Les magasins de seconde main

Mira Tellegen

30 septembre 2021

Description :

Les Américains rêvent des belles antiquités de Paris. Avec l’image que renvoient Versailles et Le Louvre, la France apparaît comme un pays remplis de magasin rétros avec des robes de Brigitte Bardot et des lustres de Maupassant.

En effet, à Toulouse on ne trouve ni Goodwill ni Salvation Army. Il y a de petites boutiques anciennes avec des vêtements d’occasion, mais les robes luxueuses coûtent très cher. Il y a aussi des magasins avec des objets fantasques, comme des treillis militaires et des costumes, mais leur prix est très élevé.

Si l’on cherche des peintures ou des petits bijoux, il existe des marchés aux puces où l’on trouve des vendeurs de petits objets trouvés dans des maisons, et l’on peut également trouver des articles à seulement un euro. Cependant, les marchés aux puces sont plus comme des vide-greniers que de vrais magasins où l’on peut faire du shopping. Je suis allée au marché aux puces à Sète avec mon hôtesse, où j’ai acheté un sac pour sept euros, et des peintures. C’était comme une pêche miraculeuse – j’ai trouvé de bonnes choses, mais c’était plutôt de la chance. Si l’on cherche quelque chose de spécifique, ce n’est pas au marché aux puces où il faut se rendre.

Finalement, je suis alléedans un Emmaüs avec mon hôtesse. Nous avons roulé durant 20 minutes dans la vraie campagne pour trouver le magasin, et il y avait une large palette de choses pas très chères. Elle m’a dit, « Emmaüs est excellent pour des vêtements, bijoux, peintures, et vaisselle d’occasion à moins de cinq euros. En revanche, ce n’est pas de la très bonne qualité, mais ce sont des choses amusantes. »

Aux États-Unis, dans chaque ville, il y a deux ou trois grands magasins de seconde main, comme Goodwill ou Salvation Army. On peut trouver des vêtements, des assiettes et tasses antiques en très bon état, et des même des articles qui viennent de chez Zara ou Nordstroms comme neufs. Il est très commun et chic pour les gens d’acheter uniquement chez Goodwill des éléments pour leur maison. Ainsi, toutes les oeuvres d’art et les assiettes que possède ma tante viennent de chez Goodwill

 

 

Interprétation :

 

Il est clair que les buts des magasins de seconde main et des consommateurs en France par rapport aux États-Unis sont différents. En France, on doit payer plus pour les antiquités, même si ce sont simplement des articles amusants, comme des costumes. Emmaüs est très similaire au Goodwill et à d’autres magasins de seconde main américains, mais il est moins commun. L’Emmaüs à Sète n’est pas dans le centre-ville. En effet, on doit sortir de la ville pour faire du shopping. En comparaison, il y a plus de cinq Goodwills à Berkeley, en Californie, seulement dans le quartier des restaurants.

Le cycle de consommation peut être une des raisons qui explique cette différence. En effet, en France, je pense que les consommateurs achètent des vêtements de meilleure qualité, les gardent plus longtemps. On voit plus de Zara que de Shein. Mon hôtesse porte même souvent des vêtements de sa mère, de 1950. Tout le monde envie la couture française, parce qu’elle n’est pas aussi changeante et bas de gamme qu’aux États-Unis. Je pense qu’on trouve beaucoup de magasins Goodwills aux États-Unis parce que nous jetons beaucoup de vêtements pour acheter les nouveaux tous les trois mois. Ce n’est pas une habitude qu’ont les Français, et c’est sûrement pour cela que le marché n’est pas aussi saturé de choses de seconde main.

De plus, il y a un grand mouvement culturel « bobo » aux États-Unis, où il est très chic pour les jeunes de faire du shopping dans les magasins de seconde main. On trouve cela écologique et il y a donc beaucoup de demande. Il y a donc aussi des magasins de seconde main qui vendent des choses presque nouvelles afin d’attirer les consommateurs. Cependant, comme avec l’utilisation de l’énergie, Les Français sont plus environnementalistes que les Américains. Enfin, les magasins d’Emmaüs existent dans le cadre du bénévolat, et il y a vraiment des choses de seconde main. Cependant, il existe moins de magasins branchés de seconde main qu’aux États-Unis.

 

 

Évaluation :

 

Goodwill me manque, parce que c’est une vraie tradition dans ma famille et j’adore découvrir des vêtements qui paraissent vieux mais qui me surpennant. Cependant, je me pensais très écologiste avant d’arriver en France, mais depuis que je suis ici, je me rende compte que j’agissais davantage dans une optique vertueuse, que pour vraiment combattre le réchauffement climatique.

De plus, j’ai essayé de réfléchir sur la philanthropie aux États-Unis, et je pense que l’obligation d’aider des personnes pauvres retombe plus sur les ONG qu’en France. Grâce à des politiques différentes, les personnes pauvres peuvent trouver plus d’aides gouvernementales en France. En revanche, aux États-Unis, on trouve beaucoup de magasins dirigés par l’Église pour aider, alors les magasins comme Emmaüs sont plus communs.

Pendant mon séjour en France, j’essaie d’être plus environnementaliste et de trouver des vêtements qui durent plus longtemps et d’acheter moins.



Leave a Reply