La Pétanque: Un Jeu Pour Tous

February 8, 2024

1)

À travers la ville de Toulouse, et bien à travers la région, il y a un jeu, un passe-temps, que j’ai vu partout. À l’université, autour de la basilique St. Sernin, même juste dehors de la cité de Carcassonne, je l’ai vu jouer. Il me semble qu’on peut le trouver presque partout, s’il y a suffisamment d’espace, et s’il fait beau. Le jeu à l’air très simple à première vue, et je dois admettre que j’ai passé beaucoup de temps à regarder les gens y jouer. Les joueurs se tiennent dans un petit cercle et lancent, une à une, des balles métalliques vers une autre balle de plastique plus petite pas trop loins. Celui qui a lancé la balle en métal qui est la plus proche à la balle en plastique gagne.

2)

Il y a quelques jours, après avoir regardé un match de pétanque à la fac avant un cours, j’ai posé des questions à un autre étudiant sur ce jeu. Il m’a expliqué que c’est un jeu appelé “pétanque,” et que c’est très populaire en cette région de la France. Comme j’avais remarqué, des gens de tous âges le jouent pendant le week-end et dans leur temps libre. De plus, ce n’est pas rare de simplement aller tout seul à un endroit ou on joue à la pétanque et demander à rejoindre un jeu, sans connaître les autres joueurs. Il a expliqué que c’est en réalité plus compliqué qu’il semble, avec beaucoup de technique et de stratégie. Il est joué généralement en équipe, où les joueurs sont soit des “pointeurs,” qui se spécialisent en lançant leurs balles, appelées des boules, la plus proche que possible à la petite balle en plastique, appelée le cochonnet, soit des “tireurs,” qui se spécialisent en utilisant leurs boules de frapper les boules de l’autre équipe loin du cochonnet. À la fin, l’équipe avec le boule la plus proche au cochonnet reçoit un point pour chaque boule qui est plus proche au cochonnet que le boule la plus proche de l’autre équipe. Ce sont les instructions les plus simples, l’étudiant m’a dit, mais à part ça il y a beaucoup plus de détails et de stratégies.

3)

La raison pour laquelle j’ai tant regardé jouer ce jeu, c’est parce que ça m’a fait curieux, ça m’intéresse. Aux États-Unis, on n’a pas un jeu comme ça qu’on joue n’importe ou, n’importe quand, avec des gens inconnus. Mais c’est amusant, et il semble très facile à apprendre pour des débutants. De plus, comme c’est un jeu qu’on joue en public, peut-être avec des inconnus, il me semble que les joueurs sont très gentils et chaleureux, et qu’il y a une culture aimable, et j’aimerais bien entrer dans cette culture.


Est-ce que les étudiants français sont malpolis ?

February 8, 2024

Description

Dans la plupart de mes cours à UT2J, il y a des étudiants qui entrent la salle de classe en retard, alors les professeurs laissent la porte ouverte. Quand les étudiants entrent, ils marchent lentement et timidement, ils arrêtent le cours afin de dire « Je suis désolé d’être en retard », et puis ils s’asseyent dans la salle de classe et le cours continue. Cet événement dans le cours n’est pas la seule chose qui je trouve d’être une habitude d’étudiant français différente que les habitudes d’étudiants américains. Pendant le cours et quand le professer enseigne, il y a beaucoup des étudiants qui parlent avec d’autres, qui regardent leur portable, et qui dorment. Dans mon cours d’histoire de genre et citoyenneté le lundi dernier, j’ai eu difficulté de suivre le cours et ma professeure parce qu’il y a beaucoup des étudiants qui parlaient plus fortement qu’elle. Dans l’ensemble, la professeure ne disait rien aux étudiants et elle a continué d’enseigner le cours comme les distractions n’étaient pas là.

Interprétation

Le lendemain, j’avais mon bilan avec Madame Carnin dans le matin et mon rendez-vous pour La Une avec Emma dans l’après-midi, et j’ai parlé de ces éventements avec eux. Mon groupe pour La Une écrira sur les différences en attitudes, en ressources, et en structures entre la France et les États-Unis dans le cadre de handicap, comme les différences et similarités en aménagements qui sont donnés dans les universités américaines et les universités françaises. Dans le rendez-vous, nous parlions beaucoup de fait que comme l’enseignement supérieur en France est un droit, les étudiants ne sont pas très importants dans la classe comme aux États-Unis. En France, il est la responsabilité des étudiants de prendre le relais de leur éducation parce que le professeur ne va pas tenir leurs mains. Emma a aussi dit que les étudiants ne ressentent pas important comme un individuel dans la classe et ils savent que le professeur ne leur parle pas directement, alors les étudiants ne pensent pas qu’ils doivent écouter. C’est pas exactement un cas de manque de respect pour le professeur, mais un manque de reconnaissance de l’opportunité dont ils ont pour apprendre. Ils ne pensent pas qu’ils doivent écouter parce que l’enseignement supérieur est un droit et il est normal. Étant donné que tout le monde peut accéder à cette éducation, ces étudiants ne voient pas l’éducation comme une chose spéciale. Ils sont aussi un peu invisibles dans la classe et le professeur ne les regard pour toute la classe et noter les étudiants sur leurs comportements.

 

Évaluation

Quand je vois ces comportements d’étudiants je trouve qu’ils sont malpolis et que ces étudiants ne respectent ni leur professeur ni eux-mêmes. Encore après ma conversation avec Emma, je trouve ces actions désagréables parce qu’ils sont très différents des habitudes à mon université aux États-Unis. Je sais que je n’ai pas le droit de juger ces étudiants pour une différence culturelle, mais mes parents et ma grande-mère sont des enseignants et j’estime extrêmement le respect de professeurs. Je ne traiterais jamais un professeur comme cela à Grinnell et je serais très choqué si un autre étudiant à Grinnell se comporte comme ces étudiants français. Je pense que les étudiants américains respect l’enseignement supérieur plus que les Français parce qu’il coûte beaucoup plus chère et qu’il est une opportunité plus rare aux États-Unis. En outre, dans les universités de lettres et sciences sociales et humaines les classes sont beaucoup plus petites et le professeur va connaître s’il y a un étudiant qui crée des distractions. Les étudiants américains ont souvent les rapports plus proche avec les professeurs alors on ne veut pas être malpoli vers quelqu’un qu’on respect. Par exemple, j’ai dîné à la maison de l’une de mes professeurs et j’ai cuisiné avec deux autres de mes professeures. J’ai deux amis qui ont mangé le dîner de Thanksgiving à la maison de leurs professeures. Je pense qu’il est plus difficile d’entre la classe très en retard, de créer les distractions, et de n’écouter pas la conférence quand on connaît bien son professeur.

 


L’Education pour tous ?

February 7, 2024

Lundi passé, j’étais en train de prendre des notes à la vitesse de l’éclair sur l’histoire de l’Occitanie quand une étudiante a fait quelque chose de très bizarre, en considérant qu’on était dans un cours universitaire français ; elle a levé la main pour demander une question.

Une fois que le geste était fait, le professeur était obligé de l’écouter, mais quand l’étudiante lui a demandé d’arrêter de taper sur le micro, il n’a pas compris qu’elle était stressée par cette distraction. Le réponse du professeur était bref et nonchalante, ce qui augmentait le stress de l’étudiante au point où elle a dû quitter la salle pour prendre de l’air. Dès lors qu’elle est partie, j’ai compris que le prof s’est rendu compte de comment son comportement a augmenté la détresse de l’étudiante, mais il ne l’a pas admis. Il a plutôt continué son discours sur les Wisigoths et les comtes de Toulouse, et l’événement était oublié dans une liste infinie de Raymonds.

Oublié par lui, peut être, mais pas par moi. J’ai parlé avec plusieurs français de cet épisode afin de mieux comprendre le comportement du professeur. La plupart d’entre eux m’ont expliqué que l’éducation supérieure est garantie à tous par le gouvernement en France. Tout le monde a le droit d’écouter ce professeur parlant de ses Wisigoths et ses comtes. Et le professeur, sachant qu’il a une responsabilité de transmettre une éducation à tous les étudiants dans la salle, se focalise sur une diffusion de l’information en masse. S’il s’arrêtait pour s’occuper de chaque étudiant·e qui a des besoins particuliers, il n’atteindrait jamais l’objectif d’une formation pour tous. J’ai noté que les français avec lesquels j’ai parlé étaient fiers de ce système et ces valeurs.

Néanmoins, je suis mal à l’aise quand je pense à ma camarade de classe. Il me semble que l’éducation pour tous se réalise aux dépens de quelques-uns, surtout ceux et celles qui ont des besoins particuliers. Je me rends compte que l’éducation universitaire que je reçois aux Etats-Unis n’est pas parfaite non plus—j’étudie dans une bulle de privilège. Même si cette bulle permet aux profs de répondre (la plupart du temps) aux besoins de leurs étudiants, ces étudiants représentent une partie très petite des jeunes États-Uniens. Mais je ne peux pas supporter un manque de reconnaissance des différents besoins dans la salle de cours. Je n’ai pas la solution qui permet de réaliser une éducation accessible à tout le monde qui permet à tout le monde d’avoir les aménagements dont ils ont besoin pour apprendre.


Visite médicale à 19:45 !

February 6, 2024

Dès mon arrivée en France, je savais que l’un de mes premiers obstacles à surmonter était l’interaction avec le système médical français. Je prends régulièrement un médicament considéré comme une substance contrôlée, aux états-unis et en France. Donc, je ne peux pas avoir plus d’un mois de traitement. Aussi, il est vraiment interdit d’envoyer les médicaments par mail. Alors, je ne peux pas recevoir mon traitement depuis les États-Unis. J’ai dû aller chez le médecin français pour avoir une prescription en France pour continuer de suivre mon traitement. Heureusement, le seul médicament de ce type autorisé en France se trouve être celui que je prends !
Afin d’obtenir un rendez-vous le plus rapidement possible, j’ai contacté un ami de ma famille pour qu’il m’aide à obtenir un rendez-vous avec son médecin. J’ai été choqué lorsqu’ils m’ont envoyé un texto m’informant qu’ils pouvaient prendre rendez-vous à 19:45 le lendemain !
Mon amie de la famille, Jennifer, m’a accompagné à mon rendez-vous pour me présenter au médecin. Je lui ai demandé si c’était normal d’avoir des rendez-vous chez le médecin si tard dans la journée. Elle m’a expliqué que ce médecin faisait les visites à domicile le matin et pendant les heures de travail et prenait ensuite rendez-vous à son cabinet le soir. Il est logique d’avoir des visites à domicile dans une ville comme Toulouse où la marche et les transports en commun sont les principaux modes de transport. Il serait très difficile pour une personne malade ou à mobilité réduite de se rendre chez un médecin. Cependant, à ma connaissance, cela n’existe plus aux états-unis.
Quand je suis arrivée au cabinet du médecin, je suis entrée dans une petite salle d’attente avec six chaises. Contrairement aux états-unis, il n’y avait pas de réceptionniste à qui payer en avance, ni d’infirmière pour vous appeler à l’arrière pour prendre vos signes vitaux et écouter vos symptômes. Lorsque le médecin fut prêt à m’accueillir, il m’appela et m’accompagna jusqu’à son bureau où je m’assis sur une chaise face à son bureau. Après lui avoir expliqué ma situation et lui montré mon ordonnance, il a rédigé l’ordonnance sur un morceau de papier qu’il m’a remis avec une feuille de papier jaune, qui, selon lui, était utilisée pour l’assurance. Aux états-unis, lorsque mon médecin me rédige une ordonnance, elle l’envoie directement à une pharmacie. Je ne peux pas apporter d’ordonnance à la n’importe quelle pharmacie !
Finalement, quand le rendez-vous terminé, je ne lui ai versé que vingt-cinq euros– en espèces ! L’interaction semblait si informelle par rapport au système compliqué auquel je suis habitué. Ayant grandi aux états-unis, ma conception de la procédure et du fonctionnement “normale” du système médical est formée par mes propres expériences avec un seul système. J’ai appris à quel point les systèmes médicaux d’autres pays sont structurés différemment, mais de vivre personnellement cette différence a été remarquable.
Restez à l’écoute pour la deuxième partie où je visite six pharmacies françaises différentes et fait face à une mystérieuse réaction allergique !