénées ont l’habitude d’utiliser. Deux semaines après les événements tragiques des attentats de Paris, Toulouse continue d’envoyer des messages de fraternité et solidarité au peuple de Paris.

Un samedi à Péchabou : le marché au gras

– Natalie Pope

Les étudiants et le stand de Dickinson en France au marché au gras de Péchaou

Les étudiants et le stand de Dickinson en France au marché au gras de Péchaou

Le samedi 14 novembre, Dickinson en France est allé dans le petit village de Péchabou pour assister à leur 20e Marché au Gras. Cet événement présente des produits frais comme des fruits, légumes, produits laitiers et bien sûr le foie gras ! Tout était fait maison par les résidents de cette région. De plus, tous les étudiants de Dickinson en France, même Mme Raynaud et Julia, ont préparé un plat sucré à vendre sur le marché. Pendant toute la journée, je me suis rappelée les marchés et les « fall festivals » chez moi, mais j’ai aussi remarqué beaucoup de différences culturelles entre eux.

Nous avons commencé la journée à notre table pour vendre nos gâteaux et cookies que nous avions préparés. Nous avons proposé un vrai mélange de cookies, brownies, carrés de céréales et chamallows et bien sûr quelques gâteaux. Au début, c’était très difficile d’expliquer nos recettes américaines aux Français, mais j’ai trouvé qu’ils étaient en général très intéressés. Peut-être est-ce une généralisation, mais je pense qu’aux « bake sales » chez moi, les gens achèteraient probablement des gâteaux et bonbons familiers, mais j’ai trouvé que cela n’était pas le cas à Péchabou. La plupart de gens qui sont passés devant  nous semblaient heureux de s’engager et d’écouter nos explications des  recettes américaines et en plus nos expériences à Toulouse.

A midi, nous avons partagé un repas avec les autres personnes qui avaient fait leurs courses au marché. Un menu très français, il a consisté de beaucoup de canard, de légumes frais et d’un très bon plat qui s’appelle l’aligot. Pour expliquer au public américain, l’aligot est un plat chaud constitué d’un mélange de fromage, de la purée de pommes de terre et de  l’ail. Servi avec une saucisse au canard, on expérimente le goût authentique de la région Midi-Pyrénées, mais la vraie expérience était de manger avec les  Péchabouliens.  À ma table, nous avons partagées une carafe d’eau, ce qui a permis de commencer une conversation entre tous. J’ai trouvé que même les gens plus âgées que nous avaient vraiment envie de nous rencontrer et de nous poser des questions vis-à-vis de nos études.

Le partage était le thème de la journée et il a été atteint avec succès. Pendant notre déjeuner, nous avons partagé une carafe d’eau avec nos voisins et ils nous ont offert de partager quelques biscuits qu’ils avaient achetés. De plus, nos voisins à notre table nous ont offert une bouteille de vin pour nous remercier d’être là, même après avoir acheté quelques uns de nos gâteaux ! J’étais très étonnée par leur générosité et leur désir de nous rencontrer et cela m’a fait penser aux « small towns », les petits villages aux Etats-Unis et la lecture à laquelle nous avons assistée avec l’écrivain américain, Steven Millhauser. La culture de Péchabou était vraiment différente que celle de Toulouse en somme, comme celle des petits villages aux Etats-Unis, qui  est tellement différente de celle de  New York.  Enfin, je suis très reconnaissante que nous ayons eu cette chance de rencontrer un tout autre côté des alentours de Toulouse.

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