Le Journal d’Aurore

Cette bande dessinée  Le Journal d’Aurore  est écrite dans le style d’un journal personnel, raconté par Aurore, une jeune fille au début du lycée. C’est un livre très drôle, mais qui parle aussi de beaucoup de choses que les jeunes femmes vivent à cet âge. Une partie de la section que j’ai lue, que j’ai trouvée intéressante, est le moment où Aurore et son amie Lola s’inspectent dans le miroir. Les deux filles font des commentaires sur la forme de leur visage et sur le fait qu’il n’est pas symétrique. Le père de Lola les interrompt et explique que personne n’est symétrique et que cela n’a pas de sens de se disséquer dans le miroir. Bien qu’elle soit informelle, la scène est quelque chose de très important à lire pour les jeunes femmes, surtout à l’âge délicat de la puberté où l’on est toujours mal à l’aise. Je peux dire que cette bande dessinée est faite pour que les filles puissent s’y référer et s’en servir comme exutoire. Une scène que j’ai trouvée particulièrement drôle est celle où Aurore rencontre son voisin, un garçon mignon pour lequel elle a le béguin, et où leurs mains se rencontrent presque en ramassant une baguette. J’ai trouvé cette scène particulièrement française, puisqu’elle ne porte que du pain. Mais elle reflète aussi la timidité et la gaucherie de cet âge, puisqu’elle contorsionne son corps de manière amusante. 

Il peut également être relié à cet âge parce qu’Aurore essaie de se « trouver  » et qu’elle le fait en écrivant des résolutions du Nouvel An. Au début de la bande dessinée, elle est en colère contre l’école et la vie, mais au fur et à mesure, ses notes s’améliorent et elle devient moins en colère. Bien que je n’aie lu qu‘une petite partie du texte, j’ai l’impression qu’il est écrit d’une manière à laquelle on peut s’identifier. Cela m’a rappelé les livres écrits dans le style d’un journal intime qui étaient très courants lorsque j’étais au collège. Il me fait réfléchir à la maladresse de l’entrée au lycée et à la pression que l’on peut ressentir à cet âge pour être ou ressembler d’ une certaine façon. 

Un exemple qui pourrait montrer la relation d’Aurore avec son territoire est lorsqu’elle se demande si elle veut être chrétienne parce qu’elle ne sait pas quoi acheter à sa famille pour Noël. Elle interroge un ami sur le ramadan et souhaite convertir les religions. Je pense que cela montre sa relation avec la culture française car elle est fortement associée à la religion, et nous pouvons voir que sa famille chérit la religion car ils apprécient les cadeaux qu’ils reçoivent. Dans l’ensemble, le thème du « manque de connexion »  est présent, car Aurore ne se sent pas connectée à l’école, à sa famille ou à la religion à ce stade de sa vie.



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