Masquez ou pas masquez, cela est la question

March 28, 2024

Description :
Il y a deux semaines quand je suis entrée dans ma salle de classe à UT2J et je me suis assoit dans ma chaise d’habitude quand ma camarade de classe a me demandé pourquoi je portais un masque. J’étais enrhumée et j’ai vérifié que je n’ai pas eu de Covid, mais je ne voulais pas partager mon rhume, alors je portais un masque. Dans tous mes cours, il y avait des étudiants qui m’ont regardé quand je suis entré la classe, mais j’avais seulement un camarade de classe qui m’a demandé la question. Quand je porte un masque à mes cours aux États-Unis il n’y a jamais quelqu’un qui me regarde ou qui me demande pourquoi je porte un masque.

Interprétation :
J’ai dit à ce camarade de classe que j’étais enrhumée, que je n’avais pas le Covid, mais que je ne veux pas partager ma maladie avec tout le monde. Il a demandé des questions sur les règles de Covid aux États-Unis et s’il faut qu’on porte un masque quand on est enrhumé. J’ai dit non, mais c’est poli. Puis, j’ai demandé les règles et des habitudes autour de Covid et des maladies en générales en France. Il m’a dit qu’on ne doit pas faire une quarantaine quand on a le Covid, il faut qu’on porte un masque mais on peut vivre sa vie comme habitude. En outre, quand on est juste enrhumé on ne doit pas porter un masque et la plupart des gens ne le portent pas, ce que j’ai vu dans tous mes cours où il y avait des gens qui éternuent, qui toussent, et qui se mouchent sans masque.

Évaluation :
Cette conversation m’a choqué parce que tous les étudiants à Grinnell portent un masque quand ils sont un peu malades, même quand il n’est pas le Covid. On ne veut pas que les autres étudiants devenir malades aussi, alors on fait quelque chose très facile pour protéger les autres. Avant le Covid, il était tellement différent. On allait au travail ou au cours malade et sans masque, mais maintenant quand tous les américains savaient comment les masques sont efficaces à arrêter la transmission des maladies, c’est considéré malpoli de ne porter pas un masque quand on est malade. Quand j’ai appris que la plupart des personnes qui portent un masque ont le Covid et qu’ils continuent de vivre comme habitude, je deviens mal à l’aise parce qu’aux États-Unis on fait encore une quarantaine avec le Covid, ce qui réduit la probabilité que quelqu’un d’autre de l’attraper. Je trouve qu’il est bizarre de n’essayer pas de protéger des autres personnes, mais je sais qu’il y a une différence culturelle et je ne veux pas juger les français, même si leurs habitudes me rendre mal à l’aise.

 


Partir du cours

March 28, 2024

Aujourd’hui j’étais dans ma classe de Lettres et Arts. L’enseignant discutait Les Aventures de Télémaque de Fénelon et les implications que cet œuvre a eu sur notre conception du paysage classique et Antique. Tout de coup, un étudiant s’est levé et est parti du grand amphithéâtre. Le son de la porte claquant a interrompu le professeur pendant un seconde. Juste deux minutes après, un autre étudiant est parti. Cette fois-ci j’ai noté que l’étudiant a ramené ses affaires avant de partir. Donc, c’était évident qu’il n’avait aucune intention de retourner à la salle de classe. Je remarquais cette tendance des étudiants de ne pas attendre jusqu’à l’heure de la fin du cours depuis le premier jour. Aujourd’hui j’ai décidé de faire de tenir le compte de nombre d’étudiants qui ont abandonné le cours. Il y en a eu 13 !!!

J’ai assumé que au moins un étudiant a déménagé parce qu’il a trouve le cours et l’enseignant ennuyeux. Honnêtement, je ne pense pas que le paysage classique et les éléments de l’Antiquité qu’on peut y apercevoir sont si intéressants. D’autre part, notre cours finit à 12h30 donc c’est juste l’heure du déjeuner. Bien sûr, des gens ont faim et sont prêt à prendre son déjeuner le plus tôt possible.  J’en ai parlé avec une camarade de classe qui est brésilienne mais est en France il y a 2 ans pour faire son master. Elle m’a confirmé que oui mes théories sont correctes. Cependant, elle a généralisé cette tendance au fait que les étudiants français font ce qu’ils veulent.

Le fait de partir tôt du cours parfois complètement raisonnable. Par exemple, les enseignants doivent le permettre pour un rendez-vous ou des responsabilités familiales. Pourtant, c’est tout à fait inacceptable de le faire toutes les séances du cours. Ceci montre un manque du respect au professeur et dérange le cours pour les autres étudiants. C’est surtout un choque culturel quand on le compare aux Etats-Unis, encore plus aux institutions privées, ou les étudiants restent dans la salle de classe jusqu’au dernier minute et encore plus pour parler directement avec le professeur après le cours est fini. Bref, je n’aime pas du tout cette habitude française.


Parler des règles dans le pays des Droits de l’homme

March 28, 2024

Récemment, je me suis fait pratiquer des analyses de sang. En notant les détails de mon ordonnance, la réceptionniste m’a posé une question, mais elle murmurait si silencieusement que je n’ai rien entendu. « Comment ? » je lui ai demandé. Elle s’est penchée vers moi pour chuchoter très lentement, « la date de vos derniers règles. C’était quand ? » J’avais a peine commencé à répondre quand elle m’a arrettée, indiquant l’homme qui attendait dans la queue derrière moi. Avec un air très sérieux, elle m’a glissé un bout de papier et un crayon. « Ecrivez-la, » elle m’a commandée.

 

Ceci n’était pas la première fois ce semestre que j’avais rencontré une résistance au sujet de la santé des femmes, particulièrement des règles. Curieuse d’en savoir plus, j’ai abordé le sujet avec mes hôtes. Étant thérapeute de couples qui travaille parfois sur les cas de violence, la mere de ma famille d’accueil connaît tres bien l’importance d’une bonne education sur la santé des femmes. Elle a confirmé qu’on ne discute pas beaucoup les règles en France parce qu’on pense que ce n’est pas poli de parler d’un sujet si privé. A cause de cette méfiance, elle a précisé, il existe toujours beaucoup de mythes qui circulent sur les règles qui peuvent avoir de fortes consequences pour la santé des femmes qui n’ont pas la bonne information.

 

Le concept d’avoir honte de la menstruation n’est pas nouveau pour moi, je l’ai déjà rencontré plusieurs fois dans ma vie. Pourtant, je n’attendais jamais de le rencontrer au cabinet médical. Quand je compare mes experiences chez le médecin avec le féminisme militant et la sororité qui semblent être partout en France, je vois une forte dissonance. La photo que j’ai choisi pour ce blog vient d’une grève de la Journée internationale des droits de femme. Là, les femmes n’avaient aucun honte de leur corps. Je trouve qu’il y a deux extremes qui s’opposent dans ces expériences. La France reste un pays qui ose dans certaines matières, comme la grève et la philosophie, mais qui garde en meme temps les traditions et superstitions d’une autre époque.


Différence dans les devoirs

March 8, 2024

Avant d’arriver en France, j’avais entendu dire qu’il y avait moins de devoirs à la maison qu’aux États-Unis. Au début, j’ai pensé qu’il pouvait s’agir d’un mythe ou d’un stéréotype sur les études à l’étranger, car les gens sont moins enclins à faire des devoirs pour voyager ou découvrir la ville dans laquelle ils vivent maintenant. Je pensais donc que c’était la personne elle-même qui faisait des études à l’étranger un travail moins exigeant. Mais lorsque j’ai commencé mon semestre à Jean Jaurès, j’ai tout de suite remarqué la différence au niveau et quantité des devoirs. Dans mon université américaine, WashU, je me sens toujours stressée de devoir finir tous mes devoirs chaque jour. À Jean Jaurès, la plupart de mes devoirs consistent à revoir mes notes et à comprendre la matière. En découvrant que la majorité de mes cours consistaient en un ou deux examens finaux, j’ai eu très peur de passer un seul examen qui déterminerait ma note. Cette semaine, j’ai passé mon premier examen, qui est l’une des deux notes que j’ai dans la classe.

En tant qu’étudiante américaine, j’ai l’habitude de suivre des cours quotidiens, de rédiger des dissertations et même de passer des examens à la maison. En exprimant mon choc et ma nervosité aux autres étudiants français de ma classe, ils m’ont dit que le fait d’avoir des devoirs tous les jours était bizarre pour eux. Ils m’ont dit que ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de devoirs formels avec une date d’échéance qu’il n’y a pas de travail. Au contraire, vous avez le pouvoir de déterminer votre propre éducation en fonction des efforts que vous fournissez. Pour eux, il est extrêmement important d’être à la fois un étudiant et une “personne normale”, c’est pourquoi ils pensent qu’il est logique de ne pas avoir de devoirs quotidiens. Les professeurs et les étudiants apprécient de pouvoir mieux équilibrer leur vie scolaire et leur vie privée. Selon eux, l’école ne devrait pas toujours être un obstacle à l’apprentissage.

Les propos des étudiants français l’avaient un peu choqué au début, mais à la fin, j’ai mieux compris. Je suis d’accord avec les étudiants, mais j’ai aussi pensé à d’autres différences entre la vie universitaire en France et auxÉtats-Unis. La vie quotidienne, comme les activités extrascolaires, les résidences et les événements, est très différente. Aux États-Unis, on se sent plus attaché à son université, car la “culture universitaire” y est plus forte, mais ce n’est pas le cas en France. En pensant à la différence de la vie étudiante, il est donc logique que les études soient également différentes. Par ailleurs, à l’école Jean Jaurès, la plupart de mes cours se donnent dans un auditorium de plus de 100 étudiants. Les interactions avec le professeur ont donc tendance à se faire dans la salle de classe, puisque les “heures de bureau” n’existent pas dans la même mesure. Aux États-Unis, toutes mes classes sont composées d’un maximum de vingt personnes. Il est logique qu’il soit plus difficile de suivre le travail quotidien de plus de 100 étudiants. C’est vrai que c’est un peu effrayant, mais il est important d’être organisé tout au long du semestre ! J’apprécie d’avoir des devoirs moins formels tous les jours afin de pouvoir profiter de ce que Toulouse a à offrir !


Comment posez de bonnes questions- Model D.I.E.

January 19, 2024

Le modèle D.I.E. (adaptation de Kappler et Nokken 1999)

Apprendre à observer et évaluer les différences
culturelles que vous vivez en France et identifier
les concepts qui les sous-tendent.
• Prenez un exemple de votre quotidien, une
chose ou une expérience qui se présente comme
quelque chose de mystérieux,
d’incompréhensible, ou de choquant au
premier abord.
• Quelque chose qui vous fera remarquer que :
« C’est vraiment bizarre », ou bien « Pourquoi
est-ce que cette personne s’est montrée si
grossière ? », ou encore « Ça m’énerve ! ».

Suivez les étapes par écrit et dans l’ordre
défini afin d’éviter de porter un jugement
précipitamment, et ainsi faciliter votre
réflexion interculturelle.

1. Description

– Que voyez-vous? Qu’est-ce que c’est que cette chose?

– Décrivez la chose et/ou le contenu de la
situation en des termes très précis.

– Que s’est-il passé dans l’interaction/
l’expérience/la situation ? Qu’est-ce qui à été dit exactement ?

2. Interprétation

Croisez votre regard avec une personne
locale pour comparer vos ‘lectures’ d’une
même chose

3. Evaluation

Quels sont les sentiments (plutôt positifs ou
négatifs) que cette expérience ou que cette
situation vous a provoqué ?


Exemple D.I.E.

January 18, 2024

Exemple de post– D.I.E. Les toilettes unisexes

January 18, 2023

Description

Un soir, je buvais un verre avec mon amie et je me suis excusé ainsi que pour aller aux toilettes. Comme d’habitude en France, certaines salles ne contiennt que des toilettes reliés à une salle plus grande avec des lavabos. J’ai quitté la salle de la toilette et quand j’ai commencé à me laver mes mains, j’ai vu un homme sortir de la salle de la toilette à côté de la mienne. Pensant que je me suis trompé et j’étais dans les toilettes des hommes, j’ai tout de suite murmuré que j’étais désolé et je suis parti. Embarrassée, je cherchais pour un panneau à l’extérieur de vérifier que c’était vraiment des toilettes d’hommes, mais curieusement, il n’y en avait aucun. Je n’avais aucune raison d’être gênée, c’était des toilettes unisexes!

 

 

 

 

Interprétation

Je suis revenu à mon amie, qui est française, et nous avons bien rigolée. Honnêtement, j’avais paniqué pendant les deux minutes quand je pensais que j’ai fait une erreur aussi maladroite. En Amérique et en France les toilettes restent un espace très privée dans les deux, j’étais sûre que je venais de m’immiscer dans l’intimité d’un homme au hasard. Pas toutes les toilettes en France sont unisexes comme celle-là, mais on les trouve fréquemment. J’ai demandé à mon amie pourquoi ce phénomène ne dérange pas les français, et elle a commenté que les espaces très privés, les salles des toilettes, sont très séparées et fermées par rapport aux cabinets on trouve aux États Unis. Les genres partagent l’espace seulement quand ils se lavent leurs mains.

Evaluation

C’était un choc personnel, mais je suis sûr que les français n’y prêtent pas beaucoup d’attention. J’imagine que les français ne trouveraient pas les toilettes unisexes remarquables. L’idée d’utiliser des toilettes unisexes comme celles-ci en France ne me met pas mal à l’aise, mais la comparaison est intéressante car il y a eu d’importants débats aux États Unis concernant les toilettes que les personnes transgenres peuvent utiliser. Beaucoup de gens avaient des opinions bien arrêtés, mais ce problème ne risque pas d’arriver ici.