Les Épiceries Asiatiques

par Emma Gerber, Toulouse Printemps 2024

un image de thé aux perles devant St. Sernin! Le thé vient d’une épicerie asiatique à la fin de la Rue du Taur. 

Description 

Deux semaines après le début de notre séjour à Toulouse, j’étais un peu nostalgique pour tous les conforts familiers de ma maison aux états unis: particulièrement, la nourriture asiatique me manquait. J’étais étonnée de voir la très petite sélection de nourriture asiatique à Carrefour, dans la zone pour les ingrédients étrangers. Il y avait des nouilles Ramen, de la sauce soja, et pas beaucoup d’autres choses. J’ai acheté de la sauce soja et de la soupe miso pour un petit morceau de confort, mais quand j’ai essayé de cuisiner chez-moi, j’étais tellement déçu. Le soupe n’avait pas la même saveur, et j’ai senti plus nostalgique que jamais. 

Le jour suivant, j’ai décidé de trouver une épicerie asiatique. Après mon essai de cuisiner la nuit dernière, j’avais une envie irrésistible pour les ingrédients asiatiques plus familiers. Je voulais le curry japonais, les boissons de mangue, et surtout l’huile de sésame. J’ai fait des recherches sur Google Maps et j’ai trouvé une épicerie près de l’arrêt de métro Jean Jaurès. Elle s’appelle Thong Minh Market, et j’ai vu quelques autres épiceries asiatiques dans la même rue, donc j’ai décidé d’y aller. 

Le moment où je suis entré dans l’épicerie, j’étais envahi par bonheur et soulèvement. Après quelques semaines dans un pays etranger, j’étais vraiment heureuse de voir les choses plus ou moins équivalentes de ce que j’ai utilisé aux États Unis.  

L’épicerie était très similaire aux épiceries asiatiques aux États Unis, même si elle était un peu plus petite. J’ai trouvé beaucoup de sachets de ramen, ma boisson favorite (Mogu Mogu), mon curry japonais, et mon huile de sésame! Il n’avait pas la même sélection de légumes en conserve ou des casse-croûtes, mais dans l’ensemble, mon viste était une vraie réussite. 

 

Interpretation 

Quand j’ai discuté des épiceries asiatiques avec mes hôtes, ils n’ont pas pensé qu’il y avait des choses asiatiques à Toulouse. Il s’est trouvé qu’il y en avait plusieurs, et à ce moment je suis déjà allé à quatre épiceries asiatiques différentes! 

Mes hôtes savaient qu’il y a des communautés asiatiques ici, mais leurs expériences avec ces communautés étaient plus informelles. Madame Faux a dit qu’il y avait une femme vietnamienne qui a habité dans sa quartier quand elle était petite. Cette femme avait une restaurant dans son garage chaque Samedi et elle cuisinait de norriature authentiquement vietnamienne. C’était grace à cette femme que Madame Faux a commencé d’aimer la nourriture vietnamienne, mais elle a dit que c’est beaucoup plus difficile de trouver des bons restaurants asiatiques ici. 

J’ai parlé aussi avec Simon, le fils de mes hôtes, et il a dit qu’en France, les normes sociétales pour les immigrés sont différentes. Aux États-Unis, les gens sont fièrement “Asian-American” or “Second-generation Chinese”. Ici, l’attente des gens français est que les immigrés vont assimiler la culture française. Ils peuvent pratiquer leur culture chez lui, mais c’est beaucoup plus privé et discret. 

 

Evaluation 

J’ai trouvé cette expérience vraiment fascinante. Aux États-Unis, mon identité asiatique est une partie très importante de ma vie. Je suis heureuse qu’il puisse faire partie de mon identité ici aussi, même s’il va être un peu différent. Et après un peu de recherche, je ne suis pas complètement étonné maintenant que la culture asiatique est différente ici: les gens asiatiques sont juste 1,5 pourcent de la population en France, beaucoup moins que le 5,6 pourcent de la population qui est asiatique aux États-Unis. Avec moins de personnes asiatiques il va y avoir moins d’épiceries et restaurants. Mais je suis très contente d’avoir trouvé une épicerie asiatique ici et encore plus contente que je puisse être une personne asiatique de plus à Toulouse pour partager mon héritage asiatique. 



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