De Carlisle à la Ville Rose

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Éditorial : octobre 2014

Chers lecteurs, chères lectrices,

Cela fait déjà presque deux mois que nos étudiants sont à Toulouse.  Le temps passe vite quand on s’amuse, ou bien quand on est très occupé, et pour nos étudiants ce sont les deux ! Tout le monde a fait sa rentrée à la fac et commence à mettre en place des activités périscolaires et des services civiques, auxquels on participe toute l’année ou tout le semestre.

En groupe, les étudiants ont visité le village médiéval de Conques dans l’Aveyron (voir catégorie Excursions) et ils sont allés au Théâtre Garonne pour voir le spectacle Ellis Island.   Ayant déjà profité de la moitié d’une semaine de vacances, ils se préparent pour un séjour académique à Paris avec Dickinson en France, au sujet duquel vous pourrez lire le mois prochain.

Continuez à consulter notre blog pour savoir ce que nos étudiants ont découvert de Toulouse et de la France jusqu’à maintenant !

Bonne lecture,

Julia

 

Le Stress étranger

Je ne m’attendais pas à ce que mon niveau de stress diminue en France – en fait, j’étais sure qu’il augmenterait jusqu’à que je ne puisse plus fonctionner, encore moins parler en français. Heureusement, je peux encore fonctionner et encore parler français. Pourtant, je suis stressée. Comment ne pas être stressée en tant qu’ Américaine dans une ville française, en faisant ses études dans une université française tout en suivant les cours au Centre Dickinson, et aussi en vivant avec une famille française et essayant de faire des connaissances ? Ce n’est pas à dire que mon expérience n’est pas bonne. Au contraire, elle est très bonne. Et ça, c’est ce à quoi je ne m’attendais pas. Même si je suis stressée et plutôt dans un état de gêne, je passe des bons moments à Toulouse. Je suis contente. Je trouve que mon stress en France n’est pas pareil que mon stress aux États-Unis. Je ne trouve pas de raison concrète pour ce phénomène, mais je pense que j’aborde le stress différemment ici. Je vois mon stress comme une étape nécessaire pour m’intégrer en France. Le stress n’est pas évitable quand on habite dans un endroit étranger et il n’est pas toujours mauvais. En étudiant à l’étranger, il faut poursuivre son chemin même si on est stressé ou mal à l’aise, parce que, à la fin, le stress lui-même n’est pas important. Les expériences, bonnes et mauvaises, sont importantes. Je vais me souvenir de notre visite au Musée Soulages et du moment où j’ai goûté du lapin pour la première fois chez mes hôtes plus que je vais me souvenir de mon stress ou ma gêne. Si j’avais pu me donner des conseils avant d’aller en France (même si c’est très cliché), je me serais dit de ne pas me faire de souci. Je crois qu’on ne peut pas vraiment se préparer pour un séjour dans un autre pays. C’est une expérience tout à fait nouvelle et inconnue. Donc, il faut l’accepter et prendre les choses comme elles viennent. Ça, c’est ce que je vais faire à partir de ce moment avec un grand espoir !

-Schuyler Atkins

Une Américaine maladroite

Quand on étudie une culture, on apprend les différences entre la culture étrangère et la sienne, mais connaître ces différences ne dit pas qu’on sait ce qu’il faut faire dans la culture d’accueil. Chaque culture a ses codes et ses règles implicites qu’on ne peut pas comprendre sans s’y intégrer complètement. Mais, le procès d’intégration n’est pas immédiat donc il y aura des malentendus. De plus, certains aspects d’une culture sont très complexes et au début, un étranger va gratter juste la surface. Cependant, si on reste conscient de ce qui se passe, on peut apprendre des malentendus culturels.

Malheureusement, les malentendus peuvent commencer même avec les salutations. Aux États-Unis, on apprend que les Français font la bise pour se saluer, mais les règles concernant la bise sont trop implicites pour les enseigner complètement dans un environnement académique. Les salutations sont aussi difficiles parce que les règles changent avec chaque personne et peuvent varier avec une personne selon le contexte. Par exemple, après qu’un ami vous a présenté à quelqu’un, vous pouvez faire la bise à cette personne. Mais, on ne fait pas nécessairement la bise avec des gens à qui on se présente pour la première fois. Les Américains ne connaissent pas non plus les signaux implicites qui indiquent qu’on peut faire la bise, donc, cela peut créer une situation maladroite si un Français veut faire la bise et que l’Américain ne le comprend pas.

Une autre manière dont les Américains se trompent concerne la vitesse et les endroits où on peut manger et boire. Aux États-Unis, on peut manger à la vitesse qu’on trouve agréable et n’importe où. Mais, en France, il faut toujours manger lentement et on ne fait jamais plus que siroter une boisson, même quand on fait la fête. Concernant le lieu de restauration, aux États Unis, on mange quand on a faim, même si on attend dans la queue au supermarché ou si on marche dans la rue. J’étais choquée une fois quand je mangeais de la glace en marchant, un garçon m’a dit d’un ton sarcastique « Bon appétit, Mademoiselle ! » Apparemment, comme une amie à moi m’a dit plus tard, ce n’est pas acceptable de marcher et de manger en France.

Manifestement, les salutations et le rythme pour boire ou manger ne sont pas les seules façons dont on peut avoir des malentendus, mais cela se passe très fréquemment dans un groupe d’étudiants américains. Les malentendus interculturels peuvent être améliorés avec l’apprentissage et on peut éviter une situation maladroite en s’excusant poliment. Chaque bévue présente l’occasion d’apprendre et d’avoir une meilleure perspective cultuelle parce qu’elle force l’étranger à réfléchir à ses actions.

-Kristen Cunningham

Une Américaine à Toulouse

Il est difficile de définir « la culture » parce que la définition peut varier selon chaque personne. La culture peut se manifester de manière évidente, mais elle est aussi présente dans les codes implicites de la vie. J’aime bien la définition d’Édouard Herriot, qui dit que la culture, « c’est ce qui reste quand on a tout oublié ». La culture est plus que la nourriture et les festivals. Ce sont les valeurs, les coutumes, l’histoire et la façon de vivre. Quand je suis arrivée en France, je savais qu’il y avait des différences culturelles entre les États-Unis et la France, mais il était un peu difficile de les expliquer, sauf pour les stéréotypes. Néanmoins, j’avais remarqué quelques choses particulières à la culture française.

La communication et les malentendus sont peut-être les plus drôles. Les faux-amis de la langue française créent une dynamique délicate. Une semaine, j’ai visité une exposition de photographie avec mes amies. Mais, quand j’ai raconté ma journée à mes hôtes, j’ai utilisé le mot « l’exhibition », au lieu de « l’exposition ». Mes hôtes m’ont dit que « l’exhibition » en français signifie une démonstration nue. Heureusement, avec plus de temps, je fais moins de ces malentendus, mais il y a encore beaucoup d’autres choses auxquelles s’adapter.

Après le premier mois, j’avais pris quelques habitudes quotidiennes. Au début, je mangeais beaucoup au restaurant et je ne cuisinais pas. Maintenant, j’essaie de cuisiner plus. Aux États-Unis je vais au supermarché le dimanche, mais quand je suis allée faire les courses le dimanche après-midi, tous les vendeurs étaient fermés—les supermarchés aussi. Maintenant, je vais faire les courses pendant la semaine parce que c’était vraiment énervant.

Mis à part les activités quotidiennes, l’autre chose qui prend beaucoup de mon temps maintenant est l’université. J’ai déjà survécu deux semaines à l’Université de Toulouse Jean Jaurès. Heureusement, pour la plupart du temps, je comprends mes cours, bien que mes notes soient un peu comme des hiéroglyphiques. C’est vraiment différent de Dickinson. Les cours sont dans des grandes salles et les professeurs utilisent les micros. L’amphithéâtre pour mes cours de psychologie clinique et psychopathologie peut facilement contenir 1 000 étudiants. C’était très impressionnant et intimidant le premier jour. Bien que je puisse comprendre mes cours, en général, j’ai peur pour les examens parce que la majorité est orale ! Par chance, j’ai assez de temps avant la fin du semestre pour continuer d’améliorer mon niveau de français et de découvrir plus de choses qui ne construisent pas seulement l’identité française, mais l’identité toulousaine aussi.

-Shelby Duncan

Malentendus dans un pays étranger

À la surface, les États-Unis et la France se ressemblent. Malgré cela, il faut faire attention parce que les deux pays possèdent des différences qui peuvent résulter en des malentendus. Je suis arrivée à Toulouse il y a presque deux mois et je suis tombée nez et nez sur les situations qui m’aident à comprendre la culture française.

Un domaine particulier que j’ai observé concerne les horaires des magasins et restaurants en France. Le premier week-end, je voulais aller au supermarché le dimanche pour acheter à manger, mais tout était fermé. Une autre fois, j’ai eu besoin d’aller à la banque. À cause de la proximité de l’agence au Centre Dickinson, j’y suis allée après le cours. Malheureusement, il était juste après 12 h et c’était fermé. Après ces deux expériences (et plusieurs essais aussi), je me rends compte que les horaires normaux en France sont différents. Beaucoup de magasins, restaurants et bureaux ferment à midi et le dimanche. Aux États-Unis, d’un autre côté, tous les commerces restent ouverts toute la journée, y compris les dimanches. Même si l’Angleterre (je suis à moitié anglaise) ressemble plus à la France, je n’ai pas pensé aux horaires et j’étais toujours étonnée.

 

Après quelques déboires, les horaires français me semblent désormais normaux. Mais il y a eu un moment où tout me désorientait. En fait, cela m’a appris la valeur du repas en France. Tous les magasins respectent le déjeuner parce que les Français donnent de l’importance à la conversation et à la nourriture. On mange lentement et personne ne se précipite. Les horaires de fermeture durent deux heures pour avoir assez de temps – cela invite la conversation et la décontraction.

L’heure du repas ne représente qu’un seul malentendu que j’ai connu. Les nouvelles expériences se produisent quotidiennement – particulièrement dans les universités. Les étudiants français prennent leurs notes comme une rédaction, les professeurs ne donnent pas de devoir pour le prochain cours et les cours ont lieu une fois par semaine. Ces prises de conscience ne sont pas arrivées facilement et, comme les horaires, on doit prendre les situations qui se produisent avec un esprit ouvert. Les malentendus sont inévitables. On ne peut pas les empêcher, mais il faut utiliser chaque expérience pour mieux comprendre la culture et pour mieux s’adapter.

-Jessica Sykes

 

Une vie étrangère

Aujourd’hui, je suis en France depuis sept semaines. Je suis toujours certaine qu’à tout moment je serai dans un avion qui me ramène chez moi. Je ne peux pas croire que je serai ici neuf mois. Cependant, j’adore ce que j’ai déjà vu. Toulouse n’est pas comme toutes les villes que j’ai vues avant. Quand je pense à une ville, je pense aux gratte-ciels, au béton, au bruit, et aux coups de klaxon, mais Toulouse est complètement différent. Bien sûr, il y a beaucoup de gens et quelquefois du bruit, mais l’air de la ville n’est pas pareil. C’est plus calme en général, je pense.

J’aime bien l’air de la ville quand je vais à pied en cours ou en ville. Dans les rues au Centre Dickinson, il y a des grands arbres dans les allées François Verdier, où il y a quelquefois un marché en plein air. Je marche aussi le long du canal. Il y a des jolis ponts, des arbres et des bateaux intéressants qui se reposent sur l’eau. Mon université, l’Institut Catholique de Toulouse, est petite, mais jolie, et elle est près du quartier des Carmes. Là, on trouve des cafés où les gens achètent une petite consommation et y restent pendant des heures.

Le métro est aussi vraiment différent de celui des villes aux États-Unis. Ici, il est propre et éclairé. Et c’est vraiment utile et moins cher ! Je peux aller de chez moi au centre-ville, puis prendre un bus s’il faut. Pendant mon stage à Philadelphie cet été, j’ai seulement pris le train pour traverser le pont. Autrement, je marchais partout. Le système français des transports publics marche très bien; il y a toujours un train toute les trente secondes à 8h et aussi à 17h quand il y a beaucoup de passagers. En plus, les weekends le métro continue jusqu’à 1h du matin pour les jeunes qui font la fête très tard.

Et ma famille d’accueil, ils sont vraiment gentils! J’habite avec une mère, un père, et leurs deux jeunes enfants, un garçon et une fille, de 14 et 9 ans respectivement. J’ai beaucoup de chance parce que la mère est enseignante d’anglais. Nous ne parlons pas beaucoup en anglais, mais si j’ai un problème avec une phrase ou un mot, elle m’aide. Et un soir par semaine, nous parlons en anglais à table. J’étais inquiétée au début à cause du stéréotype que les Français sont réservés, mais depuis la première fois que je les ai rencontrés, ils ont tout fait pour que je me sente la bienvenue et à l’aise.

Je peux vraiment imaginer cette ville devenir chez moi!

-Tatiana Veres

Les ressources pour les étudiants étrangers à Toulouse

Ma vie à Toulouse est différente de celle à Dickinson dans plusieurs façons, mais j’ai été étonnée par les ressources pour les étudiants étrangers. À mon université, l’Institut d’Études politiques (IEP), je vais compléter le CEP- le Certificat d’Études politiques. Avec ce programme, les cours de français- de la langue, mais aussi de la culture — sont vraiment impeccables ! Les professeurs comprennent que le contenu des cours, et en plus la méthode, sont différents de la norme pour leurs étudiants. En fait, ils sont très aimables et compréhensifs. Aussi, à la bibliothèque, on peut trouver le Centre de Ressources de Langue pour les matériels et l’aide scolaires.

 

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L’entrée de l’Institut d’Etudes Politiques

Au Centre Dickinson il y a plein d’outils aussi. Par exemple, les ordinateurs avec le logiciel Antidote, un programme pour corriger les documents en français. Ce logiciel est très pratique, parce qu’il montre les explications pour toutes les corrections. En plus, le Centre Dickinson recrute les étudiants français pour coordonner un tutorat. Cela est très nécessaire quand les périodes de devoirs finaux arrivent ! Aussi, Dickinson a coordonné des visites universitaires avec les étudiants qui assistent déjà à chaque université. Pour moi, j’étais vraiment plus à l’aise la première journée des cours, parce je connaissais le plan de l’IEP et savais où étaient les salles pour mes cours. En plus, si je ne peux pas comprendre le professeur et il y a des trous dans mes notes, je peux demander à ma guide- elle a gardé toutes ses notes de la première et deuxième année !

 

 
Si vous avez envie de sortir le soir, il existe beaucoup de « clubs de conversation » pour améliorer votre compréhension de la langue et votre accent. Un des clubs au bar Cactus, qui est tout près de mon université, est très sympa ! La semaine dernière, j’ai rencontré un garçon qui vient de la Belgique, une fille de la Nouvelle-Zélande, et aussi un garçon de la République tchèque. Tous se retrouvent là avec un désir de s’assimiler plus dans la culture française.

 

 
C’est vrai, le programme de Toulouse peut être une expérience un peu difficile au début. Mais, pour moi, tous les outils au Centre Dickinson, à mon université, et enfin dans la ville elle-même, servent à diminuer les malentendus et le choc culturel.

 

-Grace McCrocklin

Les changements dans ma vie quotidienne

Quand je suis arrivée à Toulouse je ne m’attendais pas à ce que ma vie quotidienne soit complètement changée en trois semaines. Mon langage corporel a changé dans la façon dont je parle et m’exprime. Je sens que je suis en train de devenir une nouvelle personne. Les différences entre la personne que je suis aux États Unis et la personne que je suis à Toulouse sont petites mais, chaque jour, je remarque quelque chose de différent. Chaque matin, je prends le petit-déjeuner, ce qui est quelque chose que je ne faisais jamais aux États Unis. Cette petite routine a beaucoup changé ma vie quotidienne parce que ça m’oblige à me réveiller plus tôt et me donner plus de temps libre. Cette autonomie simple montre comment la vie comme une étudiante étrangère m’a changée. L’interaction avec mes hôtes, c’est-à-dire comment nous prenons le dîner ou les actions quotidiennes de politesse, ne ressemblent pas à la réalité chez moi. Au début, c’était bizarre de manger ensemble et discuter pendant le dîner. J’ai l’habitude de manger seule ou dans ma chambre. En France les repas existent pour communiquer et partager nos pensées. En général, on marche dans la ville pour trouver un restaurant et après on regarde le menu et on décide quoi manger. L’action de manger est une expérience qui est extrêmement différente des États Unis. En fait, les relations entre la conversation et la nourriture sont vraiment quelque chose de français. Quand on mange, il y a l’atmosphère décontractée où on est en train de se détendre parce que le temps n’est pas mesuré. J’ai dû changer ma mentalité américaine et devenir française. La vie toulousaine semble une vie tranquille mais, en même temps tout le monde a des choses à faire. Pour les étudiants étrangers, Toulouse n’est pas éprouvante mais vivante.

-Samantha Mendoza-Ferguson

 

Editorial : début de l’année scolaire 2014/2015

Chers Lecteurs,

J’ai le plaisir de vous annoncer qu’une nouvelle année universitaire a déjà commencé à Dickinson en France à Toulouse, où l’on accueille huit étudiants ce semestre, dont plus que la moitié restera toute l’année.  Les étudiants sont arrivés le 3 septembre et après avoir démarré leur orientation sur les chapeaux de roues, ils ont commencé tout de suite à s’intégrer au rythme et à la communauté de la Ville Rose. Inscriptions et visites universitaires, randonnées urbaines accompagnées par l’inimitable Monsieur Créma … De plus, on a déjà eu notre première sortie culturelle le 8 septembre au concert du festival Piano aux Jacobins, où les étudiants ont écouté quelques morceaux de la musique classique des grands compositeurs français du 19e et 20e siècles. Le 18 septembre Dickinson en France a accueilli les étudiants et leurs hôtes, des étudiants toulousains, ainsi que des partenariats de bénévole et de stage de Toulouse, au Centre Dickinson pour fêter le début de l’année scolaire. Sans doute, ils se préparent pour une année bien chargée ! Tandis que quatre étudiants sont déjà rentrés en fac, le reste profite du bel été indien avant de faire leur rentrée à l’université UT2, nouvellement nommée Jean Jaurès.

Rendez-vous la semaine prochaine pour lire les premières impressions de nos étudiants sur le début de leurs vies toulousaines !

 

Julia

Retour sur une expérience et derniers mots

Les étudiants nous disent ce que leur a apporté cette expérience toulousaine et laissent un dernier mot à Mesdames Toux et Raynaud.

Ayse : “J’ai appris beaucoup d’histoire et de culture ce semestre. Non seulement de la France, mais aussi de l’Europe car j’ai beaucoup voyagé! Merci à Mme Toux et Laura d’avoir toujours été là pour moi!”

Marie K : “Ce semestre m’a appris à me ralentir pour remarquer les petites merveilles de la vie. Merci à Mesdames Toux et Raynaud pour ce semestre incroyable !”

Marie D : “L’amélioration de la langue est la chose la plus importante que ce semestre m’a apporté. Mon but principal était de parler plus vite avec moins d’hésitation et de comprendre mieux ce que j’entendais. Je suis très heureuse de dire que j’ai fait beaucoup de progrès ! Mme Toux et Mme Raynaud, je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de profiter de ce semestre!”

Katherine : “J’ai amélioré mon français à l’oral et je peux mieux utiliser une carte dans une grande ville! Madame Toux, Laura, vous me manquez beaucoup!”

Kimberly : “Cette année m’a apporté beaucoup de choses ! J’ai beaucoup voyagé pendant les weekends et pendant les vacances, donc maintenant j’ai une meilleure idée de la grandeur du monde – et j’ai juste vu l’Europe ! C’est très facile de rester dans votre petite bulle sans se rendre compte qu’il existe des personnes avec des cultures et des pensées différentes. Après cette année, j’ai une perspective plus globale du monde, et pas seulement la perspective américaine. J’ai également adopté une nouvelle perspective pour le vin, le pain, et le fromage, qui sont de vrais groupes d’aliments ! Madame Toux, Laura, merci pour tout ! Cette année aurait été impossible sans vous deux. Merci de votre aide, de vos conseils, et de votre gentillesse.”

Renata : “Ce semestre, je crois que je suis devenue plus indépendante qu’avant. J’ai maintenant la capacité de faire plus de choses toute seule qu’au début du semestre. Je veux remercier Mme Raynaud et Mme Toux d’avoir toujours été disponibles pour nous aider et pour répondre aux nos questions. 

Stephanie : “Ce semestre à Toulouse m’a beaucoup apporté: de la curiosité, de l’indépendance et beaucoup de nouvelles expériences et de nouveaux amis. Merci pour tout Mme Toux et Mme Raynaud! Vous avez été très patientes et gentilles avec moi!

Emily : “Mon semestre à Toulouse m’a apporté une meilleure compréhension de la culture et de la langue française. C’était une bonne expérience pour devenir plus autonome et confiante! Un grand merci à Mme Toux et Mme Raynaud–elles sont vraiment incroyables et exceptionnelles!

Nancy : “Ce semestre m’a apporté une capacité à m’adapter et à comprendre d’autres cultures. Les cultures occidentales partagent beaucoup de similarités, mais sont aussi très différentes. Il faut vraiment se plonger dans une autre culture pour la comprendre. Maintenant, je parle et je comprends beaucoup mieux le français qu’avant grâce à cette immersion totale. Cette année était une très bonne expérience malgré les hauts et les bas, et je veux remercier Madame Toux et Madame Raynaud pour tout le travail qu’elles ont fait.”

Ina : “Ce semestre m’a appris à vivre d’une autre façon. Madame Raynaud, un jour, j’espère parler le français couramment comme vous. Mme Toux, j’aimerais devenir comme vous, une dame qui s’amuse et qui est curieuse.”

Christopher : “Après ce semestre au Cameroun, je vois plus clairement mon expérience à Toulouse dans son intégrité. Ma période en France a été la réalisation d’un rêve (de vivre en France, objet de mes études à Dickinson ; d’utiliser le français hors des contextes académiques américains). Mais l’expérience était plus enrichissante et réelle que je n’aurais pu l’imaginer. C’est vrai que je n’ai pas bien réussi avec mes hôtes, que j’ai décidé de quitter Toulouse en janvier, et que je vis dans ma propre réalité, mais je porterai toujours ce semestre dans mon cœur avec une tendresse spéciale. Toulouse a été le lieu de ma libération, l’endroit où, pour la première fois de ma vie, j’ai vécu mon identité telle qu’elle est. J’ai aussi découvert ma beauté, grâce à des amis, des proches, et enfin, moi-même. Et c’est d’autant plus valable avec l’encadrement de Mme Toux et de Dickinson College: j’ai découvert tous ces faits au sein d’une situation mondialisée, dans un continent et une langue qui ne sont pas les miens. C’est pour cela que le programme “Dickinson en France” pourrait être également appelé “Création des citoyens.”

Laura Raynaud est le squelette et la musculature du programme à Toulouse. C’est son organisation et ses compétences qui garantissent le fonctionnement de l’organisme entier. C’est elle qui donne forme et mouvement aux idées, aux sorties, et aux excursions. J’apprécie énormément ses conseils sur l’expérience de l’accueil. Elle ne pouvait pas le savoir, mais ses conseils m’ont beaucoup servi après mon semestre en France—ils ont facilité mon intégration dans ma famille d’accueil camerounaise.

Pour moi, Sylvie Toux est une femme d’inspiration—elle suit sa propre réalité, mais aide en même temps ses étudiants à découvrir les leurs. J’espère qu’elle reconnaît le poids immense du cadeau qu’elle m’a donné avant de partir : la réalisation d’être un citoyen du monde avec mes spécificités. Et j’espère aussi que nous pourrons partager nos aventures futures ensemble. Son influence a déjà marqué les recherches que je fais au Cameroun, mes tentatives après Dickinson, et ma vision du monde.

Mon séjour à Toulouse ne serait pas si riche sans l’approfondissement de Mme Toux. Même si elle a toujours été assez critique envers moi, c’est maintenant que je comprends pourquoi. C’est une visionnaire, d’une prouesse considérable et d’un style tout à fait original.”

Canal l'après-midi

Toulouse aura toujours une place importante dans la vie de nos étudiants!

 

 

 

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