Pas de Wi-Fi ?

March 7, 2024

Description

Je me suis levée tôt un matin prête à me rendre à l’Université Jean Jaurès – Mirail (UT2J). Quand je suis enfin arrivée là-bas, je me suis installée à la bibliothèque. J’ai branché mes écouteurs pour écouter de la musique et créer une bonne ambiance pour étudier, seulement pour réaliser que aucun de mes onglets Google ne se chargeait. J’ai essayé de rechercher le réseau, eduroam, dans la liste des réseaux Wi-Fi, mais il était introuvable. J’ai trouvé cela étrange et j’ai été déçue car cela signifiait que je dois passer des heures à travailler là-bas en utilisant mes propres données de téléphone portable. Plus tard, d’autres étudiants et leurs professeurs m’ont informée que le réseau était en panne et qu’il pourrait ne pas être réparé avant des mois ! J’ai été assez choquée et un peu déçue par cela.

Interprétation

J’ai partagé cette expérience avec quelques étudiants français qui assistent à l’UT2J avec moi. J’avais beaucoup de questions à poser, deux d’elles étant “Est-ce qu’avoir un réseau non fonctionnel sur le campus est une occurrence normale ?” et “Vous attendez-vous à avoir un réseau fonctionnel à l’UT2J ?” Leurs réponses ont révélé qu’elles étaient ennuyé par la situation. Les deux étudiantes avaient des attentes différentes. L’une s’attendait à ce qu’il y en ait puisque c’est une institution éducative, tandis que l’autre pensait que c’était pratique mais pas nécessairement attendu. Cette dernière a également mentionné que puisque l’université est gratuite ici, il n’est pas surprenant qu’une telle chose puisse se produire.

Evaluation

Après réflexion, j’ai réalisé qu’il y a une différence entre l’éducation gratuite et celle qui est payante. Bien qu’il soit admirable que les étudiants puissent recevoir une éducation gratuite, cela semble s’accompagner d’autres réalités qui ne peuvent pas se produire dans une université payante. Dans mon université aux États-Unis où les frais de scolarité sont requis, ce serait plus qu’un simple inconvénient de ne pas avoir de réseau Wi-Fi fonctionnel, cela serait jugé inacceptable. Dans l’ensemble, cela m’a rendue plus flexible pour faire face à cette nouvelle situation et m’a permis de comparer les différences d’attentes pour différents types d’institutions éducatives.


Une connaissance générale de l’histoire

March 7, 2024

Une des mes parties favorites de Toulouse est l’histoire riche qui est toujours présente ici. Il semble que dans chaque coin de rue il y a une église ou un bâtiment historique qu’on peut explorer, et c’est souvent gratuit. J’aime particulièrement les églises dans Toulouse pour un moment de quiétude pendant mes journées très occupées. Je suis toujours très impressionnée par la beauté de ces bâtiments qui sont nichés entre les bureaux, écoles, et restaurants où les français vivent chaque jour.

Pendant un de mes séjours agréable dans les bancs de la Basilique de la Daurade, j’ai fait un peu de recherche sur l’histoire de cette église éblouissante. La Basilique, pas très marquée ou flagrante à l’extérieur, a une page Wikipedia. J’ai trouvé que ce bâtiment est un des plusieurs églises qui étaient construites ici. La première a été construite pendant le 5ème ou 6ème siècle.

J’ai commencé à penser: est-ce que les gens français savent plus sur l’histoire parce qu’ils sont entourés par ces monuments de l’histoire chaque jour? Aux États-Unis, c’est pas très souvent qu’on fait face à un monument d’histoire dans nos vies quotidiennes. C’est peut-être parce que les États-Unis ont moins d’histoire (on est un pays très jeune), ou parce que les États-Unis sont beaucoup plus grands et donc on ne doit pas avoir nôtres monuments historiques dans les mêmes espaces ou on vit.

Ce soir-là, j’ai posé ma question à Simon, un de mes hôtes, qui a dit qu’il ne pense pas que sa connaissance d’histoire vient forcément du fait qu’il est toujours entouré par l’histoire. Il a dit qu’il pense que ça vient plutôt de son éducation, qui focalise beaucoup sur l’histoire et l’identité français par rapport à l’histoire. Peut-être que ce centre sur l’histoire dans l’éducation vient des lieux historiques, mais c’est beaucoup plus probable que le connaissance et les lieux proviennent de l’histoire fort de ce pays.

Mais il a dit aussi qu’il y a beaucoup de Français aussi qui ne connaissent pas l’histoire, et il pense que c’est un problème croissant aujourd’hui. Grâce à tous les pensés de Simon au sujet de la connaissance de l’histoire, je commençais à penser que peut-être j’avais trop généralisé. Oui, c’est vrai qu’il y a une vraie richesse d’histoire ici, et que l’histoire est donc très valorisée par la société française en général. Mais c’est aussi vrai qu’il y a des gens qui n’engagent pas avec cette histoire. Pour moi, il semble déraisonnable de n’engager pas avec l’histoire quand on est toujours entouré, mais je sais que je suis un peu hypocrite avec cette évaluation aussi. Je suis sûre qu’il a beaucoup d’histoire à WashU ou à St. Louis que je ne vois pas. Mais je veux utiliser l’opportunité d’être ici, à Toulouse, pour voir un lieu avec les yeux nouveaux et pour être vraiment curieuse.


La pharmacie en France

March 7, 2024

La semaine dernière j’avais un rhume. Ma mère a insisté que j’aurai besoin des médicaments américains avant de partir en France mais je les ai oubliés quand j’ai fait ma valise. Donc, je devais aller à la pharmacie pour acheter des médicaments. Quand je suis y arrivée, la pharmacienne s’est approchée et m’a demandé ce que je cherchais. Je lui ai expliqué que je toussais et que j’avais mal à la gorge. Elle m’a recommandé les médicaments pertinents pour guérir mes symptômes. Après, je lui ai demandé s’ils vendaient du shampooing a la pharmacie. Cependant, elle a répondu que non.

Quand j’ai appris du modèle des pharmacies françaises, je pensais que c’était pour limiter l’usage des médicaments aux gens qui sont malades. Il faut qu’un professionnel vérifie la maladie pour signaler les médicaments qui seraient utiles. J’ai lie cette possible explication au tendance français de promouvoir les cures bios et ne pas utiliser autant de chimiques. De l’autre cote, j’ai réfléchi sur le système de l’assurance maladie et la facilite d’aller chez le médecin en comparaison avec les Etats-Unis. Il est probable que les pharmacies plus techniques existent en tant qu’un endroit à visiter avant le médecin pour ne pas les surcharger. Une autre fois que je suis allée à la pharmacie, j’ai demandé à la pharmacienne un peu sur les logistiques de la pharmacie. Elle m’a expliqué que les pharmaciens suivent une formation professionnelle pour qu’ils bien connaissent les symptômes et les médicaments. Les pharmacies et les pharmaciens formés servent comme un service complémentaire aux médecins. Pour cette raison, plusieurs pharmacies se spécialisent sur les médicaments et que certaines parapharmacies vendent d’autres produits.

Mon expérience a la pharmacie française a été généralement positive. Premier, la pharmacienne était très gentille en me parlant lorsque j’étais malade. Elle m’a aidé à trouver les médicaments corrects. De plus, je sentais que les recommandations se précisaient pour mes symptômes à ce moment-là. En fait, je ne connaissais aucun médicament qu’elle m’a donné et de plus les directions étaient en français. Donc, j’aurais eu besoin des conseils aux cas où on juste sélectionne nos médicaments. Certes, les habitudes et conforts des pharmacies américains m’ont manqué. J’aimerais bien juste arriver à la pharmacie pour acheter du Nyquil et rentrer chez moi sans parler avec personne. Ainsi, ça serait bien de pouvoir acheter le shampooing au même lieu comme aux Etats Unis. Enfin, les médicaments étaient effectifs et pas trop chers !


Bonjour ? Non. Bon Appétit ? Oui!

March 7, 2024

Description :

J’étais à Coullioure pour un petit voyage pour la journée quand j’ai fait un petit pique-nique pour mon déjeuner. J’étais seule et je n’ai pas parlé avec les autres personnes sauf les travailleurs du train et des magasins. Quand je sassais dans un banc pour manger un vite déjeuner avent que je coninuais ma promenade dans la ville, et une femme qui marchait devant moi a dit “bon appétit”. Elle n’a pas dit bonjour ou quelque d’autre phrase de rencontre, mais elle a vue que je mangerais alors elle m’a souhaité un bon goûter. Cette interaction n’était pas le premier ou le dernier fois que c’est passé. Quand j’ai voyagé seule à Lourdes quelques semaines avant ce jour là, et j’ai fait un pique-nique la même chose est passée. Et, hier quand j’ai bu café dans un salon du thé toute seule à Gaillac, il y avait une femme inconnue qui mangeait son déjeuner là qui a dit “bon dégustation” à moi en marchant à sa table. Aux États-Unis, Il n’y a jamais personne qui dit bon appétit à moi, particulièrement il n’y a jamais des étrangers qui ont arrêté leur promenade afin de dire bon appétit. 

Interprétation :

J’étais vraiment curieux à cette habitude de dire “bon appétit” aux les mêmes étrangers auxquelles on ne dit pas bonjour. J’ai demandé à ma hôtesse pourquoi les français disent “bon appétit” et s’il était une forme de politesse. Elle a répondu qu’il est une habitude pour plusieurs français de dire “bon appétit” aux personnes, mais qu’il y a aussi quelques situations où il est considéré malpoli de dire “bon appétit”. Pour exemple elle a cité les dîners formels où cette phrase n’est pas nécessaire et n’est pas l’habitude de dire ; il est perçu comme simple. Elle a partagé aussi avec moi le fait qu’il est moins commun aujourd’hui pour les personnes de dire “bon appétit”. 

Malheureusement, notre conversation était interrompue avant que je pouvais demander plus des questions sur le sujet, alors j’ai fait un peu plus de recherche sur ligne avec des journaux français. Une transcription d’un podcast de RTL a décrit l’histoire de la phrase qui vient du latin et du XIIIe siècle avec une connotation d’être un conseil de faire attention à la nourriture empoisonnée. À cette époque “bon appétit” traduit à “bonne chance !” mais l’utilisation de cette phrase dans la littérature comme Ruy Blas par Victor Hugo a changé la connotation et la phrase est devenue un souhait sympathique. Le podcast a dit aussi que la phrase est devenue malpolie parce quand on pense à l’idée de appétit, on pense aussi à l’anatomie et le processus de digestion, qui n’est pas une belle image de penser quand on mange. C’est considéré plus poli de dire “bonne dégustation” ou “bon repas” au lieu de “bon appétit.”

 J’étais encore curieux, alors j’ai lu un article de Historia, où Giol a partagé une citation d’un dictionnaire de bonnes manières au XXe siècle : « un repas est un art de la table, partagé entre gens de bonne compagnie. C’est plus qu’un simple besoin vital, un instinct primaire de mammifère affamé. C’est ce qui différencie l’homme de l’animal ». Cette citation illustre que l’usage de cette phrase était une façon de montre la sophistication et civilité d’une personne. De plus, dans la huitième édition de leur dictionnaire, l’Accadamie Français a défini cette phrase comme : « une espèce de souhait qu’on adresse à quelqu’un qui mange ou qui va manger » (Gestas). Il semble que la connotation de cette phrase change souvent avec le temps mais il montre toujours le regarde des français sur la nourriture. 

 

Évaluation :

Je trouve l’habitude de dire “bon appétit” vraiment drôle parce qu’il est assez différent que la culture américaine. Aux restaurants aux États-Unis, il y a toujours les serveurs qui disent “enjoy” quand ils donnent la nourriture, mais il y a un sens différent parce qu’il est un partie de leur travail. Souvent, aux États-Unis on dit bonjour ou on sourit quand on voit quelqu’un d’autre, mais en France quand je souris aux français ils ne sourissent jamais et il n’y a personne qui dit bonjour aux étrangers, mais “bon appétit” c’est part tout. J’aime bien la phrase et j’ai trouvé qu’il était gentil chaque fois qu’un étranger ont dit “bon appétit” à moi, mais ce contraste entre la façade froid et la politesse autour de la nourriture continue de me surprise. Je trouve aussi le fait que la connotation de la phrase et le niveau de politesse de la phrase ont changé plusieurs fois, mais je pense qu’il montre comment toutes les langues changent et évoluent avec le temps. Je suis aussi reconnaissant d’être capable de parler avec ma hôtesse sur ce sujet, parce qu’avant notre conversation, j’ai pensé que la phrase était très polie et nécessaire de dire. Alors il est très utile d’avoir quelqu’un qui peut m’aider avec ces règles et ces attentes de politesse. Même avec l’information que j’ai reçue, je continue d’aimer quand les personnes disent “bon appétit” à moi parce qu’il me donne un sens de chaleur et un sens que les personnes autour de moi espèrent que je vais bien, même s’ils ne me connaissent pas. 

 

Mes Sources:

Gazan, Florian, et Capucine Trollion. “ Pourquoi Dire ‘Bon Appétit’ Ce n’est Pas Vraiment Poli ? ” Www.Rtl.Fr, RTL, 15 Nov. 2022, www.rtl.fr/culture/culture-generale/pourquoi-dire-bon-appetit-ce-n-est-pas-vraiment-poli-7900199420. 

Gestas, Par Maguelonne de, et Maguelonne de Gestas. “‘Bon Appétit’, Une Formule de Politesse (Mais Bannie Par Le Savoir-Vivre).” Le Figaro, 27 Mar. 2023, www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/bon-appetit-une-formule-de-politesse-mais-bannie-par-le-savoir-vivre-20220426#:~:text=L’Acad%C3%A9mie%20fran%C3%A7aise%20a%20int%C3%A9gr%C3%A9,sp%C3%A9cialement%20en%20parlant%20de%20nourriture. 

Giol, Charles. “Bon Appétit ! ” Historia, Historia, 20 Aug. 2023, www.historia.fr/societe-religions/proverbes-expressions/bon-appetit-2060116. 

 


L’université: Un Bien Commun!

March 7, 2024

La foule d’étudiants dans le couloir s’écarte lorsque la professeur arrive pour déverrouiller la porte de la classe. Je rejoins la file d’attente des étudiants alors que nous nous dirigeons vers la salle de classe et remplissons les sièges vides. Je m’assois au fond de la classe à côté de Marius, un étudiant martiniquais, qui me salue toujours avec un “hein, ça va Catherine?”. Même s’il n’est pas fan d’anthropologie, et qu’il fait souvent des blagues sarcastiques ou sournoises au long du cours, il est très intelligent et un élève assidu. Donc, j’aime travailler avec lui. De plus, il est patient avec mon français et comprend mes tentatives de blagues. Le cours commence quand la prof fait l’appelle, lisant une liste de noms bien plus nombreux qu’est jamais en cours. Les 30 premières minutes de cours sont réservées à une présentation orale en groupe sur une des lectures. C’est généralement un début un peu chaotique car il manque toujours un ou plusieurs membres du groupe. Parfois si le groupe a de la chance, le membre du groupe sera un des étudiants qui arrive avec une dizaine de minutes de retard. Généralement, ils juste coninuent la présentation sans eux.
Pendant la présentation, qui est généralement très intéressante, certains étudiants écoutent et prennent des notes, les autres aussi travaillent, mais étudient ou préparent des présentations pour une autre classe. À la fin de la présentation, les élèves qui ont fait la lecture (ils sont habituellement entre 5 ou 10) posent des questions et ont une discussion animée avec les membres du groupe et la prof. Parfois, si je me sens courageux, je lève la main et participe. Pendant la deuxième partie du cours, nous travaillons en petits groupes. Il y a une lecture (plus longue) qui est répartie entre les groupes. Chaque groupe sont attribuer une partie de la lecture à présenter à la fin du cours. Le wifi à l’université est complètement coupé depuis plus de deux semaines. Personne ne sait pourquoi ni quand ce problème sera réparé. Alors, tout le monde utilise un point d’accès sur son portable ou emprunte à un autre étudiant pour accéder au texte.
Après le cours, je retrouve mon amie Eva pour déjeuner à la cantine. Nous avons fait la queue pendant environ 20 minutes en attendant d’entrer dans la cantine pleine des étudiants. Puis, lorsque nous avons monté les escaliers, nous avons attendu pendant encore 15 minutes pour obtenir notre déjeuner. Il y avait tellement de monde qu’il était difficile de découvrir où se trouvait le bout de la queue! La nourriture n’était pas excellente mais je ne pouvais pas me plaindre car cela ne coûtait qu’un euro.
Au cours du déjeuner, Eva et moi avons commencé à parler de certaines différences entre les universités françaises et américaines. J’aurais aimé prendre une photo de son visage quand je lui ai dit que les universités publiques sont aussi payantes! En France, l’enseignement universitaire est un bien commun et non un luxe. La seule condition pour être accepté est de réussir le BAC. Eva a expliqué qu’il n’existe que quelques “grandes écoles” extrêmement compétitives, mais que les autres universités publiques, comme Jean Jaurès, sont ouvertes à tous. Quand je lui ai montré une photo de WashU, elle a dit que cela ressemblait à un château. C’est vrai, WashU est une institution extrêmement riche, construite pour les personnes riches. Oui, il existe des bourses et des prêts. En général, d’après mon expérience, il y a des étudiants à WashU dont les parents peuvent payer la totalité des frais de scolarité, et il y a des étudiants extrêmement intelligents de familles peuvent se permettre de payer très peu ou rien. Il y a très peu d’étudiants (comme moi) qui se situent entre les deux.
Tous ces facteurs et bien d’autres encore créent une salle de classe, un campus, et un environnement social très différents. Après avoir posé quelques questions à Eva sur les universités françaises, elle m’a dit “attends, j’ai une question pour toi”. Elle avait récemment vu un tiktok sur les sororités aux états-unis, et elle voulait savoir s’ils étaient réels et comment ils fonctionnaient. J’ai ri un peu parce que j’ai réalisé qu’il va être très difficile de tenter de décrire une culture si complexe et bizarre. Cela s’est transformé en une très longue explication qui a nécessité de dessiner un diagramme et de rechercher des comptes Instagram!
Je pense que ce que j’ai appris de cette conversation et de cette réflexion est (ironiquement) similaire à ce que j’étudie actuellement dans mon cours d’anthropologie. En étudiant l’économie d’une société et ce qu’une culture considère un “bien nécessaire” ou un “bien commun” par rapport à un “bien de luxe”, nous pouvons apprendre beaucoup sur les valeurs fondamentales et les structures sociales qui définissent une culture.

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“Ce n’est pas la saison!” La conscience de l’alimentation

March 6, 2024

Applaudissement, Public, et Rappels en France.

February 12, 2024

Spectacle à la Française

Si vous avez la chance d’assister à un spectacle en France, vous verrez un rapport entre les artistes et le public. Dans la Ville Rose, j’ai eu la chance de visiter quelques clubs de musique, concerts, et performances. Pour cette poste de blog, je mélange plusieurs expériences similaires, pour décrire une habitude française que je vu en France. Ce n’est pas juste un truc qui est différent entre l’expérience ici est chez moi, et je vous monte quelques aspects dans cet article.

 

L’applaudissement

En France vous pourrez s’attendre à applaudir pour plusieurs minutes après une performance. Selon mes calculs plus du double du temp que vous applaudissez aux États-Unis. Pendant mes deux expériences dans un auditorium en France, nous avons fait une ovation, applaudissent jusqu’à ce que nos mains soient rougies. Aux États unis nous faisons des ovations bien sures, mais en France il me semble que le public lève quand les artistes sont véritablement bons, pas juste par habitude comme des Américains.

 

Les Rappels

En Toulouse, dans plusieurs contextes différents j’ai vu la popularité des rappels. J’ai vu des rappels dans une club de jazz, deux performances de musique classique, et d’un groupe de musique dans une restaurant. Comme l’applaudissement les rappels existent aux Etats-Unis, mais ils sont quelque chose de spécial, tandis qu’en France il me parait comme une attend du public.

 

La participation du publique

Chaque spectacle que j’ai vu en France a eu une élime de participation. Pour les performances plus intimes, membres du public crient au groupe de musique. Ils ne harcèlent pas, les cries sont les questions, demandes, ou blagues. C’est aussi fréquent de voir des chansons d’appel et réponse. Dans le domaine de musique classique, il y a aussi la participation, mais j’ai vu ça pour la plupart après les performances. Quelques membres de la publique vont vers les artistes pour faire une conversation.

 

 

Il me semble que le public en France a les attentes différentes pour des spectacles. Aux États-Unis on regarde les performances, mais ici le public est vraiment une partie de l’expérience. Quand j’ai exprimé la surprise a ça pendant un spectacle, une femme a cote de moi a dit que « les français aime boitent, chantent, at dansent », et elle a fait tous cette nuit.

 

Comme j’ai déjà dit, je pense que cette différence culturelle est une question d’attentes. Pour l’audience française il me semble qu’ils veulent l’interaction avec les artistes. Une relation avec les performers est une partie de l’expérience. Honnêtement je préfère les publics en France, ils sont plus vivants.


Droit de l’Image

February 10, 2024

Description 

L’autre soir, je dînais avec ma famille d’accueil et nous partagions ce que nous avons fait pendant la journée. J’ai raconté que je suis allée à Saint-Aubin pour manger un petit-déjeuner avec mon amie, Maya. Durant que Maya et moi mangions nos œufs, j’ai vu une fille avec un sac rempli de poireaux. Rapidement, j’ai pris une photo à partager avec ma mère. Je l’ai dit récemment que les français ont souvent des poireaux dans leurs sacs, et je voulais la montrer la photo comme preuve. Quand j’ai sorti mon portable pour montrer la photo à ma famille d’accueil, ma sœur d’accueil m’a dit, “Pourquoi as-tu fait ça? C’est tellement interdite de prendre des photos des autres gens sans leur “consent.” 

Interprétation

Immédiatement, j’étais confondue. J’ai déjà noté que c’est un peu rare pour les gens juste de prendre des photos de quelque chose à Toulouse. Aux États-Unis, il y’a des gens qui prennent des photos partout et les postent toujours sur internet. Une idée que j’ai eue est que les français aiment beaucoup leurs vies privées. Quand on prend une photo d’eux, leurs vies privées sont risquées. Comme je suis une touriste en France, je veux prendre beaucoup de photos ici. Je suis habituée à une vie avec laquelle on peut prendre des photos partout, donc j’étais curieuse de savoir pourquoi on doit suivre le droit de l’image. 

Évaluation 

Quitterie m’a appris la règle “droit de l’image”. Cette règle est en fait un** loi qui concerne les photos et la vie privée en France. Si on prend des photos des gens et qu’ils ne savent pas, c’est interdit. On doit payer une amende ou être emprisonné. Additionnellement, si on veut éviter les conséquences du droit de l’image, on doit adapter les photos, alors elles n’impliquent pas les gens qui n’ont pas consenti. Quitterie m’a dit que c’est un aspect très normal de la vie français, en fait, c’est une façon qu’elle a apprise à l’école. Val, mon autre sœur d’accueil, m’a dit qu’à l’école, tous les parents doivent signer des documents afin de permettre à leurs enfants d’être dans les photos. Bien que j’aimerais prendre des photos de toute mon expérience ici, le droit d’image est une bonne façon d’assurer la vie privée pour tous les gens français – et moi-même aussi.


Une leçon sur l’argot avec Denis!

February 10, 2024

Lors des conversations au dîner avec mes hôtes, j’ai tendance à entendre de nombreux mots ou expressions inconnus. Souvent, je demande à mes hôtes quand j’entends répéter un mot ou une phrase que je ne connais pas. La plupart du temps, il s’agit d’argot–quelque chose que je n’ai pas appris dans mes cours de français aux états-unis. Souvent, Denis aime expliquer l’argot qu’il utilise et leur signification historique ou culturelle. J’ai déjà appris que je ne peux pas accepter au premier degré presque tout ce que dit Denis. Alors, je m’assure de jeter un coup d’œil à Anne pour vérifier s’il, selon lui, “fait de la connerie”, ou s’il est sérieux. 

Jeudi dernier, notre conversation animée au dîner s’est transformée en un cours d’argot. Au début, nous avons ri de certains argots (ou gros mots) que Denis m’a déjà appris. Je dois être prêt si quelqu’un décide de me maudire dans un bar! Cependant, plus sérieusement, plus nous parlions, plus je me rendais compte qu’il y avait une longue et riche histoire derrière l’argot.

 Il a été développé pour la première fois à l’époque où la France était encore monarchique! Les paysans ont développé l’argot pour “s’affranchir des règles de la bienséance”. Pour qu’ils puissent parler entre eux en utilisant des termes que la noblesse ne comprendrait pas. L’argot a été développé pour se cacher de l’autorité. Alors, d’une certaine manière, c’est un égaliseur. Cependant, Denis a également souligné que l’argot a tendance à être très machiste et exclut souvent les femmes de la conversation. 

Nous avons discuté de la manière dont la langue est mêlée à l’identité et “faire des clans”. Ça m’a fait réfléchir sur mes identités, en tant qu’Américaine, en tant que jeune, en tant que “southerner”, et sur la manière dont la langue définit les clivages de l’identité culturelle. 

Même si j’ai fait des progrès dans la compréhension et l’interaction avec les gens français, il y a tellement de choses “perdues dans la traduction” des accents régionale à l’argot. J’ai souvent l’impression de ne pas vraiment comprendre le vrai sens ou contexte des choses. J’ai remarqué que, à cause de cela, j’ai commencé à m’appuyer davantage sur le langage corporel et l’expression du visage pour communiquer. 

Je terminerai cette réflexion par une petite leçon d’argot. Voici trois façons différentes de dire nez: 

Le naz 

Le blase 

Le blair pif 

(j’ai un photo mais j’ai des problèmes avec le télécharger)


L’attente en dehors de la salle de classe

February 9, 2024

Dans mes premiers jours de cours à Jean Jaurès, j’ai aperçu un groupe d’étudiants qui attendait en dehors de la salle de classe pour mon prochain cours de DEFLE. Chaque personne adoptait une pose différente avec quelques-unes assises, autres de pied et le reste dans une mélange bizarre de deux. De plus, il y avait une combinaison des langues y inclus l’anglais, l’ukrainien, le basque et le français. Je me suis rendu compte que ces étudiants seraient mes camarades de mon cours pour la duration du semestre. Peu après, l’enseignante est arrivée et a ouvert la porte de la salle de classe qui était vide.

La première explication dont j’ai pensé c’était que les étudiants y sont arrivés en avance mais qu’il y avait un cours qui n’avait pas encore fini. Cette situation est assez commune aux Etats Unis, particulièrement avec les cours dans lesquels c’est important d’avoir une bonne place dans la salle. D’outre, j’ai cru que les étudiants parlaient en dehors de la salle parce que l’enseignante était dedans. J’ai présumé que la prof avait une règle de ne parler que de français dans la salle de classe et les étudiants voulaient parler avec ses amies dans sa langue maternelle plus de temps. J’ai parlé avec une de mes profs par rapport à ce phénomène que j’ai aperçu. Elle m’a expliqué que les profs ont les clés pour leurs salles de classes. La plupart de profs reste dans la même salle pour la plupart de leurs cours. Pourtant, les étudiants changent de salle ou même de bâtiments pour chacun. Donc, cette tendance sert à contrôler le mouvement des personnes dans la salle. De plus, elle a noté qu’il y a des ordinateurs et autres matériaux de soutien technologique dans plusieurs salles que quelqu’un pourrait voler si elles restent ouvertes.

Avec le contexte que la prof m’a donné, cette pratique me semble très efficace et sage. C’est une manière facile de protéger l’espace et les choses qu’on peut y trouver. Un autre facteur que j’ai trouvé dans ma réflexion mais que ma prof n’a pas mentionné est celui de la taille de l’université publique en France pourrait poser des menaces additionnelles pour l’équipe des salles de classes. Quand il y a plus de gens au tour d’un endroit la possibilité des vols pourrait augmenter. Bien que je comprenne les raisons pour adopter cette habitude, j’aimerais bien pouvoir m’asseoir dans la salle de classe et y attendre l’enseignant comme je l’habitude.