De Carlisle à la Ville Rose

Author: Ryan Burke Page 3 of 5

Découverte de l’esprit de la grève

Équipe éditoriale : Phoebe, Isabelle, Katherine, Ryan A., James.

La grève à l’université

Cela fait presque deux mois que la plupart d’entre nous n’a pas eu de cours à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Quand on est arrivé en janvier, certains des professeurs et des étudiants faisaient grève déjà depuis quelques semaines parce qu’ils étaient contre la fusion avec d’autres universités toulousaines et aussi contre la sélection à l’entrée de l’université, ce que le président Macron veut introduire comme faisant partie de son programme politique.

Un phénomène qui existe dans les universités françaises qui n’existe pas dans celles aux États-Unis est celui des Assemblées Générales (ou AG pour faire court) qui permet à une petite partie de la population universitaire de décider de ce qui va se passer pour toute l’université. C’est là où les participants décident des actions à mener pour la grève, ce qui est devenu un blocus complet dans notre cas à UT2J. Tout le monde est rassemblé dans l’amphi où chacun peut écrire sa question qui sera lue au micro. Ces réunions ont aussi comme but d’informer, comme ça chacun peut se faire sa propre opinion. L’esprit de la grève et la culture du débat sont très forts en France, mais il me semble que c’est beaucoup plus fort au Mirail. On se dit souvent que ce type de blocage complet ne pourrait pas se faire dans une université américaine.

La grève des cheminots

Pendant que nous écrivons ce blog, nous sommes en route vers Paris en bus plutôt qu’en train à cause des grèves SNCF. Au début du semestre, c’était planifié d’aller à Paris le 14 avril en train, mais il y a un mois, un emploi du temps pour les grèves SNCF a été publié. Entre avril et juin il y aura entre 2 et 4 journées de grèves SNCF chaque semaine incluant le 14 avril. C’est pourquoi on voyage en bus aujourd’hui, le 13 avril. Notre situation n’est pas trop exceptionnelle. Beaucoup de monde en France est touché par ces grèves.

Les grèves SNCF sont surtout à cause des changements proposés par le président Macron. Historiquement, les travailleurs de la SNCF ont reçu beaucoup de bénéfices et de vacances parce que leur travail était très difficile et physique. Aujourd’hui, la nature de ce travail a beaucoup changé grâce à la technologie. Macron voudrait mettre en place des réformes économiques en incluant la réduction des bénéfices et des vacances, ainsi qu’une retraite plus tardive. Comme on peut le voir, les travailleurs de la SNCF sont très fâchés avec ces changements potentiels. Au moins, pour nous, ces grèves veulent dire que nous avons une journée de plus à Paris !

La grève n’empêche pas de se cultiver

Affirmer qu’un trajet en bus de neuf heures de Toulouse à Paris est agréable serait difficile. Cela dit, les étudiants de Jean Jaurès n’ayant pas eu de cours pendant six semaines, nous sommes ravis de reprendre nos études dans la capitale du pays. En particulier, notre visite à l’Assemblée Nationale permettra d’éclairer les processus gouvernementaux et les politiques qui ont donné lieu à cette période de grève pour les universités et pour les transports. C’est une occasion rarement offerte aux Parisiens, encore moins aux citoyens français et nous espérons profiter pleinement de la visite. En effet, la plupart des événements prévus pour notre séjour à Paris sont hors des sentiers battus et spécifiques pour notre groupe. Le dimanche matin, nous visiterons le Centre Pompidou avant son ouverture et suivrons une visite guidée qui permettra de découvrir quelques-unes des plus grandes œuvres d’art moderne et contemporain au monde. Ayant déjà accompli un projet sur l’art moderne et l’art contemporain plus tôt dans le semestre, ce sera une occasion parfaite pour poursuivre nos études. Notre aventure dans les arts ne s’arrête pas à notre visite au Centre Pompidou. Le mardi soir, nous serons transportés au théâtre français du XVIIIe siècle par Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux au Théâtre de la Porte Saint-Martin. La comédie romantique de Marivaux, utilisant des personnages de la Commedia dell’arte, améliorera notre compréhension non seulement de la langue française, mais aussi de l’humour français. À tout le moins, notre séjour à Paris nous permettra de mieux connaître une autre ville de France et de compléter notre intégration dans la langue et la culture françaises.

La culture universitaire

Équipe éditoriale : Devin, Colby, Hallie, Winnie.

La bureaucratie à l’université

D’après l’expérience de Devin et Colby, la bureaucratie est une partie importante du système universitaire français. Colby remarque par exemple que quand on a besoin de la signature d’une personne et qu’un bureau a des heures d’ouverture restreintes (notamment aux heures où les étudiants ont cours, avec une longue pause pour déjeuner), c’est difficile de trouver la personne dont on a besoin. Rien n’est en ligne et certains secrétariats semblent fermer de façon aléatoire. Devin vit un peu la même chose dans les bibliothèques. Les bibliothèques de la ville sont interconnectées, mais le système qui dit si un roman est disponible ne dit pas s’il l’est dans la même bibliothèque. Donc, même si le système dit qu’un roman est disponible, il pourrait être nécessaire de visiter une autre bibliothèque dans la ville. Pour les deux expériences, la réaction française est la même : les hôtes de Devin ont trouvé que sa réaction était drôle. Pour Colby, la réaction commune est que « c’est la France. »

L’autonomie dans le travail

En plus des différences dans la manière de fonctionner de l’université française en comparaison avec les États-Unis, il y a aussi des différences dans les façons de faire cours. Un exemple est la présentation française, ou l’exposé. Quand Devin a entendu son professeur dire qu’ils allaient avoir une présentation orale, elle n’était pas inquiète parce qu’elle avait déjà fait des présentations orales aux États-Unis. Cependant, quand elle a commencé à travailler sur le projet avec son groupe, elle a vu que l’exposé était une présentation orale sous forme de dissertation. Elle était confuse sur pourquoi les étudiants français présentent seulement une dissertation. Ce type de travail a beaucoup de règles alors on comprend bien pourquoi le professeur préfère ce format, mais il n’y a pas la liberté d’expliquer le sujet. Aux États-Unis, quand un étudiant présente un compte-rendu, il ne mémorise pas l’exposé et il est détendu. Rachael a remarqué dans ses cours à Toulouse que « c’est normal d’avoir ses notes sous les yeux » et que « tous les étudiants lisent les phrases complètes directement de leurs notes. » Devin et Rachael ont ainsi observé que tous les étudiants qui présentaient à l’oral ne regardaient pas leur audience.

Une autre différence est la question de la responsabilité de l’étudiant. Bien que les professeurs les critiquent devant toute la classe, le rôle du professeur est différent en comparaison avec le professeur américain. On peut dire que c’est complètement la responsabilité des étudiants de comprendre les sujets, les professeurs sont seulement présents pour donner les consignes. Les universités françaises produisent des étudiants très indépendants qui savent bien comment faire de la recherche et trouver la vérité dans leur travail.

Les choix et modes de vie des étudiants

Les choix dans la vie de l’étudiant sont des choses importantes que nous avons remarquées, parce que les choix sculptent leur vie à l’université, parmi leurs profs, à Toulouse, parmi leurs amis, et dans tous les aspects de leur vie. Après avoir passé du temps en France, nous avons trouvé des choses qui nous intéressent parce qu’elles diffèrent de celles aux États-Unis.

Devin passe par H & M, une boutique connue et fréquentée par les jeunes et les étudiants. Bien que cette boutique existe aussi aux États-Unis, la différence est évidente par le style vestimentaire des clients à l’intérieur.

La mode est quelque chose que beaucoup de gens utilisent pour s’exprimer et créer une identité. Ce sentiment s’applique aussi aux étudiants français. D’après Devin, la mode des étudiants devrait être qualifiée par le mot « confort. » Cette idée est compréhensible parce qu’en tant qu’étudiant, on se concentre vraiment sur les études durant les heures de cours. Mais d’après ses observations en France, elle trouve que toutes ne s’habillent pas de la même façon. Étant une étudiante américaine, elle était intéressée d’observer la manière dont les autres étudiants s’habillent. À son université française, les étudiants s’habillent en tenues qui sont complètes même à 8h30. Devin a trouvé que pour elle, c’était bizarre que personne ne s’habille en leggings ou en pantalons de survêtement, qui sont des vêtements souvent vus aux États-Unis dans le monde des étudiants américains. Les vêtements changent l’ambiance de l’école, et en même temps, ils sont un moyen par lequel les étudiants peuvent montrer leur individualité.

Une autre façon de projeter cette individualité est dans leur choix de scolarité. C’est l’étudiant lui-même qui choisit sa quête de savoir. Hallie a assisté à des cours à l’Université de Toulouse dans lesquels elle a trouvé que le rapport entre le prof et ses étudiants semblait moins proche. 

Bien que sa prof guide les étudiants, ils ne sont pas pour autant amis et donc le lien est plutôt professionnel. Une de ses profs a souligné l’importance de choix que ces étudiants possèdent : « si vous êtes dans cette salle, vous êtes ici pour apprendre. Vous avez le choix. Vous pouvez quand même rester au lit. Mais vous avez choisi d’apprendre. » Ce rapport produit une dynamique dans laquelle les étudiants ne sont ni dorlotés ni traités avec condescendance. En plus, les parents ne paient pas de frais de scolarité. C’est-à-dire que, les étudiants sont les seuls patrons de ce fardeau ou cadeau qu’est la scolarité. En bref, les petites quantités d’examens administrés donnent responsabilité aux étudiants de comprendre le sujet sans incitation d’une note de participation ou de présence. Par conséquent, c’est la décision de l’étudiant français de poursuivre la connaissance et entre ses profs et lui, il existe un égard mutuel.

University Culture

Editors: Devin, Colby, Hallie, Winnie.

The bureaucracy at the university

In Devin and Colby’s experiences, bureaucracy is an important part of the French university system. Colby said that when you need the signature of one single person, the one office has its opening hours at the most common times for classes and they take a very long lunch break, so it’s hard to find the person one needs. Nothing is online and there are random times when some secretarial offices are closed. The situation is the same for Devin in terms of the libraries. The city’s libraries are connected, but the system to check the availability of the novels does not say specifically if the novel is available in a particular library. So, even if the system says that a novel is available, it might be necessary to visit another library in the city in the search for it. In the experience of both of them, the reaction from the French is the same: Devin’s hosts thought her reaction was funny. For Colby, the common reaction he received is that “it’s the French way.”

Autonomy in the work

Besides the fact that the French university is very different in comparison to the United States in the way it functions, there are also differences inside the classroom. An example is the French presentation, or the “exposé.” When Devin knew that her class was assigned with an oral presentation, she was not worried because she already did oral presentations in the United States. However, when she started working on the project with her group, she saw that the presentation here is in fact an oral presentation of a “dissertation.” She was confused about why French students only present a dissertation. This type of work has a lot of rules so it is understandable why the French professors prefer this format, but there is no freedom to explain the subject. In the U.S., when a student presents a report, he does not memorize the presentation and thus seems relaxed. Rachael noticed in her classes in Toulouse that “it’s normal to keep your notes with you” during the presentation, and that “all students read full sentences directly from their notes.” Devin and Rachael thus observed that all the students who presented did not look at their audience.

Another main difference is the question of the student’s responsibility. Although the teachers criticize them in front of the whole class, the role of the teacher is different in comparison to that of the American professor. It can be said that it is completely the students’ responsibility to understand the topics, and the teachers are only present to give the instructions. French universities create very independent students who know well how to do research and how to find the informations relevant to their work.

Student choices and lifestyles

The choices in the student’s life are the important things that we have noticed, for choices shape their lives at university, among their teachers, in Toulouse, among their friends, and in all aspects of their lives. After spending time in France, we found things that interest us because they differ from those in the United States.

Devin goes through H & M, a shop known and frequented by young people and students. Although this shop also exists in the United States, the difference is evident by the dress style of the customers in it.

Fashion is something that many people make use of to express themselves and to create an identity. This feeling also applies to French students. Devin suggests that student fashion can be expressed with the word “comfort.” This idea is understandable because as a student, we really focus on studying during school hours. However, according to her observations in France, she finds that all do not dress in the same way. Being an American student, she was interested to observe how other students dress. At her French university, students dress in complete sets of clothes even as early as 8:30. Devin found that for her, it was odd that no one would dress in leggings or sweatpants, which are clothes often seen in the United States in the world of American students. The clothes change the atmosphere of the school, and at the same time, they are a means by which students can show their individuality.

Another way of projecting this individuality is in their choice of schooling. It is the student himself who chooses his quest for knowledge. Hallie attended courses at the University of Toulouse in which she found that the relationship between the professors and their students seems less close.

Although her teacher guides the students, they are not friends with one another and therefore the link is rather professional. One of her teachers emphasized the importance of choice that these students have, saying, “If you’re in this room, you’re here to learn. You have the choice. You can still stay in bed. But you chose to learn.” This connection produces a dynamic in which students are neither pampered nor patronized. In addition, parents do not pay tuition fees. That is to say, students are the only bosses of this burden or gift that is schooling. In short, the small amounts of exams administered give students the responsibility for understanding the subject, without the professors’ use of a note of participation or attendance. Therefore, it is the decision of the French student to continue the knowledge, and between the professors and the students, there is a mutual respect.

Changing Attitudes for Preserving the Environment

Editors: Okung, Lina, Nadia, Isy, Allie.

Each day, the global population creates more and more pollution that destroys our environment, and Toulouse is no different. Its constant population growth over the past 30 years has led to an increase in car usage- roughly 50% of Toulousains use a personal car as their primary form of transportation. Though in some cities, fewer people are smoking, the practice remains very common in Toulouse, and cigarette butts are left in streets, parks, and the river. Also, Toulousains do not clean up after their dogs, instead leaving the messes in the middle of public sidewalks. There are many steps that Toulousains can take to help the environment- and beautify their city in the process.

Daily habbits to help decrease pollution

With all these problems, there are solutions that exist currently to ameliorate the situation. First, in Toulouse we do not see as many cars as in other large cities, but the metro is used a lot. “After having visited Toulouse’s downtown, it is clear why the metro is so popular – there is no room for cars nor the need for this type of transportation” (Allie). Most of the time, the metro is faster than the cars. By avoiding traffic jams, the only things that affect the metro are blockages and construction. With this time gained also comes protection of the environment. When the trains arrive at stations like “Jean Jaurès, the only station where the two lines of the metro cross…they are way too many people” (Allie), thus there are fewer people in cars. Because of this, there is less pollution from cars in the air and in the environment. Even though the metros cause some pollution, it is much less than that which all the cars would create if the metros did not exist.

Another solution that exists is the prohibition of many types of plastic bags in France. In many grocery stores in French, the cashiers do not give out plastic bags for bagging food. In fact, if you do not bring your own bag, you can buy a reusable bag at the cash register for a few euros. A student, Isy, notes that “Normally these bags are made with paper, they do not exist in many groceries or stores that give people free plastic bags. There are types of plastic bags still exist in France which have not been banned and such bags can be used for fruits and vegetables. These bags must meet the minimum standard of being a biosourced material and must compostable. With this change, France has gotten rid of millions of plastic bags that could potentially pollute the enviroment.

A diet that’s more restpectful to the environment?

Evidently, the French have a delicate and appreciative relationship with food that reveals their ideas in relation to the manner in which consumption affects health. There are not many vegetarians in France, but the number has been increasing. However, in France, the economy and the government take care of the agriculture industry as it is an integral part of French history and culture. On the other hand, in the U.S., it is true that there is a significant amount of intensive animal farming, as well as many factories who mistreat animals. Furthermore, American brands also tend to use a significant amount of preservatives. In France, these practices are less common, so people have little reason to motivate themselves to quit eating meat.

“The way that the French view meat consumption is more humane and healthy,” a student, Lina Miller says, “I think this method of viewing meat consumption is tied to the way the French perceive health to be connected with what we eat.” Another student, Isy, gives another example of this French concept, noting that “Non-pasteurized milk is banned in the U.S., but in France, raw milk is not banned and is very common in domestic life. The different tastes of these two types of milk are noticeable and they affect the taste of other foods and drinks.”

The aspect in which the French choose what is important to concentrate on, suggests that the things we put in our bodies have a direct effect on our lives. Meat and raw milk are not considered as bad things for health, but however, the French do not consume as many preservatives. In these specificities, we note that the French take care of what they consume.

The paradox of cigarette and cannabis use

The French have an individual relationship, and also a social relationship regarding the use of cigarettes. Compared to the United States, one observes that there are many more smokers in France and you can see a culture that is more tolerant of smokers. As Nadia observed, “…In the United States, there is a sort of prejudice against people who smoke, especially close to children. But here, in Toulouse, there is not this same mentality. I have made some French friends and they told me that they smoke for its social aspects. Often, when a friend leaves to smoke a cigarette, the others leave with them to continue the conversation. » As Nadia remarked well, it is clear to see there is a more social aspect than one that is more attentive to the environment and health. In the United States, people think more about the negative consequences of smoking and that the social aspect is not a reason that is more imprtant than health considerations.

But concerning other drugs like cannabis, the beliefs of each country are the inverse. As Allie noted, « in the United States, it seems like smoking cannabis is a pass-time that is very popular…the American public is becoming increasingly comfortable with the legalisation of cannabis, not only for medical reasons, but also for recreation. » Her host observes that there is not at all the same mentality in France as many French people believe that cannabis is more dangerous than cigarettes due to its psychological impacts.

This reversal of attitudes concerning the effects of drugs shows that the Americans and the French think of the environment in completely different ways and especially that the social environment of each country influences individual actions and as a result, the way of thinking about public consumption.

Les attitudes face à la préservation de l’environnement

Équipe éditoriale : Okung, Lina, Nadia, Isy, Allie.

L’humanité crée de plus en plus de pollution qui détruit notre environnement et Toulouse n’est pas une exception. Sa croissance constante des 30 dernières années encourage une utilisation plus importante de voitures : près de 50 % de gens utilisent leur voiture personnelle. Bien que dans quelques villes, il y ait moins de fumeurs, à Toulouse, cette pratique reste très courante et les mégots sont laissés dans les rues, les parcs, le fleuve… De plus, les Toulousains ne nettoient jamais après leurs chiens : les déjections des chiens trainent souvent sur les trottoirs publics, même les plus passants. Il y a pourtant beaucoup de choses que les Toulousains pourraient faire pour protéger l’environnement et embellir leur ville en même temps. 

Des gestes quotidiens pour réduire la pollution

Face à tous ces problèmes, il y a quelques solutions qui existent maintenant pour améliorer la situation. Pour commencer, à Toulouse on ne voit pas beaucoup de voitures comme dans les autres grandes villes, et le métro est beaucoup utilisé. Allie remarque qu'”après avoir visité le centre-ville de Toulouse, il est évident pourquoi le métro est tellement populaire : il n’y a pas d’espace pour les voitures ni le besoin pour ce type de transport.” En effet, la plupart du temps, le métro est plus rapide que les voitures. Il permet d’éviter les embouteillages, et les seules choses qui peuvent perturber son fonctionnement sont les travaux et les éventuelles grèves ou manifestations. 

Avec le gain de temps vient aussi la protection de l’environnement. Allie s’étonne que quand les rames arrivent aux stations comme “Jean Jaurès, la seule station où les deux lignes de métro se croisent… elles sont complètement pleines,” ce qui signifie que pendant ce temps, il y a moins de gens qui utilisent leur voiture. C’est grâce à cela que l’air est moins pollué. Même si les métros polluent aussi, c’est à un taux bien moindre que ce que toutes les voitures créeraient si les métros n’existaient pas. 

Une autre solution qui est employée pour préserver l’environnement est l’interdiction de nombreux types de sacs plastiques en France. Isy observe que “dans beaucoup d’épiceries à Toulouse, les caissiers ne donnent pas de sacs plastiques pour nos achats.

En fait, si on n’apporte pas nos propres sacs, on peut acheter des sacs en caisse pour quelques euros.” Normalement ces sacs sont fabriqués avec du papier. Il n’existe pas beaucoup d’épiceries ou de magasins qui donnent aux clients des sacs plastiques gratuits. Il existe cependant encore des types de sacs plastique que la France n’a pas interdits, tels que les petits sacs utilisés pour les fruits et les légumes. Ces sacs doivent répondre aux exigences minimales des matériaux biosourcés et doivent être adaptés au compostage. Avec ce changement, la France s’est débarrassée de milliers de sacs plastiques qui avaient le potentiel de polluer l’environnement.

Une alimentation plus respectueuse de l’environnement ?

Évidemment, les Français ont un rapport plus délicat et conscient à la nourriture, ce qui révèle leurs idées par rapport à la manière dont la consommation affecte la santé. Il n’y a pas un grand nombre de végétariens en France, mais leur effectif augmente de plus en plus quand même. Cependant, en France, l’économie et l’État prennent soin des agriculteurs parce qu’ils font vraiment partie intégrante de l’histoire et de la culture. De plus, aux États-Unis, il est vrai qu’on trouve beaucoup d’élevage intensif et d’usines qui maltraitent les animaux. Les fabricants américains utilisent aussi trop de conservateurs. En France, cela est moins commun, donc les gens ont moins de raisons qui les motiveraient à arrêter de manger de la viande. Lina pense que “les habitudes plus humaines et plus saines des Français concernant la viande contribuent à leurs idées que la santé est liée avec ce qu’on consomme.” Isy a donné le lait comme un autre exemple de ce concept. “Le lait non pasteurisé est interdit aux États-Unis, mais en France le lait cru n’est pas interdit et il est très commun dans les ménages normaux.” Le lait cru et la viande ne sont pas considérés comme des choses mauvaises pour la santé, mais en revanche, on ne consomme pas beaucoup de conservateurs. Dans ces spécificités, on notera le soin des Français concernant leur consommation et alimentation.

Le paradoxe du tabagisme et du cannabis 

Les Français ont un rapport individuel mais aussi social à l’usage des cigarettes. Par rapport aux États-Unis, on voit beaucoup plus de fumeurs en France et on voit une culture qui est plus tolérante vis-à-vis des fumeurs. Comme Nadia l’a observé, “aux États-Unis, il y a un type de préjudice contre les gens qui fument, particulièrement les jeunes. Mais ici, à Toulouse, il n’y a pas cette mentalité. Je me suis fait des amis français et ils m’ont dit qu’ils fument pour l’aspect social. Souvent, quand un ami sort pour fumer une cigarette, les autres sortent avec lui pour continuer la conversation.” Comme le remarque si bien Nadia, on voit qu’il y a un aspect plus social qu’un aspect qui soit plus attentif à l’environnement et à la santé. Aux États-Unis on pense plus aux conséquences négatives de fumer et que l’aspect social n’est pas une raison qui dépasse l’aspect de la santé.  

Mais en ce qui concerne les autres drogues comme le cannabis, on observe la situation inverse. Comme Allie l’a noté, “aux États-Unis, il semble que fumer le cannabis soit un passe-temps assez populaire… le public américain devient de plus en plus confortable avec la légalisation du cannabis, pas seulement pour des raisons médicales, mais aussi pour l’aspect récréatif.” Son hôtesse observe que ce n’est pas du tout la même mentalité en France : la plupart des Français considèrent que le cannabis est plus dangereux que les cigarettes à cause de ses effets psychologiques néfastes.  

Ce renversement d’attitude concernant les effets des drogues montre que les Américains et les Français pensent l’environnement de façons complètement différentes et surtout que l’environnement social de chaque pays influence les actes individuels et la manière de penser la consommation en public.

La Une’s New Year’s Resolutions: Of Culinary Habits and Health

Editors: Maia, Rachael, Nina, Ayanna, Ryan M.

Gastronomic Habits in France

Drinking and culinary culture in France is different than in the United States. For example, it’s strange to drink a lot of water here. With a meal, French people prefer to drink things other than water. Additionally, here in France you can drink alcohol with your lunch in the same way you drink soda or water in the United States. You can drink a beer, a glass of wine, or a hard cider with a mid-day meal at most restaurants and cafes in Toulouse, which represents a departure from American culture. We had expected that food and food culture in France would be like what we had seen in representations of France. These representations could have been incorrect, glorified, or incomplete. Our expectations of the food didn’t take into account that France is diverse, as Ryan observed: “Despite the cliches, my experience at this (ramen) restaurant, on the other hand, represented a departure from the traditional notion of French culinary culture.” We can drink a coffee and buy a pastry while paying much less than we would in the United States, but we can’t drink as much water as an American who is familiar with hydration. In conclusion, we are discovering good things and less healthy things related to culinary culture that add up to immersive cultural discovery in France.

Health Culture

One of the most significant differences between American and French culture is the culture surrounding meals.  In the US, most meals are very large.  An American breakfast, for example, is far bigger than the typical French breakfast.  In the morning, Americans often eat two or three eggs, hash browns or home fries, toast, and bacon.  Lunch and dinner are of a similar size as well.

Among Americans, there seems to exist a common perception that French food is healthier than American food, or that the French lifestyle is typically healthier than the American lifestyle. Although it is possible that the typical French lifestyle is healthier, it is not because of diet specifically. French food uses a lot of fat – butter and animal fat dominate most dishes, so the notion that American food is more unhealthy than French food is not quite accurate. Another interesting aspect of food culture in both countries is that in restaurants in the United States, meals are served with large glasses of water, but in France, the water glasses are tiny by comparison. It is understood that staying hydrated is good for health, so if French cuisine were healthier than American cuisine, it seems as if the French would drink more water too.

Why does this perception exist? While the stereotypic american life is defined by excess, the life of a french person is defined by activity and moderation. Despite the fact that fat is so important in French cooking, meal sizes are much smaller. In addition, the lifestyle in France is typically more active than the lifestyle in the US. In France, cities and towns are very walkable, but in America, by contrast, a car is a necessity to get around in most places.

While traffic poses a challenge to happiness and places pressure on mental health, sports promote mental clarity. Those who play sports can improve their talents while improving their mental health. In exercising the body, the thoughts fixate on movement and one can no longer focus on the follies of the outside world.

In a basketball practice at Jean Jaures, there are many players seeking the mental and physical health that sports can offer. In order to explain why there are so many players in a single practice, one might consider the possibility that there are not many opportunities to play sports at a fair price.

Although there are not as many opportunities to engage in organised sports as in the United States, there remain many people who exercise through their daily habits. So it is possible that the French find mental and physical health outside of sports. Even though there are many athletes in one practice, there are many more people who exercise in the streets.

Les bonnes résolutions de La Une : des habitudes culinaires et de la santé

Équipe éditoriale : Maia, Rachael, Nina, Ayanna, Ryan M.

Les habitudes culinaires en France

La culture des boissons et de la nourriture en France est différente de celle des États-Unis. Par exemple, c’est étrange de boire vraiment beaucoup d’eau ici. À table, les Français préfèrent boire d’autres boissons, pas de l’eau. En plus, ici en France on peut boire de l’alcool avec le déjeuner de la même manière dont on boit des boissons gazeuses ou de l’eau aux États-Unis. On peut prendre une bière, un verre de vin, ou un cidre brut avec une formule de midi dans beaucoup de restaurants et de cafés toulousains, ce qui représente une différence avec la culture américaine. Nous nous attendions à ce que la nourriture et la culture culinaire en France soient comme celles que nous avions vues dans les représentations de la France. Ces représentations pourraient être incorrectes, glorifiées, ou incomplètes. Nos attentes de la nourriture ne rendaient donc pas compte du fait que la France est diverse, comme l’a observé Ryan : “Malgré ces clichés, mon expérience à ce restaurant (de nouilles thaïlandaises) représente un écart de la notion traditionnelle de la culture culinaire française.” On peut boire un café et prendre des pâtisseries en payant beaucoup moins qu’aux États-Unis, mais on ne peut pas boire assez d’eau pour une Américaine qui est familière avec l’hydratation. En conclusion, nous découvrons de très bonnes choses et des choses moins saines en termes de culture culinaire, qui font partie de nos découvertes culturelles d’immersion en France.

La culture de la santé

Une des différences les plus frappantes entre la culture américaine et française est la culture autour des repas. Aux États-Unis, presque tous les repas sont tellement copieux. Le “petit-déjeuner” aux États-Unis, par exemple, n’est pas du tout petit. Le matin, les Américains mangent souvent deux ou trois œufs, des pommes de terre frites, des toasts et du bacon. Le déjeuner et le dîner peuvent être tout aussi copieux.

Il existe une perception commune que la cuisine française est plus saine que la cuisine américaine ou que la vie en France est typiquement meilleure pour la santé que la vie aux États-Unis. Même s’il est possible que les Français aient un style de vie plus sain que les Américains, ce n’est pas particulièrement grâce à la cuisine. La cuisine française utilise beaucoup de gras ; le beurre et la graisse animale dominent presque tous les plats. Donc, la notion que la nourriture américaine est pire pour la santé que la nourriture française n’est pas tellement justifiée. Un autre aspect intéressant sur la santé est que dans les restaurants aux États-Unis, il y a de grands verres d’eau à chaque repas, mais en France, les verres d’eau sont beaucoup plus petits. Pourtant, c’est connu que l’hydratation est bonne pour la santé.

Alors, la question qui se pose, c’est : pourquoi cette perception existe-t-elle ? Pendant que la vie stéréotypée d’un Américain est définie par l’excès, la vie d’un Français est définie par l’activité et la modération. Malgré que le gras fasse partie intégrante de la cuisine française, les tailles des repas sont plus raisonnables. De plus, le mode de vie des Français est typiquement plus actif qu’aux États-Unis. Les Français marchent beaucoup mais par contre, dans presque toutes les villes aux États-Unis, les Américains doivent conduire à cause des grandes distances qu’ils doivent parcourir.

Cela fait penser aux autres problèmes comme les embouteillages qui ont un impact sur la santé et le bonheur des individus. Pour faire face à ces problèmes, le sport est un bon moyen de garder une bonne santé mentale. On trouve aussi la chance d’améliorer ses talents et de se sentir mieux dans sa peau. En s’occupant le corps, les pensées sont fixées sur le mouvement et il ne reste aucune attention pour les folies du monde extérieur.

On a eu la chance de commencer à explorer le sport dans les universités toulousaines. Dans un entraînement de basket à l’Université Jean Jaurès, on a constaté qu’il y a beaucoup de joueurs qui recherchent cet état d’esprit et de corps. Pour expliquer le nombre important de joueurs dans un seul entraînement, on peut considérer la possibilité qu’il n’existe pas beaucoup d’opportunités de faire du sport à un prix aussi raisonnable.

Même s’il n’y a pas autant d’opportunités pour faire du sport qu’aux États-Unis, il y a quand même beaucoup de gens qui restent actifs à travers leurs habitudes quotidiennes. Donc, c’est possible que les Français trouvent la bonne santé du corps et de l’esprit en dehors des sports.

The Countryside: On Preserving a Slow-Paced Lifestyle

Editors: Jules, Patrick and Hazel.

The Perception of Country Life by Students Living in The City

It is easy to be swept up in the rapid pace of the big cities in France, but to find a little calm, one can escape to the countryside. There, the style of life is more serene, the people more casual, the streets lined with historical buildings. It is easy for us, the students who live in Toulouse, to forget that all of France doesn’t have the same “Toulousaine” culture of commercialisation and rapidity, where one can find distractions day and night. Similar to the American campuses that have all the amenities necessary for the amusement and learning of the students, the city has a similar environment. Dickinsonians profit greatly from the clean air of the countryside and from the discovery of other ways of life.

Nature

Nearby to Toulouse are located the Pyrenees. Just an hour and a half to the east, they are a part of a grand landscape of Southern France. In the Pyrenees, life is very different than life in Toulouse. When Jules went to the Pyrenees, she found that the scene was completely stunning. The lake water was clear and turquoise, and little trouts sparkled in the sunlight. Beech trees surrounded the lake, the leaves just starting to change color. She saw troupes of goats and sheep and herds of cows. She described the hike to be bucolic.

The French have a true appreciation for nature, and it shows in all facets of their life. In the mountains, we saw a life connected to the Earth. Every house was constructed with local stone and almost every one had a small farm or “jardin” to raise vegetables or livestock. The inhabitants have to respect the environment because they can see how they depend on it. It is very simple, but different from the United States when we frequently swap a respect for the environment for convenience. More and more, we see that the French have an intrinsic respect for nature, as it is such a natural element in their lives.

Frequently foreigners think that the French live a slower and more decadent life, one that is tied to vacation and eating. Yet we believe that this is just an appreciation for health and nature, rather than a desire to not work.

Religion

The presence of religion in French society is quite varied and it manifests itself in different ways for each individual. We got the chance to observe religion in the different environments of France. Jules went to the south of Toulouse to a village called Tarascon-sur-Ariege and found that it is not refined like the small tourist towns of Carcassonne or Albi. It is on the border between France and Spain. On Sundays, only one restaurant in the downtown area is open and during the night Jules saw just one bar open. She found that the city stresses the importance of religion: there were some monuments and buildings devoted to images of God. Actually, there was a type of patrimony program in the first church. The church itself was full of golden statues, elaborate stained glass windows and masterpieces depicting dramatic scenes. At the same time, there was a sense of disrepair within.

An attraction close to Toulouse is the trail of St-Jacques-de-Compostelle. It is a well known pilgrimage which is rooted in the traditions of Southern France. The pilgrims come there for the historical experience, to participate in the tradition or for the religious aspect.

Whatever be their motivation, all the pilgrims seem to share a common aspect which is that they like hiking. And many of them had come to see the reliques and go to mass in the Cathedrals. Pilgrimages are not easy; the pilgrims recount their difficulties in going up and down so frequently, their luck to have found a masseuse in a lodge, the blisters that hurt their feet, and the joy of something as simple as being offered a coffee by former pilgrims along the trail.

During a dinner with the pilgrims, an American student felt the conviviality between the pilgrims to have met people who share a similar way of life with them (during their pilgrimages) and to exchange experiences.

Actually, the ways in which the French show their religion is not black and white. Julien wrote about the complexity of the French religious identity: “Not all French speak about religion in the same way and they don’t express their religious identity (if they have one) in the same way. On paper, “la laïcité” has the goal of guaranteeing republican equality in the government and in society. However, in the discourse that we see today it is clear to me that there is still a debate over the concept of laïcité on paper and of its practice in French society. I find that even if we don’t have the French concept of laïcité in the US, there is a true similarity in the complexity of the subject in the two countries.

Interdependence Between the City and The Countryside

The differences between the countryside and the city in France are similar in the U.S. The towns (particularly those that lack big attractions) are a little more isolated, a little less on-demand. It was lovely to visit the French towns that are not strongly commercial, but at the same time the presence of advertisements indicates that tourism is important for their economies. It seems that the exchange of culture and people between the two types of communities is essential for the health of both. The question of gentrification versus the preservation of history is present everywhere, from the neighborhoods of Toulouse to the countryside.

La campagne et le maintien d’un rythme de vie “à l’ancienne”

Équipe éditoriale : Jules, Patrick et Hazel.

Les perceptions de la campagne du point de vue des étudiants de la ville

C’est facile de devenir habitué au rythme rapide des grandes villes en France, mais pour profiter d’un peu de calme, on peut s’échapper à la campagne. Là, le style de vie est plus serein, les gens plus décontractés, les rues plein des bâtiments historiques. C’est facile pour nous, les étudiants qui habitons à Toulouse, d’oublier que toute la France n’a pas une culture toulousaine de la commercialisation et de la rapidité, où on peut trouver des distractions le jour comme la nuit. Comme les campus américains qui ont toutes les infrastructures nécessaires pour le divertissement et l’apprentissage des étudiants, la ville offre un environnement similaire. Les gens de Dickinson profitent bien de respirer l’air propre de la campagne et de découvrir les autres manières de vivre.

La nature

Près de Toulouse sont situées les Pyrénées. Juste une heure et demie en voiture à l’est, elles font partie d’un beau paysage du sud de la France. Dans les Pyrénées, la vie est très différente qu’à Toulouse. Quand Jules y a voyagé, elle a trouvé que la scène était immédiatement éblouissante. L’eau du lac était claire et turquoise, et les petites truites brillaient dans la lumière du soleil. Les hêtres encerclaient le lac, les feuilles commençaient juste à changer de couleur. Elle a vu les troupeaux de moutons, de chèvres, et de vaches. La randonnée était bucolique.

Les Français ont une vraie appréciation de la nature, et ils expriment cette idée dans leur manière de vivre. Dans les montagnes, nous avons observé une vie très liée à la terre. Toutes les petites maisons sont construites avec des pierres de la région, et presque chaque maison a une petite ferme pour faire pousser des végétaux ou élever des animaux. Ces habitants doivent respecter l’environnement parce qu’ils réalisent qu’ils en dépendent. C’est très simple, mais diffèrent des États-Unis, où nous échangeons volontairement le respect de l’environnement pour la facilité. On voit de plus en plus que les Français n’ont pas besoin d’essayer de respecter la nature, c’est juste une façon naturelle d’être et de vivre, pour eux.

Les Américains pensent souvent que les Français sont un peu lents et décadents, et que ce sont des amoureux des vacances et de l’heure du déjeuner. Mais nous trouvons que ce goût des pauses n’est pas un désir d’éviter le travail, c’est simplement un respect pour la santé et la nature, et une capacité à profiter de l’environnement.

La religion

La présence de la religion dans la société française est vraiment variée, et elle se manifeste différemment pour chacun. Nous avons observé l’influence de la religion dans des milieux différents en France. Jules est allée au sud de Toulouse, à Tarascon-sur-Ariège, petite ville qu’elle n’a pas trouvée aussi raffinée que d’autres villes touristiques comme Carcassonne ou Albi. Elle est située juste à la frontière entre la France et l’Espagne. Le dimanche, il y avait seulement un restaurant ouvert dans le centre-ville, et la nuit, elle n’a vu qu’un seul bar qui était ouvert. Elle trouvait que la ville accordait une importance à la religion : il y avait plusieurs monuments et bâtiments dévoués aux images de Dieu. L’église elle-même était remplie de statues d’or, de vitraux élaborés et de chef d’œuvres de scènes dramatiques. En même temps, il y avait un sens de délabrement à l’intérieur.

Une autre attraction touristique près de Toulouse est le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est un pèlerinage très connu qui est enraciné dans la tradition du sud de la France. Les pèlerins y viennent pour l’expérience historique, pour participer à la tradition ou pour l’aspect religieux.

Quelle que soit leur motivation, tous les pèlerins semblaient partager une passion : celle de la randonnée. Et plusieurs d’entre eux étaient venus pour voir les reliques et aller à la messe dans les cathédrales. Les pèlerinages ne sont pas faciles ; les pèlerins racontaient les difficultés de la montée et de la descente, leur chance de trouver une masseuse dans un gîte, les ampoules aux pieds, et la joie de quelque chose d’aussi simple que de se voir offrir un café par d’anciens pèlerins sur le chemin.

Pendant un dîner avec les pèlerins, une étudiante américaine a senti la convivialité entre les pèlerins, qui étaient heureux de rencontrer des gens qui partagent un mode de vie similaire (pendant qu’ils font leurs pèlerinages), et d’échanger sur leurs expériences.

En fait, les façons par lesquelles les Français vivent leur religion ne sont pas noires ou blanches. Julien a décrit à quel point l’identité religieuse des Français est complexe : “tous les Français ne parlent pas de la religion de la même manière, et ils n’expriment pas leur identité religieuse (s’ils en ont une) de la même façon. Sur papier, la laïcité a pour but de garantir l’égalité républicaine dans le gouvernement et dans la société. Cependant, dans les discours que l’on voit aujourd’hui il m’est clair qu’il y a toujours un débat sur le concept de laïcité sur papier et sa pratique dans la société française. Je trouve que même si nous n’avons pas le concept français de laïcité aux États-Unis, il y a une vraie similarité de la complexité du sujet dans les deux pays.”

L’interdépendance ville/campagne

Les différences entre la compagne et la ville en France sont comparables à celles qui existent aux États-Unis. Les villages (particulièrement ceux qui n’ont pas de grandes attractions touristiques) sont un peu plus isolés, et le rythme de vie y est plus lent. C’était agréable de visiter des villages dont l’activité commerciale n’est pas extrêmement développée, mais en même temps, nous pouvons comprendre que le tourisme est important pour leur économie et leur survie. Il semble que les échanges entre les gens des deux types de communauté (rurale et urbaine) sont essentiels pour la vitalité des deux. La question de l’embourgeoisement capitaliste versus la préservation du patrimoine et des modes de vie “à l’ancienne” reste actuelle et importante, que ce soit dans les quartiers de Toulouse ou à la campagne.

Does a Romantic France Exist?

Editors: Elizabeth and Titi.

Does a Romantic France Exist? This is the big question of a large amount of students from Dickinson.

One student expressed her sentiments on the question by saying, “Before my trip here and trips within France, I absolutely kept an image of France like a country totally in rose [colored goggles], where everybody is in love and it rains baguettes.” In addition, we also thought that France was a country where the social aspect of politics was more to the left. Due to our education style in America, and the representations of France in the media, we also thought that the France was filled with art, large cathedrals like Notre-Dame in Paris, grand intellectuals, and Parisian style. The most significant example is the fact that we have an obsession with Paris, French fashion, the French language, and the French people – for example, take the fact that a lot of American women find the accents of French men to be very beautiful and romantic.

A French Racism and an American Racism?

In France, we often hear discussions around social inequalities rather than racism and discrimination. People often differentiate between American racism and French racism. But it is necessary that one understand that the ideology of racism was not only created in the U.S. Racism is just one of the many consequences of individuals using religion for their own selfish ambitions across the globe – it is the reason why Europeans sought to discover the world, because they believed it was their right to conquer unbelievers. This not only signifies that racism exists in France, that is why French racism seems to be different than that of the U.S. Many of the students at Caousou said that racism is not one of the topics incorporated into the curriculum they are taught. We can guess that this is because of the lack of statistical data concerning the representation of race and or ethnicities and religious groups found in the French population and on French soil and the conversations related to these details, hence why there are more evident examples of racism. At the Musée de l’homme in Paris, there were short general definitions of racism without solutions or new ideas. The problem with this kind of exposition is that it infantilizes the public without helping them to reflect and think deeply about their respective actions. Perhaps the reason there are, what one can consider, review definitions of racism is because there are not enough conversations about it in schools. In our opinion, it is important to have conversations about racism.

What is “European Hair?”

In particular, the experience of a Nigerian-American female student from Dickinson at a French hair salon opened our eyes to a different reality than that of the majority of students on our Dickinson program. Three weeks ago she went to the hair salon to get her hair blown out. She called the hair salon before going to find out if they did natural afro-black hair and they responded to her saying that they do. When she arrived to the hair salon, she was not welcomed to the salon and she ended up going home without having her hair done because they did not know how to do natural afro-black hair. She told us “One of the many comments the hairdresser made before I left the salon, was that “afro hair is too complicated to teach to our students, so if they want to learn about it they’ll have to do a special program after receiving their diploma here… We do European hair.”” Hence, the question of the day is: what is European hair?

Religious Identity and Secularism

France historically is Catholic, which you can see from the presence of Catholic holidays. It still remains a country fundamentally Catholic, but which calls itself “secular.” A more specific aspect is the physical presence of the Church and its effect on French daily life. The French are not just Atheists and Catholics, but also Muslims, Jewish, Protestants, Buddhists, etc. So a student met a man at a bus stop and he began to discuss at random with him. He recounted, “Almost immediately during our conversation, the man identified himself as being “rebeu” [this is a slang word to describe the third generation of the large wave of North African immigration in France] and that he was ex-French military. We talked about his military career and a few minutes later he asked me:

“Are you feuj?”

“Huh?” I responded.

“Feuj” he repeated.

“What does that mean?” I asked him.

“Feuj! Jewish!” He retorted to me. “You look a little Jewish!”

On paper, “laïcité” is meant to guarantee the republic equality in the government and in society as a whole. However, in the discussions that we have today it is clear to us that there is always a debate on the definition of this concept of “laïcité” and how it is being practiced in French society.

So… does the romantic conception of France exist? Yes and no. France is a more complicated country to understand than others for Americans who hold a very naïve perception. There are social challenges that are impressive according to the feedback from students who are living in Toulouse for a semester, because their approach to Toulouse life isn’t only that of an observer, but also that of an ethnologist. The students on the program have marking experiences during their daily life that open their eyes to the reality of French society.

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