Les Adaptations Académiques

Description

Quand j’étais aux États-Unis, je n’ai jamais pensé aux difficultés d’apprentissage et aux aménagements dans les différents pays. Depuis que je suis en France, j’en ai appris davantage sur le manque de flexibilité du système éducatif français que ce qui m’avait été décrit au lycée. En premier lieu, j’ai été surprise par le manque d’aménagements disponibles. Après avoir rencontré l’administration de Dickinson, il semble que le centre soit en mesure de m’accueillir autant que les services d’hébergement et d’aide aux personnes handicapées (ADS) de Dickinson le pourraient, mais Sciences Po, l’université où j’étudie, travaille avec Dickinson, ou essentiellement en pliant leurs processus normaux en place, pour que je me sente à l’aise et reçoive toutes les ressources auxquelles j’ai droit. Le premier examen de grammaire et de rédaction a été une situation qui m’a perturbée. Pour être honnête, je n’ai pas passé d’examen dans une salle de classe avec d’autres étudiants depuis mon arrivée à l’université, grâce aux services disponibles à Dickinson. De plus, toutes les tables qui font office de bureaux étaient placées directement les unes à côté des autres. Pour quelqu’un qui a une courte capacité d’attention et qui a du mal à se concentrer, mon rythme cardiaque a certainement fait un bond à l’idée de devoir s’asseoir directement à côté de quelqu’un pour passer un examen.

 

Interprétation

La plus grande explication que je peux donner pour le manque des aménagements d’apprentissage dans mon université française est due au message de la France et à son nationalisme. Tout au long du lycée et de l’université, on m’a appris que la société française essaie également de prospérer grâce à son uniformité et donc au soutien collectif de la France en tant que pays, mais aussi en tant qu’institution. Je pense que le fait de souffrir d’un handicap ou d’avoir besoin d’aménagements est encombrant pour la plupart des administrations, mais lorsqu’il y a une notion de “moins que” derrière le message, la probabilité que les personnes dans le besoin soient reconnues ou qu’elles tendent la main est beaucoup plus faible. Une autre interprétation de cette expérience serait que les États-Unis sont véritablement un pays d’accès et d’excès. Une situation comme celle-ci, où les différences d’accès aux aménagements pédagogiques apparaissent au grand jour, m’a permis de voir que des choses qui semblent quelque peu minimes ou attendues aux États-Unis sont complètement inouïes et culturellement offensive dans des pays où les différences sont encouragées de manière aussi significative. 

Évaluation 

Grâce à cette expérience, j’ai appris que j’apprécie beaucoup plus mes ressources académiques aux États-Unis. Je pense que si une personne de langue maternelle française avait une opinion très intéressante, peut-être une opinion négative de mes aménagements. En effet, après une semi-longue conversation avec l’un de mes professeurs de Toulouse, il y a toujours une certaine confusion quant à la raison pour laquelle j’ai besoin de certains aménagements. 



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