De Carlisle à la Ville Rose

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Les nuances de la culture française – David Fowler

Les différences culturelles ne m’inquiètent pas parce que je peux voir la connexion humaine de base qui existe entre nous. Mais comme ces différences sont toujours présentes, elles me lancent un nouveau défi. C’est comme jouer un match de foot avec des crampons tout à fait nouveaux. Tu connais les règles du jeu et tu peux jouer sans problème, mais tes pieds ne sont pas confortables. Pour la plupart, tout va bien, mais il existe un léger malaise. Par exemple, quand je dîne avec la famille, le pain, l’aliment de base d’un repas français, reste sur la table, pas sur l’assiette. C’est une nuance de la culture française, mais au début, j’ai mis mon morceau de pain sur mon assiette à chaque repas, et chaque fois, j’ai réalisé ce que je faisais, et j’ai dû corriger mon erreur.

Un morceau de pain sur l’assiette n’est pas un crime grave. En fait, il est probable que la famille n’a pas du tout remarqué ma folie, mais c’est néanmoins un problème. Pas un problème dans le sens que je ne peux pas fonctionner en France, mais dans le sens de l’immersion. Je peux parler français assez bien et je peux vivre en France sans problème, mais je veux profiter de cette intégration du mieux que je peux. Laisser le pain sur la table, garder la porte des toilettes fermée, c’est « vous zêtes », pas « vouz êtes » : ce sont tous des exemples des nuances de la culture française. Si l’objectif de l’intégration reste, je dois roder mes crampons. Je ne deviendrai jamais un Français. Je suis Américain et je ne cacherai pas ma propre culture. Mais dans le but de comprendre une culture différente, et de trouver un rythme dans le match, il faut apprendre les nuances, qu’elles soient petites ou grandes.

Mon premier soir en France – Darcy Benson

Mon premier soir en France, j’ai observé que ma manière de manger ne correspondait pas à celle pratiquée par les Français. Ma grand-mère est très stricte avec les manières à table ; donc, aux États-Unis je mange d’une manière raffinée selon l’avis de ma grand-mère. À Toulouse, je mangeais comme une barbare. J’utilisais ma fourchette pour piquer ma nourriture. Mon hôte ne faisait rien comme moi. Elle mangeait très délicatement. Moi, j’étais la balourde qui est vendinais avec elle. Aujourd’hui, je suis encore la barbare. J’essaie de manger comme les Français, mais la nourriture tombe toujours de ma fourchette…

L’influence de l’histoire est différente en France. La France dénote plusieurs millénaires d’histoire et les Français se souviennent de ces années. Mais les États-Unis sont un jeune pays et son histoire est plus courte. Les traditions et la culture des États-Unis peuvent changer sans dénonciation de leur histoire. Les Français ont la contrainte de préserver leurs traditions et leur culture qui existent depuis la civilisation romaine. On peut voir de la trace de ces époques dans les pratiques des Français.

Les bonnes manières renvoient au Moyen Âge quand on mangeait avec des coutumes très différentes. Pendant cette époque, on utilisait seulement son couteau ou son poignard pour manger. Finalement on a commencé à utiliser une cuillère ; mais au début, on piquait sa nourriture avec un couteau. La modernisation du monde pendant la Renaissance a changé les pratiques des peuples, car ils voulaient devenir plus raffinés pour vivre dans un monde qui lisait les œuvres d’Aristote, de Socrate et de tous les anciens intellectuels. Donc, la fourchette a fait son apparition, mais cet événement n’était pas la cause directe d’Aristote ni de Socrate. La fourchette a évolué parce qu’elle a permis de raffiner les gens.

On utilise la fourchette et le couteau aujourd’hui. Mais normalement, les deux restent dans les mains pour manger tous types de nourriture. Aux États-Unis, on peut laisser son couteau sur son assiette pour piquer le morceau suivant de nourriture. Les Français, cependant, ne piquent pas leur nourriture ; ils utilisent leur couteau pour glisser la nourriture sur leur fourchette avec une action semblable à celle d’un toboggan. Le couteau pousse la nourriture sur la fourchette. Les actions sont un peu difficiles, car (si l’on est droitier) on tient son couteau dans la main droite et sa fourchette dans la main gauche. Aux États-Unis, c’est différent ; on coupe la nourriture quand la main droite empoigne le couteau et la main gauche agrippe la fourchette. Mais quand on mange, on utilise seulement la main droite.

C’est juste un autre petit détail qui me marque en tant qu’étrangère. Les détails de la culture française sont les choses que je veux apprendre. Les segments des traditions et de la culture créent la France — le pays que je désire connaître à la fin de cette année.

Editorial

Chers lecteurs,

 

Dans cette première sortie de La Une de 2012-2013, les étudiants partagent leurs premières impressions de leur séjour en France. Ce mois s’est avéré chargé pour les nouveaux arrivés : ils ont tous commencé leurs cours dans les différentes universités toulousaines, ils se sont engagés en tant que bénévoles dans divers lieux, ils ont exploré la ville et la région à leur façon et avec l’équipe de Dickinson en France, et ils ont découvert une partie de la culture française et régionale. Dans cette édition, vous trouverez :

 

–        des photos de leur orientation ainsi que de leur excursion à Conques et à Gaillac ;

–        des récits des voyages et découvertes personnels des étudiants.

 

Bonne lecture,

 

Anna Ciriani Dean

Voyage à Conques – Marie Gray

Conques m’a donné un nouveau regard sur la France.  Avant d’arriver en France, Je connaissais un pays célèbre pour son alimentation, sa vieille architecture, et je savais peu de l’histoire des religions. Bien sûr, ce week-end j’ai appris un nouvel élément de l’histoire française, mais ce qui m’a impressionnée le plus était le sentiment de spiritualité que les pèlerins du Chemin de Saint Jaques de Compostelle recherchent. Les pèlerins du Chemin de Saint Jaques de Compostelle que j’ai rencontrés étaient en majorité des gens qui veulent voyager, rencontrer d’autres personnes, ou bien des gens qui veulent prendre le temps de réfléchir à leur vie. En fait, il n’y a pas un seul type de personne qui fait le voyage. Une diversité de différentes nationalités et de régions de France était présente pendant notre repas à l’hôtel.  Par exemple, une vieille dame qui venait du Japon, et une autre qui venait d’Allemagne ont décidé de faire le Chemin, seule. La Japonaise le fait pour son fils qui est malade, et elle a expliqué qu’à chaque étape de sa randonnée elle a rencontré des gens que lui donne le force de continuer. C’est simplement un environnement intact. Pour moi, c’est une révélation choquante, particulièrement pour des femmes. J’aimerai voyager seule, mais c’est une idée que ma famille me conseille strictement de ne pas faire. En revanche, j’ai l’impression que les mêmes risques ne s’appliquent pas à cet espace ; en fait, les gens avec qui j’ai discuté ont dit que le Chemin était plus agréable seul, parce qu’ils peuvent prendre leurs temps pour faire exactement ce qu’ils veulent faire. Néanmoins, pour moi le fait de voir l’histoire « réelle » qui continue de se dérouler m’a étonné le plus. Depuis quelques siècles, des milliards de pèlerins font ce Chemin; c’est une tradition qui dure. C’est incroyable, et dans ces moments, tu peux comprendre un monde plus large que toi. Pour moi, la spiritualité était toujours en relation avec dieu, en fait, une relation religieuse. En revanche, ce week-end, j’ai découvert une nouvelle façon d’avoir une spiritualité qui n’est pas forcément religieuse. La spiritualité est un fait que je peux trouver simplement avec les gens ou pendant un voyage seule comme la plupart des pèlerins le font. La spiritualité est définie par soi; c’est une idée qui me donne une nouvelle confiance. Un jour, j’espère que vous pourrez faire le Chemin aussi et profiter de la beauté du paysage que j’ai observé mais aussi profiter de la diversité des gens que marchent.

Atelier avec Mathias Poisson

Pendant la première semaine d’orientation, les étudiants ont participé à un atelier avec l’artiste Mathias Poisson, plasticien et chorégraphe, qui travaille sur les perceptions de l’espace et qui a fait découvrir aux étudiants la signification d’être aveugles. Voici quelques photos.

 

La Faim des Haricots – Rosy Link

La Faim des Haricots est un petit restaurant un peu caché par les grands bâtiments qui l’entourent, mais dont l’enseigne aux couleurs vives attire l’œil. Il se trouve dans la rue du Puits Vert à Toulouse.  Le bâtiment n’est pas très grand, mais les tables sont organisées d’une façon qui permet à beaucoup de monde de manger en même temps.  Les tables sont pour la plupart au rez-de-chaussée, mais on peut manger dehors ainsi qu’au première étage,  qui est une mezzanine à l’intérieur du restaurant. Mais attention ! Le plafond est assez bas, comme mon amie, qui est plus grande que moi, l’a découvert dans un moment rigolo quand sa tête l’a touché.  L’ambiance est amicale et décontractée.  La nourriture est végétarienne, et on peut trouver une variété de plats.  Il me rappelle un peu le cafétéria de Dickinson College parce que la nourriture est à volonté.  J’y suis allé deux fois maintenant, et je connais bien le menu.  On a des tartes aux légumes qui sont similaires aux quiches, une soupe, un plat principal, des salades, et des desserts variées. Le pain est donné à chaque table au début du repas, mais quand j’étais là avec d’ autres étudiants américains, nous avons reçu une deuxième portion de pain.  Le prix est aussi une des bonnes qualités du restaurant. On peut avoir beaucoup à manger pour moins de 11 ou 12 €. La Faim des Haricots est semblable mais une autre manière à la cafétéria de Dickinson College parce que tout le monde parle ensemble et crée un niveau de bruit continu, mais moins fort qu’à Dickinson. Pour certains le bruit est un problème,  mais pour moi le bruit m’a donné un sentiment de confort.  Bien sûr, la cafétéria de Dickinson Collège ne me manque pas trop, mais un peu de familiarité est rassurant quand on est dans un autre pays pour la première fois comme moi. Je sentais que le restaurant me convenait. J’ai eu deux expériences sympathiques à La Faim des Haricots, et j’aimerais bien y aller de nouveau.

Théâtre à Paris – Nina Kuntz

Il y a quelques semaines, j’ai reçu un appel de la meilleure amie de ma grand-mère, que je n’avais jamais rencontrée. Elle est française et vit aux Etats-Unis, mais elle est revenue en France pour rendre visite à sa sœur, qui vit à Paris. Elle a entendu par ma grand-mère que j’étais à Toulouse, donc elle m’a appelée pour demander si je pouvais lui rendre visite à Paris pendant un week-end. Elle a offert de payer  mon billet de train, et elle voulait m’amener au théâtre samedi soir. Comment pouvais-je refuser ?
Après un voyage en train de six heures, une balade dans les marchés en plein air et la visite du Sacré Cœur, de l’Arc de Triomphe et des Champs-Elysées, ma nouvelle « tante » m’a amenée au Théâtre de l’Atelier. Il n’est pas trop loin d’un autre théâtre qui est un peu plus grand et un peu plus connu, l’Opéra Garnier. Celui-ci est un temple sacré de l’art qui soulève l’âme avec sa majesté même quand on le voit dehors en passant à pied ou en voiture…mais j’ai refusé de le visiter plus tôt pendant la journée.
Pourquoi ? Les théâtres sont mes endroits préférés. L’espace, l’ombre, le silence…toutes ces qualités amènent une paix, une magie, qui est sans égal. Mais après la fin de ma carrière artistique, après que j’ai quitté définitivement ces lieux, l’acte d’entrer dans un théâtre est devenu un événement douloureux. Mais à Paris, j’étais assise dans un petit théâtre au deuxième balcon, à regarder une pièce de théâtre qui s’appelle « Le père. » La pièce raconte l’histoire d’un vieil homme en train de perdre la mémoire et comment sa fille s’occupe de lui. Pendant que l’histoire se déroule, on arrive à comprendre qu’on voit l’histoire du point de vue du père, parce que les événements ne sont pas ordonnés chronologiquement du tout.

J’avais peur d’aller à ce spectacle parce que le théâtre me rappelle  quelque chose qui me manque beaucoup et aussi parce que la pièce était en français. C’est vrai que j’ai pleuré pendant une minute au début, quand la scène était allumée pour la première fois. Mais après cela, l’histoire m’a enveloppée et j’ai oublié que j’étais en train d’entendre du français. La langue n’était pas trop compliquée, mais en même temps, la magie du théâtre et la langue universelle des arts est toujours compréhensibles.

 

Un week-end à la Garnède – Michelle Hovy

Le deuxième weekend après mon arrivée à Toulouse, mes hôtes m’ont invitée à venir avec eux dans le Lot, un département au nord de Montauban dans la région Midi-Pyrénées.  Depuis quelques années, la famille partage y une maison avec des amis, et pendant les semaines où elle n’y va pas, elle la loue à d’autres personnes.  Nous sommes partis tôt le samedi matin, pour pouvoir bien profiter du merveilleux temps qu’on a eu ce week-end ; les prévisions de la météo nous annonçaient 30 degrés et une journée très ensoleillée.  Quoi de mieux ?
Après une heure et demi de route, nous sommes arrivés à la Garnède, des maisons en pleine campagne dans une vallée de la région Midi-Pyrénées.  En descendant de voiture, je me suis tout de suite rappelée la campagne française : le calme, la tranquillité, la belle nature, et la vue exceptionnelle.  Nous avions préparé un repas pour le déjeuner et ensuite sommes allés faire une balade pour ramasser des mûres, des figues et des prunes.  Malheureusement, le Sud de la France a eu un été très sec et la plupart des fruits n’étaient pas très bons.  Le reste de la journée nous nous sommes reposés au bord de la piscine mais comme l’eau était très froide, seuls les plus courageux d’entre nous se sont baignés.  En fin d’après-midi, deux familles sont venues nous rejoindre pour le dîner et nous avons préparé un très bon repas ensemble, suivi de fromage, d’un gâteau à l’orange et d’un gâteau au chocolat.

Le lendemain, nous nous sommes réveillés de bonne heure avec le soleil qui s’était déjà levé.  Au petit-déjeuner, j’ai goûté pour la première fois de la crème au marron, une crème soit à tartiner, soit à mélanger avec un peu de fromage blanc, qui m’a fait penser au Nutella et à la spécialité de l’Amérique du Sud, le dulce de leche.  Même si cette crème au marron n’était pas forcement un produit régional, je l’ai beaucoup aimée et je m’en suis tout de suite acheté un pot en revenant à Toulouse. Après le petit déjeuner nous avons fait une autre balade, mais cette fois nous nous sommes perdus pendant un bon moment dans un champ sans savoir dans quel sens aller pour retourner à la maison.  Heureusement, mon hôte avait son iPhone sur elle, et grâce à une application très pratique, « Google maps », nous avons pu nous situer et retrouver le chemin.  Lorsque nous étions de retour à la Garnède, toutes les familles, et moi, avons contribué pour préparer le déjeuner. Nous sommes restés à table tout l’après-midi et quand nous avons enfin tout digéré, nous nous sommes baignés encore un peu au soleil avant de  repartir sur Toulouse.
Ce week-end à la campagne a été très décontracté et j’ai beaucoup  profité de la tranquillité et du beau temps.  Ces deux jours m’ont aussi donné l’occasion de voir un endroit complètement différent de la région Midi-Pyrénées, et très différent de la ville où je passe la plupart de mon temps.  De plus, j’ai rencontré les amis de mes hôtes  que je ne connaissais pas encore et que je pense que je  les reverrai souvent au cours du semestre.

Voyage à Nizas – Monica Meeks

J’ai eu de la chance : le week-end dernier, ma tante et mon oncle étaient à Nizas pour rendre visite à leurs amis. Nizas n’est qu’à deux heures de Toulouse en train. Puisqu’il aurait été trop difficile pour eux de venir ici, j’ai décidé de me rendre à leur petit village de vacances.

Nizas est aussi bea qu’elle est petit : ce village n’a que 600 habitants ! J’ai fait une promenade avec ma tante autour du village, admirant les jolis vignobles et les murs anciens du château. Nous avons beaucoup bavardé avec ma famille et leurs amis anglais, qui ont voyagé autour de monde. Le lendemain, nous sommes allés à Pezenas, une ville à côté de la mer. On a exploré les magasins charmants et écouté une musicienne qui chantait des chansons d’Edith Piaf.

Enfin, j’ai pris le train pour rentrer à Toulouse. Heureusement, j’avais des correspondances qui m’ont donné le temps d’explorer des petites villes du Languedoc : en particulier, Agde et Narbonne. C’était un week-end excellent, et j’attends des occasions pour voyager plus pendant ce semestre.

 

Le voyage de fin d’année en Provence

Chaque participant au voyage de fin d’année vous livre ses impressions sur notre séjour en Provence:

Melynda:

Pendent mes vacances à Aix en Provance, j’ai vu la belle région de CaSsis.  Le matin, j’ai marché à travers le marché de la ville.  L’un des produits qui est très connu DANS cette région est la lavande.  De plus, directement sur la plage de la mer méditérranée, on ne pouvait pas s’empêcher de se baigner dans le parfum de la mer.  Pas mal pour ma première fois à la plage!

Ryan:

 La Provence est la région la plus célèbre de France et son paysage méditerranéen unique crée une part de cette célébrité. Même si on ne peut pas le voir dans la photo, le ciel en Provence a une réputation d’être très bleu, notamment en hiver et au printemps, qui est une raison pour laquelle la Provence est dans beaucoup de peintures.  C’est un paysage avec beaucoup d’ herbes qui ne sont pas très grandes et les arbres n’ont pas beaucoup de feuilles à cause de la terre et du manque de l’eau.  C’est une région avec beaucoup de vent grâce au mistral qui crée des vents importants dans la région.  C’est une campagne très belle avec beaucoup de caractère qui aide à créer la renommée de la région.

Josh:

Bien qu’il ait plu, j’ai trouvé Aix-en-Provence très jolie. Elle est pleine de vie, chic, et surtout jeune. Si l’on veut, on ne peut acheter que des produits bios. On doit faire confiance aux marchés fréquents, aux épiceries, et aux vendeurs de rue parce que le coût de la vie est tellement cher, mais on peut toujours soutenir les producteurs locaux. En ayant vu tous ces magasins et en avant parlé avec une vendeuse de savon bio, il me semblait qu’elle était une ville très consciencieuse.

Sarah H:

Pendant notre séjour en Provence on a fait une randonnée dans les calanques. On a commencé notre excursion dans le village de Cassis. Après on a continué avec la calanque de Port-Miou. Le paysage était incroyable et on a tous pris de belles photos de la mer avec une eau bleue (mais un bleu comme on trouverait seulement sur une carte postale). On a continué de marcher jusqu’à 12 h 30 ou 13 h quand on a mangé un pique-nique qu’on vait apporté d’Aix. Après on a marché un peu encore et qu’on est redescendu pour explorer le village de Cassis. On a passé une heure libre à Cassis ou les membres du groupe ont fait des activités différentes. Quelques personnes ont mangé une glace dans un café et d’autres se sont reposées sur la plage. Après dans le bus, on était tous fatigués, mais c’était une journée très agréable.

Mai-Anh:

Mon activité préférée pendant notre voyage en Provence était certainement la randonnée dans les Calanques. Les couleurs des Calanques étaient sans égal : le bleu-vert brillant de l’eau, le vert vif des arbres, et le blanc des Calanques se combinent pour devenir un régal pour les yeux. De plus, notre guide a nous amené avec expertise dans les lieux où la vue nous laissait sans voix. On a également passé un très bon déjeuner en faisant un pique-nique et en nous allongeant sous le soleil.  Somme toute, cette randonnée est une de mes expériences préférées en France et je veux bien retourner aux Calanques et à Cassis pendant l’été quand cela va être surement encore plus magnifique.

Megan :

La ville de Cassis est un formidable endroit à visiter, ainsi qu’un ancien port de pêche. En marchant à travers les rues du petit village, on voit quelques beaux anciens bâtiments, peints avec les couleurs pastels de la région de Provence.  La ville possède des fontaines médiévales, un marché d’artistes en plein air, et un port magnifique.  Cassis était seulement un petit port de pêche, mais maintenant les petits bateaux partagent la mer avec les yachts et bateaux touristiques que les gens prennent pour découvrir les calanques et l’eau bleue de la vierge Méditerranée.

Carina :

Le 3e jour de nos vacances, nous sommes allés à l’abbaye de Sénanque, une abbaye de moines cisterciens qui se trouve entre Aix-en-Provence et la ville de Roussillon. Pendant notre visite, on a vu la chambre des moines, l’église, et la salle de décision. J’ai été particulièrement frappée par la dure vie des moines, surtout dans le passé. Notre guide nous a expliqués que les moines du Moyens-Age dormaient par terre sur des matelas de paille. Bien sûr, il n’y avait pas de chauffage à cette époque-là, donc leur seul confort pendant l’hiver froid était le fait qu’ils dormaient sur la terre cuite (qui retient la chaleur). Ils dormaient tous dans la même chambre, et ils n’avaient que des petits rideaux autour de leur matelas pour garder une certaine intimité. En plus, pendant l’été les moines se levaient à 2 heures du matin ! Pourtant, aujourd’hui, la vie d’un moine est moins dure. Tous les moines de l’abbaye ont leur propre chambre chauffée avec un lit, et ils se lèvent à 4 heures du matin.

Julia:

Complètement unique de tout autre village en France, l’ocre de Roussillon nous impressionne avec ses couleurs vivantes et contrastantes. On s’est promené sur le Sentier des Ocres pour s’émerveiller des formations naturelles qui existent depuis la préhistoire.  Le village de Roussillon ne m’a pas plu pour l’histoire ancienne ni pour ses titres d’UNESCO, il m’a plu pour ce qu’il est, pour sa beauté naturelle et impressionnante.

Beth:

Je ne pouvais pas avoir imaginé une meilleure journée pour mon anniversaire que de faire la randonnée dans les Calanques. Le temps était beau avec un ciel sensationnel – c’était un bleu que l’on ne voit que dans les Calanques. La randonnée était difficile parfois avec les pierres et un peu d’escalade mais cela valait la peine pour voir la vue. À chaque détour les collines et la mer méditerranée semblaient être plus belles encore. Quand c’était l’heure pour notre pique-nique, nous étions très contentes de manger et faire une sieste sous le soleil.

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