De Carlisle à la Ville Rose

Author: coggins Page 3 of 18

February 2016 Edition

Dear Readers,

It’s hard to believe, but we’re already half way through the semester ! The students are studying for mid-terms and then they’ll pack their bags to visit various parts of Europe and France. In this second edition of La Une 2016, Morgan, a WashU student, tells what Valentine Day’s was like in France, and Lydia, a student from Bowdoin, reveals five essential rules to understanding fashion in Toulouse. Grant, also from WashU, will share with you our trip to the Pyrenees (see “Excursions”).

Dickinson in France would like to wish you a pleasant a break and will be back in April.

Enjoy,

Julia

Édition février 2016

Chers lecteurs, chères lectrices,

Difficile à croire, mais nous sommes déjà à la mi-semestre ! Les étudiants se préparent pour leurs partiels et puis feront leurs valises pour partir aux quatre coins de l’Europe et de la France. Dans cette deuxième édition de La Une 2016, Morgan, une étudiante de WashU, vous parle de comment elle a vécu la fête de la Saint-Valentin en France et Lydia, une étudiante de Bowdoin, vous révèle cinq règles essentielles pour comprendre la mode à Toulouse et enfin Grant, lui aussi de WashU, partagera avec vous notre excursion dans les Pyrénées (voir rubrique “Excursions”).

Dickinson en France vous souhaite de bonnes vacances et reviendra vers vous en avril.

Bonne lecture,

Julia

Un week-end dans les Pyrénées

-Grant Shillington

Je pourrais décrire mon expérience à Toulouse jusqu’à présent par des sentiments forts : amusement, aventure, fascination et une confiance qui monte car chaque jour je me sens de plus en plus chez moi dans cette nouvelle ville. Pourtant, l’endroit où j’ai plus ressenti la merveille et le bien-être c’est dans les Pyrénées. En effet, l’excursion proposée par le Centre Dickinson m’a inspiré de revenir plusieurs fois dans cette région de France.

Au début j’avais l’impression d’être venu dans un autre monde que celui où j’habitais depuis les trois semaines précédentes. Je me suis réveillé après une petite sieste dans le bus et j’ai découvert que le paysage s’était transformé. Autour de Toulouse, on était dans une plaine qui s’étendait vers le lointain. Ici, dans la Vallée du Louron, la vue était dominée par des pentes raides couvertes d’arbres. Lorsqu’on regardait en haut on voyait des petits villages partout. Sur les sommets rocheux, un peu de neige restait malgré les températures douces dans la vallée.

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Même si le paysage m’informait que nous étions ailleurs, j’étais convaincu dès le moment où je suis descendu du bus que nous étions toujours en France. On a été accueilli par le personnel du centre de montagne à Germ avec toute la grâce et l’hospitalité que j’avais apprises à associer avec les Toulousains.

View from the Montain Center in Germ. Photo de Genevieve Pecsok.

Vue du Centre de montagne à Germ. Photo de Genevieve Pecsok.

La toute première chose qu’on a faite au centre était de participer à la préparation du dîner; c’était de la garbure, une soupe montagnarde à base des légumes, de porc, de jambon et de canard.

Ensuite, on a visité une fromagerie où on fabrique de la tomme des Pyrénées parmi d’autres fromages et du bon yaourt au lait de brebis. Les brebis y étaient très bien soignées, ce dont le fromage était la preuve. On a vu la bergerie où les brebis habitaient et on nous a expliqué le processus pour faire le fromage. Puis on l’a goûté, à mon avis, c’est le meilleur fromage que j’ai mangé en France jusqu’à présent.

L’après-midi on a fait une randonnée dans les montagnes. Elles sont immenses et c’est en marchant sur les sentiers qu’on peut vraiment apprécier leur grandeur et beauté. On a commencé en haut, suivant un chemin sinueux qui nous a amenés au fur et à mesure en bas de la vallée. Après plusieurs heures de randonnée on a beaucoup apprécié une petite pause dans un café typique de la montagne dans un petit village au bout du chemin. Ensuite on est monté (en bus) au Centre de montagne pour prendre le dîner qu’on avait préparé plus tôt.

Le jour suivant, on s’est réveillé pour faire une autre petite randonnée. Notre guide nous a emmenés sur une falaise et nous a montré comment faire des fusains que nous avons utilisés pour dessiner le paysage. Malgré le fait que je ne dessine jamais, j’ai trouvé cette activité tranquille et méditative. Cela m’a permis de bien étudier la vue merveilleuse. On a passé quelques heures sur cette falaise en admirant le paysage, faisant une sieste et partageant un repas avec des chèvres qui sont venus nous rencontrer !

Après une matinée détendue, on a visité une miellerie. Je ne savais rien au sujet de la récolte du miel, donc j’ai trouvé cette visite très intéressante. Par exemple, j’ai appris qu’en fonction de l’époque et de la saison, le miel a des goûts différents à cause des différentes fleurs en floraison.

Par contre, comme il faisait très beau quand on était là, les abeilles travaillaient. On nous a expliqué que les abeilles n’ont pas l’habitude de travailler pendant l’hiver, mais à cause des changements climatiques, elles travaillent plus, mais elles meurent aussi plus tôt que normalement. Effectivement, le travail des apiculteurs devient de plus en plus important parce que le changement du climat touche les abeilles partout.

 

Même après qu’on est parti, j’avais envie de revenir dans cette région qui m’a tant enchanté. Maintenant, je suis retourné dans les Pyrénées deux fois pour faire du ski. En fait, hier j’étais à la station de ski Val Louron d’où j’ai de nouveau aperçu le petit village qui m’avait si chaleureusement accueilli la dernière fois. Je porterai toujours avec moi les souvenirs de l’époque où j’ai trouvé la magie dans les montagnes.

Cliquez ici pour voir la vidéo de Dickinson en France dans les Pyrénées, filmée par Naomi Johnson.

A Weekend in the Pyrenees

-Grant Shillington

I could define my experience in Toulouse up until now by the depth of emotion I have felt: adventure, enjoyment, fascination, and a growing confidence of feeling at home in this new city. The place where I have felt the greatest sense of wonder and well-being however, was in the Pyrenees. In fact, the Dickinson Center excursion into the mountains inspired me to return to this marvelous part of France.

In the beginning, I felt like I was in another world from where I had been living for the past three weeks. I woke up from a much-needed nap on the bus to discover that the landscape had totally changed. In Toulouse, we were in a vast plain. Here in the Vallée du Louron, the view was dominated by steep slopes covered with trees. Looking up, you could see little villages all around. At the rocky summits, a bit of snow remained despite the mild temperatures in the valley.

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Even though the landscape was totally different, I knew from the moment we arrived that this place was as much a part of France as Toulouse. The staff of the Germ Mountain Center welcomed us with all the grace and hospitality I had come to associate with the French in Toulouse.

View from the Montain Center in Germ. Photo de Genevieve Pecsok.

View from the Montain Center in Germ. Photo de Genevieve Pecsok.

The first thing we did was to help prepare dinner for that night. We made garbure, a mountain specialty consisting of vegetables, pork, ham, and duck.

Next we visited a cheesemaker who specializes in tomme des Pyrénées. The sheep at the cheesemaker were very well cared for, and by the quality of the cheese, it showed. We saw the barn where the sheep were kept, and then we had the chance to try the cheese. It was delicious, the best that I have tasted so far in France.

In the afternoon we hiked through the mountains. Of course, they are quite impressive, but walking that mountain path gives you a whole new perspective. We started at the top, following a winding path that led gradually down into the valley. After so many hours of hiking, we very much appreciated a stop into a café in one of the villages in the valley. At the end of the day, we climbed back up to the mountain center (in a bus) to taste the meal we had helped to prepare earlier.

The next day, we woke up for another brief hike. Our guide brought us to a bluff with a spectacular view of the valley and helped us to make charcoal for drawing. We used these little charcoal pencils to draw the landscape. Even though I am terrible at drawing, I found it relaxing and meditative. It allowed me to closely study the marvelous view. We spent a few hours admiring it, as well as napping and sharing a meal with some very curious goats.

After a relaxing morning, we visited a beekeeper. I knew basically nothing about how honey is made, so the experience was very interesting for me. For example, I learned that depending on the time of year, the honey will taste different, based on the kinds of flowers that are in bloom.

Since it was very warm while we were there, the bees were working. The beekeeper explained to us that the bees normally do not work in the winter, but due to climate change, they work more, but die earlier. That is one reason why beekeepers are more important than ever; climate change is affecting bees everywhere.

Even after we left, I wanted to come back to this place that had so greatly enchanted me. I have returned to the Pyrenees twice since the excursion to go skiing. Just this past weekend I skied in Val Louron, and sometimes I could catch sight of Germ, the village that had so warmly welcomed me before. Sitting in a chairlift reminiscing, I realized that I would always remember this excursion as the time I found magic in the mountains.

Click here to see a video of Dickinson in the Pyrenees, made by Naomi Johnson.

Malgré les différences culturelles, on peut trouver des sentiments communs

-Morgan Ippolito

Mon histoire « d’amour» avec le jour de la Saint-Valentin a commencé quand j’étais petite. Chaque année à l’école, nous fabriquions des « boites aux lettres » le jour de la Saint-Valentin ; c’est-à-dire qu’on trouvait des boites de chaussures et on les réutilisait, décorées de papier rouge et de nœuds papillons, pour recevoir les cartes du jour de la Saint-Valentin. Chaque élève faisait des cartes pour ses camarades et leur donnait une carte le jour de la Saint-Valentin. Bien sûr, les cartes étaient aussi accompagnées de bonbons. Après cette expérience, je suis tombée amoureuse de la fête de la Saint-Valentin. Je la fête chaque février et m’assure que toute ma famille et tous mes amis sachent que je les aime en leur donnant une carte de Saint-Valentin.

Des vœux de la Saint-Valentin. Photo de Morgan Ippolito.

Des vœux de la Saint-Valentin. Photo de Morgan Ippolito.

Cette année, le jour de la Saint-Valentin s’est passé très différemment. En fait, les Français ne le fêtent pas du tout. Il se peut que des gens en couple le fêtent, mais on ne reconnaît pas vraiment ce jour. En parlant avec mes amis français, j’ai appris que la fête de la Saint-Valentin est considérée comme une fête trop commercialisée. De plus, le jour n’exprime pas bien les sentiments selon les Français. Pourquoi doit-on dire « Je t’aime » un jour désigné ? L’amour est un état constant et ne peut pas être exprimé seulement un jour. Je trouve que ce point de vue est très philosophique et sophistiqué et je suis d’accord. Pourtant, cela ne m’empêche pas de ressentir de la tristesse : même si le jour de la Saint-Valentin est trop commercialisé, je l’adore quand même. Oui, l’amour est constant, mais pourquoi on ne peut pas avoir un jour pour s’assurer que tout le monde sache qu’il est aimé ?

J’ai eu un vrai choc culturel le jour de la Saint-Valentin : ma famille et mes amis m’ont beaucoup manqué. Néanmoins, j’ai décidé d’améliorer ma situation en faisant des cartes de Saint-Valentin pour mes amis et mon hôtesse. J’avais peur et je m’inquiétais : mes amis aimeront-ils ces cartes ou est-ce que c’est trop américain ? J’espérais fortement que mes actions soient bien reçues. En offrant les cartes à mes amis, j’ai découvert que tout le monde, Français, ou Américain, aime les petits cadeaux et une note qui dit «  je pense à toi ». J’ai ainsi créé une occasion pour partager ma culture avec les autres. Les fêtes américaines me manquent, mais je me sens plus à l’aise et heureuse : je me suis rendu compte que tout le monde apprécie un moment où l’on partage un sentiment commun.

Shared Sentiments Despite Cultural Differences

-Morgan Ippolito

My love story with Valentine’s Day began when I was rather young. Each year at school, we made Valentine’s Day boxes, which means we found shoe boxes and reused them, decorated with red paper and bows, to receive Valentine’s Day cards. Each student made cards for everyone and passed them out on Valentine’s Day. Of course, the cards were accompanied with little candies. After that, I fell in love with Valentine’s Day. I celebrate it every February and make sure that my family and friends know how much I love them when I give them a Valentine’s Day card.

Valentine's Day Cards. Photo de Morgan Ippolito.

Valentine’s Day Cards. Photo de Morgan Ippolito.

This year, my Valentine’s Day experience was much different. In fact, the French don’t really celebrate it all. Maybe there are a few couples that do, but in general no one truly recognizes the holiday. In conversation with my French friends, I learned that Valentine’s Day is considered too commercialized. Moreover, the day does not accurately express feelings one may feel for another, according to the French. Why should one say “I love you” on a designated day? Love is a constant state and cannot be expressed through only one day. I find this point of view rather philosophical and sophisticated, and I agree with it. However, my agreement does not stop me from feeling sadness: even if Valentine’s Day is too commercialized, I still adore it. Yes, love is constant, but why can’t we have a day where everyone knows that they are loved?

I was having a true moment of cultural shock when Valentine’s Day actually came around: I missed my family and friends so much. Nonetheless, I decided to reframe my situation by making Valentine’s Day cards for my friends and my host. I was worried : would my friends like the cards? Am I being too American? I strongly hoped that my actions would be well received. In giving the Valentine’s Day cards, I discovered that everyone, whether they are French or American, likes to receive a little treat and a note that means someone is thinking of them. I had created an opportunity to share my culture with others. I still miss American holidays, but I now feel more comfortable and happy: I have realized that everyone appreciates a moment where we all share a common sentiment.

 

5 règles pour la mode à Toulouse

-Lydia Godo-Solo

Laissez-moi préfacer cet article par une déclaration : j’adore la mode. Alors que je faisais mes trois valises, dont un bagage de cabine, je savais, que mon séjour à Toulouse serait le moment d’exceller dans ce domaine. Je pourrais exprimer mon amour pour la mode sans les limites du climat du Maine et loin des gens qui aiment porter un pantalon de jogging tous les jours. L’une des conseillères du bureau des études à l’étranger m’a dit, un jour qu’habillée comme je l’étais, j’étais prête pour Paris. J’ai atteint un sommet de frustration quand, mes deux valises étant trop lourdes, j’ai du laisser quelques vêtements et quelques chaussures à mon père. Maintenant que je suis à Toulouse depuis six semaines, je suis une experte de la mode toulousaine. Voici quelques règles :

  1. Si vous n’avez pas de veste en cuir noir, ne venez pas en France. Je ne pense pas qu’ils vous laisseront passer la douane à l’aéroport si vous n’en avez pas une.
  2. Les Toulousains adorent les baskets et elles sont très pratiques. Pendant les soldes ici, il y avait tellement de gens que je ne pouvais pas bouger dans les magasins comme Size  et Courir, qui se spécialisent en baskets de marques comme Adidas, Nike, Puma, Reebok, et Timberland. Les préférées des jeunes toulousains sont les Stan Smith, des baskets blanches de la marque Adidas.

    Des baskets stylées. Photo de Lydia Godo-Solo.

    Des baskets stylées. Photo de Lydia Godo-Solo.

  3. Dans les écoles aux États-Unis, il est commun que les filles portent un legging au lieu d’un pantalon. Ici ce n’est pas le cas, non, grâce à Dieu. Je comprends l’attrait des leggings, mais tous les jours ? Les jeunes femmes françaises portent des jeans moulants presque tout le temps. Vous aurez des points de bonus si vous portez des jeans noirs ou gris.
  4. Ce n’est pas surprenant, mais les Français adorent les écharpes. Mais pas n’importe quelle écharpe. Si votre écharpe ne peut pas aussi servir de couverture laissez-la dans votre placard pour l’été.
  5. Puisque c’est l’hiver, je vous donnerai un dernier conseil sur les manteaux. Les Toulousains aiment les vêtements des couleurs neutres, c’est la même chose pour les manteaux. Le noir, le bleu marine, le vert olive, et toutes les cinquante nuances de gris. Ils aiment les trenchs, les manteaux militaires, les manteaux en fausse fourrures mais aussi en vraie, et les manteaux avec de la fourrure vraie et fausse sur la capuche (les deux sont différents !).

Et voilà ! Cinq règles pour comprendre la mode à Toulouse. Ne me remerciez pas ! Je pourrais vous en dire plus, mais je ne peux pas vous donner tous mes secrets.

5 Fashion Rules for Toulouse

-Lydia Godo-Solo

Let me preface this article with a statement: I love fashion. So when I was packing my three suitcases, one was a carry-on I promise, I knew my trip to Toulouse was my time to shine. I could express my love for fashion without the limitations of the Maine weather and people who like to wear sweatpants every day. One of the counselors in the study abroad office once told me that I was dressed like I was ready for Paris. My dream hit a little roadblock when two of my suitcases were overweight and I had to leave some clothes and shoes at the airport with my frustrated father. Now that I have been here in Toulouse for six weeks, I am an expert in Toulouse fashion. Here are a few rules:

  1. If you do not have a black leather vest, do not come to France. I don’t think they even let you through Customs without one.
  2. Toulousians love sneakers and they are very pratical. During the sales here, there were so many people I couldn’t move around in stores like Size? andCourir that specialize in selling name brand sneakers, like Adidas, Nike, Puma, Reebok, and Timberland. A favorite for young toulousians is the Stan Smith, a white sneaker by Adidas.

    Stylish sneakers in Toulouse. Photo de Lydia Godo-Solo.

    Stylish sneakers in Toulouse. Photo de Lydia Godo-Solo.

  3. In schools all over the Unites States, leggings in place of pants are very populaire. Here, no, thanks to God. I understand the attraction of leggings, but every day? Young French women wear skinny jeans almost all the time. Bonus points: if you were black or grey skinny jeans.
  4. This is not surprising, but the French love scarves. But, not just any scarf. If your scarf cannot also serve as a blanket, leave it in your closet for the summer.
  5. Since it is winter, I will give one last piece of advice on coats. Toulousians love their clothes in neutral colors, it is the same for jackets. Black, navy blue, olive green, and all fifty shades of grey. They love trench coats, military jackets, fur jackets, and jackets with fur (The two are different!).

And voila! No translation needed there. Five rules for fashion in Toulouse. You’re welcome! I could give you all more, but I can’t give away all my secrets.

La Une : janvier 2016

Chers lecteurs, chères lectrices,

D’abord, nous vous souhaitons tous une très bonne année ! Nous espérons que vous avez passé de bons moments avec vos proches pendant les fêtes et que l’année 2016 commence bien.

C’est de nouveau le moment où un semestre s’achève et un nouveau commence. Dix étudiants du premier semestre sont récemment rentrés aux Etats-Unis pour continuer leurs études dans leurs universités respectives, à Dickinson, WashU, Bowdoin et aussi à Bryn Mawr. Deux étudiants de Dickinson restent toute l’année, et une étudiante a décidé de prolonger son séjour en France et en Europe pendant quelques mois. Nous les remercions tous de leur participation le semestre dernier et nous leur souhaitons une bonne continuation aux « States ».

Avant de partir, ils nous ont laissé quelques mots et conseils …

Comment décrirez-vous ce semestre ? Qu’est-ce que vous avez appris ?

Mon semestre à Toulouse était sans doute une réussite. Certes, il y a eu beaucoup de challenges et je me suis sentie nostalgique des Etats-Unis, j’ai appris beaucoup et je me suis amusée. Avant tout, j’ai appris à vivre d’une manière plus indépendante et à m’intégrer dans une nouvelle communauté ou une nouvelle culture. – Jessamyn, étudiante de Dickinson

Mon premier semestre à Toulouse j’ai appris comment me débrouiller dans une ville. Quelque chose de très important est la gestion du temps, surtout a propos des transports publics. L’université ici est plus loin de chez moi, alors il est important que je prenne assez de temps pour y arriver et pour rentrer.  – Lisa, étudiante de l’année de Dickinson

Qu’est-ce qui vous manquera de Toulouse ?

Ce qui me manquera le plus de Toulouse est sa proximité aux endroits intéressants. Pendant mon séjour à Toulouse, j’ai passé plusieurs journées dans les Pyrénées et dans des petites villes autour de Toulouse comme Albi, Carcassonne et Foix. La possibilité d’explorer et de découvrir la région me manque beaucoup. Chez moi aux États-Unis, je suis très familière de mon environnement. – Jessamyn, étudiante de Dickinson

Il y a une habitude qui me manquera le plus. Ce ne sont que deux mots, une phrase simple, que j’ai répétés au moins deux fois par jour: “merci, au revoir!” Ce sont ces deux mots que j’ai prononcés chaque fois que j’ai quitté le bus de la ligne 16. Une interaction quotidienne avec les conducteurs qui sert aussi à définir mes sentiments par rapport à mon départ de Toulouse. Merci, Toulouse, pour le séjour inoubliable, et au revoir! – Mariette, étudiante de Bowdoin

Avez-vous des conseils pour les nouveaux étudiants ou pour de futurs étudiants?

Il faut sortir de votre zone de confort et il faut parler autant que possible mais aussi n’oubliez pas de vous amuser. – Jessamyn, étudiante de Dickinson

Mes conseils pour les nouveaux étudiants est de profiter de leur temps au début du semestre quand ils n’ont pas beaucoup de travail. Il y a beaucoup de choses intéressantes à faire à Toulouse, les musées, les films, et les concerts. On peut aussi visiter les villes proches comme Carcassonne, Albi, ou Bordeaux (seulement 2 heures en train!) – Lisa, étudiante de l’année de Dickinson

 

Nous accueillons depuis début janvier 10 nouveaux étudiants de trois universités – Dickinson (Pennsylvanie), WahsU (Missouri), et Bowdoin (Maine) – et de presque tous les quatre coins des États-Unis. Ils font leurs études en Relations internationales, Anthropologie, Droit, Économie, Études classiques, Littérature anglaise, Mathématiques, Marketing, Psychologie, Sciences du Langage et Français. Nous sommes ravies de les accompagner pendant ce semestre et espérons qu’ils profiteront bien de leur séjour à Toulouse.

Je laisse la parole à deux étudiantes du printemps, Evelyn et Olivia, qui vous livrent leurs premières impressions de Toulouse.

Bonne lecture,

Julia

Editorial : January 2016

Dear Readers,

First of all, we’d like to wish you a happy new year! We hope you enjoyed the break with your family and friends and that 2016 is off to a good start.

It’s once again that time of year where one semester comes to an end and another begins. While two Dickinson students will stay until the end of the year, 10 others recently went back to the US to continue their studies in their respective universities, Dickinson, WashU, Bowdoin, and Bryn Mawr. Two students will stay until the end of the year, and another has decided to prolong her stay in France and Europe for a few more months. We thank them for their participation throughout last semester and wish them the best of luck.

Before leaving, they shared some last thoughts and adivce.

How would you describe this semester ? What did you learn ?

My semester in Toulouse has been a success. True, there were challenges and I felt nostalgic for the States. I learned a lot and had a lot of fun. Above all, I learned to be independent and how to integrate into a new community or culture. – Jessamyn, student from Dickinson

During my first semester in Toulouse I have learned many useful skills about living in the city. One of the most important things I’ve learned is time management, especially when it comes to public transportation. School is not as close to home here, so it’s important to make sure I plan to have plenty of time to get to school and get back home.  – Lisa, year long student from Dickinson

What will you miss about Toulouse ?

What I will miss about Toulouse is its proximity to other interesttng places. During my stay in Toulouse I spent several days in the Pyrenees and other small cities around Toulouse like Albi, Carcassonne and Foix. I will miss being able to explore and discover my surroundings, since I already know them in the US – Jessamyn, Dickinson student

What I will miss most about Toulouse is two words. This phrase, “Thank you, goodbye!”, marked the beginning and end of every day as I left my bus — line 16 — and became a daily interaction with the bus drivers. It also serves to describe how I feel as I look to leave Toulouse and return to the United States. Thank you, Toulouse, for the unforgettable semester, and see you soon! – Mariette, Bowdoin student

Do you have advice for the new students ?

You have to get out of your comfort zone and speak as much as you can, but don’t forget to have fun. – Jessamyn, Dickinson student

My advice for the new students is to take advantage of the beginning of the semester when they don’t have too much work. There are so many interesting things to do in Toulouse, great museums, movies, and concerts. It’s also a great time to take day trips to nearby cities such as Carcassonne, Albi, or even Bordeaux (only 2 hours away!)– Lisa, year long student from Dickinson

In the beginning of January we welcomed 10 new students from three universities– Dickinson (Pennsylvania), WahsU (Missouri), et Bowdoin (Maine) – and from almost all corners of the US. In Toulouse they’ll continue their studies in Anthropology, Classics, Economy, International Business, Law, Linguistics, Literature, Mathematics, Marketing, Psychology, and French. We’re excited to begin this semester with them and hope they will enjoy their stay in Toulouse.

I’ll let two Spring semester students, Evelyn and Olivia, take over and tell you about their first impressions of Toulouse.

Enjoy,
Julia

 

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