De Carlisle à la Ville Rose

Category: Uncategorized

Excursion à Paris – février 2011

Le jour a commencé assez tôt quand nous nous sommes retrouvés à la gare Toulouse-Matabiau. Le soleil venait de se lever, et bien que tout le monde fût présent, la plupart de nos yeux était toujours fermés. Bien sûr que le voyage de sept heures en train nous remettrait sous tension !

Une fois que nous sommes arrivés, quelques-uns de notre groupe sommes allés directement sur les bords de la Seine. Les bateaux passaient, et Notre Dame dominait l’horizon. C’est le moment où je suis tombé amoureux de Paris.

Cet amour continua jusqu’à la fin du séjour. Les temps libres où nous pouvions explorer la ville combinés avec les évènements programmés par Dickinson en France rendirent notre voyage incroyable. Un évènement qui a été particulièrement mémorable était la visite du Centre Pompidou. Nous avons eu de la chance d’avoir un guide privé avant que les horaires d’ouverture aient commencé. Notre guide nous a amené partout dans le musée, et elle nous a expliqué quelques œuvres célèbres, comme La fontaine de Marcel Duchamp et Le guitariste de Pablo Picasso parmi beaucoup d’autres. Grâce à cette visite et à toutes les autres activités organisées par notre programme, nous avons eu un vrai goût de la culture parisienne.

–Michael Rao

Excursion dans les Pyrénées – 22-23 janv 2011

Anna Ciriani Dean, Madlen Chipeva et Qichan Qian (membres de l’équipe de La Une) racontent les activités de notre excursion dans les Pyrénées :

Le week-end du 22-23 janvier, les étudiants de Dickinson en France sont tous allés en excursion dans les Pyrénées pour découvrir cette chaîne montagneuse et pour faciliter l’intégration des étudiants du second semestre. Nous sommes partis en bus tôt samedi matin.

Nous avons été acceuilli par cette belle vue.

Le groupe n’était pas très énergique pendant les deux heures de voyage : tout le monde dormait ! Mais quand nous sommes arrivés à Estarvielle, tout le monde était prêt à prendre des photos et à découvrir la vallée. Nous avons déposé nos affaires dans des chambres modestes, mais confortables, et nous avons commencé notre aventure par une épreuve de cuisine. Tout le monde a pu montrer son talent (ou son manque de talent) culinaire en épluchant et en coupant les légumes pour la garbure que nous allions manger le soir même.


La cuisine de montagne

Après un voyage, on se souvient toujours plus longtemps des choses qu’on a mangées que les choses qu’on a vues. La meilleure  partie d’un voyage, c’est la nourriture qu’on a goûtée.

Nous avons commencé par éplucher les navets pour la garbure.

Cette fois, on est allé dans la vallée du Louron, dans un petit village qui se situe au pied des Pyrénées, pas loin de Toulouse. Après être arrivés, on a commencé notre cours de cuisine. On a appris comment faire la garbure, un plat traditionnel de cette région. La recette a été créée il y a très longtemps. Comme ce plat mélange les légumes et la viande dans une cocotte, c’était à l’origine un plat pour les familles pauvres. La garbure doit mijoter trois ou quatre heures donc il faut la préparer assez tôt dans la journée pour pouvoir la manger au dîner. Il y avait beaucoup de légumes : des carottes, des choux, des pommes de terre, des oignons et des navets. On a pelé les pommes de terre, épluché les carottes et les navets et coupé les choux et les oignons. La cuisinière, Marie, a mis tous les légumes avec la viande dans une grande marmite et en fin de cuisson y a ajouté du confit de canard.

Quand on a fini la préparation de la garbure, on est parti visiter la vallée. Notre guide était un professeur à la retraite, aimable qui est né dans la vallée où il a créé quelques petites entreprises pour créer des emplois.

Une première découverte de la vallée

Après une petite pause, nous avons déjeuné tous ensemble. Au menu, nous avons eu : saumon, épinards et du riz.

Jean-Luc, notre guide, nous montre les sommets importants dans la région.

Puis, notre guide, Jean-Luc, est arrivé et nous a accueillis en jouant de l’harmonica et des clochettes de vaches et de brebis. Il nous a expliqué l’importance de l’eau pour les habitants de la vallée et il nous a fait apprécier les piques sommets du point de vue d’un berger. Nous l’avons suivi en bus et à pied pour découvrir les zones importantes et pittoresques de cette vallée. Nous sommes partis d’Estarvielle et nous sommes arrivés au bout de la vallée (presqu’en Espagne !). Nous avons visité le musée où Jean-Luc travaille et où on peut voir une carte en relief de la vallée. Chaque village a son propre blason et sa propre spécialité.

Josh a bien joué pour l'équipe de Dickinson !

Le moment le plus passionnant de l’après-midi a probablement été le concours de ricochets sur le lac presque complètement gelé. Nos pierres étaient des morceaux d’ardoise  trouvés sur le bord du lac et qui faisaient partie d’une ancienne carrière. Les étudiants de Dickinson ont gagné contre les étudiants de WashU et Josh a même fait sauter plus de 10 fois son caillou.

Pour terminer, Jean-Luc nous a amenés chez lui pour une dégustation de ces produits…

La partie que j’ai adorée pendant la visite était la dégustation de la « frênette » chez lui. Il avait une petite cave dans laquelle il fabrique du vinaigre et de la « frênette » qui est une boisson fraiche faite à partir de l’écorce du frêne. Le goût était intéressant, un peu comme celui du vin blanc, mais sans alcool et plus sucré. On a aussi goûté un truc qui était préparé avec les bourgeons du frêne macérés dans du vinaigre et de l’eau fraîche. Toutes ces choses sont originales. Comme on est habitué aux produits de grande consommation aujourd’hui, c’était vraiment une nouvelle expérience de voir qu’il existe aussi des fabricants indépendants qui sont isolés des villes cosmopolites.

Aventures dans la neige

Un petit train d'étudiants qui montent le sommet.

Le 23 janvier était le deuxième jour d’un weekend super. Un beau soleil illuminait le ciel et la fraîche matinée promettait une journée d’aventures. Après avoir pris un petit déjeuner, nous nous sommes trouvés dans le bus en route pour ce qu’on attendait être une petite promenade calme dans la nature pyrénéenne. Quinze minutes plus tard nous avons tous compris que cela ne serait pas une expérience ordinaire.

Notre guide était un monsieur plein d’enthousiasme qui était déterminé à nous révéler les vraies richesses des montagnes pyrénéennes. Nous avons tous relever le défi. Bien équipé, nous sommes montés pendant quelques heures dans la neige brillante jusqu’au sommet. Le terrain était dur ! Quelque fois il fallait monter sur des collines assez raides et glissantes. Toutefois, nous nous sommes tous bien amusés.

En fin, la plus belle vue du monde nous attendait en haut. Là, entourés par les montagnes enneigées, on a trouvé une tranquillité divine. Tout était calme. Il y n’avait aucun bruit, que le vent et nos rires. On avait l’impression d’être dans un endroit où le temps s’était arrêté. La beauté fascinante des montagnes nous a tous laissés sans mots. Nous étions très proches de la frontière espagnole mais aussi à la frontière entre la terre et le ciel.

Comme notre guide l'a dit, tout le monde a souri pendant la randonnée. Ici, on vient de descendre le sommet, et on voit bien que nous en étions fiers.

La descente a été plus facile. Après toutes ces bonnes émotions nous avions faim. Notre pique-nique dans la neige était la meilleure occasion de se connaitre mieux les uns, les autres car cette excursion était la première avec le nouveau groupe d’étudiants arrivés en janvier. Plus tard, la fatigue de l’escalade n’a pas empêché certains de continuer leur découverte de la montagne. En attendant notre bus pour le retour, les plus courageux se sont promenés le long des collines avec Madame Toux à la tête du groupe.

En prenant des photos et en jouant avec la neige notre groupe a découvert un endroit ravissant. Notre grand enthousiasme et énergie nous ont apportés une expérience incroyable et des souvenirs inoubliables, mais surtout une plus grande envie de rechercher l’aventure !

Ce panneau (plus l'odeur des vaches) nous a confirmé qu'on était bien sur le bon chemin pour trouver la fromagerie.

On a terminé notre week-end avec une visite d’un fromager. Nous avons vu toutes les étapes de la production de tomme des Pyrénées : les vaches, l’atelier cuisine, et la cave où on fait affiner les fromages. Le producteur nous a même fait gouter son fromage et beaucoup d’entre nous sont partis avec une tranche à manger dans la semaine.

Le fromager nous a fait visiter son atelier et nous a expliqué comment il fait pour gagner sa vie.

La tomme de vache dans la cave en train de devenir plus affiner.

Les résultats du concours de ricochets

Dickinson College Washington University

Ross                4                                 Michael                       2

Jenn                 3                                 Sasha                          1

Gaby                4                                 Ilya                              1

Joanna             1                                Allison                         2

Josh                 6                                 Erica                            2

Total                18                               Total                            8

Excursion à Paris – octobre 2010

Nous sommes partis à la découverte de la capitale du 27 au 31 octobre. Chacun à profiter du temps libre pour visiter des musées, des quartiers, et des restaurants de Paris. Ensemble, on avait aussi un programme bien chargé avec un spectacle à l’Opéra Garnier, des visites guidées au Centre Pompidou et au Louvre, une sortie sur bateau-mouche, et un repas de groupe. Vous trouverez ci-dessous un récit de notre séjour :

Une soirée de culture

Notre voyage à Paris a bien commencé avec une soirée spéciale : nous sommes allés à l’Opéra Garnier pour voir un ballet, Paquita.

Une fois réunis devant le Palais Garnier, situé dans un quartier charmant de Paris, nous avons eu l’opportunité d’entrer dans ce bâtiment célèbre. Une grande partie des étudiants n’avaient jamais imaginé entrer dans un des lieux du roman Les Liaisons Dangereuses, devenu encore plus connu après la sortie d’un film du même titre. Construit vers la fin du XIXe siècle par Charles Garnier, cet édifice a un extérieur magnifique et un intérieur encore plus majestueux. On se sentait un peu transposés dans une autre époque, une époque de grande richesse et aristocratie, en particulier quand nous avons découvert que nous allions nous asseoir dans des balcons presque privés. Pendant l’attente pour le début du ballet, nous avons pu absorber l’élégance du théâtre, tout en écoutant l’orchestre qui s’échauffait.

L`atmosphère enchanteresse a continué quand le rideau s’est ouvert. La scène s’est colorée de danseurs et ballerines dans des costumes élaborés qui ont exécuté les chorégraphies de Pierre Lacotte, inspirées par le ballet original de Joseph Mazelier et de Marius Petipa. Accompagnés par la musique d’Édouard Deldevez, les danseurs ont raconté l’histoire de Paquita, une jeune fille espagnole d’origine gitane. Dans le premier acte, quand elle rencontre le noble Lucien, Ils tombent tous les deux immédiatement amoureux, mais leur amour n’est pas possible parce que le chef gitan Inigo contrôle Paquita. Inigo décide d’assassiner Lucien quand il vient chez lui mais Paquita essaie de sauver Lucien. Suit une scène assez drôle, dans laquelle Paquita et Lucien travaillent ensemble pour detourner le plan d’Inigo. Libérée d’Inigo, Paquita peut aller chez les parents de Lucien, où elle dénonce l’homme qui a aidé Inigo dans son entreprise maléfique et où elle découvre une peinture qui est le même que celle de son médaillon, ce qui prouve ses origines nobles qui lui permettent alors d’épouser Lucien. La dernière partie du ballet est consacrée aux festivités du mariage des deux jeun gens, une manifestation de la grande habilité technique des danseurs.

Je crois que tout le monde a apprécié cette soirée qui n’aurait pas été possible sans l’aide de Dickinson. Tout le monde peut maintenant dire qu’il a vu un ballet…à l’Opéra Garnier !

–Anna Ciriani Dean

Une visite culturelle et artistique : Visite au Centre Pompidou

Notre visite au Centre Pompidou était très enrichissent.

Le lendemain de notre arrivée à Paris, nous sommes allés visiter le Centre Georges Pompidou en groupe. Notre guide pour cette visite était une allemande très gentille qui avait vécu plusieurs années en France, et qui parlait très bien français. Avant de commencer la visite du centre, elle nous a raconté un petit peu l’histoire de son développement. Elle nous a dit que la construction du Centre Pompidou avait vraiment changé ce quartier ; Madame Toux a renforcé cette idée car elle se souvenait de cette époque et de tous les changements sociaux qui ont suivi la construction du musée. J’ai trouvé cette introduction à notre visite formidable, parce qu’elle nous donné à tous l’impression que nous étions dans une institution dédiée au changement et au progrès social. Pour moi, même le bâtiment avait un air quasiment révolutionnaire.

Après cette introduction très instructive, les œuvres d’art que nous avons vus traitaient du mouvement féministe. Il y avait beaucoup de sculptures et de peintures qui nous montraient des représentations de la forme féminine. Le but de cette exposition était de démontrer comment la société moderne traite les femmes, comme si elles n’étaient que des objets. La plupart des œuvres essayaient d’accentuer l’aspect physique et matériel du corps de la femme. Quelques représentations étaient assez vulgaires et visuellement choquantes. C’était pourtant très intéressant de voir les différentes conceptions de la forme humaine et comment la société contemporaine peut la définir.

–Nicolas Garzon

Un voyage en croisière sur Seine

On prépare pour notre tour sur la Seine.

Le 29 octobre, le groupe s’est réuni à la Place du Pont-neuf pour prendre une vedette pour faire une ballade en bateau sur la seine. Le Pont-neuf est le plus vieux pont de Paris créé et finit par Henri IV en 1606. « Il fut le premier pont de la capitale construit en pierres ». Notre croisière a commencé à 18h00 et s’est terminée à19h00. Avant le départ, un photographe nous a pris en photo pour enregistrer ce moment. C’était un soir tranquille où le flot de la Seine réfléchissait un soleil radieux.

Quelques étudiants sur la croisière.

Grâce à la vedette, on a pu apprécier presque tous les endroits célèbres du centre-ville de Paris. Sur la rive droite, on a vu le plus grand monument de Paris, le Louvre qui était une ancienne résidence royale et qui devint un des « musées plus connus en 1793 ». Sur la rive gauche, on a découvert le musée d’Orsay où on peut admirer les œuvres prestigieuses telles que les grandes toiles impressionnistes de Renoir, Monet et d’autres peintres. Après le musée d’Orsay, on a passé la place de la Concorde où Louis XVI et Marie Antoinette furent exécutés pendant la révolution française. Sitôt après avoir dépassé la Concorde, on a trouvé le pont parisien le plus élégant : le pont d’Alexandre III construit pour commémorer « l’alliance franco-russe » au siècle dernier. Formé d’une seule arche de « 110 mètres de portée », il présente les armes de Saint-Pétersbourg ainsi que deux nymphes symbolisant le fleuve la Néva en son centre.

Le soleil s’est couché et la vie s’est allumé pendant qu’on était sur la croisière. Bien sure qu’il faillait profiter en prenant une photo quand nous sommes passés devant la Tour Eiffel allumée.

Quand on est arrivé près de la Tour Eiffel, elle était allumée. Le paysage était magnifique. Elle ne passe jamais inaperçue surtout avec ses lumières de nuit. Quand on pense à Paris, on pense à la Tour Eiffel, un monument impartageable qui symbolise la ville. La Tour Eiffel brille à chaque heure et offre un panorama splendide. Après un demi-tour, on a poursuivi notre croisière pour admirer l’église Notre-Dame et l’Hôtel de Ville et nous avons terminé au Pont-neuf ce tour de vedette inoubliable.

–Qichan Qian

Après le tour en croisière un peu frais, on s’est rechaufé avec un repas sympa.

Excursion: Conques et Cordes – septembre 2010

Le week-end du 25 -26 septembre nous sommes partis en excursion à Conques et à Cordes-sur-Ciel. Vous trouverez ci –dessous le récit de notre séjour:

Un Séjour dans le Passée : Notre visite à Conques

Pendant notre balade, on a eu une belle vue de Conques.

Nous sommes tous allés visiter l’ancienne ville médiévale de Conques, dans l’Aveyron, un département qui fait partie de un la région de Midi-Pyrénées. En voyant l’architecture des maisons de la ville, et aussi celle des murs qui entourait les maisons, on a bien noté que la ville de Conques a été construite comme château fort. Bâtis sur les collines du Massif Central, chaque rue et chaque trottoir se trouve en pente.

Les rues pentues de Conques.

On a visité l’église abbatiale de Sainte-Foy. C’est une église abbatiale, parce qu’elle fait partie d’une abbaye ; c’est-à-dire que l’église fait partie d’une communauté religieuse. L’extérieur de l’église était incroyable, avec ses grandes fenêtres et tours, et son remarquable tympan en pierre qui représente l’arrivée de Jésus pendant l’Apocalypse.

Le tympan de l’église de Sainte-Foy.

L’intérieur de l’église était aussi impressionnant que l’extérieur. Comme la Basilique de Saint-Sernin qu’on avait déjà visitée à Toulouse, l’église de Sainte-Foy est une église de pèlerinage. Un chemin intérieur de prière entoure l’église. Ensuite, nous avons eu l’occasion de voir une collection fascinante de reliquaires. L’idée d’un reliquaire, c’est de construire un objet ou une figurine qui contiendra les restes d’un saint. Par exemple, on a vu une figurine faite tout en or, avec un compartiment dans lequel on peut voir les os de la martyre Sainte-Foy.

–Nicolas Garzon

Pendant notre randonnée sur les chemins de Saint-Jacques, on a déjeuné dans ce cadre magnifique. Les étudiants ont profité pour prendre une photo de groupe.

Cordes-sur-Ciel

L’architecture du village Cordes-sur-Ciel.

Après une journée de longue randonnée, les étudiants de Dickinson n’étaient pas très contents de découvrir que, pour arriver à notre hôtel, il fallait parcourir des rues très escarpées. Le bus nous a déposés en bas de la colline et nous avons marché jusqu’au cœur de Cordes-sur-Ciel.

La vue d’après Cordes-sur-Ciel.

On a eu une heure pour se rafraîchir avant notre dîner à l’Hostellerie du Vieux Cordes. Ce repas nous a permis de goûter des plats souvent inconnus des Américains. On a commencé par une tarte d’escargots accompagnée d’une crème d’ail qui masquait un peu le fait qu’on mangeait des limaces, ce qui, pour certains, aurait paru « dégoûtant ». Puis, on a continué avec du canard, un plat typique de cette région et, enfin, un gâteaux crémeux. Pendant la durée du dîner, on entendait plusieurs conversations animées en français qui se sont terminées par une activité à laquelle on a répondu à une série de questions que Karen avait préparée pour nous aider à mémoriser les informations du jour et sur Toulouse en général. Après le café et le thé, nous sommes rentrés dans nos chambres à l’Hostellerie et dans son annexe, l’Hôtel de la Cité, très fatigués et avec le ventre plein.

Le matin, on s’est retrouvé à l’Hostellerie pour prendre le petit-déjeuner ensemble. L’hôtel nous a offert des confitures, de la viande, du fromage, des céréales, du pain et, bien sûr, des croissants délicieux. Puis, nous sommes partis à la découverte de Cordes-sur-Ciel. La première étape était la vue panoramique du paysage environnant, une succession de collines et de champs pointillés d’arbres et de maisons. Bien qu’il ait fait très frais, le soleil nous a réchauffés un peu et nous a permis de voir tous les environs sans problème.

Un matin frais, mais ensoleillé pour commencer notre visite de Cordes-sur-Ciel.

De cet endroit, M Créma nous a guidé dans les petites rues et nous a fait remarquer les détails des maisons médiévales, de l’église St. Michel et de plusieurs enceintes et portails qui entourent la ville fortifiée.

On regarde souvent en haut quand on fait les visites avec M Créma !

Vers midi, M Créma a terminé sa visite et les étudiants ont pu explorer la ville par eux-mêmes et déjeuner où ils voulaient. La ville s’est avérée être très adaptée à ce genre d’activités : il y avait plein de restaurants et de petits magasins d’artisans locaux. L’atmosphère était si agréable, que certaines filles ont décidé que Cordes serait un lieu idéal pour une lune de miel !

–Anna Ciriani Dean

La dégustation de vin au Château Lastours

Les tonneaux de vin.

Le 26 septembre, après être partis de Cordes-sur-ciel, nous sommes allés au Château Lastours pour faire une dégustation de vin. Le vin français est très connu dans le monde, donc il faut en profiter pendant notre séjour en France. Le Château Lastours se trouve entre Toulouse et Albi au coeur de l’appellation Gaillac. C’est un domaine familial depuis 1579. Les grandes allées de platanes majestueux représentent l’art de vivre de cette époque. C’est la première fois que j’ai visité un château et son chai où les gens produisent du vin blanc, du vin pétillant, du rosé et du vin rouge de la région de Gaillac. Le vin en Chine, mon pays d’origine, est très différent du vin français, donc j’étais très contente de pouvoir découvrir la façon de produire le vin français et de le déguster.

On écoute pendant que le propriétaire raconte l’histoire du Château Lastours.

Quand on est arrivé, le propriétaire de Château Lastours nous a raconté l’histoire du château. Ensuite, on a visité le jardin, magnifique, à l’arrière du bâtiment et le pigeonnier. Le propriétaire nous a raconté que les gens engraissaient à l’époque les pigeons pour les manger avec le vin qu’ils produisaient.

Tout le monde admire le jardin du château.

Après avoir visité le Château et le pigeonnier, on est entré dans le Chai. Il y avait beaucoup de grands tonneaux de vin blanc et des cuves énormes en acier de 150L pour stocker le vin rouge. Dans le chai, il faisait un peu froid, parce qu’il faut garder le vin à une certaine température à l’abri du soleil pour garantir sa qualité. Il est difficile de produire du vin, car souvent il faut d’abord commencer par cueillir le raisin, puis le mettre en cuve et surveiller ces cuves. Quelques fois, il faut se lever très tôt le matin selon le temps qu’il fait.

Le beau pigeonnier du Château Lastours.

Quand on est entré dans la salle de dégustation, j’ai vu une présentation de bouteilles de vin, dont le vin blanc, le vin pétillant, et le vin rouge des années différentes. Pour le vin rouge, on doit attendre au moins trois ans avant de le boire. Cependant, on peut boire le vin pétillant et le rosé un an après qu’ils sont produits. Le propriétaire a montré la façon de déguster le vin. En général, cette dégustation se déroule en trois étapes : là première étape est de regarder la trace que laisse le vin dans le verre quand on le soulève; la deuxième étape est de sentir le vin en tournant le verre ; la dernière étape est de goûter le vin et de le laisser tourner dans la bouche pour aérer le vin.

—Qichan Qian

Excursion : Les Châteaux cathares – septembre 2010

M. Créma nous a présenté une petite histoire du Château de Montségur avant notre montée vers les ruines.

Nous avons passé une journée en Pays Cathare. Après un départ tôt de la rue du Japon, nous sommes arrivés en bas de la colline où se situe le Château de Montségur. Notre journée a donc commencé pour une randonnée pour atteindre les ruines du Château de Montségur.
Nous avons du grimper pour arriver tout en haut, mais une fois arrivés, nous étions très contents d’y être.

Yana Schick nous montre la taille des murs de Montségur.

Le mystique Château de Montségur dans le brouillard.

On n’a pas eu un grand soleil pendant notre journée, mais au moins on n’a pas crevé de chaud ! Même si on n’avait pas une grande vue d’en haut, on a trouvé que le brouillard donnait un petit côté mystique aux ruines de Montségur.

Une partie de notre groupe discute à table.

Après notre visite du Château, nous avons rejoint le village où nous nous sommes promenés avant de prendre un repas ensemble. Avant le déjeuner, nous sommes allés au musée du village pour apprendre un peu plus de l’histoire de Montségur et des projets de conservation du lieu. Ensuite, on est passé à table. On a bien profité de ce moment de détente pour partager un délicieux repas avant nos activités de l’après-midi.

Nous avons même appris comment manger un poisson entier ! Elizabeth Toutain nous montre ses talents pour enlever les arêtes de poisson.

On a terminé notre journée par un parcours en canoë sur l’Ariège. Notre balade en canoë était sportive quand l’eau passait très vite sous le canoë. Cette expérience nous a forcés à apprendre à travailler en équipe, car il était difficile de faire avancer nos canoës sans la coordination des deux personnes. On était un peu (ou même très) mouillé après notre parcours, mais toujours de bonne humeur ; cela nous indique que nous sommes ouverts à d’autres aventures que la vie en France va nous offrir au cours de ce semestre et de cette année.

Page 6 of 6

Powered by WordPress & Theme by Anders Norén